mardi 30 juin 2009

Sauvons l’Hôpital de Dole !



« Syndicats d’hospitaliers et élus de DOLE et du département


appellent

les médecins, les praticiens hospitaliers, les hospitaliers, les administrateurs des Hôpitaux, la population, ses représentants politiques et syndicaux (fédéraux et confédéraux) associatifs,


à s’unir par la signature de cet appel pour :

- Pas une seule fermeture de service au Centre Hospitalier Louis Pasteur, pas de transfert du plateau technique chirurgical à la polyclinique.

- Pas une seule suppression d’emploi, de poste, aucun licenciement de personnel précaire contractuel, stagiaire ou titulaire.

- Non à toute Privatisation, sous quelques formes que ce soit !

- Maintien des capacités d’accueil de l’hôpital pour assurer l’égalité aux soins sur le territoire et le département.

- Attribution par l’ARH d’un budget à l’hôpital correspondant aux besoins de toute la population.

- Comblement immédiat par l’ARH ou le Ministère du déficit cumulé, organisé intentionnellement par le système de la Tarification à l’Activité.


Constatent que le projet de loi Bachelot, dite loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » entre en totale contradiction avec l’ensemble de ces revendications.


Les premiers signataires et les initiateurs

Alain BIGUEUR (Conseiller Général de Montbarrey) ; André VAUCHEZ (Conseiller Général de Chemin) ; Patrick VIVERGE (Conseiller Général de Dole) ; Dominique TRONCIN (Conseiller Genéral de Moissey) ; Marc BORNECK (conseiller Régional et municipal) ; Michel GANET (conseiller général de Gendrey) ; Michel GINIES (conseiller général de Dole, maire de Damparis) ; Thierry FAIVRE-PIERRET (Conseiller général de St Amour) ... »


*****************************


En supplément de cet appel, voici une information récente : lors d’une réunion fin mai, la commission exécutive de l’ARH ( agence régionale d’hospitalisation) a décidé d’une réduction des dépenses de 300 000 € par rapport à l’EPRD (Etat Prévisionnel de Recettes et de Dépenses ) rejeté par le Conseil d’Administration de l’hôpital.

50% de ces économies supplémentaires devraient porter sur des dépenses de personnel.

A lire: Sauvons la planète, vite !

Un livre de plus sur l’écologie ? Non. Ici pas de morale, pas de sermon, mais de l’humour, des idées originales et faciles à réaliser pour les enfants et une mine d’informations pour les parents. Il est encore temps de faire quelque chose de posiitf pour notre planète, Le Grand livre pour sauver la planète le prouve. Certes, après un état des lieux de notre planète un peu sombre, les auteurs – journalistes de Viva – présentent de bonnes nouvelles comme cette expérience à Lyon où six enseignes de la grande distribution se sont engagées à acheminer des marchandises par bateau plutôt que par camion. Ou encore des vide ordures intelligents qui arriveront l’an prochain en France. Plus de camions poubelles dans les rues, il suffira de déposer ses déchets dans une borne encastré dans un mur ou posée sur un trottoir. L’idée sous-jacente est qu’"ensemble, on a plus de chance de réussir à faire tourner la planète dans le bon sens !" et comme le souligne Yann Arthus-Bertrand "On a tous un petit rôle à jouer". A méditer sur les plages cet été.
[24.06.09] Marilyn Perioli
Le grand livre pour sauver la planète de Brigitte Bègue et Anne-Marie Thomazeau, ed. Rue du monde, 22,50 euros. Les bénéfices de l’ouvrage seront versés au Secours populaire français, au profit des oubliés des vacances.

Les rouges contre les blancs!!!

Lorsque les pompiers du Jura, qui dépendent du Département se déplacent à la place du SMUR, qui dépend de la santé, c'est à dire de l'Etat, le conseil général du Jura envoie la note à l'hôpital pour être remboursé. Il n'y a pas de convention entre l'hôpital et les pompiers
La note impayée est de 464000 Euros.

lundi 29 juin 2009

La loi Bachelot définitivement adoptée


La loi Bachelot a été définitivement adoptée hier, 25 juin après l’adoption de dernière heure d’un amendement renforçant le pouvoir des directeurs des hôpitaux.
Parmi les dispositions nouvelles prévues par la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires, la création des Agences Régionales de Santé (ARS) chargés d’organiser le système de soins régional. Mises en place à partir de l’été prochain elles regrouperont sur le territoire régional les différents services de l’Etat et de l’assurance-maladie. Les directeurs généraux des ARS seront nommés en Conseil des ministres.
Les établissements hospitaliers publics seront bien dirigés par un directeur doté de larges pouvoirs au détriment des chefs de services. Un pouvoir d’autant plus grand que les directeurs de CHU seront désormais nommés en conseil des ministres et que le Conseil d’administration de l’hôpital devient simple « conseil de surveillance ». La loi prévoit la de « communautés hospitalières de territoire » pouvant regrouper des établissements publics (hôpitaux, maternités...) d’une même zone géographique. Un outil qui devrait entraîner de nouvelles fermetures d’établissements jugés peu sûrs ou trop petits.
Le texte indique également que pour lutter contre les déserts médicaux, les jeunes médecins seront incités financièrement à s’installer dans ces zones.
Autres mesures prises : les pharmaciens auront le droit de renouveler les ordonnances de pilules contraceptives pour trois mois ; les sages-femmes pourront prescrire l’interruption volontaire médicamenteuse de grossesse. Mais le "testing" mené auprès des médecins pour déceler les refus de soins des bénéficiaires de la Cmu n’a pas été autorisé.
On avait beaucoup débattu autour des restrictions sur les ventes d’alcool aux mineurs. La loi a entériné l’interdiction, tout comme les open-bars et la vente de « cigarettes-bonbons ». Le texte resserre également les plages horaires de ventes d’alcool dans les stations services, mais le législateur s’est refusé à les interdire. Très mauvais point : sous la pression des lobbies, la publicité pour les alcools est désormais autorisée sur les sites Internet – un média en plein développement –, et ce en complète contradiction avec la loi Evin et l’avis des professionnels de santé.
La loi a été votée par l’Ump, rejetée par la gauche qui a dénoncé le "démantèlement du service public hospitalier" et "l’avènement d’une médecine à deux vitesses". L’opposition saisira le Conseil constitutionnel, estimant que l’Assemblée nationale a été dessaisie et que le Sénat, qui a procédé à de nombreuses modifications, avait eu le dernier mot.
[26.06.09]
Les textes, les débats, les votes : www.assemblee-nationale.fr

dimanche 28 juin 2009

Poids économique de l’Etat dans le département du Jura

Il est habituel que le Préfet fasse état des dotations que l’Etat alloue aux collectivités locales : départements, communes, communautés de communes, syndicats. Le montant de ces dotations s’élève à 191 millions d’euros en 2008. Pour autant, cela ne représente pas l’ensemble des sommes que l’Etat injecte dans le département.
Ainsi, cette année, j’ai tenté de recenser à la fois les recettes que l’Etat perçoit pour lui-même et la redistribution qu’il en fait au bénéfice des habitants du département.
Les chiffres, qui ne peuvent être exhaustifs et qui sont pris soit sur des montants 2008 connus et précis, soit à partir de résultats 2007 vérifiés, ou sur la base de chiffres régionaux proratisés au niveau départemental, font apparaître que l’effort financier de l’Etat dans le Jura est 60% supérieur aux prélèvements qu’il effectue pour son compte.

DEPENSES DE L'ETAT DANS LE JURA EN 2008
Dépenses de fonctionnement de l'Etat dans le Jura
544 064 000 €
Rémunérations 336 422 000 €
Pensions 189 962 000 €
Dépenses de fonctionnement courant hors rémunérations 17 680 000 €
Dépenses d'investissement de l'Etat dans le Jura
3 156 000 €
Dépenses d'intervention (subventions) 290 242 809 €
Dotations / Compensations aux Collectivités Locales
191 454 191 €
TOTAL 1 028 917 000 €

Non compris les aides européennes : près de 2 Millions d’euros.

RECETTES DE L'ETAT DANS LE JURA EN 2008
Impôt sur le Revenu 161 000 000 €
Impôt de Solidarité sur la Fortune 5 000 000 €
Impôt sur les Sociétés 99 500 000 €
Taxe sur la Valeur Ajoutée 320 000 000 €
Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers (estimation) 620 000 €
Taxe sur les salaires 24 900 000 €
Produits divers de l'Etat 10 000 000 €
Amendes et condamnations pécuniaires 6 000 000 €
TOTAL 627 020 000 €

Non compris les taxes locales (TF, TH, TP, …) qui sont prélevées par l’Etat pour le compte des collectivités : 249 Millions d’euros.
Conclusion :
L’Etat a injecté 1 milliard d’euros dans le Jura en 2008.
L’Etat a prélevé pour son compte 627 millions d’euros dans le Jura en 2008.
Rapport d’activité des services de l’Etat 2008
Préfecture du Jura

Les tendances de l emploi pour 2009 dans le Jura

La demande d'emploi est en constante progression, de mars 2008 à mars 2009 : progression de 44,1 % (+ 37,9 % au niveau régional) ; pas de signe de retournement de tendance pour le moment.

Le nombre d'offres d'emploi (surtout les offres d'emplois durables) collectées diminue sensiblement et constamment depuis 4 mois.
Ainsi, le nombre d'emplois durables, par mois, est d'environ 250 (2 fois moins qu'en période d'activité soutenue).

Les premiers mois de 2009 ont vu les demandes de chômage partiel s'accumuler, tout secteur d'activité et bassin d'emploi confondus. Le million d'heures sollicitées (depuis le début de la crise) a été dépassé en avril 2009 ; plus de 180 entreprises jurassiennes y ont recours (6 M d'heures au niveau régional).
Les demandes portent sur des périodes qui dépassent le premier semestre 2009.
Plusieurs restructurations ont été engagées début 2009 (C & K Components, GRESSET, BGI, DIAGER, BOURBON…).

Une augmentation significative des licenciements de moins de 10 salariés qui nécessite de l'Etat :
accompagnement technique
suivi procédure juridique
écoute et promotion du dialogue social.

L'enveloppe dédiée aux contrats aidés est en très nette augmentation pour faire face au chômage plus massif et plus durable : 1 035 contrats pour le premier semestre 2009 (3 526 040 € de crédits de paiements programmés) à destination des :
- collectivités locales
- associations
- établissements sanitaires et sociaux
La promotion de ces dispositifs a été faite auprès des collectivités territoriales. Un avenant à la convention Etat/Conseil Général a été signé (Objectif 2009 de 95 CIRMA, 461 Contrats d'Avenir, 488 CAE).

La situation de l’emploi par bassin dans le Jura

Les taux de chômage par bassins et zones d'emploi s'établissent ainsi à fin 2008 :
- DOLE : 7,2 % (6,4 % en 2007)
- LONS LE SAUNIER : 5,9 % (5,1 % en 2007)
- SAINT-CLAUDE : 8,0 % (6,5 % en 2007)
- CHAMPAGNOLE : 6,3 % (5,2 % en 2007)
- REVERMONT : 5,6 % (5,3 % en 2007)
Sur l'année, le bassin d'emploi qui a le plus souffert est logiquement celui du Haut-Jura eu égard aux lourdes restructurations SMOBY, COMOTEC…, et à la structure de l'emploi local (filière automobile, métallurgie, lunetterie, moulistes…).
Celui de Lons-le-Saunier a bien résisté malgré d'importants dossiers (GICEP, MONNERET, FORGES DE SYAM) à l'instar également de celui de Dole (malgré la restructuration de C & K Components).

Rapport d’activité des services de l’Etat 2008 dans le Jura

L’emploi
1) La situation de l’emploi dans le département
Les chiffres du chômage pour le Jura en 2008
En décembre 2008, le nombre des demandeurs d'emploi se situe à 7 440 (DEFM catégorie 1 : personnes inscrites à l'ANPE, immédiatement disponibles, déclarant être à la recherche d'un emploi à temps plein et à durée déterminée et n'ayant par exercé une activité réduite de + de 78 heures dans le mois).
Sur l'année, la demande d'emploi a augmenté de + 26,7 % dans le Jura, soit légèrement plus qu'au niveau régional (+ 23,5 %) et très nettement plus qu'au niveau national (+ 11,7 %).

La part des femmes dans le total des demandeurs d'emploi est de 47,8 % dans le département (part la plus élevée de Franche-Comté) : 45,2 au niveau régional ; 46,1 au niveau national.

La part des jeunes de – 25 ans est de 22,2 % quasi identique aux niveaux régionaux et nationaux : 23,1 % et 21 %.

La part des chômeurs de longue durée est de 21,2 % (en dessous des niveaux régionaux et nationaux : 22,8 % et 23,9 %.

Du fait de la dégradation du marché du travail, le taux de chômage est passé de 5,8 % à fin 2007, à 6,7 % à fin 2008.
Néanmoins, ce taux reste le plus bas de Franche-Comté (7,6 %) et en deçà du niveau national (7,8%).

Les constats pour 2008
Après un premier semestre considéré comme bon, les deux derniers trimestres ont connu un repli très marqué dû aux effets de la crise économique et financière.
En réaction, nombre d'entreprises ont réduit de façon drastique leurs effectifs intérimaires et CDD.
Au 4ème trimestre, l'intérim en ETP a diminué de 25 %.
Les secteurs impactés sont ceux de l'industrie (biens intermédiaires : métallurgie, bois, plastiques, biens de consommation et automobile), mais aussi dans les activités tertiaires en lien direct avec l'industrie (transports et services aux entreprises).
A fin 2008, plusieurs plans de sauvegarde était en cours de suivi et concernait environ 700 salariés licenciés (dont ceux de SMOBY).

Un taux de reclassement proche de 80 % est globalement constaté à l'issue des travaux des cellules avec, néanmoins, de gros efforts des salariés concernés en terme de mobilité et de réorientation professionnelle.
Taux qui pourrait subir une certaine érosion compte tenu du contexte économique dans les mois à venir.
A.T.D. (Allocation Temporaire Dégressive) : prise en charge du différentiel entre anciens et nouveaux salaires dans le cadre des restructurations :
88 420 € en 2008.

En 2008, et en réponse à la baisse d'activité des entreprises, le chômage partiel s'est fortement installé (environ 80 entreprises y ont eu recours pour près de 4 000 salariés concernés).

L'Etat a préconisé d'utiliser ces périodes d'inactivité pour former les salariés et renforcer leur employabilité (formations qualifiantes).
Plusieurs dossiers ont été déposés dans ce sens (C & K, IDEAL STANDARD, MBF, BOURBON, JACOB DELAFON, DIAGER, GRANDPERRET…).

Le nombre d'offres d'emploi enregistrées a globalement progressé sur l'ensemble de l'année 2008 mais un net recul a été constaté sur le dernier trimestre 2008 (le niveau moyen passant d'environ 1 000 à 700 par mois).
Au niveau des Contrats aidés, le département disposait dans le cadre de l'E.U.R. (Enveloppe Unique Régionale) de 926 contrats aidés (CIE, CAE, CAV) pour la totalité de 2008.
92 % ont été consommés à fin 2008 pour des publics en difficulté d'insertion professionnelle et sociale.

mercredi 24 juin 2009

Il y a le feu au SDIS

Suite à la situation economique difficile , le Président Gaillard avait prosé au Conseil d'administration de diffèrer les promotions au grade supérieur des pompiers volontaires. Les syndicats estiment que les pompiers n'ont pas à payer les problèmes de gestion. Ils ont donc manifesté leur désaprobation sous forme d'un tract et d'un pétition. Le CA du SDIS a reporté cette décision.

dimanche 21 juin 2009

La premier souci des Français

Selon le baromètre mensuel TNS Sofres, invités à choisir le sujet qui les préoccupe “en premier”,
50 % des Français citent “le chômage et l’emploi”,
10 % “le financement des retraites”,
7 % “l’évolution du pouvoir d’achat”,
7 % “les inégalités sociales”,
6 % “la santé et la qualité des soins”,
4 % “l’école et la qualité de l’enseignement”,
4 % “l’’environnement et la pollution”,
2 % “le logement”.
Le chômage est aujourd’hui le souci n° 1 des Français et la situation va s’aggraver car il ne se passe pas 24 heures sans qu’une entreprise annonce un nouveau plan de licenciements. Aubade, Bernardaud, HP, Michelin… l’OFCE annonce 800.000 chômeurs de plus d’ici un an !

samedi 20 juin 2009

18 Présidents de région signent

Encore un appel me direz vous….
Celui ci est déjà signé par 18 Présidents de région, 18 membres du Conseil national et plus de 1.200 militants
Il est vital pour le PS et pour l'ensemble de la gauche que nous arrivions très vite à provoquer un sursaut et à faire adopter ce calendrier.
L'Appel mis à jour est en ligne depuis aujourd'hui sur http://www.urgence-emploi.fr/

jeudi 18 juin 2009

Taux de chômage en Franche-Comté : un dépassement historique

Aussi loin que l’on remonte dans les statistiques disponibles en Franche-Comté, depuis près de 30 ans, le taux de chômage en Franche-Comté a été inférieur à celui de la France entière.

Pour la première fois depuis la fin des années 70, le taux de chômage en Franche-Comté à la fin du 1er trimestre 2009 est supérieur à celui du reste de la métropole : selon l’INSEE, 9 % de la population active franc-comtoise est au chômage contre 8,7 % sur la métropole.

Les causes en sont bien connues : fin massive des intérimaires et des CDD, licenciements économiques en hausse, crise de l’automobile et de l’industrie, retour de frontaliers, délocalisation d’activités, faillites et liquidations de PME.

Un rebond de la Franche-Comté est nécessaire. Les partenaires sociaux ont prouvé ces derniers mois leur capacité à innover en mettant au point avec les pouvoirs publics un système expérimental de 6 mois unique en France qui favorise la formation des salariés contraints au chômage partiel. Ces mesures sont bientôt au bout. Les clignotants de l’activité économique régionale indiquent que les mois d’été vont être terribles. L’arrivée sur le marché du travail de 14 à 15 000 jeunes (diplômés ou non) va aggraver la situation.

Face à cela, la CFDT de Franche-Comté appelle les partenaires sociaux et les pouvoirs publics (Etat et collectivités territoriales) à agir pour amortir le choc et sécuriser les parcours professionnels, notamment des populations les plus fragilisées (jeunes, seniors, chômeurs en fin de droit…) par des mesures innovantes en poursuivant un dialogue social efficace et en ayant recours régionalement, entre autres, au fond d’intervention social (FISO) que la CFDT a réussi à mettre en œuvre au niveau national.

La CFDT de Franche-Comté demande aux collectivités territoriales d’accentuer leurs investissements aussi bien en travaux publics (fin de la Branche Est du TGV et démarrage de la branche Sud) qu’en infrastructures (routes, fer). L’accélération des travaux publics et privés d’avenir dans le domaine des économies d’énergie et du moindre recours aux énergies fossiles doit être renforcée par des mesures adéquates, ainsi qu’en matière de recherche d’activités innovantes qui éloignent la Franche-Comté de la mono-industrie et de la dépendance à l’automobile (en coordonnant les pôles de compétitivité, par exemple).

La CFDT de Franche-Comté est prête à s’investir pour imaginer des solutions qui soient utiles aux francs-comtois et qui amortissent les dégâts d’une crise financière sociale et économique qu’ils n’ont pas créée.
Confédération Française Démocratique du Travail
Besançon, le 18 juin 2009

mercredi 17 juin 2009

Crise financière ou crise sociale ?

Selon l’OFCE
Les économistes du club des pays riches annoncent un effondrement de la croissance et une explosion du chômage.
En France, entre 1995 et 2005, le revenu tiré des dividendes a crû de 52%, dans le même temps le salaire moyen a augmenté de 7,8%. Soit 7 fois moins. En 2008, c’est 200 milliards d’euros qui sont allés aux bénéfices alors qu’ils seraient allés aux salariés si nous avions conservé la répartition des richesses en vigueur au début des années 80. En 25 ans, quelques 2 500 milliards ont fuit les salaires pour aller au capital. En Europe comme au Japon la part des salaires dans le PIB a baissé de 11%.
Quand une majorité de la population dont on a étranglé les salaires ne peut plus honorer ses traites et que le système économique tout entier vit à crédit alors c’est toutes la pyramide spéculative du capitalisme financier qui s’écroule. C’est toute l’économie mondiale qui est au bord du gouffre. Le libéralisme nous mène dans l’impasse.
Ce n’est pas une crise financière mais bien une crise sociale :
• Chine : 20millions de travailleurs migrants ont déjà perdu leur travail. AFP, 11 février 2009
• Russie : un million de chômeurs en plus en un mois. AFP, 24janvier 2009
• Brésil : 630000 chômeurs de plus en un mois. Reuters, 21 janvier 2009
• Espagne : 1,3million de chômeurs en plus en un an. AFP, 22 janvier 2009
• États-Unis : 1200000 chômeurs supplémentaires en deux mois… AFP, 5 janvier 2009
• Japon : L’économie s’effondre. Baisse de 13% du PIB en rythme annuel. Le Figaro, 17 février 2009
• Turquie : Effondrement de la production industrielle. Baisse de 21% de la production en janvier. AFP, 19 mars 2009
C’est en s’attaquant radicalement au chômage et à la précarité que l’on pourra retrouver un certain équilibre économique. C’est quand chacun a un vrai emploi, un vrai salaire et une vraie protection sociale, que la croissance est la plus seine.

Vivre moins pour dépenser moins


Le financement des services hospitaliers de soins de suite et réadaptation (SSR) va progressivement cesser d’être forfaitaire et global pour s’appuyer sur l’activité de soin effectué. Cette logique de passage à la T2A (tarification à l’activité) déjà appliquée dans les services de médecine, de chirurgie et d’obstétrique, s’inscrit dans une volonté de transparence comptable et de clarification des missions de santé.
A priori, cette démarche peut paraître louable et indispensable pour, entre autres, sortir des imbroglios qu’entraîne l’opaque répartition des rôles entre les secteurs médicaux publics et privés en fait elle a terriblement plombé les finances de la plupart des hôpitaux publiques.
Si la T2A implique une facturation et un financement à l’acte, à l’activité, la prise en charge des patient est elle globale car complexe et multifactorielle
Dans les services de SSR la réalité de la prise en charge des patients semble encore bien plus difficile à faire passer par le prisme de cette réforme de gestionnaire.
En effet les prestations de soins dispensés dans ces unités et le type de « clientèle » accueillie ne sont absolument pas homogènes. Il n’y a pas grand-chose à voir entre la technicité d’un centre de rééducation de pointe et la polyvalence d’un service de convalescence à orientation gérontologique d’un petit centre hospitalier en zone rurale.
Nul doute que ce second type d’accueil est majoritaire actuellement en France, mais la réforme de la T2A semble uniquement construite pour le premier type de prise en charge.
En effet, dans un SSR à orientation gérontologique, on pratique la médecine et donc un certain nombre de soins, mais le véritable enjeu sur lequel repose la prise en charge est souvent aussi social, familial, voire économique.
A côté des soins indispensables, la prise en charge des personnes très âgées, fragiles, en situation de crise, nécessite une implication plus grande des professionnels ;
Par exemple, lorsqu’une personne âgée qui vivait seule à domicile est hospitalisée à la suite d’une chute sans gravité, mais qui l’a clouée au sol pendant une quinzaine d’heure (jusqu’à ce que les voisins s’inquiètent et préviennent les pompiers), ce n’est pas de soins médicaux dont elle a besoin en priorité. La patiente, souvent choquée, présente fréquemment une angoisse majeure lors dans toutes les mobilisations associée avec une perte de confiance en elle. Asséner des anxiolytiques avec des séances de kinésithérapie ne sera jamais suffisant. Il sera indispensable de prendre aussi le temps de remettre la personne en confiance, d’être suffisamment disponible et à l’écoute pour lui permettre de surmonter sa peur, de faire elle-même, en fonction de sa personnalité, le choix de retourner à domicile ou de se résoudre à accepter de séjourner en institution.
Les soignants devront, avec tolérance et respect, fonctionner mieux que comme des prestataires de service, mais comme de véritables êtres humains en présence de semblables éprouvant désirs, hésitations, égarements, certitudes...
Il n’est probablement pas possible de quantifier ces soins, qui réinventée chaque jour au sein du « colloque singulier » du client et de son soignant, se situe à l’opposé de la démarche de multiplication protocolaire et de rationalisation des pratiques qui sous-tend la mise en place de la T2A.
Ce que l’on appelle maintenant « le soin » désigne des pratiques rationnelles codifiées qui ont la prétention d’être incontournables (on parle d’ailleurs des « bonnes pratiques »). Mais, dans la réalité (en particulier lorsque l’on s’adresse à des personnes âgées fragiles, qui par définition se définissent en référence à leur passé et à leur toujours hétéroclite culture), le soin doit prendre en compte l’humaine et fondamentale irrationalité de chacun des protagoniste, qu’il porte une blouse ou un pyjama !
Bien entendu, le soin protocolisé répond en priorité à des problèmes de santé simples parce qu’isolés et survenant chez des personnes pour le restant bien portante.
Le prendre soin, lui, se justifie d’autant plus que la maladie s’inscrit dans la complexité et la fragilité... ce qui est, presque toujours, le cas en gériatrie ! et dans bien d’autres services.
Concernant la prise en charge des vieillards, on peut craindre que faire reposer uniquement la tarification sur le soin, sans se préoccuper du contexte ni des particularités individuelle, corresponde en réalité à une énième façon de disqualifier nos aînés.
Il ne serait pas étonnant qu’à l’issue des premiers mois de fonctionnement de la T2A en SSR, on s’aperçoive que soigner les vieillards est économiquement peu rentable.
On ne manquera alors pas de pointer le peu d’efficacité objective des soignants auprès de ces populations et on leur intimera rapidement l’ordre d’être plus productifs, ce qui va fatalement vider la prise en charge gérontologique de toute signification.
Il n’est pas indispensable de mettre en place des procédures comptables si hypocrites pour rendre encore une fois les vieux-vieux honteux d’être encore en vie, il serait moins coûteux et aussi efficace en terme de communication de trouver un slogan efficace du type « travailler plus pour gagner plus ».
Pourquoi pas « Vivre moins pour dépenser moins » ?

Bilan d'activité du mois de mai

Semaine du 4 au 10 mai : RDV de travail avec le Président Raquin. Bureau d’Innovia. Réunion avec les Maires du Jura pour présenter les nouvelles politiques territoriales. Conseil d’administration de l’hôpital. RDV avec un responsable politique national. Soirée de travail avec les Maires du Canton. Hommage aux morts de la police. Hommage aux morts de la SNCF. Repas avec les anciens combattants. Rdv avec les parents d’élèves en séance publique à Sampans.
Semaine du 11 au 17 mai : Conférence de Presse. Jury des « écrits pour la fraternité » . Présidence de la CDAPH. Commission enfance. Réunion avec les élus du Grand Dole. RDV avec le elus de Sampans pour une action humanitaire. Réunion publique à l’école Rochebelle. Commission Permanente au CG. Comité Syndical Innovia. Exposition estime de soi à la Mairie. Réunion de travail du groupe au CG. Réunion de travail avec les Dolois. AG de la Socad. AG de Prodessa à Lons. Présentation des Loisirs Populaires à Dole. Art et Culture à Sampans.
Semaine du 18 au 24 mai : Réunion à la DDAAS pour l’adoption. Réunion avec les élus de Sampans et de Monnières pour l’avenir de l’école de Monnières. Manifestation au Pasquier. Réunion de travail au CG. Soirée avec les Francas de Champvans.
Semaine du 25 au 31 mai : Journée de travail sur l’héritage de Pasteur. Réunion pour la préparation des trente clochers. Travail avec les syndicats de l’hôpital Pasteur. Présidence de la CDAPH. Réunion au siège du Grand Dole. RDV avec le Président Raquin. Travail de groupe au CG. Travail avec les militants. DM1 séance publique au CG. Bureau de la commission exécutive de la MDPH. Réunion de travail du groupe. Réunion publique à Sampans. Séance publique au CG. 500ans de la collégiale. Tournoi de foot. Concert d’orgue à la collégiale.

Pourquoi pas l'aéroport de Dole Tavaux?

Les aéroports français de Tarbes et de Châteauroux accueillent depuis peu des sites de déconstruction et de recyclage d'avions
La France a été un précurseur dans le domaine du démantèlement d’avions de ligne. Il existe deux principaux programmes de déconstruction d’avions : l’AFRA (Aircraft Fleet Recycling Association) et PAMELA (Procédé Innovant de Management des Avions en fin de Vie).Bien que basée aux USA, l’AFRA est une association de compagnies dont le but est de créer des standards de déconstruction d’avions. L’aéroport de Châteauroux est le fer de lance de cette association, en parallèle avec Boeing. Le Président de l’AFRA se trouve être le directeur de la stratégie et du développement de l’aéroport de Châteauroux, tandis qu’un des membres du comité directeur de l’AFRA est cadre chez Boeing.PAMELA est quand à elle un projet initié par Airbus en 2006. Sa base principale est l’aéroport de Tarbes-Ossun. L’objectif de PAMELA est aussi de déterminer les meilleurs procédés de démantèlement d’avions. Un exemple de la mise en oeuvre de ces projets est la destruction de la cellule 5000 de l’Airbus A380 ayant servi aux essais statiques au sol : cela a permis de valider, dès la conception, les étapes de la déconstruction. Reste à Airbus de vendre en grandes quantités son nouveau gros porteur…Les aéroports de Châteauroux et de Tarbes ont un potentiel important à faire jouer ici. Les deux plate-formes disposent d’une piste de 3000 mètres, apte à accueillir l’A380. L’activité régulière de passagers est pratiquement inexistante (sauf à Tarbes, les jours de pèlerinages à Lourdes, où l’aéroport passe de 3 vols quotidiens à plus d’une cinquantaine).De plus, Châteauroux est une plate-forme fret reconnue dans le monde, et depuis une longtemps un lieu de stockage d’avions en fin de vie.Enfin, la qualité de la maintenance française n’est plus à démontrer. On compte sur notre territoire de nombreux aéroports comportant une activité reconnue de maintenance, au travers de grands noms tels que la SOGERMA, Air France Industries ou la Sabena Technics.Le savoir-faire et les infrastructures sont là : ne manquons pas cette chance de projeter nos activités de maintenance dans cette filière d’avenir qu’est le recyclage des avions en fin de vie.
——

jeudi 11 juin 2009

Aeroport de Dole Tavaux, Andre Vauchez à la manoeuvre

Note d’information d’André Vauchez sur le projet
éventuel de déconstruction d’Avions sur la base de Dole Tavaux.

Information reçue de Monsieur Rodolphe Andrade, qui a suivi la mise en place de ce projet à Tarbes sous l’égide d’Airbus.
Contenu de l’information : ( très synthétisé)

La création à Tarbes de cette activité s’est faite et continue à progresser sous l’impulsion d’Airbus en lien avec des actions économiques et les Elus responsables des Collectivités, sur une surface importante permettant l’accueil des aéronefs.

Cette initiative s’inscrit en prenant en compte des contraintes environnementales de Bruxelles… qui continueront à évoluer dans le cadre de la labellisation des procédés.

L’activité débouche sur 3 orientations :

· élimination de certains produits
· recyclage de matériaux spéciaux
· réutilisation après révision d’appareils divers

Pour cela : le personnel (60 à Tarbes) est particulièrement qualifié.

Le support repose sur 1 société
Airbus / Sita Equipementier + autres.

Constat : Aujourd’hui Tarbes fonctionne de par Airbus et pour les avions d’Airbus dont la flotte est relativement récente.
Y a t il place pour une autre base ?
Sans aucun doute
Châteauroux semble se lancer dans ce projet.
Mais Monsieur Andrade pense qu’il peut y avoir 1 ou 2 autres centres.
Pour quelles activités :

- les avions de moins de 150 places.
- Les avions militaires…
- Et petits avions privés
Sur un périmètre national, mais aussi européen et plus large (Tarbes a des retombées dans les Emirats !)
Voilà le résumé de l’information que j’ai pu glaner auprès d’un acteur de Tarbes.
A votre disposition.
Bien cordialement.

André VAUCHEZ

UMP à 9,5 % ......

Ça fait 15 ans que ça dure, mais c’est de pire en pire ! Au soir de chaque élection, les dirigeants de tous les partis politiques défilent sur les plateaux de télé, la mine triste, et nous expliquent que la première leçon à tirer du vote, « c’est le très haut niveau d’abstention qui montre que notre pays s’enfonce dans une grave crise démocratique. » Cette rengaine, nous l’avons tous entendue 20 fois.
Mais il ne se passe jamais plus de deux jours pour que « la grave crise démocratique » soit totalement oubliée et que chacun retourne à sa cuisine habituelle.
Est-il possible de revenir sur les résultats de dimanche ? Le total des non-inscrits, des abstentionnistes et des votes blancs ou nuls représente 65,9 % des citoyens en âge de voter… Le « premier parti de France », celui qui a remporté « une éclatante victoire », le seul qui soutient la politique menée par Nicolas Sarkozy, a reçu le soutien de 9,5 % des citoyens. Et le premier parti de gauche, que l’effondrement de l’imposture néo-libérale aurait du conforter dans un rôle central, est à 5,7 %…

Et qu’on ne nous dise pas que les Français ne s’intéressent pas à l’Europe. Lors du dernier référendum, l’abstention a été 2 fois plus faible !
La plupart de nos concitoyens, nos voisins de palier, nos collègues de travail, ne sont pas allés voter parce qu’aucune liste n’avait un projet qui semblait à la hauteur des enjeux. Tous les partis ont dit et répété que nous vivions une “crise historique” mais aucun n’a fait l’effort de proposer un projet à la hauteur des enjeux.
En février dernier, nous étions plus de 5.000 militants et élus du PS à proposer une méthode pour muscler le projet (Cf http://www.plusloinplusvite.fr/). Mais personne à Solférino n’a trouvé 5 minutes pour nous recevoir et les grands élus qui avaient eu le courage de signer notre Appel se sont fait presque tous fait “engueuler” par la direction.
Nous sommes nombreux à attendre du Conseil national de ce soir autre chose qu’un replâtrage de façade.
Vu la gravité de la crise sociale (il y a déjà 4 millions de chômeurs et le gouvernement a admis hier que leur nombre allait augmenter de 600.000 d’ici un an), vue la gravité de la crise écologique (toutes les études montrent que le dérèglement climatique risque d’échapper à notre contrôle si nous ne changeons pas très vite nos modes de vie), vue la gravité de la crise alimentaire (on en parle moins, mais des millions d’hommes et de femmes continuent à mourir chaque année), la question que doit trancher ce soir le Conseil National du PS n’est pas de savoir si Tartemuche va monter à la direction pour seconder Tartemolle ou si Tartampion déclare sa candidature pour 2017. La seule question est de savoir si nous sommes capables de prendre quelques mois pour, enfin, nous mettre au travail.
Nous sommes des millions à attendre un sursaut du PS et de l’ensemble de la gauche.
Vu l’histoire de ce parti, vu la qualité du travail réalisé par ses élus et ses militants, vu la richesse intellectuelle de tous les réseaux politiques, associatifs, syndicaux ou universitaires de notre pays, en quelques mois, il est possible d’organiser un sursaut intellectuel et politique de l’ensemble de la gauche. A condition de le vouloir et de, très vite, nous en donner les moyens.
Si nous ne sommes pas capables d’organiser ce sursaut, les régionales de 2010 et les présidentielles de 2012 verront s’aggraver la « grave crise démocratique dans laquelle s’enfonce notre pays »…
Pierre LARROUTUROU est économiste et ancien Délégué national Europe du PS. Il vient de publier Crise, la solution interdite.

mardi 9 juin 2009

Chiffres du chômage dans le Jura

Les chiffres du chômage dans le Jura sont tombés
Ils sont à paraître dans la "Voix du Jura" de jeudi
Si le chômage en avril à régressé, le chômage partiel est passé de 1000 en octobre 2008 à 28000 en avril 2009.
Sans vouloir faire de catastrophisme l'automne sera très difficile pour l'emploi et la demande d'états Généraux de l'emploi à l'automne est plus que d'actualité.

mercredi 3 juin 2009

Suppression du Tribunal des Affaires Sanitaires et Sociales de Lons


Le Ministère de la Justice prévoit la suppression de 44 tribunaux des affaires de la Sécurité sociale
22 janvier 2009

La décision a été officiellement annoncée début janvier aux préfets de région par le Ministère du travail ainsi qu’aux premiers présidents des cours d’appel et aux procureurs généraux auprès de ces cours par le Ministère de la Justice.
44 tribunaux des affaires de la Sécurité sociale (TASS) seraient supprimés et leurs dossiers seraient repris par d’autres TASS de rattachement.
Cette décision, prise sans la moindre concertation, aboutirait à dégrader l’exercice de la Justice.
Elle alourdirait les coûts et durées de trajet pour le personnel de ces tribunaux.
Elle tournerait le dos à la vocation même de ces juridictions de proximité, en éloignant le tribunal des justiciables.
Elle rendrait plus difficile les actions judiciaires des victimes du travail, souvent handicapées par une maladie professionnelles ou un accident du travail, en leur imposant des trajets de plus de 100 kilomètres.
Elle serait aussi un obstacle pour les mobilisations collectives de soutien aux victimes de l’amiante ou aux familles qui engagent des actions en faute inexcusable de l’employeur.
Certains rattachements sont d’autant plus problématiques qu’ils concernent des régions mal desservies (Aurillac-Clermont-Ferrand, Mende-Valence ou Gap-Valence).
D’autres sont parfaitement arbitraires, Le communiqué de presse de l’Andeva

mardi 2 juin 2009

Conclusion du vote du groupe Agir à Gauche

Monsieur le Président,

La situation économique, Mondiale, Nationale et Départementale est extrêmement préoccupante !
Les annonces catastrophiques chassent les annonces pessimistes.

Avons nous touché le fond pour autant ?

Je ne le crois pas, Monsieur le Président !

Le porte parole du Groupe Agir à Gauche, Patrick Viverge, dans son discours préliminaire nous le rappelait avec des chiffres précis.
Notre Groupe, Agir à Gauche, Monsieur le Président, vous a fait des propositions chiffrées dans le cadre du Bouclier Social.

Certes, vous avez accepté certaines de nos propositions et je veux saluer ici le rôle de SENTINELLE attentive d’André Vauchez au sein de votre exécutif.

La demande est grande de la part des Jurassiens.

Quand cela va mal, Monsieur le Président, il ne faut pas faire autant de social mais il faut faire beaucoup plus de social pour maintenir la cohésion de notre population Jurassienne.

En conclusion, Monsieur le Président, vous avez reçu notre groupe Agir à Gauche, vous l’avez entendu et nous vous remercions pour cette attitude responsable.

Mais les mesures prises ne sont pas à la hauteur de nos demandes.

En conséquence pour cette DM1, le Groupe Agir à Gauche s’abstiendra, hormis André Vauchez, qui œuvre au sein de l’exécutif.


Thierry FAIVRE-PIERRET