mercredi 14 juillet 2010

La situation de l’emploi dans le département


Les chiffres du chômage pour le Jura en 2009
En décembre 2009, le nombre des demandeurs d'emploi se situe à 9372 (DEFM catégorie A :personnes inscrites à Pole Emploi, immédiatement disponibles, déclarant être à la recherche d'un emploi à temps plein et à durée déterminée et n'ayant par exercé une activité réduite de + de 78 heures dans le mois).
 Sur l'année, la demande d'emploi a augmenté de +18,4 % dans le Jura, soit légèrement moins qu'au niveau régional (+ 20,8 %) .
 La part des femmes dans le total des demandeurs d'emploi est de 50,6 % dans le département : 49,5 au niveau régional ; 49,6 au niveau national, en augmentation par rapport à 2008
 La part des jeunes de – 25 ans est de 19,1 % quasi identique aux niveaux régional et national : 19,3 % et 18,8 %., en diminution par rapport à 2008
 La part des chômeurs de longue durée est de 32,6%, en augmentation de 10 points par rapport à 2008, mais en dessous du niveau régional et national : 34 % et 32,8 %.
Du fait de la dégradation du marché du travail, le taux de chômage est passé de 6,9% à fin 2008, à 8,9 % à fin 2009.
Les effets de la crise économique sont donc bien là ; le Jura n’a jamais connu un tel taux de chômage ; sur les 20 dernières années, sa moyenne est à 6%
Néanmoins, ce taux reste le plus bas de Franche-Comté (10 %) et en deçà du niveau national (9,6%).
. La situation de l’emploi par bassin
Les taux de chômage par bassins et zones d'emploi s'établissent ainsi à fin 2009 :
- DOLE : 9,4 % (7,2 % en 2008)
- LONS LE SAUNIER : 7,6 % (5,9 % en 2008)
- SAINT-CLAUDE : 11,2 % ( 8 % en 2008)
- CHAMPAGNOLE : 8% ( 6,3 % en 2008)
- REVERMONT : 7,8 % ( 5,6 % en 2008)
Sur l'année, le bassin d'emploi qui a le plus souffert est logiquement celui du Haut-Jura eu égard à la structure de l'emploi local (filière automobile, métallurgie, lunetterie, mécanique/moule…).

Celui de Lons-le-Saunier a bien résisté grâce à la diversité de ses activités et celui de Dole s’est dégradé du fait d’une forte concentration de fabrication de biens intermédiaires (métallurgie, céramique, électronique).

Les tendances pour 2010

 La demande d'emploi est en recul depuis le début de l’année ; le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s’établit à fin avril à 9081 personnes (9372 en décembre 2009).
Le taux de chômage au 31 mars 2010 s’établit à 8,4 %, en recul d’un demi point par rapport àdécembre 2009 (8,9 %).
 Le nombre d'offres d'emploi est en augmentation, mais il s’agit d’offres d’emplois non durables (de 1 à 6 mois) qui augmentent le plus (+ 37% contre 29% pour les offres durables) ;
D’utre part , le taux de satisfaction des offres durables (64%) n’est pas suffisant et oriente
l’action du Service Public de l’emploi sur les difficultés de recrutement des entreprises.
 Les premiers mois de 2010 ont vu un net recul des demandes de chômage partiel par rapport à 2009, tous secteurs d'activité et bassins d'emploi confondus.
Le nombre d’heures indemnisées sur le 1er semestre 2010 a été réduit de plus de la moitié
par rapport au 1er semestre 2009 (de 475 000 heures à 230 000 heures) et le nombre d’entreprises y ayant recours a été ramené à une centaine.
 Sur le 1er semestre 2010, 3 PSE ont été enregistrés (BOURBON, KOHLER et BELLEVRET) correspondant à 91 suppressions d’emplois .
 L'enveloppe dédiée aux contrats aidés est en nette augmentation pour faire face au chômage plus massif et plus durable: 1453 contrats pour le premier semestre 2010 à destination des :
- collectivités locales
- associations
- établissements sanitaires et sociaux
La promotion de ces dispositifs a été faite auprès des collectivités territoriales. Un avenant à la convention Etat/Conseil Général a été signé (Objectif 2010 de 167 Contrat Unique d’nsertion /CIE, 982 Contrat Unique d’nsertion/CAE). La cellule Emplois Aidés a été réactivée (DDCSPP, Pôle Emploi, Conseil Général, Inspection Académique, IAE).
→ Compte tenu du taux de chômage (11,2%) sur le Haut Jura un effort spécifique a été porté sur ce territoire :
- par le doublement de la capacité de la Plateforme de transition et de Mobilité (40 places au lieu de 20, en partenariat avec la Maison de l’emploi)

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