mardi 31 mai 2011

Abaissement de l'âge de la retraite pour les travailleurs handicapés

Les travailleurs handicapés peuvent, sous certaines conditions, prendre une retraite anticipée ou bénéficier d'une majoration de leur retraite. afficher ici http://www.traim.org/IMG/article_PDF/article_a74.pdf

Bilan d'activité du mois de Mai

Semaine du 1 au 8 Mai: Course des travailleurs Damparis, réunion de groupe au CG Réunion sur le Social au CG, exposition à la MJC, réunion SOCAD, commission permanente, réunion syndicat innovia, réunion traversée du grand Dole, manifestation, SNCF, monument aux morts à Goux, monuments aux morts Dole, Damparis remise des clefs d »’une ambulance pour une association
Semaine du 9 au 15 Mai: Travail Social au CG, EDAT à Champvans, rdv avec le Maire, rdv maison pour association, rdv au CG pour les pompiers, cercle de l escadron de gendarmerie, réunion Joseph, rencontre unité territoriale de Saint Claude, rdv com, CA du SDIS, bureau SDIS, rdv Médecin orientation, hôtel de police cérémonie, AG anciens combattants Champvans, Unité territoriale de Champagnole visite, vernissage au temple, cyclotourisme de Choisey.
Semaine du 16 au 22 Mai: Réunion sur le Social au CG, réunion espace santé à Dole, AG St Jean, visite unité territoriale de Dole, RDv CCI, colloque l’autre à la commanderie, réunion SIDEC, AG UDAF, salon des collectivités territoriales à Lons, réunion Social, signature convention avec le SDIS et CG, rdv sauvons l’école, exposition de la FNACA Dole, Sampans exposition peinture.
Semaine du 23 au 31 Mai : SDIS présidence commission COP, commission enfance famille, réunion de groupe, réunion SDIS, expert comptable, réunion Socad, prix de la résistance au CG, conseil de surveillance de l’Hosto Dole, commission permanente, CHS de l’ARC, inauguration de la salle des fêtes de Monniéres, AG loisirs populaires à Dole, fête de quartier aux Menisles Pasteur, CASDIS

Précarité : les jeunes en ont ras le bol !

Austérité, précarité, chômage, les jeunes Français, comme les jeunes Espagnols en ont ras-le-bol ! Le collectif Génération précaire lance son slogan « Yes we camp » et appelle à se mobiliser. Il soutient la jeunesse espagnole qui, comme dans beaucoup de pays européens subit des mesures austères et inefficaces.

En Espagne, 45 % des jeunes sont au chômage, en France 25 %.

« Et encore, explique le collectif, il faut y ôter les auto-entrepreneurs, les services civiques, les emplois à temps partiel imposé et les stagiaires, non moins précaires que ceux qui entrent dans les calculs statistiques. »

Le collectif et le mouvement Réelle démocratie qui le premier a lancé l’appel, reprochent à l’Etat son incapacité à régler la situation sociale et affirme sa volonté à être plus ferme vis-à-vis des plus fragiles : chômeurs au RSA, jeunes sans travail ou stagiaires surexploités, élèves, malades...

Un vent de révolte souffle donc en Europe, ce printemps, après avoir touché la Tunisie puis l’Égypte. Les jeunes du collectif Génération précaire proposent de se rassembler tous les soirs à Bastille afin de faire entendre leurs voix.



lundi 30 mai 2011

La précarité se renforce chez les étudiants et leur santé en souffre

Selon une enquête de La Mutuelle des Etudiants (Lmde) à l’occasion de ses 3es assises de la santé des étudiants, tenues à Tours les 26 et 27 mai, la précarité des étudiants ne fait que se renforcer au fil des années.

Les trois-quarts d’entre eux estiment appartenir à une « génération sacrifiée ». 73 % d’entre eux dépendant de leur famille et 38 % seulement d’entre eux bénéficient d’une (bourse, aide au logement, allocations familiales...) Près de la moitié des étudiants vivent avec moins de 400 euros par mois et 26 % ont du mal à payer leurs dépenses de base (loyer, alimentation...)

Conséquence : un étudiant sur cinq renonce à des soins et moins d’un tiers (32 %) ont pu passer la visite médicale obligatoire en dernière année de licence, contre 59 % en 2008.

Ils sont aussi de plus en plus nombreux à ne pas être couverts par une complémentaire : 19 % en 2010 contre 13 % en 2005.

Enfin, un tiers de ces jeunes présentent des signes de stress ou de « mal-être », 40 % se sentent déprimés.

L’enquête de la Lmde a été réalisée avec l’Observatoire Expertise et Prévention pour la Santé des étudiants (EPSE) et a concerné 8 700 étudiants de toute la France.

[30.05.11]
En savoir plus :



Serons-nous à nouveau capables de dire non ?

Six ans après le référendum de 2005, le « oui » meurt de honte
(Tribune de Jean-Luc Mélenchon, 27 Mai 2011, marianne2.fr)


Le co-président du Parti de gauche revient sur les conséquences du rejet de la constitution européenne. Et apostrophe les politiques qui ont trompé le peuple en adoptant le traité de Lisbonne. La France trouvera-t-elle une fois de plus la force de refuser la voie sans issue dans laquelle les néolibéraux veulent l’enfermer ?

Il y a six ans, le 29 mai 2005, le peuple français rejetait le projet de constitution européenne. La participation avait atteint 70 %. Pour la première fois, elle fut plus forte dans les classes populaires que chez les importants. Cet événement qui percuta si fortement notre pays mériterait bien un anniversaire. Les amis des commémorations sont pourtant muets. Pourquoi ? Le oui meurt de honte. La crise en cours ridiculise sa bonne conscience eurobéate.

Les dirigeants européens étaient convaincus d’avoir effacé les non français, néerlandais et irlandais. Comme ils étaient contents de leurs ruses pour imposer le traité de Lisbonne ! Quelle rigolade, pour eux, d’avoir dupé tout le monde ! Avoir fait adopter la chose sous un autre nom et surtout sans référendum, voila la forfaiture de Nicolas Sarkozy qui s’est vanté d’être l’auteur du nouveau texte. Les parlementaires PS et Verts qui l’ont rendue possible par le vote au congrès de Versailles ont également des comptes à rendre au peuple qu’ils ont trompé. 


Et, maintenant, voici le résultat monstrueux de ce coup de force : l’impuissance face à une crise de l’euro qui menace son existence, un nombre croissant d’Etats mis sous tutelle financière et une Europe armée du gourdin du FMI qui livre les peuples aux banksters. On comprend donc que beaucoup de monde ait intérêt à l’amnésie.
 

[...] En fait, le 29 mai suivi du coup de force du traité de Lisbonne fut fondateur pour les eurocrates. Le viol du non populaire a donné aux « euroligarques » le goût de l’impunité et de la récidive. Ce fut le prélude d’une série de violences inouïes. Avant le 29 mai 2005, l’Union européenne était a-démocratique. Depuis elle est devenue antidémocratique et autoritaire. 

Cette Europe obligea sans vergogne l’Irlande rebelle à revoter jusqu’à ce qu’elle dise oui. On y débattit de la suspension du droit de vote des pays – et donc des peuples – qui marcheraient hors des clous de l’austérité. On y adopta sans débat public la camisole de force du Pacte euro-plus qui impose l’austérité dans les politiques nationales. Avec notamment le recul de l’âge de départ en retraite et le gel des salaires. Pis, les budgets nationaux sont dorénavant soumis à un examen préalable de la Commission de Bruxelles. Au secours, « Mme Veto » est revenue ! Notre proposition de loi contre ce fait a pourtant été repoussée à l’Assemblée nationale par la droite et le PS. Les Etats nations sont désormais traités comme des colonies de la Commission, selon John Monks, alors secrétaire de la Confédération européenne des syndicats. La Grèce est aujourd’hui dépouillée par les banques comme un pays occupé.

La constitution européenne, devenue traité de Lisbonne, a ainsi mis l’Europe à la merci des marchés financiers au moment où ceux-ci allaient s’effondrer. A présent, ils se gorgent comme des tiques sur les peuples. Les articles du traité de Lisbonne placent en effet les budgets nationaux sous la dépendance des investisseurs internationaux. Ils interdisent le recours aux banques centrales pour financer les Etats. Ils empêchent toute limitation des mouvements de capitaux aux frontières de l’Union. De même que la politique néolibérale américaine est responsable de la crise des subprimes, le cadre néolibéral du traité de Lisbonne est responsable de la crise des dettes nationales. Après avoir éclaté en Grèce, elle est en train d’emporter toute la zone euro.

Six ans plus tard, d’aucuns veulent faire croire que le débat sur la nature de la construction européenne est derrière nous. Autruches ! En réalité, la crise actuelle oblige plus encore qu’en 2005 à rompre sans tarder avec le traité de Lisbonne. Il est urgent d’encadrer les mouvements de capitaux. Le traité de Lisbonne l’interdit. Il est urgent que la BCE organise la relance économique. Le traité l’interdit et lui enjoint de garantir la stabilité des prix au risque de l’asphyxie. Il est urgent d’en finir avec le libre-échange producteur de gaz à effet de serre et de dumping social et écologique. Le traité s’y oppose formellement. Il est urgent de relancer l’économie utile. Le traité de Lisbonne rejette les aides publiques et oblige à une libéralisation des services publics. Tout ce qui est nécessaire est interdit, tout ce qui est mortel est obligatoire.

On ne peut rien attendre de la bande d’illuminés fanatiques des dogmes libéraux qui conduisent nos affaires à l’abri d’un traité archaïque. Finalement, l’anniversaire du 29 mai nous conduit à une question. Serons-nous à nouveau capable de dire non ? La France trouvera-t-elle une fois de plus la force de refuser la voie sans issue dans laquelle les néolibéraux de l’Europe entière veulent l’enfermer ? [...]

Ce que j’observe en ce moment en Europe me convainc que la force du 29 mai n’est pas morte. Les précaires et les jeunes sont en train de prendre la relève du combat contre le pouvoir des banques et des oligarques. Je suis certain que cette révolution citoyenne en marche touchera la France à son tour. A ce moment, nous vérifierons que la France saura renverser la table européenne en décidant de désobéir à ce traité illégitime pour mettre en œuvre de nouvelles politiques. Nous oserons.

dimanche 29 mai 2011

Animation-Rencontre-Dédicace avec Jean-Philippe HUELIN

LeVendredi 03 Juin à 17h30

 La Boite de Pandore

15, rue Perrin

39000 LONS LE SAUNIER

Tél : 03.84.43.92.85


à l'occasion de la sortie de son livre

"Voyage au bout de la droite"

aux éditions

MILLE ET UNE NUITS

POUR EN SAVOIR UN PEU PLUS...




Nouveau rassemblement à Paris en solidarité avec les "indignés" espagnols

PARIS (AFP) - Plusieurs centaines de jeunes se sont rassemblés dimanche place de la Bastille à Paris pour protester, sur le modèle des "indignés" espagnols, contre "le chômage, la précarité et la corruption", ainsi que contre les "dérives de la démocratie", a constaté un journaliste de l'AFP.

Alors qu'une grande banderole portant "démocratie réelle maintenant" est déployée au dessus des marches de l'Opéra-Bastille, une autre déposée sur le parvis proclame "Paris, réveille-toi", formant du même coup une sorte de no man's land entouré par des jeunes écoutant les orateurs.

Des slogans comme "Paris debout, soulève-toi" ont été scandés par les quelques 800 manifestants selon les organisateurs, sous la surveillance discrète des forces de l'ordre à quelques mètres de la place.

Les manifestants brandissaient également des pancartes invitant la population au soulèvement comme "Mai 1968 demandait l'impossible, mai 2011 réalisera l'impossible" ou encore "Le peuple uni, jamais il ne sera vaincu".

"Il faut changer les structures économiques pour un meilleur partage des ressources mondiales, car si on continue comme ça dans l'injustice et dans la misère, ça risque de mal se terminer", a averti Chantal Piganau, une enseignante venue manifester pour la "Faim de vivre en paix".

"Le souverain c'est vous, ce n'est pas les élus qui adoptent les directives européennes sans se poser de questions, encore moins les dirigeants de la BCE (Banque centrale européenne, ndlr) et du FMI que personne n'a élus", a lancé sous un tonnerre d'applaudissements Céline Meneses, venue d'Espagne pour soutenir le mouvement.

La mobilisation parisienne a débuté le 19 mai faisant écho au mouvement de contestation spontané, né le 15 mai à la Puerta del Sol à Madrid, les jeunes Espagnols exprimant leur ras-le-bol face à la crise économique et au chômage, qui touche près de la moitié de 25 ans.

© 2011 AFP

vendredi 27 mai 2011

Séminaires de psychopathologie du bébé à l’adolescent

Le bébé, l’enfant , l’adolescent et sa famille 30 mai 2011

"Troubles des apprentissages du langage, quels retentissements dans la vie des enfants et des adolescents?"

D. AMSALLEM, neuropédiatre, centre des troubles des apprentissages de l’enfant du langage, CHU Besançon

entrée libre et gratuite

Le lundi de 12h15 à 13h30 Amphithéâtre Lycée Jacques Duhamel, Dole

Place des parents

Soutien aux par ents d’adolescents en dif ficulté

Entretiens individuels—Ecoute anonyme et gratuite

RDV par téléphone 09 65 34 87 27

12e Colloque de la Revue L’autre

Cliniques, Cultures

samedi 21 mai 2011

Apaiser les bébés les enfants les adolescents" thème d'un colloque de pédiatrie

Marie Rose Moro et Christine Viverge

À l’initiative de Christine Viverge présidente de l’association Antigone et de son équipe un important colloque s’est tenu jeudi et vendredi à Dole, à la Commanderie.
En partenariat avec la Revue transculturelle « L’Autre », plus de trois cents congressistes (cliniciens, anthropologues, philosophes, et professionnels de terrains) ont été amenés à écouter, à participer à des tables rondes, à des ateliers sur le thème de « l’apaisement ».
Différente de la protection, la fonction d’apaisement a été étudiée tout au long du colloque dans des situations d’éducation, de prévention, de soins, à l’égard des âges de la petite enfance, de l’enfance, et de l’adolescence.
En début de colloque, Christine Viverge a présenté le Pr. Marie Rose Moro, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, consultante à la maison des adolescents de Cochin, la Maison de Solenn Université de Paris 5, qui s’attache à l’observation de notre société multiculturelle, à ses nouvelles composantes (métissage, couples mixtes, migrants) et à leurs incidences sur l’enfant, futur adolescent.

Tout au long de ces deux jours chercheurs, psychiatres, professeurs des CHU de Besançon Paris, Bruxelles, Amiens, Dole sont intervenus devant un auditoire professionnel (et autres) fortement intéressé.
Le Progrés 21 11 2011



Quels sont les revenus des habitants de votre ville

http://www.salairemoyen.com/

mercredi 18 mai 2011

Quand le FMI fabrique la misère

Lundi investigation, Canal +, 46 min, 21 juillet 2006 
Reportage de John Kampfner, BBC, 
film réalisé et produit par Stuart Tanner



 

 
 
 

lundi 16 mai 2011

Sauvons l' école publique

SDIS ( POMPIER) sur fond de législatives

Le conseil d’administration du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) s’est réuni hier matin à Montmorot pour déterminer la composition du nouveau bureau et les différentes commissions. En fait, c’est surtout le nom des trois vice-présidents qui valait le détour. En tant que nouveau président du SDIS, Christophe Perny n’a pas déçu en choisissant Patrick Viverge, conseiller général de Dole Nord Est, comme 1 er vice-président (en charge des équipements et des casernes), Bernard Viret, premier adjoint de la ville de Lons, comme 2 e vice-président (en charge du personnel) et Jean-Daniel Maire, conseiller général des Bouchoux, comme 3 e vice-président (en charge des finances). Sans oublier Gérard Jacquier, le maire de Saint-Amour, en tant que membre dudit bureau. « J’ai voulu un bureau équilibré politiquement mais aussi géographiquement puisque Dole, Lons et le haut Jura sont représentés » explique sobrement Perny. Soit. Il n’empêche. Politiquement, les choix du président du conseil général sont tout sauf innocents. Placer Patrick Viverge au poste de premier vice-président est un signe fort, tant les deux hommes se sont opposés ces derniers mois. Depuis la victoire de la gauche, ils ont rangé les rancœurs d’hier… pour mieux préparer demain. Pas sûr d’ailleurs que Jean-Claude Wambst, le maire de Dole, apprécie ce choix-là, tant Viverge a de grandes chances d’aller se frotter à lui aux prochaines législatives… Or le SDIS est un organisme fédérateur et donc susceptible de convaincre beaucoup d’élus du nord Jura si la mission est réussie…

Et que dire du choix de Bernard Viret, le premier adjoint de Jacques Pélissard à la ville de Lons ? En 2012, c’est un secret de polichinelle, le match Perny-Pélissard va faire rage lors des législatives. En attendant celui, plus lointain, des municipales 2014. Or là, comme par hasard, le président du conseil général joue l’ouverture en direction d’un des fidèles de son grand rival. « C’est le bras droit de Jacques Pélissard ? C’est bien, il lui reste le gauche ! » sourit Perny, visiblement content de son coup. Et comme on n’image pas un seul instant que le député-maire de Lons n’a pas autorisé Bernard Viret à y aller, on se dit que le bras de fer entre les deux hommes a commencé. Déjà…

C.Brero Le progrés

"Apaiser les bébés, les enfants et les adolescents"

19 et 20 mai 2011 – Dole JURA

Protéger les enfants est une préoccupation des sociétés, ici comme ailleurs avec, en France, une inflation législative qui traduit un sentiment d'insécurité.
Apaiser les enfants est autre chose. Il s'agit du sentiment de tranquillité inébranlable que savent transmettre les parents, en particulier la mère, à l'enfant et qui a précédé l'enfant et l'accompagne intérieurement sur son chemin depuis la naissance jusqu'à la mort à travers le temps et l'espace. L'enfant y trouve une raison de ne pas pleurer ou de cesser de le faire. Malgré les difficultés du développement, avec cet apaisement, la confiance renaît.
Une des fonctions des rites dans les sociétés dites traditionnelles comme dans nos sociétés modernes et métissées est de permettre le passage tranquille d'une situation à une autre, d'une appartenance à une autre, d’un monde à l’autre, sans angoisse, sans trouble, ni désordre, en rendant supportable la douleur occasionnée par la coupure des liens d'appartenance au groupe et, en permettant l'agrégation à une nouvelle société par de nouveaux liens sans se perdre dans l'insécurité de l'espace profane de la marge.
Au seuil de chaque période de la vie, le bébé, l’enfant, l’adolescent a besoin d'être apaisé parce qu'il a peur. C'est aux parents de lui transmettre la tranquillité pour le protéger d’avance. Les professionnels doivent parfois accompagner ce mouvement dans des situations d’éducation, de prévention ou de soins. Comment se reçoit et se transmet cette fonction ?
 Comment permettre aux parents et à leurs enfants que nous rencontrons dans nos consultations de retrouver cet apaisement quand ils l'ont perdu ?

Des cliniciens, des anthropologues, des philosophes et des professionnels de terrain vont réfléchir à cette fonction d’apaisement pendant ces deux jours.

mercredi 11 mai 2011

Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3 ans

Depuis l’automne, rechutes du gouvernement sur le dépistage à 3 ans des futurs délinquants [1]


Mobilisations permanentes du collectif - Suivez l’actualité des actions sur le site de Pasde0deconduite

http://www.pasde0deconduite.org/

samedi 7 mai 2011

Lettre ouverte à Jean-Claude Wambst

« Marmont, vous avez manœuvré comme une huître ! » asséna un Napoléon furieux au Maréchal qui avait failli, par sa maladresse, lui faire perdre la bataille d'Eylau le 8 février 1807.

Mon cher Jean Claude, je l’avoue, j’ai souvent eu envie de te faire des réflexions aussi sévères que celle-ci.
Avec toutefois une nuance : je ne me permettrais pas de soupçonner le brillant officier de l’Empire d’une quelconque volonté de nuire à son camp. En ce qui te concerne, je ne suis pas aussi sûr de moi.

Comment expliquer, en effet, cette chronicité dans le mauvais choix ? Tu me fais penser à ces gamins dans la rue, vibrants de désir devant une flaque d’eau… Ils savent qu’il ne faut pas, et en même temps… La pulsion est trop forte, irrépressible : ils sautent. Quand on est un gamin devant une flaque d’eau, on finit toujours par sauter… le problème, c’est que la vie politique n’est pas un jardin d’enfants !

Depuis mon élection au Conseil général en 2004, nous avons assisté à un renouveau de la gauche à Dole ; personne ne peut le nier. Il y a eu cette belle victoire dans des conditions difficiles, ainsi que les régionales. Les succès se sont enchaînés : mon excellent score aux législatives, ta propre victoire contre l’ « indéboulonnable » Gilbert Barbier…

La gauche en mairie de Dole, un rêve de vingt-cinq ans !

Patatras ! En trois ans, pardonne-moi, tu as conduit une véritable politique d’échec. Chez tes administrés, ta popularité est en berne, il suffit de parcourir les rues et les commerces de la ville pour s’en rendre compte. Le personnel municipal, qui t’était tout acquis après un quart de siècle de régime de droite, se retrouve dans la position du cocu et ne digère pas sa désillusion…
C’est ce qu’on appelle en termes un peu triviaux « plomber » sa propre famille.

Je ne peux pas passer sous silence les cantonales de mars dernier, qui t’offraient l’occasion de rattraper tes errances de 2004 à Dijon, où tu avais soutenu le candidat UMP : c’est ce que nous confirment des articles du Bien Public de septembre 2002 à l’automne 2003. 

Nous voilà ( pardon, TE voilà ) à mi-mandat, sous un beau ciel d’orage ! Ce qu’aurait fait à ta place un homme politique avisé et honnête, c’eût été d’offrir aux Dolois et aux agents de la ville quelques gestes forts, de ces gestes qui marquent et dont on se souvient.
Au lieu de ça, voilà que tu annonces en toute impudence ta candidature aux primaires du PS pour les sénatoriales ( le coup de cœur pour cette ville, c’est déjà fini ? ). Trois postulants pour deux places ! Lutte fratricide en trois points, si j’ose dire…
Deux possibilités : ou tu n’es pas investi par les militants PS, ce qui augure mal de ton avenir politique ( à part peut-être un poste de conseiller municipal à Bitche ? ) ; ou tu l’es, et nous nous présenterons face à face devant les électeurs. Je te souhaite par avance la bienvenue…

Je me refuse, mon cher Jean Claude, à te voir comme un boutiquier qui oeuvrerait en sous-main pour le compte de son ancien clan politique. Je préfère (on ne se refait pas !) me dire que tu es mal conseillé, ou pas conseillé du tout. Ou peut-être… par des huîtres ?

Ce n’est pas une excuse, certes, mais cela m’autorise à te donner une dernière recommandation : si tu as des conseillers, il faut les virer ! Et si tu n’en as pas, il faut vite que l’on t’en trouve ! Sinon, tu risques bien de ne laisser comme trace dans le paysage local que celle d’un petit coup de Wambst dans le ciel du matin…

Patrick Viverge

lundi 2 mai 2011

Pas si facile de reprendre le travail après un cancer

Si 27 % d’entre-eux ont continué à travailler pendant la maladie, deux ans après le diagnostic, 79 % avaient repris leur activité. Un taux qui cache d’importantes disparités en fonction du type de cancers : 92 % des femmes ayant eu un cancer du sein étaient à nouveau en poste contre seulement 78 % des hommes touchés par un cancer de la prostate et 38 % des malades atteints d’un cancer du poumon.
http://www.viva.presse.fr/Pas-si-facile-de-reprendre-le_15321.html