dimanche 13 mai 2012

Les petites casernes

Sapeurs-pompiers : « Les petites casernes ne coûtent rien »
(13/05/2012, Le Progrès)

Le colonel Faure, président de la fédération nationale des pompiers, a répondu à nos questions à l’occasion de l’assemblée générale de l’union régionale, hier matin.

Quelles sont, aujourd’hui, les principales préoccupations de la fédération nationale ?

En tant que réseau associatif, nous avons trois grandes missions. D’abord, nous devons défendre les intérêts des pompiers et notre modèle de sécurité civile. Ensuite, nous mettons tout en œuvre pour créer du lien social. Enfin, nous nous efforçons de mieux protéger les pompiers.

Comment ?

En nous appuyant principalement sur les unions régionales et départementales comme celle de Bourgogne/Franche-Comté et du Jura [...] À travers elles, nous devons, avant tout, nous assurer de la parfaite complémentarité entre les pompiers professionnels et les volontaires. Cela se traduit notamment par notre volonté de faire vivre la loi « volontariat 2011 ».

Nous nous sommes engagés, aux côtés de quatre syndicats, dans la refonte du statut des professionnels. Notre souci est aussi de garantir la proximité des secours qui passe par le maillage que représentent les nombreux centres de secours répartis sur le territoire national.

Sont-ils suffisamment nombreux dans la région et le département ?

J’estime leur nombre satisfaisant. Il ne faut pas rêver, on ne créera pas de nouvelles casernes.

Alors, il faut conserver et consolider l’existant. Des politiques de rationalisation voudraient le faire diminuer alors que le nombre d’interventions augmente. Si on devait fermer des centres -ceux qui nous permettent de recruter des volontaires au plus près de chez eux-, cela deviendrait ingérable.

On ne peut pas nous appliquer le même modèle économique que dans l’industrie. Les petites casernes ne coûtent rien. Ce sont les hommes qui coûtent. Et, chez nous, ce sont des citoyens qui s’engagent.

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