vendredi 28 décembre 2012

Ambroise Croizat

Ambroise Croizat ou l'invention sociale 
(Michel Etiévent, 01/10/1999, decitre.fr)

Nouvelle édition enrichie, 13 novembre 2012, par Michel Etiévent

Du fils d'ouvrier né en 1901 dans la cité des Maisonnettes de Notre-Dame-de-Briançon, en Savoie, au ministre du Travail du gouvernement De Gaulle en 1945, l'écriture vivante de Michel Etiévent, historien, restitue ici toutes les facettes d'Ambroise Croizat, bâtisseur de la Sécurité sociale. 185 pages au fil desquelles alternent, entre photos et documents inédits, le parcours et l'œuvre d'un personnage qui a consacré sa vie à l'invention sociale.

Entre les mots et les archives reviennent ainsi les racines de cet enfant de Savoie élevé dans le sillage d'un père auteur de la première grande grève du département en 1906, sa formation militante à Lyon entre grèves et usines, ses luttes menées à la tête de la Fédération CGT des Métaux, ses combats à l'Assemblée nationale où, député communiste de Paris, il forgera les plus grands acquis du Front populaire. Viendront ensuite les heures noires, le procès des députés communistes, les prisons de Vichy, les bagnes d'Hitler. La Libération, enfin, et l'immensité de la tâche accomplie de 1945 à 1947 au ministère du Travail.

L'héritage de l'homme est prodigieux : Sécurité sociale, retraites, comités d'entreprise, statut des mineurs, médecine du travail, conventions collectives, prévention... Un cortège impressionnant de lois et de réalisations sociales qui fondent l'identité et la dignité d'un pays [...] 


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Ambroise Croizat, militant de la Sécu  
(5 décembre 2012, nouvelle version d’un reportage de François Ruffin,
avec Michel Etiévent, la-bas.org)


Chacun connaît une rue qui porte ce nom, un collège, une bibliothèque, mais qui était Ambroise Croizat ? C’est à lui, ministre communiste à la Libération, que l’on doit la Sécurité Sociale et les retraites. A lui et à ce peuple qui a poussé, derrière lui, des millions d’anonymes qui ont réclamé ces mesures, qui de leurs mains ont bâti les premières caisses. Mais ce fondateur de la Sécu nous prévenait, déjà : "Ne parlez pas d’acquis en face, le patronat ne désarme jamais." Plus de 60 ans après sa mort, retour sur l’histoire de ce grand homme. 


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