samedi 31 janvier 2015

Valeurs de la République, vœux aux Jurassiens
















Merci Monsieur le Maire de me donner la parole, merci de me permettre de m’exprimer

Vous l’avez évoqué, la République a tremblé et la liberté d’expression fait partie des fondements de la République. Il me vient à l’esprit cette phrase que l’on attribue faussement à Voltaire qui dit "je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire."

Je suis Conseiller Général du Jura c’est-à-dire que j’ai à traiter des dossiers qui sont départementaux comme la gestion des casernes des pompiers. Lorsque je fais construire un centre de secours d’incendie à Dole, Lons, Lamard ou Chaumergy, mon seul souci est l’équité, l’égalité des territoires. Que tous soient traités de la même façon, que les pompiers du Jura où qu’ils se trouvent, puissent disposer d’un outil efficace afin de secourir, protéger les populations de la même façon. 

Lorsque le département signe le schéma départemental d’aménagement numérique, c’est 138 millions d’euros qui permettront aux Jurassiens d’avoir la fibre optique à leur porte c’est à dire le très haut débit. Nous ne parlons plus d’ADSL ou  de haut débit à 2 mégas comme on peut encore le trouver dans ces communes autour de Dole ou même de 500K parfois, mais de très haut débit, 100 mégas probablement, ce qui va fortement modifier nos habitudes. Si nos communes autour de Dole seront servies en priorité, c’est par ce que les choix technologiques précédents faits par un autre exécutif, ne les avaient pas favorisées et non pas par copinage. C’est l’égalité, l’égalité des territoires.

Je préside la commission « le conseil des familles, qui met en lien les enfants adoptables et les parents qui souhaitent adopter un enfant pupille de la nation. C’est une lourde responsabilité et j’avais demandé la semaine dernière à des travailleurs sociaux et des sages-femmes de nous parler de l’accouchement sous X. Elles nous expliquaient que ces enfants, confiés au Département, pour ne pas dire abandonnés, étaient particulièrement entourés par le personnel pour adoucir, précisément, cette impression d’abandon ressentie. Elles les avaient beaucoup dans les bras, contre elles. Voilà, Mesdames et Messieurs, ce qu’est aussi le travail social, ce n’est pas de l’assistanat à des personnes qui ne veulent pas travailler ou des dépenses de fonctionnement inutiles, comme j’ai pu le lire dans la presse. C’est aussi cela que l’on nomme la fraternité.

Fraternité que nous avons pu percevoir après les attentats de Charlie Hebdo où partout en France des personnes étaient debout. Les terroristes avaient voulu mettre la France à genoux, avaient voulu nous frapper dans ce que nous avions de plus cher, nos valeurs républicaines, et nous étions debout. Non pas par ce que nous étions attachés à Charlie Hebdo, beaucoup ne l’avait jamais lu, mais par ce que nous montrions ainsi, notre appartenance à une nation. Nation dont nous sommes fièrs. 
Cette appartenance n’est pas une identité nationale comme certains partis la prône, qui ferme portes et fenêtres et qui nous enferme, mais au contraire une formidable ouverture sur le monde qui s’est traduite par une solidarité nationale et internationale sans précédent. On a vu la porte de Brandebourg à Berlin, noire de monde, John Kerry s’adressant aux Français, en français ou encore les députés chantant la Marseillaise, ce qui n’avait pas été vu depuis 1918.

Je sais, la fraternité peut paraître une valeur désuète. Je sais, on me parlera des trahisons entre amis, des coups bas, des lâchetés quotidiennes, mais je pense que lorsque nous avons ces valeurs républicaines bien ancrées en nous quand nous sommes bien enracinés dans notre identité, cela permet de regarder plus loin dans l ‘intérêt de tous nos concitoyens. Gandhi disait, en substance, lorsque l’on applique «  œil pour œil » on ne fait que des combats d’aveugles
Je sais, il y a encore du travail, sur la laïcité   à faire dans nos écoles,   la Ministre Najat Vallaud-Belkacem a prononcé le jeudi 22 janvier 2015 à Matignon, en présence du Premier Ministre, un discours précisant les mesures adoptées pour la grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République.

Mesdames et Messieurs, j’ai une pensée particulière pour les habitants de la commune qui ont souffert en 2014 pour les familles qui ont été endeuillées.

Me tournant vers l’avenir, je vous souhaite à tous ainsi qu’à vos familles une excellente année 2015 et sachez que vous pouvez toujours compter sur moi.




Michel Fugain rejoint Nouvelle Donne

Michel Fugain : «Hollande gère la France comme un fonctionnaire»

«Nos gouvernants sont des pleutres et des incompétents.» C'est une des raisons qui pousse le chanteur Michel Fugain à s'engager aux côtés de Nouvelle Donne, le parti fondé par l’économiste Pierre Larrouturou. Il compte bien y trouver «l'intelligence en politique». Les oreilles de certains vont siffler. Entretien.  C'est ici

 

vendredi 23 janvier 2015

Elections départementales : ça bouge sur les deux cantons dolois !















Depuis jeudi soir, le binôme de la gauche est officiellement composé sur le canton de Dole-2. Sans grande surprise, le conseiller général sortant et maire de Damparis, Michel Giniès, s'alliera à Françoise Barthoulot, conseillère municipale PS doloise, avec pour suppléant Philippe Genestier. 
Toujours à gauche et sur le même canton, l'hypothèse d'une candidature de l'écologiste Ako Hamdaoui, un temps envisagée semble désormais s'éloigner. Le revirement du centriste Jean Bordat, souhaitant finalement faire cavalier seul et ne plus rejoindre le candidat divers droite Fabrice Schlegel explique peut-être en partie ce changement de cap...


Quant au canton de Dole-1, le premier adjoint dolois Jean-Baptiste Gagnoux vient de s'attribuer le soutien d'un suppléant plus que surprenant en la personne du maire de Sampans, Gérard Coutrot. Lequel était jusqu'alors un sympathisant inconditionnel du conseiller général sortant Patrick Viverge...

Et ce dernier d'observer sans amertume : "Je pense que c'est une erreur de la part de Gérard Coutrot. Les revirements de ce type se payent toujours dans les urnes mais ce n'est pas mon problème. Il réglera d'abord cela avec sa conscience, ensuite avec ses électeurs..."


Hebdo 39    Cyril Kempfer

vendredi 2 janvier 2015

Les partis politiques ont-ils un problème avec la croissance ?

Dominique Méda est professeur de sociologie à l’université Paris Dauphine.






A écouter avec Reporterre   http://www.reporterre.net/spip.php?article6511
Article à  lire et écouter avec France Info  http://www.franceinfo.fr/emission/un-monde-d-idees/2013-2014/dominique-meda-la-croissance-n-est-plus-la-solution-09-11-2013-11-40