dimanche 26 juillet 2009

Pandémie grippale : virus A/H1N1

Pour toute information sur la pandémie grippale voir les sites
http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/
http://www.sante-sports.gouv.fr/
http://www.inpes.sante.fr/
http://www.who.int/csr/disease/influenza/pandemic_5to6/fr/
http://www.invs.sante.fr/
Infogrippe 0825 302302
Il est demandé aux établissements de santé de s’assurer de l’actualisation du plan de continuité de l’activité Voir :- fiche G1 du Plan national
- circulaire DGT 2007/18 du 18 décembre 2007 relative à la continuité de l’activité des entreprises et aux conditions de travail et d’emploi des salariés du secteur privé en cas de pandémie grippale
http://www.sners.fr/uploads/documents/circulaire_DGT_du_18_decembre_2007Il convient d’insérer dans le document unique d’évaluation des risques (art R 230-1 du code du travail) les risques dus à la pandémie.
Vous trouverez ci-après, les recommandations de la DGAS (pour le social et médico-social).
Téléchargez Recommandations DGAS (563,13 kB)

jeudi 23 juillet 2009

Livret A

Le taux du Livret A sera fixé à 1,25% à compter du 1er août 2009 au lieu de 1,75% actuellement, pour tenir compte de la baisse de l’inflation.

mercredi 15 juillet 2009

A Paris, un professionnel de santé sur quatre refuse de soigner les patients les plus défavorisés et dans le Jura? qui ose donner des chiffres?


Un tiers des dentistes (31,6 %) et près d’un médecin généraliste sur cinq (19,4 %), à Paris refusent de soigner les patients les plus pauvres, d’après une étude [1] publiée par le Fonds de financement de la Couverture maladie universelle (CMU). Les gynécologues médicaux et les ophtalmologues sont les plus concernés à hauteur de 38 % et 28 %. Seuls les radiologues se distinguent de leurs confrères, avec un taux 5% de refus. Les professionnels évoquent leur refus par la lourdeur administrative qu’impose la prise en charge des patients CMU : ceux-ci ne payant pas leur consultation, le remboursement du médecin s’effectue par l’assurance-maladie, ce qui peut prendre du temps si le praticien n’est pas informatisé.
Ce sont les médecins pratiquant les dépassements d’honoraires (secteur 2) - ils sont 58% à Paris - qui refusent le plus souvent les bénéficiaires de la CMU. "Dans bien des cas, les refus ne sont pas opposés à une catégorie de patients mais bien à leur capacité à payer des dépassements d’honoraires ou une prothèse aux tarifs pratiqués par les dentistes", soulignent les auteurs de l’étude.
Le site de la CMU www.cmu.fr
[01.07.09]
[1] L’enquête a été effectuée à Paris fin 2008-début 2009. Elle a été réalisée par testing auprès d’un échantillon de 900 dentistes, médecins généralistes et spécialistes.

Les médecins refusant les patients CMU sanctionnés ?

Interpellée à l’Assemblée nationale par deux députés sur les refus de soins aux bénéficiaires de la Cmu, de l’AME ou de l’aide complémentaire santé, Roselyne Bachelot a estimé qu’il s’agissait de « pratiques intolérables » qui doivent être condamnées « avec la plus extrême sévérité ». La ministre de la Santé a estimé qu’il fallait « d’abord inciter les médecins à accueillir ces patients » avant de sanctionner : les « organismes d’assurance maladie [ont] la possibilité d’émettre des pénalités financières à l’encontre des praticiens qui refusent de soigner ces personnes, après, bien entendu, une phase de conciliation avec l’Ordre des médecins » a-t-elle déclaré. A suivre, mais la sanction des refus de soins n’est sans doute pas pour demain.
La séance de questions à l’Assemblée nationale (06/07/2009) : www.assembleenationale.fr

Le secteur public hospitalier dénonce la campagne des cliniques privées sur les tarifs


La Fédération hospitalière de France (FHF) a fortement réagi à la campagne de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) qui "dénonce" depuis des semaines les « surcoûts » supposés de l’hôpital public et réclame l’alignement des tarifs remboursés par la Sécu.
Dans une conférence de presse tenue hier, 8 juillet, Claude Evin, président de la FHF a déclaré que « l’hôpital public est victime d’une véritable agression » menée à coups « d’argument fallacieux » et de comparaisons de tarifs « tronquées ». Il s’agit pour le secteur privé d’obtenir des hausses de tarifs estime l’ancien ministre de la Santé.
Dans un communiqué, la Fédération hospitalière de France dénonce « l’inanité des arguments employés » par la Fédération de l’hospitalisation privée. Ainsi affirme la FHF, l’écart de tarif de 398 euros avancé par la FHP pour l’obstétrique est-il avancé « sans tenir compte bien-sûr des dépassements d’honoraires facturés par les libéraux qui ont dépassé l’an dernier deux milliards d’euros, contre environ cent millions dans les établissements publics ». Et la FHF de pointer des également « des écarts imaginaires dans de nombreux autres cas ».
Si « les cliniques commerciales ont des tarifs souvent plus faibles, c’est parce qu’elles choisissent les pathologies les plus rentables et parce que les missions assurées par les hôpitaux publics ne sont pas correctement financées » affirme la fédération des établissements hospitaliers publics qui rappelle que « dès qu’une activité est déficitaire […] c’est en effet l’hôpital public qui l’assume, comme il est le seul à accueillir les patients les plus fragiles et ceux qui ont besoin des soins les plus lourds, comme il sera le seul à faire face demain aux risques de pandémie, même s’il ne s’agit pas d’une activité rentable ».

En savoir plus : http://www.fhf.fr/content/download/15264/78360/version/1/file/DP-tarifs_publicprivé_versiondéf.pdf

mardi 14 juillet 2009

La semaine de quatre jours, le partage du travail une vraie réponse au chômage

Témoignage:
Chef d'entreprise (services de comptabilité 200 salariés):
"Les 33 Heures en 4 jours je les ai mises en place. 10 % d'embauche.
Certains (nes) ont pris le lundi, d'autres le mercredi (pour les enfants)d'autres le vendredi. Les réunions du personnel (information, formation) se faisaient le Mardi ou le Jeudi. L'encadrement parfois, si nécessaire, se réunissait un autre jour.
Certaines qui étaient en temps partiel ont sauté sur l'occasion pour prendre un temps plein avec le mercredi a la maison avec les enfants .
Quelques rares (hommes) ont ralé car ils disaient s'ennuyer à la maison ......... Sans doute avaient ils du mal a supporter leur femme ........(là je suis moqueur, mais c'étaient les gens les plus " fermés ", pas les plus dynamiques).
Les salaires ont été bloqués 2 ans, mais avec les économies de frais de transport et de frais de garde des enfants la plupart des salariés s'y retrouvaient.
Moins d'arrêts maladie (bon pour la sécu). Et même moins de frais de téléphone : 1/5 en moins ...
Plus de productivité qui nous a fait gagner des parts de marché et améliorer les résultats et les salaires (2/3 des salariés syndiqués, cela motive un patron pour discuter). Les discussions étaient parfois dures, mais franches et cela finissait toujours par un pot. Je savais que quand il y avait accord, cela suivait derrière.
Alors je ne comprends pas ceux qui sont contre la semaine de 4 jours par principe.
Je comprends ceux qui restent dubitatifs, car il faut l'avoir vécu pour comprendre.
Je rajoute que l'on a écarté la semaine de 4 jours et demi car cela imposait des frais de déplacement correspondant a ceux d'une semaine de 5 jours, et cela aux dépens des salariés et aussi rendait plus difficile l'organisation de la vie de famille.
De plus chacun (e) pouvait rallonger (un peu) certaines journées de travail et raccourcir d'autres. De même si l'employé souhaitait pour des raisons d'organisation du boulôt (impératifs de date), travailler 5 jours une semaine par mois (exceptionnellement 2), il le pouvait, et il récupérait ensuite bien sur, et cela lui permettait de faire face a des imprévus tant au boulot qu'à la maison. Il y avait bien sur des limites, suivant les saisons, les réunions de travail communes, mais le calendrier était prévu longtemps a l'avance, au mini 2 mois."

FAMILLES DEMEMBREES

CONFERENCE DE PRESSE RESF
Expulser des familles sans papiers ayant des enfants scolarisés est devenu difficile pour les ministres de la Rafle et du drapeau successifs, MM. Sarkozy puis Hortefeux et maintenant Besson. La société ne l’accepte pas ! Aussi, pour atteindre tout de même leurs objectifs chiffrés, ils pratiquent l’expulsion de l’un ou l’autre des parents contrôlé sur la voie publique ou sur son lieu de travail.
Pour être plus discrets, ces agissements n’en créent pas moins des situations insupportables. Nous en demandons l’interdiction, conformément aux affirmations du ministre Besson qui assure :
«Le maintien de l’unité familiale est une règle immuable, générale, plus encore un droit, qui s’applique à toutes les familles, qu’elles soient ou non en situation régulière » (Réponse à un intervenant sur son blog).
Les compagnes de plusieurs des hommes expulsés témoigneront du séisme matériel mais encore plus moral que représente la disparition brutale de leur conjoint et du père de leur(s) enfant(s) et de l’impact dramatique de ces séparations parfois définitives
Dans ce dossier :
· Une déclaration que nous soumettrons à la signature de personnalités
· Asnières (92) : Justice pour Mohamed Haddaoui et sa famille. Mme Haddaoui sera représentée.
· Angers (49) : L’interminable persécution de la famille Amedjar. Ramah Amedjar (qui vient de trouver un travail) sera représentée.
· Montrouge (92) : Mohamed, père d’un écolier français de 11 ans, mari d’une Française sourde et muette, expulsé vers la Tunisie ! Nadia Allouche témoignera.
· Toulouse (31) : Depuis six mois, ils n'ont pas vu leur père expulsé en Algérie
. Paris. Elle et ses filles ne peuvent retourner au Mali, le père ne peut les rejoindre ici. Asta Awade témoignera.
· Montreuil : un très jeune père expulsé, témoignage de sa compagne
· Et aussi à Cholet, à Lyon, à Marseille, à Montreuil, à Amiens…
Réseau national des militants, collectifs d’établissements, syndicats et associations pour l’information et le soutien aux jeunes scolarisés étrangers sans papiers
Adresse postale : C/o EDMP 8 Impasse Crozatier 75012 Paris - educsansfrontieres@free.fr /www.educationsansfrontieres.org
Le maintien de l’unité familiale est une règle immuable
Lundi 13 juillet, 11h, EDMP 8 impasse Crozatier 75012,Paris

vendredi 10 juillet 2009

lettre des trois groupes au Président suita à une rencontre avec la CGT


Monsieur le Président,

Le 18 juin dernier, nous avons reçu une délégation du syndicat CGT OPA du Jura dans le cadre du mouvement de grève nationale des ouvriers de parcs et ateliers de l'Equipement.

Cette délégation nous a exposé les motivations de leur mouvement et les revendications qui s'y rattachent.

Outre celles concernant le contenu du projet de loi relatif au transfert vers les départements actuellement en débat au parlement, la délégation CGT nous a fait part d'un problème local concernant les recrutements du parc pour 2009.

En effet, dans le cadre de ce transfert Monsieur le directeur départemental de l'équipement et de l'agriculture a sollicité l’avis du conseil Général sur les recrutements 2009 tout en sachant que 6 départs sont enregistrés pour cette année.

Il semble que la réponse envisagée par nos services soit de ne recruter que 3 agents.

La délégation CGT nous a remis une pétition signée par le personnel justifiant de la nécessité de ces 6 recrutements en nous exposant toutes les conséquences induites par le manque de personnel de leur service:
Des réductions d'effectifs importantes ont été subies par le parc puisque ce service comptait 72 OPA en 1997 et plus que 64 aujourd'hui,
Des conditions de travail qui se dégradent fortement depuis quelques années pour répondre à toutes leurs activités et missions en particulier durant la période hivernale.
Un accroissement de l’activité avec l’ouverture prochaine du contournement ouest de Lons.

De l'avis des personnels, si le Conseil Général ne souscrit pas aux six recrutements nécessaires, leur direction sera contrainte d'adapter les activités au regard des moyens en place en particulier sur le service de viabilité hivernale.

Le parc est un maillon important de l'entretien routier des routes de notre département en lien étroit avec les centres techniques routiers départementaux. En 2011, ce service va être transféré dans notre collectivité et compléter ce secteur important du service des routes du Conseil Général du Jura.

Lors d'une récente réunion au parc le 30 avril dernier, vous avez confirmé le transfert global du parc. C'est une décision logique que nous soutenons, néanmoins, nous pensons qu’il est indispensable de recruter les 6 OPA nécessaires au bon fonctionnement du parc.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos respectueuses salutations.

André LAMY Robert TOURNIER

Christophe PERNY Danièle BRULEBOIS

Patrick VIVERGE





Agir à Gauche, Groupe de Gauche, Groupe Communiste

Lons le Saunier, le 10 juillet 2009,

COMMUNIQUE DE PRESSE

Transports Scolaires :
Les Groupes de Gauche aux côtés des Familles !!

Lors de la Commission Permanente de ce jour, les Groupes de Gauche, sollicités par de nombreuses familles jurassiennes, ont demandé et obtenu du Président du Conseil Général, la garantie d’un maintien des conditions tarifaires pour les familles concernées, et ce dans deux domaines :
- pour les collégiens bénéficiaires d’une dérogation en matière de carte scolaire, accordée par l’Inspection Académique, le coût du transport restera identique à celui pratiqué jusqu’à ce jour,
- pour les élèves des écoles primaires, scolarisés dans un RPI « éclaté », le principe d’un statut quo sera maintenu pour tous.

Les Groupes de Gauche, dans un contexte de crise et de perte de pouvoir d’achat, se sont mobilisés pour des mesures en faveur des familles, ils sont satisfaits d’avoir été entendus par le Président et son Groupe.

Patrick VIVERGE Christophe PERNY André LAMY

jeudi 9 juillet 2009

Bilan d'activité du mois de juin

Semaine du 1er au 7 juin: Réunion Parents Elèves à Sampans, groupe de travail Santé à Dole, comité de Gestion MDPH, réunion de travail sur l’emploi à Dole, Assemblée Générale de CALAO
Semaine du 8 au 14 juin: Réunion Travail avec le Grand Dole, Commission Administrative Paritaire du SDIS, Conseil d’Administration du SDIS, réunion de quartier à Dole, Assemblée Générale de l’ADMR à Montciel, réunion de travail du Groupe, cérémonie des Pompiers à Montmorot, réunion CNSA à Paris pour la MDPH, réunion Maison des syndicats à Dole, réunion de Travail site de la MDPH, rencontres et manifestations avec l’association des Paralysés de France.
Semaine du 15 au 21 juin: Réunion de travail sur l’habitat des personnes âgées, réunion politique, réunion de travail avec les Sénateurs, réunion de travail sur le CLIC de Dole, groupe de Travail sur l’Emploi, aide sociale sur l’Emploi, Manifestation de l’USEP du Jura, Réunion communication au Conseil Général, Assemblée Générale subaquatique.
Semaine du 22 au 28 juin: Réunion associations, Syndicat mixte INNOVIA, départ en retraite à ETAPES, Conseil d’Administration Hôpital de Dole, Conseil d’Administration du SDIS, réunion sur la sécurité et l’accessibilité,Conseil Vie Sociale, Commission exécutive de la MDPH, Assemblée Générale d’ANTIGONE, Remise de Légion d’honneur, Repas de quartier.

mardi 7 juillet 2009

L’offre éducative dans le second degré à DOLE et sur le bassin Dolois,

Eléments de contexte
Cette étude repose pour l’essentiel sur un comparatif entre les effectifs des établissements dolois 2003 –2008 (effectifs arrêtés à la rentrée).
En effet, la carte scolaire a été modifiée à la rentrée 2003. Il s’agissait à l’époque de rééquilibrer les effectifs entre les 3 collèges publics dolois :
Avant la rentrée 2003, environ 1500 élèves répartis entre les collèges :
- Collège de l’Arc (700)
- Collège Ledoux (500)
- Collège Bastié (300)
Sous l’impulsion de l’inspecteur d’académie et du conseil général du Jura, la carte scolaire a été modifiée et 200 élèves scolarisés au collège de l’Arc (habitant 17 communes situées au nord de Dole) ont été déplacés vers le collège Bastié. Cette modification a beaucoup fait parler à l’époque et le maire de Dole (qui n’était pas socialiste en ces temps immémoriaux…) s’était opposé à ce que cette modification touche le moindre élève dolois.
Le rééquilibrage attendu était effectif en 2003 malgré les réticences annoncées de certaines familles.
2003 2008
Clg LEDOUX 509 397
Clg DE L'ARC 460 435
Clg BASTIE 508 480
Total collèges publics 1477 1312
Clg Mt ROLAND 995 884
Evolution des effectifs dans les collèges dolois depuis 2003
A la rentrée 2008 (année en cours) la baisse moyenne dans les établissements publics est de 11,17% le collège privé Mont Roland connaît exactement la même baisse pour cette période (11,16%).
Globalement, les établissements public scolarisent 60% des élèves et les établissements privés 40% les fluctuations d’une année sur l’autre sont peu importantes. Il faut noter que la zone de recrutement du collège Mont Roland est plus étendue que celle des collèges publics. Celui dispose en effet d’un internat.
En étudiant de plus près l’évolution des effectifs sur ces 5 dernières années, on s’aperçoit que « l’engouement pour le privé » dont on parle souvent ne s’applique pas sur le bassin dolois. C’est là sans doute un phénomène parisien qui n’a pas encore atteint le Jura.
Le faible renouvellement de population sur le secteur du collège Ledoux (quartier pavillonnaire avec une population vieillissante) entraîne une baisse d’effectif importante dans cet établissement (-22%), les 2 autres
collèges publics connaissent une baisse relativement limitée (-5%). Dans le même temps le collège privé Mont Roland perd 11% de ses élèves sur la même période.
La carte scolaire
L’assouplissement de la carte scolaire voulu par le président de la République n’a pas eu, jusqu’ici d’influence notable sur les effectifs des collèges dolois. On peut envisager deux raisons à cela :
- Les collèges reçoivent des dotations pour accueillir un certain nombre d’élèves, ils ne peuvent pas en accueillir plus que leur moyens et leurs locaux ne leur permettent..
- On ne constate pas non plus de fuite particulière de l’un des 3 collèges publics contrairement à ce que certains prévoyaient (pour le « collège de la ZUP », Bastié, notamment).
Au niveau national toutefois, (et malgré la non publication par le ministère de l’éducation de certains rapports qui dérangent) on constate une baisse d’effectifs de 10% dans certains établissements qui cumulent le plus de difficultés. Il s’avère, comme on pouvait le prévoir, que cette mesure, un rien démago comme bien d’autre, n’apporte rien en matière de mixité ou de justice sociale dans les établissements scolaires, au contraire !
L’équilibre public / privé sur Dole
Le collège privé reste tout de même le plus collège dolois le plus important par son effectif. Il scolarise 40% des collègiens. C’est en outre le seul collège dolois qui dispose d’un internat. Cela permet de scolariser des élèves venus de communes éloignées.
Parallèlement à cela, ce même collège privé propose 5 sections sportives : canoë kayak, judo, football, natation, rugby.
Une section sportive permet, au travers d’un partenariat entre un établissement scolaire et un club sportif, d’intégrer des périodes d’entraînement à l’emploi du temps des élèves.
Dans les collèges publics :
Collège de l’Arc : 2 sections sportives : basket, aviron.
Collège Ledoux : pas de section sportive.
Collège Bastié : 1 section sportive : hand ball.
Dans les établissements publics, l’inscription dans ces sections n’ouvre pas droit à dérogation de secteur scolaire : un élève qui souhaiterait intégrer le collège de l’Arc pour y faire de l’aviron ne bénéficie pas d’une priorité de dérogation. Ce problème ne se pose pas pour les établissements privés. Ces sections (en nombre à Mont Roland) sont donc autant de facteurs d’attractivité pour cet établissement.
Sans exagérer le poids des sections sportives sur l’attractivité des établissements il y a là, néanmoins, une différence de traitement en défaveur des établissements publics. De plus elle est en quelques sortes
« cautionnée » par l’éducation nationale, dans la mesure où c’est bien les autorités académique (inspection académique, rectorat) qui autorisent l’ouverture de telles sections ; et elles accordent les moyens (certes modestes) pour les faire fonctionner.
Sur le bassin dolois, les collèges de Tavaux, Chaussin et Fraisans ont des effectifs stables alors que le collège de Damparis qui perd une trentaine d’élèves (un peu plus de 10%) sur la période 2003/2008, ce qui est à
prendre en compte dans le contexte de fusion ou mise en réseau d’établissements très en vogue actuellement dans l’académie.
Par ailleurs, et d’une manière plus générale, le Jura manque cruellement d’un plan de rénovation global de ses collèges. En effet, malgré quelques restructurations « spectaculaires » (collège de l’Arc par exemple), les
collèges du Jura passent pour être parmi les plus mal entretenus en Franche Comté. A mon sens, c’est là un thème à étudier sérieusement pour les prochaines campagnes des cantonales en s’inspirant des pratiques de nos voisins (Doubs, Haute Saône).
Les lycées
Dole compte 3 lycées publics et 1 lycées privé
2003 2008
LGT NODIER 777 793
LPO DUHAMEL 1229 1079
LP PREVERT 409 395
Total lycées publics 2415 2267
LPO Mont ROLAND 884 781
La baisse globale dans les lycées dolois est de 7,6%. Le privé scolarise 30 % des lycéens dolois.
On note une légère progression des effectifs du lycée Nodier. Cet établissements affiche d’excellents résultats dans bien des domaines, ce qui renforce son attractivité pour les familles.
Il est cependant nettement plus complexe de tirer des généralités de ce constat dans la mesure où les fluctuations d’effectifs dans les lycées sont aussi liées aux variations dans leurs structures (ouvertures ou fermetures de sections). Par ailleurs, le passage au bac professionnel en 3 ans aura une incidence certaine sur les effectifs des lycées professionnels. Le cursus qui s’étalait sur quatre années auparavant se fera désormais en trois ans. A titre personnel je me garderai bien de porter une critique trop sévère sur cette modification du cursus dans l’enseignement professionnel : le constat est régulièrement fait que les jeunes titulaires d’un BEP ou CAP rencontrent de grandes difficultés pour trouver un emploi. De plus ce genre de mesure a vocation à élever le niveau de qualification des jeunes, on ne peut pas réellement être opposé à cela ; reste à vérifier que l’éducation nationale se donnera bien les moyens de ses ambitions. C’est bien loin d’être le cas depuis quelques années…
Jérôme COUTROT

lundi 6 juillet 2009

Un bouclier social pour les Jurassiens

Agir à gauche veut un « bouclier social » pour protéger les Jurassiens

Article publié dans le Progrès, le 01.07.2009

Le groupe « Agir à gauche » qui réunit les conseillers généraux Patrick Viverge, André Vauchez, Esio Perati et Thierry Faivre-Pierret veut être « le plus réactif possible » face à la crise économique.
Esio Perati, Patrick Viverge,Thierry Faivre-Pierret et André Vauchez

Hier au cours d'un point-presse, Patrick Viverge a estimé que la France n'était « pas dans la sortie de crise ». Il a donc demandé la mise en place d'un « bouclier social pour amortir les chocs » qui consiste en une série de propositions :

- l'augmentation du taux horaire de l'allocation personnalisée d'autonomie ;

- l'augmentation de la participation du Département et des autres financeurs au Fonds de solidarité logement, pour aider les locataires à faire face aux hausses de charges et le renforcement des secours d'urgence : « On craint des demandes importantes cet automne et l'on souhaite que le CCAS et les services sociaux du conseil général travaillent ensemble ».

- Pour les jeunes, « Agir à gauche » demande « que les bourses départementales soient calculées non pas en fonction des revenus de l'année précédente mais bien de ceux de l'année en cours » et que le Département aide ceux qui choisissent la conduite accompagnée, « pour encourager les bonnes pratiques routières. »

Au-delà du bouclier social, les élus proposent une réorientation des aides pour l'économie locale. Ils estiment que l'artisanat n'est « pas assez soutenu » tout comme les petites entreprises.

Cet été, ils vont consulter les chambres consulaires pour préciser le diagnostic.

La politique agricole du conseil général est aussi à revoir selon eux : « Trop timorée alors que la demande en bio est exponentielle. »

Des propositions dont le groupe espère qu'elles seront prises en compte à la rentrée au moment des ajustements budgétaires.

Sandrine Chabert

samedi 4 juillet 2009

Chômage, précarité, retraites : relevons le défi !

Un appel est lancé à l'initiative de 18 présidents de régions, de députés, de premiers secrétaires fédéraux, de membres du Conseil National et de 1200 militants issus de toutes les tendances du PS. Toi aussi, si tu veux que le Parti Socialiste se mette vraiment au travail, apporte ton soutien à ce calendrier militant.

Pour celles et ceux qui ne sont pas adhérents du PS, « l’appel du 2 mai pour des Etats généraux de l’emploi » a été lancé, sur le même sujet.

Localement, contactons-nous afin de travailler ensemble.



Mes sources

1)
« Travail du dimanche : une tromperie organisée »
Communiqué du secrétariat national à l’emploi du Parti socialiste, le 1er juillet 2009

« Les députés PS lancent une campagne contre le travail dominical », le 10 décembre 2008

2)
Retraites

Extrait vidéo du débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, entre les deux tours des Présidentielles de 2007.
Notre (futur) Président explique à deux reprises que, grâce à la réforme Fillon, « le financement des retraites est équilibré jusqu’en 2020. C’est quelque chose qui n’est contesté par personne ! ».

« Retraites : Fillon est dans l’impasse », par Pierre Larrouturou, le 1er juillet 2009, sur lemonde.fr

Et une tribune du même, déjà, le 30 mars 2008, sur rue89.com
« Retraites : Fillon accumule les mensonges »

3)
Chômage

« Zone euro: le chômage atteint 9,5%, son plus haut depuis dix ans », information de l’AFP hier.

« La Franche-Comté dans le rouge », sur FR3 le 2 juillet 2009
« Selon l'INSEE, la Région s'enfonce dans la récession comme le reste du pays. La crise économique s'installe durablement dans la région. […] »

Proposition de loi pour l'augmentation des salaires et la protection des salariés et des chômeurs, présentée par le député socialiste Alain Vidalies en mars 2009.

Explication du vote le 5 mai 2009

Alain Vidalies, André Vauchez et Patrick Viverge, à la gare de Dole

« Et le chômage, M.Sarkozy, est-ce un sujet tabou ? », par Pierre Larrouturou, le 16 juin 2009, sur lemonde.fr

« De qui se moque Sarkozy ? », par Pierre Larrouturou, le 8 mai 2009, sur lemonde.fr

« […] En réalité, Nicolas Sarkozy n’a aucune envie de construire une “Europe qui protège”. Ce jeudi 7 mai 2009, l’Europe organisait à Prague un sommet sur le chômage. “Il ne peut y avoir de reprise économique construite sur les fondements d’un effondrement social” a plaidé le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, qui avait initialement appelé à une grande messe sur le chômage en présence de 27 chefs d’Etat ou de gouvernement, explique une dépêche de l’AFP.

« Plusieurs capitales, dont Paris, Berlin et Londres, ont toutefois bloqué l’idée, de crainte qu’elle ne suscite des attentes irréalistes dans une opinion publique inquiète. D’où le format rétréci du sommet. »

Mardi soir, à Nîmes, en parlant avec des trémolos dans la voix d’une “Europe qui protège”, Nicolas Sarkozy a voulu booster la campagne de l’UMP. Le Président en campagne voulait faire croire qu’il était l’un des rares à se battre pour une “Europe qui protège”, mais jeudi, à Prague, la France était absente du sommet sur l’emploi…
De qui se moque Sarkozy ? »

4)
Réduction du temps de travail

Travailler moins pour travailler mieux et travailler tous, le 30 juin 2009 sur nouvellegauche.fr
« Un article [...] très récent du quotidien espagnol El Pais pose la question suivante : Pourquoi l’Allemagne ne crée pas de chômage alors que la chute de son PIB est particulièrement importante en 2009 (-6,1% en 1 an) ? […] »

jeudi 2 juillet 2009

Vacances et Inégalités

L' Observatoire des Inégalités a publié une étude sur les inégalités face aux vacances. Entre autres : le taux de départ en vacances selon la catégorie sociale, selon les revenus, mais aussi sur les aides au départ en vacances. http://www.inegalites.fr/spip.php?article94

Santé & Discrimination

Le refus de soins à l’égard des bénéficiaires de la Couverture maladie universelle complémentaire
à Paris : une étude par testing auprès d’un échantillon représentatif de médecins (omnipraticiens, gynécologues, ophtalmologues, radiologues) et de dentistes parisiens
Rapport final http://CMU.fr

mercredi 1 juillet 2009

Le nucléaire, atout ou boulet pour l'économie?

Non, le nucléaire ne menace pas notre santé.
De la mine d'uranium à l'usine de retraitement il ne rejette aucune substance radioactive dans l'environnement.
AREVA extrait le minerai au Niger dans les meilleures conditions d'hygiène pour les autochtones.
Les pays du Moyen-Orient, de la Lybie à l'Arabie-Saoudite, à qui l'on voudrait vendre des EPR, ont une culture de la sûreté au-delà de tous soupçons.
Les sous-traitants d'EDF qui assurent la maintenance de nos centrales ont pour préoccupation première la santé de leurs employés et la sécurité, non pas la rentabilité.
Les centrales ne réchauffent pas l'eau de nos fleuves, dont le débit estival sera toujours suffisant pour les refroidir.
Nos centrales produiront en période de pointe de consommation assez d'énergie pour que nous n'ayions pas à recourrir aux centrales thermiques productrices de CO2.
Tchernobyl, c'était en URSS, où le million de liquidateurs maîtrisa la dissémination de substances qui auraient pu générer des troubles thyroïdiens.
Chez nous, en cas très improbable de catastrophe de ce type, nous mobiliserons sans problèmes un tel nombre de candidats au suicide.
Tout est donc radieux au pays de l'atome triomphant.
Sauf qu'il y a un HIC:
Le choix historique de la désintégration de l'atome d'uranium pour produire de l'électricité se révèle être un terrible boulet pour l'économie de la France.
Nous avons pris un retard énorme dans l'industrie des Energies Renouvelables.
Chaudières à bois, capteurs thermiques ou photovoltaïques, onduleurs... sont fabriqués ailleurs. Or là est le moteur de l'économie verte.
Sur le plan social le bilan n'est pas fameux. Le nucléaire s'est développé en synergie avec le chauffage électrique qui équipe tant de logements à population pauvre.
Et surtout il plombe l'emploi. Un million investi dans la maîtrise de l'énergie et les Energies Renouvelables produit au moins 15 fois plus d'emplois que dans l'industrie nucléaire.
Ainsi un nucléaire qui serait bon pour l'environnement et la santé n'en serait pas moins un non-sens économique.
Tout le monde, Obama en tête, l'a compris à l'exception de... ? Le Président, converti aux Energies Renouvelables par le « 7 Juin », souhaite que la France garde son avance dans le nucléaire.
Rassurons-le, nul ne nous la disputera.

Michel Moreau
Proposition d'article pour le prochain bulletin de l'AJENA

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En complément, voici un lien vers un article de france-info.com (du 22 juin 2009).
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Les « précaires » du nucléaire

Ils sont 22.000 à travailler dans les 19 centrales nucléaires de France, 22.000 agents intérimaires embauchés par les entreprises sous-traitantes d’EDF pour assurer notamment la maintenance et l’entretien des installations. Ce sont eux qui assurent les tâches qui comportent le plus de risques et les travaux les plus exposés. Aujourd’hui, la colère monte parmi ces employés qui dénoncent le déséquilibre entre leur statut et celui des 20.000 autres agents statutaires, salariés d’EDF.

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Conditions de travail difficiles, statut précaire, surveillance, mouvement de grève, …