dimanche 25 mai 2008

La Santé n’est pas une marchandise comme les autres, les professionnels de Santé libéraux montent au créneau

Cliniques, pharmacies, laboratoires d’analyse, les financiers français et européens voudraient investir dans le système de santé français. Un bon placement dans un secteur appelé à se développer toujours plus et qui ne devrait pas connaître de crise. La commission européenne leur donne raison contre les féodalités du système libéral français. Mais y trouverons notre intérêt ?

Les sociétés d’exercice libéral

C’est un paradoxe franco-français, la loi protégeant les professions libérales de …l’économie libérale.
La loi Française commune à toutes les professions libérales a notamment créé en 1990 les SEL (Sociétés d’Exercice Libéral), Les sociétés de professionnels libéraux (Sociétés d’Exercice Libéral) doivent aujourd’hui être possédées en majorité (75 à 100 %) par des professionnels, afin de préserver leur indépendance. Il s’agit de pharmaciens, médecins, masseurs kinésithérapeutes, sages-femmes et dentistes essentiellement.

La commission européenne condamne la France

Saisie d’une plainte par un groupe financier, la Commission européenne a adressé au gouvernement français une mise en demeure en avril 2006, puis un avis motivé en décembre 2006 sur l’incompatibilité de la loi de décembre 1990 avec la liberté d’établissement prévue à l’article 43 du traité CE.
Une nouvelle plainte a été déposée, en octobre 2007 par le même groupe financier, à la commission européenne contre l’Ordre des pharmaciens et l’Etat Français pour violation du droit communautaire de la concurrence dans le domaine de la biologie.
A noter que ce débat rejoint la polémique lancée par Michel-Edouard Leclerc qui demande également à ouvrir ses propres pharmacies.

Où est l’intérêt du patient ?

A une époque ou l’on cherche à faire baisser le prix par la concurrence pourquoi ne pas s’attaquer aux marges, somme toute encore très confortables, de certains professionnels de santé libéraux ? Peut on envisager des chaînes de « hard-discount » de pharmacie ou de soins dentaires ?
Les professionnels de la santé libéraux considèrent eux, qu’ils sont dépositaires de l’intérêt prioritaire du patient, grâce à leur indépendance.
Une question de vocation, de culture professionnelle mais aussi d’obligation juridique.
Ce ne serait peut-être pas le cas d’éventuels investisseurs.
Les libéraux estiment en effet qu’il y a danger évident pour l’éthique de la santé si les détenteurs du pouvoir au sein d’une structure de soins a pour objectif premier de maximiser les distributions de dividendes et s’il dispose des moyens pratiques d’imposer cette orientation.
C’est devenu couramment le cas aujourd’hui dans d’autres secteurs de l’économie. Or, c’est bien ce qu’on commence à observer dans certains établissements de santé en France. Les témoignages recueillis par la commission Larcher dans le domaine hospitalier privé ont confirmé les pressions que peuvent subir les praticiens pour conformer leurs actes aux objectifs qui leurs sont désormais assignés par certains nouveaux propriétaires appartenant à l’univers financier.
Enfin, et puisque nous venons d’aborder le problème des zones rurales ou des quartiers mal desservis par les pharmaciens, il s’y ajoute le risque de regroupement monopolistique et celui d’installations réduites aux seuls lieus les plus rentables, au détriment de zones moins favorisées.

Les libéraux grondent

Les Conseils nationaux des Ordres des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens dentistes, des masseurs-kinésithérapeutes et des sages-femmes dénoncent de tels projets qui comportent
d’après eux, des dangers pour la santé publique :
• Création de groupes dominants, au poids démesuré face aux autorités de santé et de protection sociale,
• détournement d’une partie des ressources de l’ assurance maladie au profit d’investisseurs extérieurs (fonds de pensions étrangers ou internationaux, fonds souverains….) soucieux uniquement de maximiser leurs dividendes,
• ingérence inévitable de ces propriétaires dans l’organisation et la dispensation des soins, en vue de réaliser leurs objectifs de rentabilité financière,
• aggravation des inégalités d’accès aux soins dans les zones peu attractives, par l’élimination des structures de soins les moins profitables,
• disparition progressive de l’exercice libéral des professions de santé, en faveur d’un exercice uniquement salarié,
• risque d’utilisation des données individuelles de santé par des assureurs ou des banques appartenant aux groupes investisseurs



Quelques chiffres pour rêver !!

Le taux de renoncement aux soins augmente depuis trois ans.
En 2004, 13 % de la population métropolitaine déclarent avoir renoncé à certains soins pour des raisons financières au cours de l’année. 20 % des renoncements sont déclarés comme définitifs

Le taux de demandeurs d’emploi non indemnisés augmente dans un contexte de baisse des demandeurs d’emploi : il connaît une augmentation marquée de 2,6 points au cours de la période récente (de 37,7 % en 2004 à 40,3 % en 2006), dans un contexte global de baisse du nombre de demandeurs d’emploi et de développement de l’emploi précaire.

Une croissance à faire rêver les gouvernements :
8,3 %. Le chiffre mesure l'augmentation du nombre de millionnaires en dollars au cours de l'année 2006. Les milliardaires ne sont pas en reste : le magazine « Forbes » en recensait 209 en 1998 ; il en compte 1 125 dix ans plus tard.

samedi 24 mai 2008

De Barack à Ségolène: sur l'intégration inconsciente des discriminations racistes et sexistes

24 mai 2008Par Denis Dambré
Dans la campagne présidentielle en cours aux Etats-Unis, j’ai entendu dire de Barack Obama qu’il tient ses succès électoraux du fait que c’est un Noir. Passe encore que les adversaires politiques tiennent ce genre de discours dont l’objectif affiché est de discréditer le concurrent. Car le discours politique se moque souvent de l’objectivité. Mais lorsque j’entends des reporters annoncer naïvement que Barack Obama devrait l’emporter dans tel Etat du fait de la présence d’une forte communauté noire, je me dis : « Mais quelle idiotie ! ».

Pendant des siècles, on a toujours vu des présidentiables blancs remporter des victoires électorales aux Etats-Unis sans que personne ne songe à mettre cela sur le compte de la couleur de leur peau. Mais pour une des rares fois qu’un Noir – classification au demeurant discutable ! – a le vent en poupe, on réduit naïvement ses succès à son taux de mélanine. Aucune raison ne justifie qu’on souligne la présence d’une forte communauté noire susceptible de voter pour Barack Obama dans tel Etat dès lors qu’on ne met pas les victoires des autres candidats sur le compte de la ressemblance entre la couleur de leur peau et celle de leurs électeurs.J’ai observé le même phénomène au cœur de la campagne présidentielle française de 2007. « Etre femme n’est pas un argument politique », disait-on naïvement de Ségolène Royal, y compris à gauche. J’ai même entendu cela dans la bouche de femmes. Comme si la masculinité des concurrents de la candidate socialiste était un marqueur neutre dans la campagne électorale. Je le répète : je serais d’accord avec ceux qui disent qu’être femme n’est pas un argument politique s’ils disaient la même chose pour les hommes. Car le simple fait de dire cela pour les femmes et de ne pas l’exprimer pour les hommes montre qu’on situe la femme à un rang inférieur en la réduisant à sa féminité.


C’est dans ce sens qu’il faut comprendre cette pensée lumineuse du sociologue Pierre Bourdieu : « La force de l’ordre masculin se voit au fait qu’il se passe de justification : la vision androcentrique s’impose comme neutre et n’a pas besoin de s’énoncer dans des discours visant à la légitimer. L’ordre social fonctionne comme une immense machine symbolique tendant à ratifier la domination masculine sur laquelle il est fondé »[1].


D. Dambré



[1] Pierre Bourdieu (1998) : La domination masculine, Editions du Seuil, Paris, p. 15.

dimanche 18 mai 2008

Stop à l'indiférence : 10 ans déjà ... qu'y a t-il de changé ?

Chanson écrite par les élèves et avec l'équipe éducative des écoles primaires publiques Joppet à Chambéry (73), clip tourné (sur 3 jours) avec les élèves dans les rues de Chambéry.
Ce clip vise à changer le regard sur le handicap, et à comprendre le handicap avec ses difficultés.

Ces gamins sont maintenant presque des adultes, leur clip est émouvant, mais concrètement qu'y a t-il de changé en ce dixième anniversaire.






-- Dole-en10caps --

vendredi 16 mai 2008

6ème sens : Un autre regard sur le handicap

Le Slam est le mode d’expression qu’a choisit "Grand Corps Malade" cet Artiste avec un grand "A". Le texte est à la fois puissant et chargé d’émotion ; Beaucoup de personnes handicapées et leur entourage se retrouveront durant ces 3’14mn.





Le texte de ce slam puissant de Grand corps malade :

- La nuit est belle, l’air est chaud et les étoiles nous matent
- Pendant qu’on kiffe et qu’on apprécie nos plus belles vacances
- La vie est calme, il fait beau, il est 2 heures du mat’
- On est quelques sourires à partager notre insouciance

- C’est ce moment là, hors du temps, que la réalité a choisi
- Pour montrer qu’elle décide et que si elle veut elle nous malmène
- Elle a injecté dans nos joies comme une anesthésie
- Souviens-toi de ces sourires, ce sera plus jamais les mêmes

- Le temps s’est accéléré d’un coup et c’est tout mon futur qui bascule
- Les envies, les projets, les souvenirs, dans ma tête y’a trop de pensées qui se bousculent.
- Le choc n’a duré qu’une seconde mais ses ondes ne laissent personne indifférent
- « Votre fils ne marchera plus », voilà ce qu’ils ont dit à mes parents

- Alors j’ai découvert de l’intérieur un monde parallèle
- Un monde où les gens te regardent avec gêne ou avec compassion
- Un monde où être autonome devient un objectif irréel
- Un monde qui existait sans que j’y fasse vraiment attention

- Ce monde-là vit à son propre rythme et n’a pas les mêmes préoccupations
- Les soucis ont une autre échelle et un moment banal peut être une très bonne occupation.
- Ce monde là respire le même air mais pas tout le temps avec la même facilité
- Il porte un nom qui fait peur ou qui dérange : les handicapés

- On met du temps à accepter ce mot, c’est lui qui finit par s’imposer
- La langue française a choisi ce terme, moi j’ai rien d’autre à proposer
- Rappelle-toi juste que c’est pas une insulte, on avance tous sur le même chemin
- Et tout le monde crie bien fort qu’un handicapé est d’abord un être humain

- Alors pourquoi tant d’embarras face à un mec en fauteuil roulant
- Ou face à une aveugle, vas-y tu peux leur parler normalement
- C’est pas contagieux pourtant avant de refaire mes premiers pas
- Certains savent comme moi qu’y a des regards qu’on oublie pas

- C’est peut-être un monde fait de décence, de silence, de résistance
- Un équilibre fragile, un oiseau dans l’orage
- Une frontière étroite entre souffrance et espérance
- Ouvre un peu les yeux, c’est surtout un monde de courage

Quand la faiblesse physique devient une force mentale
- Quand c’est le plus vulnérable qui sait où, quand, pourquoi et comment
- Quand l’envie de sourire redevient un instinct vital
- Quand on comprend que l’énergie ne se lit pas seulement dans le mouvement

- Parfois la vie nous teste et met à l’épreuve notre capacité d’adaptation
- Les 5 sens des handicapés sont touchés mais c’est un 6ème qui les délivre
- Bien au-delà de la volonté, plus fort que tout, sans restriction
- Ce 6ème sens qui apparaît, c’est simplement l’envie de vivre.


Egalement présent sur Dole-en10caps :

mardi 13 mai 2008

« Bon appétit, Madame et Messieurs les Députés Jurassiens

O ministres intègres…. conseillers vertueux… »

N’est-elle pas de mise, aujourd’hui, l’apostrophe célèbre de Victor Hugo ?

Bon appétit, Madame et Messieurs, vous qui après avoir voté pour les OGM êtes allés déjeuner à une table au-dessus de tout soupçon du faubourg Saint Germain…

Bon appétit, Madame et Messieurs, sans doute appliquez-vous en famille des principes de précaution que vous trouvez superflus pour les autres ?

Bon appétit, Madame et Messieurs, les scientifiques vous ennuient, les protecteurs de la nature vous agacent, notre tradition gastronomique est un artifice de marketing ?

Bon appétit, Madame et Messieurs, face à une alimentation à deux vitesses vous serez toujours à la bonne table…

L’amiante non plus n’était pas censée être dangereuse…

Bon appétit, Madame et Messieurs !

samedi 10 mai 2008

Mai 68 au musée

J’ai une chance folle : en 68, j’avais quinze ans.

Quinze ans, c’est trop jeune pour participer vraiment, mais c’est trop grand pour rester innocent.

C’est l’âge où l’on ressent, c’est l’âge où l’on comprend.

L’âge où l’on comprend que le monde n’est pas juste, que la vie est dure, que le mépris ça fait mal, que le pays des Schtroumpfs ou de Candy ce n’était pas vrai.

L’âge où plus et plus fort qu’à tout autre on prend en pleine figure les sensations, les rêves, les émotions. Pensez à vos premiers émois amoureux… à vos révoltes aussi… devant le malheur, l’injustice, tout un monde à réinventer, et ces adultes qui ne comprennent rien…..

Quinze ans c’est aussi l’âge des images qui marquent : images d’amphis transformés en dortoirs, de pique-niques dans les ateliers d’usine, d’insurrections joyeuses, de sinistres casques noirs qui brillent dans la fumée des lacrymogènes.

Des images, en voilà. Regardons-les bien, elles vous racontent quelque chose de notre histoire. Elles racontent les nuits fiévreuses de l’Ecole des Beaux-Arts, de la Sorbonne, des chaînes de montage immobilisées.

Les auteurs de ces affiches n’avaient probablement pas la prétention de réaliser une œuvre d’art, et si un CRS leur avait dit qu’un jour elles seraient accrochées dans des musées, ils auraient sans doute bien ri. Ils n’imaginaient sans doute même pas qu’elles vivraient au-delà de quelques jours, et pourtant… et pourtant elles sont là.

Un moment, mai 68 un lieu, Paris et pourtant le regard de Daniel Cohn-Bendit au CRS n’est il pas le même que cette étudiante à Chicago défiant les troupes fédérales et brandissant un slogan contre la guerre du Vietnam ? Ce syndicaliste haranguant les ouvriers à Sud-aviation n’a-t-il pas la même allure que Martin Luther King à Memphis en avril de la même année ? ou encore la colère de cette étudiante au quartier latin n’est elle pas la même que cette jeune femme pendant le printemps de Prague devant les chars soviétiques ?

Aujourd’hui, on parle beaucoup de communication, mais je me demande si on sait vraiment communiquer. Je me demande si à force de vouloir « en rajouter » on ne tue pas l’échange, finalement. Encore une fois, regardons-les bien, ces affiches ; avec très peu, elles disent l’essentiel. Elles parlent fort, parce qu’elles sont économes de leur voix ; elles disent tout, parce qu’elles n’ont que très peu ; elles ont la nudité de l’idée qui fuse, elles sont la nudité.
L’héritage de 68, c’est peut-être là qu’il est : avec presque rien, on peut faire beaucoup, si on y croit. Avec une poignée d’ « enragés » on peut faire un événement historique, et avec trois pots d’encre et un peu de papier on peut aller au musée. Ceux qui veulent le liquider, cet héritage, devraient y réfléchir : non seulement on imagine mal le Général de Gaulle affichant une vie amoureuse aussi délibérément « sans entraves » que cela se pratique aujourd’hui, mais de plus, ça peut être drôlement important de faire beaucoup avec presque rien, en ces temps difficiles…

Il en est d’autres, de ces « affiches », qui ont malheureusement disparu parce qu’elle n’ont pas été imprimées en grand nombre mais simplement écrites sur un mur, dans l’ivresse de l’action ; on se souvient de quelques-unes, les plus célèbres, « sous les pavés la plage » ou « défense d’interdire »… Cette exposition, aujourd’hui, dans sa spontanéité, dans sa verdeur, dans sa sincérité, en évoque une autre, gravée par une main anonyme dans un couloir de la vieille Sorbonne :

« La jeunesse n’est pas une période de la vie, c’est un état d’esprit. »
Allez, « soyez réalistes, demandez l’impossible »

dimanche 4 mai 2008

Il y a 40 ans, Martin Luther King était assassiné

Le 4 avril 1968, il y a 40 ans, Martin Luther King était assassiné par James Earl Ray, un activiste de la cause raciste. SOS Racisme tient à rendre un hommage à ce grand combattant de la liberté et de la fraternité qu’a été Martin Luther King tout au long de son parcours militant. Alors que son image a été lissée et qu’il est devenu une icône dont beaucoup ne perçoivent plus très bien l’ampleur des combats, il est important pour nous de rappeler que Martin Luther King avait réussi à mener un combat très radical – mettre à bas le système de ségrégation qui sévissait alors aux Etats-Unis – avec les outils de la non-violence.

Couronné de succès – les législations ségrégationnistes furent définitivement brisées par les lois fédérales de 1964 et 1965 – son combat pour les droits civiques devait, dans l’esprit de Martin Luther King, se prolonger par une présence forte sur la question sociale. Militant des droits civiques, militant anti-guerre (il se prononcera contre la Guerre du Viêt-Nam), et militant contre les inégalités, Martin Luther King, qui fut le plus jeune Prix Nobel de la Paix en 1964, doit nous rappeler que l’engagement personnel et que la promotion de la fraternité permettent de déclencher des mouvements collectifs majoritaires et victorieux.

Pour commémorer l’homme mais surtout faire revivre son discours, SOS Racisme et la Compagnie Gaston Jeanne and Co s’associent pour organiser l’année Martin Luther King qui débutera ce soir à Argenteuil.
Plus d’info sur
www.unjourmartinlutherking.com

samedi 3 mai 2008

De vous à nous

Notre Assemblée Départementale vient d’être renouvelée : le groupe de Gauche dispose désormais de 50% des sièges, avec un Président qui appartient au groupe de Droite.

Je remercie toutes les Jurassiennes et tous les Jurassiens qui nous ont fait confiance et qui attendent de nous que nous construisions ensemble un Jura plus solidaire et plus audacieux.
Cela nous oblige à inventer un fonctionnement qui ne bloque pas notre département.
Nous avons décidé de participer à l’exécutif du département, de prendre nos responsabilités, de répondre à la demande que les Jurassiens ont exprimée le 16 mars 2008.

Nous continuerons à défendre nos valeurs humanistes. Notre modèle est celui d’une société toujours plus juste, toujours plus humaine, toujours plus performante car nous avons un patrimoine, un modèle social, une identité culturelle.
Nous défendrons une politique départementale plus novatrice ! En matière sociale, économique, industrielle, culturelle, environnementale …

Nous ferons tout pour :

1. Privilégier les solidarités sous toutes leurs formes :

- solidarité envers les personnes âgées : il est inadmissible d’avoir encore dans le Jura
• autant de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté et qui sont souvent des personnes âgées et des femmes en particulier,
• trop peu de lits, pour accueillir nos aînés ou des lits à des prix beaucoup trop élevés,

- solidarité envers le handicap en donnant à la M.D.P.H les moyens suffisants pour rendre les services auxquels les handicapés peuvent prétendre,

- solidarité envers l’enfance, en ayant des services de qualité autour de la maternité et de la petite enfance et une politique de prévention auprès des jeunes et des adolescents,

- solidarité dans la lutte contre les exclusions : en créant un pôle insertion avec les partenaires ANPE, chambres consulaires, associations.

2. Contribuer au développement économique et à l’emploi
- en soutenant l’artisanat et le commerce,
- en veillant à l’évolution efficace du plan Haut débit,
- en soutenant l’économie sociale et solidaire,
- en favorisant sans délai une concertation entre tous les partenaires pour qu’enfin un projet sérieux soit élaboré pour l’aéroport de Dole-Tavaux,
- en proposant le retour du département comme partenaire de la branche Est du TGV.

Nous ne soutiendrons pas d’aides à l’économie sans création d’emplois.

3. Assurer un développement territorial équitable et durable en proposant
- un observatoire départemental de l’habitat,
- des aides plus équitables aux communes et groupements de communes,
- de redéfinir notre politique routière, outil d’aménagement du territoire, et de nous engager d’avantage en faveur de la prévention routière,
- de valoriser plus efficacement le développement touristique,
- de protéger notre environnement par des aides à l’agriculture respectueuse de cet environnement, et d’inciter à l’utilisation des énergies renouvelables,

4. Promouvoir pour tous, l’éducation, la culture, le sport et la citoyenneté,

5. Maîtriser la fiscalité au service d’un budget rigoureux et efficace.

Nous avons la ferme volonté, avec le groupe de Gauche, de faire gagner le Jura et les jurassiens. Nous sommes déterminés à travailler, à être une force de proposition et d’action.

Alors, je suis persuadé qu’ensemble, grâce à un personnel dévoué et efficace, en nous écoutant, en nous respectant, en négociant, sans nous renier, nous allons faire gagner le Jura car nous sommes ambitieux pour nos aînés, nous sommes ambitieux pour nos jeunes, nous sommes ambitieux pour les jurassiens qui attendent des actes.

Farouchement optimistes, nous sommes prêts à relever le défi : les jurassiens nous regardent.

vendredi 2 mai 2008

L’hôpital public serait-il en danger ?

Pour rentabiliser la santé, l’Etat nous impose des nouvelles règles pour faire fonctionner nos hôpitaux.
Ces règles sont des lois votées par les parlementaires.
Avec ces règles, les directeurs d’hôpitaux élaborent difficilement des plans où le personnel devient une variable d’ajustement pour le retour à l’équilibre budgétaire de leurs établissements.
Ce qui est totalement inacceptable, ce sont ces règles imposées par nos députés : elles vont à l’encontre des employés et des soignants, en particulier qui travaillent plus en gagnant moins.
Ce qui est inacceptable, ce sont ces règles injustes qui oublient les patients, qui vont à l’encontre de la qualité des soins et qui rendent difficile l’accès aux soins.
Nous ne pouvons accepter que notre santé soit traitée comme une marchandise, que ce service public de qualité soit démantelé.