« Syndicats d’hospitaliers et élus de DOLE et du département
appellent
les médecins, les praticiens hospitaliers, les hospitaliers, les administrateurs des Hôpitaux, la population, ses représentants politiques et syndicaux (fédéraux et confédéraux) associatifs,
à s’unir par la signature de cet appel pour :
- Pas une seule fermeture de service au Centre Hospitalier Louis Pasteur, pas de transfert du plateau technique chirurgical à la polyclinique.
- Pas une seule suppression d’emploi, de poste, aucun licenciement de personnel précaire contractuel, stagiaire ou titulaire.
- Non à toute Privatisation, sous quelques formes que ce soit !
- Maintien des capacités d’accueil de l’hôpital pour assurer l’égalité aux soins sur le territoire et le département.
- Attribution par l’ARH d’un budget à l’hôpital correspondant aux besoins de toute la population.
- Comblement immédiat par l’ARH ou le Ministère du déficit cumulé, organisé intentionnellement par le système de la Tarification à l’Activité.
Constatent que le projet de loi Bachelot, dite loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » entre en totale contradiction avec l’ensemble de ces revendications.
Alain BIGUEUR (Conseiller Général de Montbarrey) ; André VAUCHEZ (Conseiller Général de Chemin) ; Patrick VIVERGE (Conseiller Général de Dole) ; Dominique TRONCIN (Conseiller Genéral de Moissey) ; Marc BORNECK (conseiller Régional et municipal) ; Michel GANET (conseiller général de Gendrey) ; Michel GINIES (conseiller général de Dole, maire de Damparis) ; Thierry FAIVRE-PIERRET (Conseiller général de St Amour) ... »
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En supplément de cet appel, voici une information récente : lors d’une réunion fin mai, la commission exécutive de l’ARH ( agence régionale d’hospitalisation) a décidé d’une réduction des dépenses de 300 000 € par rapport à l’EPRD (Etat Prévisionnel de Recettes et de Dépenses ) rejeté par le Conseil d’Administration de l’hôpital.
50% de ces économies supplémentaires devraient porter sur des dépenses de personnel.
6 commentaires:
Bravo pour ce combat auquel je m'associe. Cordialement.
Il faut sauver l'hôpital de Dole pour les patients que nous sommes, que nous pouvons être, et pour la défense du personnel qui y travaille.
Je m'associe bien sûr à cette initiative.
il faut se battre encore plus pour la sante,la crise est une bonne escuse pour reformer.
Bravo pour cette prise de position et ces engagements. Hospitalisé depuis le 19 avril et à durée indéterminée, je vis et je vois les problèmes au jour le jour. Des personnels épuisés, qui n'ont pas le temps nécessaire de s'occuper comme ils le souhaiteraient des patients.
(comme ils le faisaient il y à 15 ans lorsque je travaillait dans les murs avec eux).
La cause :
Départs en retraite non remplacés ou partiellement. Des personnels qui doivent faire plus dans le même temps. Conséquences qui entraînent fatigues et arrêts maladie. Arrêt maladie (souvent, parfois)compensés par des vacations supplémentaires par des personnels encore assez résistants.
Je pense que l'hôpital n'aura pas de mal a atteindre son quota de travailleurs handicapés pour s'acquitter de ses obligations. Je crains même qu'il n'ait pas assez de places adaptées pour les personnels en souffrance.
Pour finir, heureusement que je me suis fracturé la hanche ce 19 avril 2009. Le service des urgences disposait encore d'un bloc opératoire et d'un service de réanimation.
J'espère que les accidentés des années à venir, auront encore cette chance.
Je crains malheureusement une prise en charge différente :
1) Prise en charge jusqu'aux urgences.
2) si opération ou passage en réanimation : transport héliporté sur Dijon, Besancon ou Lons-le-Saunier.
3) Soins post-opératoires à l'hôpital de Dole bien sûr.
Cherchez l'erreur !!!
A l'heure ou l'on prône le tout écologique : plus de transport pour le malade et sa famille. Mais surtout délais plus longs donc plus de risques vitaux pour l'usager...
Je soutiens les personnels de l'hôpital et leur fait savoir jour après jour, je vais bien entendu signer la pétition et je serai s'il le faut sur une prochaine manifestation sur 4 pieds ou sur roulettes à leur côtés pour les soutenir et vous faire réagir.
-- yannick Daubigney--
il y a 5 ans déjà, nous les adhérents d'attac alertions les élus de ce que préparait l'AGCS, cet accord général sur le commerce des services, pensé, fomenté par le néo-libéralisme.l'Etat le met en oeuvre et nous voyons le résultat.tous nos services publics sont bradés, réduit à peau de chagrin, comme l'hôpital, pour mieux laisser la place aux privés.
je m'associe bien sûr à ce compbat..mais je suis un peu pessimiste.il faut changer de mode de pensée.
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