mardi 30 mars 2010

Le CREPS en débat en séance publique

Conseil général : le débat sur le Creps de Chalain dérape(Le Progrès, le 30.03.2010, Sandrine Chabert)

Christophe Perny a accusé Jean Raquin de « favoritisme » pour le choix du gestionnaire du site.

Le président du conseil général a l'intention de porter plainte pour diffamation. [...] « Mon rôle c'est de vous présenter des dossiers ficelés, sinon vous m'accuseriez de ne pas faire mon travail. Les MFR ont voulu acheter le site. Or je voulais que celui-ci reste dans le patrimoine départemental, je leur ai donc demandé de ne pas faire d'offre d'achat. Comme la Régie de Chalain n'était pas intéressée, le Département a acheté le Creps et je me suis donc tourné vers les MFR pour le gérer. »

Le président met au vote le rapport. Mais le groupe de gauche et les communistes demandent une suspension de séance que Jean Raquin refuse. Ce qui déclenche un véritable chahut dans l'hémicycle. La gestion est votée à 21 voix pour, 2 contre (Norbert Maire et Raphaël Perrin) et en l'absence des autres élus.

Après la séance, Jean Raquin, éprouvé, ne cachait pas son intention de porter plainte pour diffamation. « C'est impardonnable, pas pour moi mais pour l'institution. » [...] La campagne des cantonales est bel et bien lancée.

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Agir à gauche fait passer 2 amendements(Le Progrès, le 30.03.2010, Sandrine Chabert)

« Sans vouloir polémiquer, le projet des MFR nous satisfait : on a rencontré leur directeur et leur président, on est allé sur le site avec eux. Il nous semble que les MFR remplissent bien leur rôle », a expliqué hier Patrick Viverge, le président d'Agir à gauche.

Le groupe s'est une nouvelle fois démarqué du reste de l'opposition en votant avec la droite, après avoir obtenu que le président du conseil général Jean Raquin accepte deux amendements jugés « essentiels » par le socialiste André Vauchez.

Le premier porte sur la compétence du comité de pilotage qui se réunira « au moins une fois par an pour prendre connaissance des projets et évaluer les activités ». Il « soumettra au président du conseil général l'arbitrage des éventuels différends ».

Le second amendement porte sur l'exclusion des rives du lac de Chalain du bail emphytéotique : « on ne peut pas accepter que le littoral soit en dehors du Département », a argumenté André Vauchez. « Vingt-cinq ans c'est long, il faut garder la main sur les berges du lac », renchérit Thierry Faivre-Pierret qui tient à « se désolidariser des propos de M. Perny ».

lundi 29 mars 2010

Intervention publique du 29 mars 2010

Monsieur le Président, mes chers collègues,
Mesdames et Messieurs de le presse,
Mesdames et Messieurs du public,

Je salue également le public qui est très nombreux aujourd’hui. Je suis d’ailleurs un peu surpris du nombre de personnes au vu du petit nombre de dossiers que nous avons aujourd’hui. Aurait-on des dossiers polémiques ?

Je ne vais pas revenir sur la réforme des collectivités territoriales évoquée précédemment. Nous nous sommes engagés fermement contre cette réforme par des communiqués de presse par la distribution de tracts et par l’interpellation des parlementaires.
Je ne reviendrai pas sur les Régionales comme les différents intervenants, je resterai sur des dossiers purement locaux concrets qui intéressent notre collectivité, il y en a un, un dossier polémique qui est le CREPS de Chalain.

Il me semble qu’avec un petit peu de bon sens et de respect pour les différents avis, les différentes opinions, nous devrions trouver les moyens de traiter ce dossier d’une façon simple et sereine.
Il y a deux aspects qui sont le rachat et la gestion.

Concernant le rachat, nous avons entendu beaucoup de choses saugrenues et incohérentes comme le fait de faire acheter un bien qui ne nous appartient pas par une Régie qui n’en veut pas. Je ne souhaite pas entretenir la polémique et revenir sur ces aberrations.
L’important était que ce
CREPS reste dans le domaine public, c’est ce que nous souhaitions, c’est le cas et nous en sommes très heureux.

Concernant la gestion du CREPS de Chalain,
Nous savons depuis longtemps qu’il y a un postulant pour gérer ce CREPS :
« les Maisons Familiales Rurales ». Nous avons également entendu circuler beaucoup d’informations sur la volonté de la Régie de Chalain de le gérer également. J’ai donc demandé au nom du groupe au Président de la Régie de Chalain, le Président Bailly, et au Président de la régie de Bellecin, Michel Balland, de me donner les projets qu’ils avaient et les délibérations de leurs conseils d’administration respectifs.
Le Président Bailly m’a répondu qu’il n’y avait pas de projet ni de volonté de gérer cette structure, le Président Balland ne m’a pas répondu mais je sais que la réponse de son conseil d’administration est sensiblement la même.
Le problème est donc relativement simple.
On peut effectivement se poser la question ou regretter qu’il n’y ait pas plus de postulants, mais c’est un fait ; l’annonce du désengagement de l’Etat ne date pas d’aujourd’hui.
Le deuxième problème est la durée du bail, évidemment. Dans un bail emphytéotique, la durée est variable. Mon souhait d’élu de ce département est que la durée soit la plus courte possible, mais cela est une question de négociation, ce n’est pas une affaire de voyous.Le troisième problème concerne les éventuels conflits qu’il pourrait y avoir entre le Département, le futur gestionnaire et les deux Régies. C’est pour cela que nous déposerons un amendement afin de garder, sous l’autorité du département, les rives du lac de Chalain avec un comité de pilotage qui veillera à l’utilisation harmonieuse de cette zone littorale.
Le Président du CG sera seul à arbitrer les éventuels différends.
Sincèrement, Monsieur le président, mes chers collègues pensez-vous vraiment que le CREPS de Chalain soit le souci majeur des Jurassiens ?

L’inquiétude première des Jurassiens est l’emploi : nous en reparlerons quand nous parlerons des problèmes de fiscalité.
Nous sommes dans une situation financière extrêmement préoccupante.
Je le dis à chaque intervention, le problème est non seulement la dette publique dont on parle régulièrement, mais c’est surtout la dette privée
La dette publique, c’est la dette du Département. Comment demain -et quand je dis demain, c’est pour finir l’année 2010-, comment le Département aura-t-il les moyens de remplir sa mission principale, le social ? Voila une véritable inquiétude de notre groupe, Monsieur le Président.La dette privée, c’est la dette des ménages, c’est la dette des Jurassiens.
Nous avons:

a) une explosion du surendettement, plus 27% : nous avons demandé la mise en place du
microcrédit et j ‘en suis très heureux, mais cela sera-t-il suffisant ?


b) Nous avons à gérer les problèmes des enfants et des adolescents : il y a en ce moment une augmentation des demandes de placement d’enfants, il y a une augmentation des troubles du comportements des adolescents. Nous avons demandé, Président, et j’en suis très heureux, la création d’une
Maison de l’adolescent. Cela sera-t-il suffisant ?

c) Le troisième problème qui nous tient à cœur concerne les personnes âgées et les personnes en situation de handicap. Comment peut-on subvenir à ses besoins lorsque l’on vit en dessous du seuil de pauvreté ?
Voilà de véritables problèmes extrêmement douloureux : c’est pour cela que nous avons demandé la mise en place du
schéma gérontologique qu’il faut faire correctement. Cela met un peu de temps mais désormais, il y a urgence.

Voilà, Monsieur le Président, nos inquiétudes, mais nous aurons l’occasion d’y revenir tout au long de cette séance.

Je vous remercie.
Patrick Viverge

Creps ... et taxation des ménages ...

Pour les électeurs jurassiens, la séance publique du Conseil Général le 29 mars 2010 restera dans les mémoires à double titre.

Tout d’abord, et avant toute chose, lorsqu’ils vont découvrir leur avis d’imposition dans quelques mois, ils vont comprendre que la politique nationale se décline aussi localement.
Les parlementaires jurassiens, Jean-Marie Sermier en tête, expriment publiquement leurs fiertés de participer aux nécessaires réformes menées par le Président de la République, sans tenir compte du déséquilibre financier créé par les transferts de compétences partiellement compensés par l’Etat. L’ancien chef de l’exécutif Gérard Bailly est certes plus avisé et discret, mais que dire là encore des promesses d’investissement -faites par lui- qui ne pourront probablement pas être tenues.

Le Département du Jura connaît aujourd’hui ses premières difficultés : notre collectivité n’est pas encore en cessation de paiement, comme 25 départements français, mais il faut cependant rapidement tirer des enseignements. Nous l’avons fait en novembre 2009, dans un tract que nous avions distribué lors d’une séance publique devant le Conseil Général.
Les familles jurassiennes vont payer la note. C’est inéluctable, avec une première hausse de 3.70% des impôts. Le groupe Agir à Gauche s’est opposé à cette augmentation.

Ensuite, avec l’épisode du rachat du site de l’ex-CREPS de Chalain ...

Cette infrastructure de près de 9 hectares devaient revenir dans le giron du Département, suite au désengagement de l’Etat. Cela est chose faite depuis la séance du 17 mars 2010. Tout le monde s’en félicite aujourd’hui, et essaie de s’en attribuer la paternité alors que l’autre groupe de gauche voulait que la régie de Chalain rachète ce site. Elle n’en avait ni la volonté ni les moyens.

Dans un second temps, il fallait désigner le gestionnaire. Le Président Jean Raquin, que nous respectons, a entendu notre demande de délai, et nous avons mis à profit ce temps de réflexion pour comprendre le projet, entendre les différentes parties, et visiter le site, pour finalement proposer un amendement utile, puisque validé par l’Assemblée Départementale. Amendement pour laisser les rivages du lac sous l’autorité du Département.

Nous faisons de la politique dans l’intérêt des Jurassiens. Le projet des Maisons Familiales Rurales est complémentaire de ce que propose la Région et l’Etat en matière de formation, il donnera de l’air à nos régies, qui auront toute latitude pour accéder au rivage et ainsi enrichir la fréquentation du lieu, sans avoir financièrement les moyens d’assumer un tel projet. Si par chance, le site de Chalain est inscrit un jour au Patrimoine mondial de l’Unesco, notre Groupe pourra se vanter d’avoir permis aux jurassiens de faire le tour du Lac sans avoir à rebrousser chemin.
Le groupe Agir à Gauche

dimanche 28 mars 2010

SEMINAIRE PARENTALITE "Etre parent aujourd’hui"

Mardi 30 mars 2010 - 20h15 - Espace Santé Dole Nord Jura 8 avenue Rockefeller à Dole Sylvie NEZELOF, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, CHU Besançon "Le désir d’enfant, désir de parentalité ? "
Les nouvelles parentalités questionnent sur les manières de construire une famille. Lorsque les parents n’ont plus de repères, les enfants doivent composer avec leurs ressources pour maintenir une certaine cohésion dans leur appareil psychique. Nous tenterons d’étudier durant ce séminaire de quelle manière les professionnels de la santé peuvent aider ces enfants et ces parents à surmonter les incompréhensions qui ébrèchent le quotidien. Interroger les liens entre deux êtres culturels dans une France métissée. Questionner le désir d’être parent. Questionner le désir d’enfant. Réfléchir autour de la pratique d’un service qui accueille des adolescents en mal-être. Comment les parents peuvent-ils faire avec cette modernité ? Comment les enfants s’adaptent-ils à ces nouvelles parentalités ?
Durant ce séminaire nous allons échanger entre professionnels et parents afin de comprendre ce qui se joue psychiquement au sein de ces nouvelles parentalités.
Le 9 mars " Les couples d’aujourd’hui" Nicolas VUONG, psychologue clinicien, espace santé Dole et CMP Pontarlier
Le 30 mars "Le désir d’enfant, désir de parentalité ? " Sylvie NEZELOF, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, CHU Besançon
Le 20 avril "Etre parent d’adolescent aujourd’hui" Jonathan AHOVI, pédopsychiatre, Unité de Psychopathologie de l’Adolescent, CHG Dole
20h15 à l’Espace Santé 8 avenue Rockefeller Dole Ouvert à tous – entrée gratuite
Séminaire organisé par l'association @ntigone en collaboration scientifique avec le service de psychiatrie infanto-juvénile du CHU Saint-Jacques de Besançon et l'Unité de Psychopathologie de l'Adolescent du Centre Hospitalier Louis Pasteur de Dole et en partenariat avec l'Espace Santé Dole Nord Jura. Association @ntigone 8 avenue Rockefeller 39100 DOLE 09 65 34 87 27 ou 06 84 37 78 02

samedi 27 mars 2010

Photovoltaïque : anciens et nouveaux tarifs enfin clarifiés !

Un arrêté mettant fin aux doutes sur les conditions de passage entre les tarifs d’achat de l’électricité solaire photovoltaïque de 2006 et ceux publiés dans l’arrêté du 12 janvier 2010 vient de paraître au Journal Officiel en date du 23 mars 2010.
En effet, après plusieurs semaines de discorde sur le sujet des tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque, l'arrêté du 12 janvier précisant les conditions de transition entre les anciens et les nouveaux tarifs a été publié ce mardi 23 mars au Journal Officiel.
Il met donc fin à des incertitudes qui avaient provoqué des réactions vives de la part du monde agricole, mais aussi de nombreux installateurs, car beaucoup de projets avaient été remis en cause ou tout simplement arrêtés. Ainsi, cet arrêté prévoit de conserver les tarifs 2006 pour les projets, quelle que soit leur puissance, dont la demande de contrat d’achat a été déposée avant le 1er novembre 2009. Les tarifs sont également maintenus pour les projets de petite puissance, portés par des particuliers, et dont la demande de contrat d’achat a été déposée avant le 11 janvier 2010. De plus, et pour certains projets, de petite et de moyenne puissance et jusqu’à 250 kWc, déposés notamment par les agriculteurs, ces tarifs seront également inchangés. Enfin, ces derniers seront toujours appliqués pour les projets très avancés, quelle que soit leur puissance, pour lesquels les porteurs de projets avaient, le 11 janvier 2010, déjà signé la proposition technique et financière de raccordement au réseau. Fin d’une incertitude juridique Les professionnels des énergies renouvelables, regroupés au sein du syndicat des énergies renouvelables (SER) et de sa branche photovoltaïque, SOLER, considèrent qu’il était urgent de mettre fin à la période d’incertitude juridique qui affectait la filière depuis le début de l’année. SER-SOLER se tient donc à la disposition des pouvoirs publics pour participer à l’organisation du pilotage de la filière et à la mise en œuvre d’une véritable stratégie industrielle.

Dans cette perspective, le syndicat appelle à une visibilité sur les statistiques et les volumes des projets en cours de développement pour que les problèmes rencontrés à la fin de l’année 2009 ne se reproduisent plus. "Après une période de turbulence qui vient de prendre finit, il s’agit désormais, pour l’Etat et pour les industriels que nous représentons, de construire une politique créatrice de valeur ajoutée et d’emplois et donc soutenable à long terme", a commenté André Antolini, missionné par le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, et la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Chantal Jouanno, pour présider le Groupe de travail "Production d’énergie d’origine renouvelable" du Comité Stratégique des Eco-Industries. "Nous travaillons, également, à la mise en œuvre d’une politique d’amélioration de la qualité et de labellisation des pratiques à l’échelle de la filière", a ajouté Arnaud Mine, président de SER-SOLER.

jeudi 25 mars 2010

D’heureuses et incroyables retrouvailles… franc-comtoises















Dans le cadre de l’écriture d’un ouvrage historique, les recherches effectuées par le président des Francs-Comtois à Paris, Pierre Gérard, l’ont amené à s’interroger sur les origines de notre vénérable association, née le 1er janvier 1892. C’est ainsi qu’il a cherché des informations concernant le premier président de notre association, dont il avait deux éléments : il se nommait Viverge, était originaire du Jura.

Grâce aux archives de Paris (IV°), Pierre Gérard a pu obtenir l’acte de décès de François, Eugène VIVERGE, né le 2 mai 1867 à Champvans (Jura) et décédé le 6 mars 1916 à Paris. Il s’agit en effet de notre tout premier responsable de 1892 à 1902. Curieux de savoir s’il avait encore de la famille il a consulté l’annuaire et trouvé qu’à Champvans (Jura) habite un certain… Patrick Viverge. Après un contact fructueux, MM Gérard et Viverge ont décidé d’un rendez-vous.

C’est ainsi que Pierre Gérard, président des Francs-Comtois à Paris a rencontré le 24 mars 2010 à Paris, Patrick Viverge, conseiller général du Jura. Ils ont échangé sur cette heureuse coïncidence qui a permis ce retour en arrière saisissant : le président actuel des Francs-Comtois à Paris retrouve un descendant du président, après 118 ans d’oubli !

Tous deux ont manifesté la volonté de ne pas en rester là bien sûr et de multiplier les occasions d’actions communes et les rencontres. Depuis quelques années, l’association actuelle est ouverte aux Francs-Comtois « exilés » partout elle s’est « mondialisée ». En effet les adhérents et abonnés de notre magazine La Franche-Comté vue d’ailleurs sont pour deux-tiers des Francs-Comtois franciliens et pour le reste ils vivent en Franche-Comté ou dans d’autres régions de France (La Rochelle, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Orange, Perpignan, Privas, Saint-Étienne… et la Martinique) mais aussi à Bruxelles, Québec, New York ou La Nouvelle Orléans !
Tous pour un, chacun pour tous !… notre devise fondatrice de 1892, est plus que jamais à l’ordre du jour.

Pierre GÉRARD

mardi 23 mars 2010

Réunion avec le Président Départmental des Foyers Ruraux du Jura

Je suis à la fois heureux et préoccupé!
Heureux de vous voir ce soir à Biarne, amicalement reçu par les responsables et les adhérents de ce foyer, un foyer vivant, dynamique aux activités nombreuses et multiples.
Heureux de vous accueillir représentants des Foyers ruraux locaux,
Heureux de recevoir Patrick VIVERGE Conseiller Général, et tous les représentants des collectivités territoriales ou locales qui ont bien voulu honorer de leur présence le Conseil d’Administration de la Fédération du Jura.
Heureux d’avoir à vous présenter ce soir, au nom de la Fédération départementale des Foyers Ruraux, un véritable projet, vous le commenter et surtout vous le proposer et vous écouter : Ce projet c’est « L’université Rurale de Franche Comté ».
L’université rurale de Franche Comté est née il y a quelques mois dans les esprits, les pensées, des membres de l’ancien bureau de la fédé, et de plusieurs administrateurs de foyers locaux. L’université Rurale c’est aussi le résultat d’une réflexion que nous menons Loïc et moi depuis plus de 15 mois après avoir rencontré les responsables des Universités Rurales de Saône et Loire à Cluny au cours d’un déplacement en formation.
Notre projet prend forme de jour en jour parce que vous nous apportez des idées, des propositions. L’université rurale sera le point principal de l’ordre du jour de notre réunion de ce soir.
Je vous disais que j’étais interpelé ou préoccupé, je ne pourrai malheureusement pas m’étendre sur mon désarroi de ces dernières semaines, alors je ferai un peu vite :
Vous avez certainement lu notre dernier numéro (N° 6) « animer 39 ». Dans l’éditorial de notre journal je vous parlais de mon irritation face à « la pause » que prenaient les instances politiques dans le traitement des dossiers de demande d’aide que nous avions déposé au conseil général et conseil régional - pause en attendant le résultats des élections. Dès aujourd’hui nous avons repris nos démarches vers la ddcspp (jeunesse et sport) (fructueuses) ?
Mon irritation, pour le peu de réponses apportées à notre proposition de concours photos ! Répondez même pour dire que nous faisons fausse route ! Nous saurons corriger, refaire, re-proposer ! Mais ce message ne s’adresse t’il pas plutôt aux absents de ce soir.
Alors à quoi sert la fédération ?
La Fédération Départementale des Foyers Ruraux du Jura n’est pas une compagnie d’assurance, elle n’est pas une entreprise de représentation ou de communication, elle veut et doit être une source et une force de propositions, elle est un organe de réflexion, un élément de soutien aux foyers locaux. La fédération se transforme, elle veut devenir l’intermédiaire actif entre les pouvoirs publics, les foyers et la population du monde associatif. Notre bureau réfléchi aujourd’hui au rôle que la fédé doit jouer, pour que chaque foyer, chaque association, se reconnaisse (a partir des besoins de ses adhérents) dans les diffusions, les outils, les messages, les actions qu’elle (la fédé) initie.
Dans le cadre de notre réflexion je voudrais vous parler de notre - votre engagement dans le monde associatif, de notre et votre militantisme et de notre raison d’être « des bénévoles ».
Je veux vous parler de nos objectifs personnels et collectifs, individuels et associatifs. Je suis persuadé que chacun d’entre nous et d’entre vous prend du plaisir dans son engagement au sein du foyer : Reconnaissance, satisfaction de la réalisation de soi même. Mais je vous invite également à prendre conscience de votre rôle au sein de notre société, de nos sociétés.
Que ce soit dans la section théâtre, vélo, pour manger un couscous, marcher et découvrir les paysages, dans toutes ces activités vous êtes des vecteurs de lien social dans nos villages, nous sommes, vous êtes, des acteurs du développement de nos villages, nous sommes les formateurs les accompagnateurs de nos adhérents, nous avons une responsabilité face à tous. Notre responsabilité c’est celle du choix de nos animations, celle du choix de nos activités.

Notre responsabilité :
C’est l’élaboration des politiques culturelles et de loisirs de proximité,
La garantie d’un développement équilibré de la culture sur l’ensemble de nos territoires,
Le soutien des projets de lutte contre les discriminations, la ségrégation sous toutes ses formes.
Notre responsabilité c’est favoriser les actions, les projets de vivre ensemble et inter générationnels.
C’est œuvrer pour une éducation populaire dans notre monde rural.
Défendre l’Education populaire c’est promouvoir l’éducation à la citoyenneté. C’est développer l’esprit critique de tous, c’est permettre à chacun d’adopter un comportement de « discernement objectif » face à l’information ou et aux propositions de consommation de loisirs, de culture.
Une des missions de l’éducation populaire est d’informer nos citoyens, de les inciter à s’intéresser à leur région, à considérer que leur région les concerne, y compris dans leur vie quotidienne. C’est notre rôle d’inciter et de contribuer à ce que davantage de citoyens soient capables d’agir pour une société dans laquelle les droits sociaux, culturels, économiques, écologiques, et politiques des femmes et des hommes sont au cœur des priorités. Nous ne devons pas craindre le débat nous devons le provoquer pour mieux le vivre et le faire vivre.
Voilà pour mon couplet éducation populaire, et responsabilité des administrateurs des foyers,
Toutes nos actions doivent converger vers ces objectifs de formation, d’éducation, de respect, de partage, de savoir, d’échanges. Voilà pourquoi nous ferons ensemble l’Université Rurale
Faire du festif c’est un engagement dans la ruralité, dans notre ruralité. Favoriser le partage des savoirs entre les différents participants, créer des espaces de rencontre de réflexion de formation de proposition c’est aussi, surtout le rôle des foyers ruraux. Ce sera la « mission » de L’Université Rurale.
J’aime à reprendre cette phrase de Yves Moine : « pour le festif nous savons faire, aidez nous à apporter la culture et la formation »
Dans cette université sans murs chacun apporte à tous ses savoirs et savoir faire en vue de la reconstruction de nouveaux savoirs.
L’Université Rurale regroupe sur un territoire déterminé comme pertinent par les acteurs eux-mêmes, les personnes associées par la volonté de rencontre autour des savoirs savoir faire et savoir être, qui conditionnent l’évolution de ce territoire.
Ces personnes invitent des chercheurs, des créateurs, décideurs ayant développé une réflexion sur les sujets qui les concernent et organisent avec eux des moments d’échanges.
L’U.R permet de mutualiser les connaissances et conforter les initiatives. C’est un vecteur pédagogique essentiel, c’est une réponse au besoin d’ouverture et d’échange qui se manifeste au plan local.
L’U .R ne se limite pas au moment de rencontres et d’échanges, elle doit ou peut publier le résultat de ses travaux, (pas individuellement par auteur dans le commerce comme on le constate dans d’autres universités mais bien au titre de l’université. L’ambition du projet est immense mettre en circulation un ensemble de connaissances construites dans des logiques d’acteurs.
Voilà le projet que nous initions avec vous ce soir et dont nous allons ensemble découvrir et construire les rouages et les modalités.

Vivement le 5 septembre et vivement le 12 septembre
Jean Pierre Gaudot

lundi 22 mars 2010

D'où vient l'argent prêté par les banques? Existe-t-il réellement?


Déclarations de fin de campagne

Je salue la victoire de Marie Guite Dufay et de la Gauche.Je suis aussi satisfait d'entendre Alain Fousseret, qui vota les crédits pour la LGV Est, se déclarer en faveur de ce pendulaire pour lequel j'ai plaidé dès 1994 au Conseil Régional.Bien évidemment, si Marie Guite Dufay souhaite associer des animateurs d'Ecologie Solidaire en Franche Comté, dont l'ex conseiller Général et Régional, ancien administrateur de l'ADEME et Président-fondateur de l'AJENA au débat sur des projets et idées, j'y contribuerai volontiers, notamment dans le domaine de ma compétence: l'Energie.
Michel Moreau

mardi 9 mars 2010

Quel avenir pour les retraites ?

Article du Progrès, le 09/03/2010

À l'heure de la réforme des retraites, le conseil d'administration de la caisse régionale d'assurance-maladie Bourgogne et Franche-Comté organise une conférence-débat ouverte à tout public sur le thème « Quel avenir pour les retraites ? », jeudi 25 mars à 17 heures à Micropolis Besançon, en présence du Conseil d'orientation des retraites.

Diminuer le montant des pensions ? Allonger la durée de cotisation ? Allonger l'âge légal de départ à la retraite ? De nombreuses pistes sont à l'étude pour faire face au maintien de notre système de retraite.

Pour apporter des éclairages, trois tables rondes sont organisées :
- Le système de retraite par répartition, avantages et inconvénients ;
- Le changement de système de retraite ;
- Quelles pistes pour garantir l'équilibre financier du système de retraite par répartition.

[...] L'entrée sera libre.

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Retraites : le vrai problème c’est le chômage
(lekairos.fr, 12/02/2010)

Stop paradis fiscaux

Campagne de mobilisation citoyenne contre les paradis fiscaux

Les paradis fiscaux font des ravages. Ils ont amplifié la crise qui a jeté des millions de personnes dans le chômage et la précarité à travers le monde. Comment aujourd’hui accorder la moindre confiance aux banques si on ne connaît pas le montant de leurs capitaux dissimulés dans ces trous noirs de la finance mondiale ?

Les paradis fiscaux plombent le budget des États. Des grandes entreprises et des individus fortunés échappent aux impôts en y cachant leur argent, tandis que les autres paient à leur place. En France, la fraude fiscale coûterait 3 fois le déficit de la Sécurité sociale. Les paradis fiscaux y prennent une large part. Les pays du Sud, eux, voient s’envoler dans les paradis fiscaux près de 800 milliards d’euros par an !

Les paradis fiscaux servent également de base-arrière pour blanchir l’argent des trafiquants, des dictateurs et autres caisses noires de certaines entreprises. En protégeant les hors-la-loi et leurs secrets, ils menacent en permanence la paix et la démocratie dans le monde.

Les dirigeants du G20 ont appelé, en avril 2009, à une action mondiale contre les paradis fiscaux. C’est une bonne nouvelle. Mais ce premier pas n’est pas à la hauteur du scandale. À quoi bon dresser, par exemple, une liste des paradis fiscaux si c’est pour la vider, aussitôt, de son contenu ? Sans la présence des banques et des multinationales des pays du G20, les paradis fiscaux n’existeraient plus : 100% des entreprises et des banques françaises du CAC 40 y ont des filiales. C’est sur celles-ci que la France et la communauté internationale doivent agir !

Qui que l'on soit – citoyen, consommateur, militant syndical, élu local ou dirigeant d'entreprise, demandons davantage de transparence aux utilisateurs des paradis fiscaux. Ensemble, exigeons leur disparition !

Je signe l’appel « Stop paradis fiscaux », je consulte les dix propositions et je m’engage dans la mobilisation citoyenne pour faire cesser cet état de non-droit.

Une campagne à l'initiative des organisations syndicales CFDT, CGT, Snui, Solidaires et des associations Attac, CCFD-Terre Solidaire, Oxfam France-Agir Ici et de la Plate forme paradis fiscaux et judiciaires.

Non au transit international sur l'ex RN73

Quelle est la situation sur l’ex RN 73 ?

Elle a été déclassée par l’Etat de voie à grande circulation en voie du réseau local à la charge des départements. Une enquête réalisée à l’initiative d’Arnaud Montebourg, président du Conseil Général de Saône-et-Loire, montre qu’il y a en moyenne, chaque jour, plus de 3 000 poids lourds qui l’empruntent. Parmi eux, 1 500 relèvent du transit grandes distances et international et n’ont donc rien à faire sur cette route devenue départementale et d’intérêt local. Ils y entraînent insécurité, nuisances en direction des autres usagers de la route mais surtout pour les habitants des communes traversées.

Que faire ?

Face à cette situation inacceptable pour les riverains et les usagers de l’ex RN 73, le Président du Conseil Général de Saône-et-Loire envisage courageusement l’interdiction de cette route aux poids lourds qui passent par là pour éviter de payer l’autoroute entre Dole et Chalon ! Après concertation, Arnaud Montebourg a obtenu l’appui de tous les maires des communes traversées en Saône-et-Loire par la RN 73, des riverains (92% y ont été favorables lors d’un référendum local) des syndicats de transporteurs et de tous les partis politiques.

Pourquoi l’ensemble du Conseil Général du Jura ne soutient pas cette mesure ?

Intéressé dans un premier temps par la proposition d’Arnaud Montebourg, le Président Raquin a changé d’avis sous la pression du député UMP Sermier ! Leur solution est d’instaurer une « éco-taxe ». Nous pensons que celle-ci n’aurait rien d’écologique puisque les camions passeraient tout de même et serait même anti-économique puisqu’elle frapperait, de la même façon, le trafic local qui porte notre économie et le transit international qui devrait être le seul visé. D’ailleurs, quels camions paieront l’ « éco-taxe » dans le segment jurassien de la route quand le trafic international sera interdit sur le segment de nos voisins ? Eh bien ce serait le trafic local seul… Belle hypocrisie !

Nous, André VAUCHEZ et Patrick VIVERGE, conseillers généraux socialistes du Jura dont les cantons sont traversés, entendons nous battre pour soutenir la courageuse décision des élus de Saône-et-Loire et pour convaincre nos collègues du Conseil Général du Jura.
Loin des manœuvres politiciennes du député Sermier et de l’UMP, nous continuerons à défendre l’intérêt général des Jurassiens.

Trafic des camions en transit sur nos routes départementales

5O% des camions n'ont rien à faire sur cette ex RN73 . Leur véritable place est sur le train, au pire sur l'autoroute.

Cliquer sur l'image


lundi 8 mars 2010

La santé des Français

La santé des Français : les premiers résultats de l’enquête Handicap-Santé 2008
(viva.presse.fr,
22/02/10)

[...] A partir de 55 ans, la santé perçue des hommes se dégrade plus vite que pour les femmes. Et cela s’accentue après 75 ans. [...] L’une des raisons de ces écarts hommes/femmes tient sans doute à ce que les femmes sont plus attentives à leur santé [...]

L’enquête montre également que l’état de santé perçu a un lien avec sa situation sociale [...]

dimanche 7 mars 2010

CENTRE HOSPITALIER LOUIS PASTEUR DOLE

CENTRE HOSPITALIER LOUIS PASTEUR DOLE
Représentant légal : Monsieur Yves MAMIE, Directeur

Présentation de l'établissement


Le Centre Hospitalier Louis Pasteur (CHLP) de Dole, établissement réfèrent sur son territoire, comporte 474 lits et places :
299, au titre de la Médecine, Chirurgie, Obstétrique (MCO) ;
115, au titre du moyen séjour (Gériatrique et MPR) ;
32, au titre des Soins de Longue Durée (USLD) ;
28, au titre de l'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD).
Il dispose d'un Service d'Accueil des Urgences (SAU),

d'un Centre d'Enseignement des Soins d'Urgence (CESU),

d'un Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG) et

d'un plateau technique composé d'un bloc opératoire,

d'une Salle de Surveillance Post-Interventionnelle (SSPI),

d'un service d'imagerie comprenant outre l'imagerie conventionnelle, un appareil d'ostéodensitométrie, un scanner,

une IRM organisée sous la forme d'un GIE (IRM 39 NORD),

d'un laboratoire d'analyses médicales, d'une pharmacie à usage intérieur (PUI) supervisant les activités de reconstitution des cytostatiques et de stérilisation.

Les activités de médecine (202 lits et places) sont autorisées pour la médecine polyvalente, la gastro-entérologie, l'endocrinologie et la diabétologie, la rhumatologie, la neurologie, la cardiologie (avec une Unité de Soins Intensifs en Cardiologie de 6 lits), la pneumologie, la néphrologie, Phémodialyse, la réanimation médicale, la pédiatrie et la néonatalogie sans réanimation (6 lits).

Les activités de chirurgie (62 lits et places) sont organisées autour des spécialités suivantes : viscérale, vasculaire, urologie, ophtalmologie, orthopédie et traumatologie, gynécologie.

L'activité de gynécologie-obstétrique, autorisée, est organisée sur 35 lits. L'établissement a dépassé le seuil annuel de 1000 naissances depuis 2007.

L'établissement est également autorisé, dans le cadre de la cancérologie, à pratiquer la chirurgie des cancers mammaires et digestifs.

Une convention, en tant que site associé pour la pratique de la chimiothérapie, vient d'être signée avec le Centre de Lutte Contre le Cancer (CLCC) de Dijon (Centre Leclerc) et le CHU de Dijon.

Il dispose d'un Centre de Coordination en Cancérologie (3C), d'une équipe mobile de soins palliatifs (EMSCA : Equipe Mobile de Soins Continus et d'Accompagnement) et de 3 lits identifiés de soins palliatifs (2 en médecine et 1 en SSR), ces deux derniers éléments étant organisés à l'intention de l'ensemble des services du centre hospitalier et non uniquement dans le cadre de la prise en charge des pathologies cancéreuses.

Le centre hospitalier a mis en place une offre de prise en charge particulièrement appréciée dans les domaines de la douleur (consultation et unité douleur), de l'éducation thérapeutique du patient (Unité Transversale d'Education et de Prévention), du suivi des patients sous anticoagulants (Clinique des anticoagulants).
Le CHLP dispose également d'activités de gériatrie, sous la forme de 32 lits de soins de longue durée et de 28 lits d'EHPAD (convention tripartite mise en œuvre depuis le Ier janvier 2009).
Enfin, les activités de soins de suite, sont organisées autour de la prise en charge des patients âgés (85 lits et places, dont 10 d'UCC) et en terme de médecine physique et de réadaptation (30 lits et places).

samedi 6 mars 2010

Esio Perati : une autre conception de la Politique


Son élection surprise en 2008 l'a placé au cœur d'intenses tractations politiques. Il a choisi de siéger à gauche, provoquant une parité parfaite qui a conduit à l'élection du doyen Jean Raquin à la tête de l'assemblée départementale. « Pour prendre ma décision, j'ai analysé les résultats de mon canton : les gens ne voulaient pas de Jean-Marie Sermier ».

Il a présidé un an la commission « Agriculture » - « personne n'en voulait »- avant de démissionner solidairement lors du vote du budget 2009. « Le partage n'avait pas été équitable ».

Il appartient désormais au groupe «
Agir à Gauche ». Peut-il donc se prévaloir de son indépendance initiale ?
« Je reste un indépendant complet et convaincu », assure-t-il. « J'ai voté pour l'EDAT », prend-il comme exemple.
Mais quand il dénonce le cumul des mandats, « une confiscation de la démocratie qui favorise l'oligarchie », ses exemples sont François Godin, Clément Pernot, Jacques Pélissard.
« Il ne devrait pas y avoir d'élus nationaux au sein de l'assemblée départementale : les idées doivent venir par le bas, pas par le haut » ajoute-t-il.

Le progrès du 17.02.2010

M. Fillon & M. Novelli

Fillon présidentiable, l'idée fait son chemin quoi qu'en dise l'intéressé. (AFP, 6 mars 2010).
« François Fillon pourrait-il servir de recours à la droite pour la présidentielle si Nicolas Sarkozy jetait l'éponge ? L'idée fait son chemin [...] Hervé Novelli, l'un des rares vrais amis du Premier ministre au gouvernement [...] disait il y a quelques semaines tout le bien qu'il pensait d'un Fillon candidat en 2012 en cas de défection de Nicolas Sarkozy. [...] »

Mais qui est Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation, auprès de la ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi
?


Le reportage de France 3 qui dérange Hervé Novelli

Hervé Novelli contre France 3 Centre : le ministre jette l'éponge
(libeorleans.fr, 16/06/2009)

« Après avoir menacé France 3 Centre de poursuites en diffamation, suite à la diffusion d’un reportage sur son passé d’extrême droite, Hervé Novelli, le secrétaire d’état au commerce, ne déposera finalement pas plainte. [...]

Xavier Naizet n’en démord pas. Selon notre confrère, auteur du reportage incriminé, celui-ci ne comportait aucun élément diffamatoire : «L’attitude d’Hervé Novelli me semble relever des techniques classiques de dénigrement», affirme-t-il. «Après avoir calomnié notre reportage, il se retire. S’il n’attaque pas en diffamation, c’est qu’il n’a aucune bille». [...]

Le 18 mars 2009, dans le cadre de la campagne des primaires UMP pour les élections régionales du Centre, France 3 Centre avait diffusé un reportage dans lequel était retracé le parcours de militant d’extrême droite de l’actuel secrétaire d’état [...]. Le lendemain, l’avocat d’Hervé Novelli faisait savoir à la chaîne qu’il entamait des poursuites en diffamation. Le 20 mars, le secrétaire d’état exigeait et obtenait de la direction de France 3, le retrait de l’intégralité du journal télévisé du site national de France télévision. [...] »

vendredi 5 mars 2010

Sauver les retraites, selon les frères Sarkozy

Retraites : la réforme rêvée de Nicolas et Guillaume Sarkozy

Tribune de Cécile Duflot et Pierre Larrouturou (rue89.com, 03/03/2010)

« Connaissez-vous Guillaume Sarkozy ? C'est un des frères de Nicolas. C'est aussi le DG d'un groupe d'assurance. Il y a quelques années, Guillaume dirigeait une entreprise de textile. Mais il s'est reconverti dans l'assurance santé et l'assurance retraite. C'est plus rentable. D'autant que Guillaume a des projets pour développer son affaire et il connaît quelqu'un, au sommet de l'Etat, qui veut l'aider à réaliser ses projets. [...]

Chez les Sarkozy, on se partage le travail : Nicolas diminue le niveau des retraites et Guillaume propose des complémentaires aux salariés les mieux payés.

[...] aujourd'hui, quand un salarié solde sa retraite, à 61 ans en moyenne, il est au chômage ou au RMI-RSA depuis trois ans (en moyenne). Il n'y a que 22% des salariés qui sont encore au travail quand ils partent en retraite. Dans ce contexte de chômage de masse, quel impact aurait l'allongement de la durée de cotisation que veut imposer le clan Sarkozy ? Une année de cotisation en plus pour bénéficier d'une retraite à taux plein ? Pour tous ceux et celles qui sont au chômage (presque 80 % des salariés), il ne sera pas possible de cotiser un an de plus. Il va leur manquer quatre trimestres. Ils subiront donc une décôte de 10% !

Allonger la durée de cotisation sans avoir fait radicalement reculer le chômage des 58-62 ans ne peut en aucun cas « sauver les retraites ». [...]

Voilà comment, avec des arguments pleins de bon-sens (« l'espérance de vie a augmenté, donc il faut cotiser plus longtemps »), on prépare une baisse généralisée du niveau de vie des retraites de la Sécurité sociale. Ceux qui veulent développer les systèmes d'assurance privés sont évidemment très favorables à cette réforme [...]

Nicolas Sarkozy veut imposer une réforme dont l'objectif n'est absolument pas de sauver les retraites, mais de favoriser ceux qui veulent développer des systèmes d'assurance privée : son frère et ses amis. [...]

Le chômage et la précarité sont au cœur de la crise dans laquelle s'enfonce notre pays : que l'on parle du dossier des retraites, de l« 'intégration des jeunes de banlieue » ou de la défiance de plus en plus grande des citoyens vis-à-vis des politiques, on en revient toujours au lancinant problème du chômage. [...] »

jeudi 4 mars 2010

Un homme politique jurassien à l'honneur

Quand on est membre du parti socialiste jurassien à Lons le Saunier, brillant de surcroît, il est évident que l'on dérange les ambitions des petits roitelets locaux.

« Si la gauche cherche des conseillers, en voici ! »
Marianne2 | Jeudi 4 Mars 2010

Le blog de Jean-Philippe Huelin : www.huelin.fr

Lettre à Jean Marie Sermier sur la RN73

M. le député, libre à vous de ne pas suivre la démarche d'Arnaud Montebourg, vous devrez l’assumer politiquement le moment venu, mais vous ne pouvez pas écrire n'importe quoi.

L'interdiction de l'ex RN 73 aux poids lourds faisant du transit international que va prendre le Président du Conseil Général de Saône-et-Loire ne vise qu'à les obliger à passer là où ils auraient du rester, c'est-à-dire sur l'autoroute ! Cette mesure courageuse sera justement appréciée par les riverains et les usagers de cette route qui verront le trafic poids lourds divisé par deux.

Comment un parlementaire peut-il accuser un collège de démagogie alors qu'il ne fait que tenter de régler un problème ? Il ne faudrait donc rien faire M. Sermier… Depuis quand un député refuse-t-il d'interdire sous prétexte qu'il y aurait des contrevenants ? Vos calculs d’apothicaire pourraient très bien vous être retournés : imaginez-vous les chauffeurs poids lourds moins respectueux du code de la route que les autres usagers ? Ainsi donc, faudrait-il mettre un gendarme derrière chaque camion ? Si la loi ne sert plus à rien, il faut rendre votre mandat de député !

Par ailleurs, votre « éco-taxe » n’a rien d’écologique puisque, de fait, elle autorise les camions sur nos routes. Si vous voulez gagner quelques dizaines de milliers d’euros au prix de l’insécurité routière, de la pollution et du bruit, il faut le dire clairement ! Cette proposition d’ « éco-taxe » n’est en réalité qu’un subterfuge. Pas de sectarisme inutile, vous devez admettre qu'un élu socialiste puisse prendre une bonne décision.

Quant à nous, nous soutenons sans réserve la proposition d’Arnaud Montebourg car elle sera efficace et parce qu’elle est fidèle à notre esprit de solidarité avec nos voisins de Saône-et-Loire et pourquoi pas demain du Doubs…

mercredi 3 mars 2010

Internet Solidaire

Un colloque se déroule le 25 mars de 9h à 16h30 à l'Assemblée nationale à Paris. Les détails et l'inscription (participation gratuite) sont sur le site du colloque.
L'association Net-iKi, représentée par Reynald Blondeau - Blog de Biarne, Collectif de lutte contre le bas débit et Net-iki, participera à la table N°3 : L'inclusion numérique : facteur de réintégration et de cohésion sociale.

Détail de la table ronde :
L'inclusion numérique : facteur de réintégration et de cohésion sociale
Animée par M. Pascal Minguet, Journaliste - expert Numérique, Internet, Communication, Consultant, Conférencier, Conseiller Municipal
TMHC The Média Hall Company : http://www.tmhc.info

De nombreux moyens permettent de lutter contre l’isolement numérique. Ces techniques regroupées sous le nom d'e-inclusion, visent à mettre en place une société de l'Information inclusive, généreuse et solidaire envers les publics préalablement touchés par la fracture numérique devenue sociale. Des acteurs de cette solidarité numérique voient le jour.
Quels sont leurs missions et leurs engagements dans le développement harmonieux des TIC "citoyennes et solidaires".
Quels sont les outils de l'inclusion numérique à l'échelle des territoires permettant aux élus de lutter contre cette pauvreté numérique ?
Comment les opérateurs de téléphonie et d'accès à Internet abordent-ils l’offre sociale et solidaire ?

Lettre au Président Raquin à propos de la Régie de Chalain

Monsieur le Président,

Lors de sa séance du 26 février 2010, le Conseil Général a décidé d’acquérir l’ex CREPS de Chalain pour le compte du Département.
Ainsi l’établissement est conservé dans le patrimoine public départemental, et nous avons beaucoup œuvré pour arriver à cette situation.
Il faut donc aujourd’hui, travailler à la mise en place d’une structure de gestion pour laquelle trois prétendants sont apparemment en lice et se portent candidats :

- la Régie Départementale de Chalain
- La Régie Départementale de Bellecin
- L’Association Privée des Maisons Familiales Rurales conventionnée dans le cadre de la formation professionnelle avec la Région de Franche Comté.

Pour ne pas renier notre premier vote, nous devons nous attacher à ce que le département soit le garant du droit à l’exercice d’activités publiques bien identifiées, tout en permettant à la structure privée conventionnée avec la Région, d’accomplir sa mission.

En conséquence, si nous voulons travailler à l’élaboration d’une proposition,
nous devons connaître très clairement le projet de chaque prétendant décrivant la nature de l’activité prévue, le budget prévisionnel équilibré qui l’accompagne.
Il va de soi que pour les projets de nos Régies, ceux ci doivent être proposés par le Conseil d’Administration avec délibération à l’appui.

Dans l’attente de la réception de ces documents, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes respectueuses salutations.

Patrick VIVERGE
Président du Groupe Agir à Gauche

lundi 1 mars 2010

Bilan d'activité du mois de février

Semaine du 1 au 7 février: CDAPH à la MDPH, réunion sur le microcrédit, RDv avec association, cercle du silence. Réunion de travail.
Semaine du 8 au 14 février: Réunion de travail avec les Maires du canton à Sampans, journée dédiée aux RDV individuels, réunion publique à Peseux avec Arnaud Montebourg, foyer rural de Monnières. .
Semaine du 22 au 28 février: Réunion politique à Lons ,Commission éco redevance, réunion politique pour les régionales à Tavaux. Commission permanente, bureau innovia, expo à la MJC, netiki à Jouhe, salon idéclic à la Commanderie