C’est un tout autre genre de terrorisme qu’aborda la
présidente argentine dans son discours qui suivit devant l’Assemblée générale
de l’ONU.
Elle y fustigea
sans ménagement les politiques imposées par des organismes internationaux comme
le FMI (Fonds monétaire international) qui permirent à des créanciers sans
scrupules de ruiner, par les taux usuraires pratiqués, des pays comme
l’Argentine et tant d’autres.
Elle y dénonça en
termes très durs la collusion entre la justice américaine et ces fonds vautours
« qui diffusent des rumeurs, des infamies et des calomnies sur les personnes,
sur l’économie et sur la finance », dans le seul et unique but de s’assurer une
rentabilité qui dépasse les 1600 % en cinq ans.
« Ceux qui mettent
des bombes sont peut-être des terroristes, mais il y a aussi des terroristes
économiques, ceux qui déstabilisent les pays et qui sont responsables de la
pauvreté et de la faim, à partir du péché de la spéculation. Il faut le dire en
toutes lettres. »
Quelques jours après ses deux sulfureuses allocutions,
Cristina Kirchner, dont le pays avait décidé unilatéralement de ne plus passer
par les États-Unis pour rembourser ses dettes, prononça à la télévision
argentine une autre petite phrase lourde de sens :
« Si, un jour, il
m’arrive quelque chose, ne regardez pas vers le Moyen-Orient, mais vers le
nord. Cherchez ce qui se trafique dans les ambassades. »
À l’heure qu’il est, toujours aucune réplique officielle de
Barack Obama.
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