jeudi 15 juillet 2010

Sécurité : le sarkozysme « jugé aux résultats » ...

Le mythe sécuritaire de Sarkozy
(
4 mars 2010, sarkofrance.blogspot.com)

Ce n'est pas un obscur groupuscule antisarkozyste qui l'explique. L'Express a fait sa "une" de la semaine dernière sur ce titre.
Quand on critique l'efficacité de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy, son "ADN politique" depuis 2002, on se voit rétorquer que l'on ne retient que les mauvais chiffres pour oublier un bilan "globalement positif".
Voici donc une analyse plus globale, qui rejoint le constat de l'Express, et basée sur les statistiques officielles, le bulletin pour l’année 2009 de l’ONDRP, publié le 14 janvier 2010.


[...] ni les efforts déployés ni certains succès ne sont parvenus à enrayer les tendances lourdes de la violence. [...] L'hebdomadaire recense les promesses non tenues, citations à l'appui, comme sur les violences dans les stades ou en milieu scolaire, ou les incendies de véhicules à chaque fin d'année

[...] A relire le bilan détaillé de l’ONDPR, on réalise que le bilan sécuritaire de Nicolas Sarkozy tient du mythe pour les délinquances les plus violentes et sur lesquelles il a le plus insisté lui-même depuis 2002. Un comble !


Primo, l’efficacité de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy depuis 2002 est en cause : la boulimie législative et réglementaire depuis 2002 n’a pas servi à grand-chose. Pourtant, comme le relève l’Express, Sarkozy s’était donné les moyens [...] nombre de personnes mis en cause [...] gardes à vue [...] fichier automatisé des empreintes digitales [...] fichier national automatisé des empreintes génétiques [...]

La totalité des « effets d’annonces » de Nicolas Sarkozy contre la délinquance, sur des faits divers ou collectifs bien précis, n’ont pas été suivis d’effet : incendies volontaires de voitures, violences aux personnes, vols violents contres des femmes en lieu public, etc.

Deuxio, Nicolas Sarkozy était parvenu en 2007 à faire croire que son action avait payé. Le voile est tombé. Les atteintes aux personnes n’ont cessé de progresser depuis 2002. Or cette insécurité-là est la plus agressive, la plus violente, la plus insupportable, et surtout, la plus directement visée par les rodomontades de l’ancien ministre de l’intérieur [...]

L'ONDPR découpe la délinquance en trois catégories. Et le bilan n'est pas fameux. [...]

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