samedi 29 novembre 2008

Libre Pensée

Le président du Groupe de Gauche du Conseil général du Jura : Patrick Viverge et André Vauchez ont reçu une délégation de la Fédération jurassienne de la Libre Pensée dans les locaux du Conseil général.
La discussion a porté sur plusieurs points :
- l’altercation qui a eu lieu au conseil général à propos de la location d’une salle diocésaine pour une réunion du Conseil général contre laquelle se sont insurgés certains élus du groupe
- l’appel aux élus de Gérard Bailly à rejoindre l’association « Chrétien Elu public » et participer à un pèlerinage à Lourdes en 2009 sur un courrier à en-tête de la République.
En partant de ces 2 points, qui pourraient paraître anodins, la discussion a montré, qu’aujourd’hui, la laïcité est bafouée en permanence.
Les élus du groupe de Gauche admettent, qu’à certains moments, ils ont manqué de vigilance. Ils souhaitent reprendre leur rôle dans le maintien du respect de la Loi de séparation des églises et de l’état. Ils ont remercié la délégation de la Libre Pensée de les avoir alertés sur les atteintes à la laïcité.

La Libre Pensée et les élus souhaitent clairement avancer dans la collaboration avec la possibilité de créer une groupe de défense de la laïcité et des valeurs républicaines , qui pourrait organiser une conférence sur l’importance de la défense de la loi de 1905 et permettre à toutes personnes qui le souhaitent de comprendre les enjeux du combat pour la défense de la laïcité telle qu’elle est définie par la loi de 1905.

Perpétuité sur ordonnance

Rétention de sûreté : des psychiatres appellent à la désobéissance
Pour la première fois dans notre droit, des individus pourront être enfermés sur décision judiciaire, non pour sanctionner des actes délictueux ou criminels, mais pour anticiper des actes qu'ils n'ont pas commis!!!!
Chez de nombreux professionnes de la psychiatries, la loi du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté ne passe pas. Une centaine d'entre eux appelle même à la désobéissance dans une pétition contre la "perpétuité sur ordonnance"
La loi du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté fait rupture dans notre tradition juridique. Elle permet l’incarcération dans des établissements spéciaux de personnes condamnées qui, bien qu’ayant purgé leur peine, seront privées de liberté du fait de leur « particulière dangerosité ». A juste titre, Robert Badinter a dénoncé dans cette loi une rupture majeure avec les principes fondamentaux de notre justice pénale

mercredi 26 novembre 2008

Hélène et les garçons

L’équilibre droite gauche n’est pas facile et nécessite des négociations constantes entre les deux groupes
Pour l’oph la droite avait désigné F Godin pour en prendre la direction.
Après négociations il acceptait de ne pas se présenter et de soutenir, ainsi que Gilles Carnet, le candidat de la gauche pour préserver un équilibre, c’est à dire préserver le bon fonctionnement du CG. Nous menacions de quitter la coresponsabilité du département si cela ne se passait pas de façon régulière.
L’accord était conclu, le Président Raquin, par une lettre avait affirmé son soutien à R Tournier.
La candidature de Madame Pélissard est donc une candidature individuelle soutenue par un clan défendant des intérêts et des ambitions personnelles et ne tenant compte en aucune façon des accords passés, c ‘est a dire de l’intérêt général, celui des Jurassiens.
C’ est une OPA hostile avec préméditations puisque dans la désignation des délégués pour la ville de Lons le Saunier le Député Maire, Jacques Pélissard, n’avait désigné aucun représentant de la gauche, ce qui est déjà un déni de démocratie.
Le problème d’hier est dû aux divergences au sein du groupe de droite.
Nous ne prendrons pas une position réactive. Nous avons perdu la présidence certes, mais ce sont les jurassiens qui sont les victimes de la lutte des clans dans le groupe de droite.
Notre prise de position sera responsable, concertée et unanime. Nous attendrons une réaction du président du CG, un geste fort, lisible visant à dénoncer une attitude individuelle, irresponsable, ayant pour but de satisfaire des intérêts particuliers et à fragiliser l’équilibre droite gauche du Conseil Général.
Le groupe de gauche pour sa part décidera unanimement de l’attitude à adopter.
Si la décision était de ne pas voter le budget 2009, il s’en suivrait une démission des vices présidences, mais également des Présidences de commissions et de toutes les délégations ou nous exerçons une responsabilité au sein du département. J en appel donc au sens de la responsabilité mais aussi au sens de l’honneur pour condamner un règlement de compte au sein de la droite dont les Jurassiens sont les victimes.

mardi 25 novembre 2008

Voix du Jura 16 octobre 2008 - cahier spécial "En direct de Dole nord-est"


Questions à… Patrick Viverge

« Je regrette de ne pas avoir été dans l’exécutif plus tôt »

Parmi ses principales préoccupations, le conseiller général du canton de Dole nord-est cite le maintien des services publics.

Si vous deviez retenir quelques traits saillants pour définir le canton de Dole nord-est, quels seraient-ils ?
C’est un canton à la fois rural et urbain. Il y a peu de communes : sept, mais Dole y tient une place importante.

Les petites communes n’attendent pas forcément la même chose de leur conseiller général que Dole. Comment appréhendez-vous ces rôles différents ?
Je suis avant tout conseiller général du Jura. J’ai une attention plus particulière pour les communes qui m’ont élu, mais, lorsqu’une personne me sollicite sur la santé, l’enfance ou le social, je ne regarde pas si elle est de mon canton ou non. On me parle aussi beaucoup du haut-débit. Le maire de Dole peut me signaler une zone d’ombre sur sa ville de la même façon que le maire de Sampans qui se trouve à la limite du département.
La ville de Dole est partagée entre mon canton et celui de Michel Giniès avec lequel je m’entends très bien. Dès qu’une question concerne Dole, nous travaillons de façon conjointe.

Votre prédécesseur, Dominique Voynet, regrettait la difficulté, quand on siège à Lons, de faire entendre les intérêts du nord Jura, et de Dole en particulier. Est-ce aussi votre sentiment ?
J’ai eu ce sentiment, mais au cours de la mandature précédente où j’étais conseiller général de gauche alors que la Ville et le Département étaient à droite. Aujourd’hui, la configuration est complètement différente. Les préoccupations de Dole, désormais, me remontent beaucoup plus vite. Et, au Département, nous participons désormais à l’exécutif, ce qui nous permet de faire avancer les dossiers beaucoup plus vite. Mais, encore une fois, je ne raisonne absolument pas en termes de concurrence avec le plateau ou la montagne.

Quel regard portez-vous sur les premiers mois de Jean-Claude Wambst à la tête de la mairie de Dole ?
On a beaucoup travaillé avec Jean-Claude Wambst sur des projets pour la ville de Dole. Aujourd’hui, cette nouvelle politique, il faut la mettre en place. Les gens ont l’impression qu’on va tout changer du jour au lendemain. La demande est très forte, mais je suis tout à fait optimiste sur la capacité de l’équipe à mettre en œuvre la politique pour laquelle elle a été élue.

La nouvelle municipalité doloise a notamment engagé une politique foncière très active, afin d’élargir l’offre de logements sur Dole. Le SCOT pourrait, au contraire, contraindre les communes périphériques à renoncer à certains projets de développement. Comment percevez-vous cette politique à l’échelle de votre canton ?
C’est un sujet qui intéresse les maires et le président du Grand-Dole. Je n’ai pas de compétence pour porter un jugement. Je n’ai pas l’impression que cela suscite d’antagonisme, mais, si ça devait être le cas, je fais confiance au sens pédagogique de Claude Chalon pour arranger cela.

Croyez-vous à la création d’une nouvelle gare à l’intersection entre la future branche sud du TGV Rhin-Rhône et la ligne actuelle ?
Oui. J’y crois d’autant plus que les maires concernés n’y sont pas opposés dans la mesure où elle se fait en respectant un certain nombre de choses.
On connaît à peu près le tracé. Peut-être faut-il y apporter quelques améliorations afin de l’éloigner un peu de Champvans. Pour la gare, ce qui est fondamental, c’est la desserte, car il faut éviter le risque d’engorgement à Champvans ou Foucherans. Mais, il est difficile de se prononcer plus précisément sur son emplacement alors qu’on ne sait même pas quelle sera son emprise. RFF et la SNCF ont mis ce dossier sur la table en nous donnant un délai extrêmement court pour qu’on puisse se rendre compte de ce que cela impactait.

En vertu de la convention signée pour la restauration du collège de l’Arc, la Ville de Dole a cédé le collège de grammaire au Département. Que faut-il faire de ce bâtiment ?
La réflexion à ce sujet doit être menée avec la Ville et la communauté d’agglomération. Je souhaite qu’on commence par évaluer les besoins du collège de l’Arc. Il ne s’agit pas de vendre ce bâtiment pour se rendre compte, après coup, qu’on en avait besoin.

Aujourd’hui, quels sont vos sujets de préoccupations pour ce canton ?
Ma préoccupation, c’est le maintien des services publics, à commencer par la présence postale et la permanence des soins. A Bletterans, j’ai écouté le président Nicolas Sarkozy. Il ne m’a pas rassuré du tout. Ce que je souhaite, c’est que la petite grand-mère qui habite Biarne ou le hameau de Saint-Vivant ait toujours la même offre de soin que la personne qui habite à côté de l’hôpital. On sait aussi que la Poste de Champvans va fermer. On peut aussi évoquer le sort des écoles, qui subissent les fermetures de classes. La politique mise en œuvre par le gouvernement a pour but de réduire le nombre de postes. Je suis d’accord avec le ministre de l’Education nationale quand il dit que ce n’est pas aux enseignants de mettre des couches aux enfants de deux ans, mais je constate qu’il ne met rien en place. Le gouvernement se décharge sur les communes et les départements.
Mon souci aussi est de voir de petites entreprises à Villette ou Sampans qui n’ont pas encore le haut-débit. Le Conseil général y travaille. D’ici février, ce problème aura été réglé.

Alors que vous figuriez en 2001 sur la liste de Dominique Voynet à Dole, vous n’avez pas brigué de mandat lors des dernières municipales . Pourquoi ?
C’est un choix, que j’ai annoncé de façon très claire. Cela ne pose pas de problème dans la mesure où je travaille en parfaite entente avec les différents maires du canton.

Si vous deviez exprimer un regret à propos des premières années de votre mandat ?
Mon mandat a été marqué par deux ans de maladie. Je ne peux pas ne pas penser à cela.
J’ai aussi passé quatre années dans la minorité. C’est une position extrêmement douloureuse, car on a envie de faire bouger les choses et on ne le peut pas. Les dernières cantonales ont changé cela, mais je regrette de ne pas avoir été dans l’exécutif plus tôt.

Quels signes forts souhaitez-vous donner ?
Il est un peu tôt encore pour répondre à cette question. Il y a un certain nombre de projets qu’on a amenés sur la table. Il faut qu’on les évalue, pour vérifier leur pertinence et s’ils sont compatibles avec les finances du département.
Personnellement, j’ai beaucoup travaillé sur la maison du handicap. Je ne la voyais pas fonctionner comme cela. En tant que président de la commission départementale des droits et de l’autonomie des personnes handicapées, je travaille beaucoup pour que, rapidement, on ait une maison exemplaire au niveau national.

Propos recueillis par Benoît Ingelaere

dimanche 16 novembre 2008

Bilan d'activité du mois de novembre

Semaine du 3 au 9 novembre : Réunion de groupe pour préparer la DM2. RDV à la cité des sciences à Paris. Séance publique DM2 au Conseil Général. RDV avec une association s'occupant d'autistes.

Semaine du 10 au 16 novembre : Commémoration du 11 novembre au collège de l'arc. Réunion de travail sur la communication de la zone innovia. Rencontre avec les Pompiers volontaires. Commission permanente au Conseil Général. Réunion de travail à la SOCAD. Récompenses aux sportifs du Jura au Conseil général. Récompenses aux sportifs de la région Doloise à Dole. AG de la Virade de l'espoir. RDV avec le Judo Club Dolois. Visite exposition de photos à Goux.

Semaine du 17 au 23 novembre : Conseil d'administration du SDIS. Commission à la MDPH. RDV individuel avec assistantes maternelles à la Mairie de Dole. Réunion du Syndicat des eaux à Monnieres. Réunion avec les retraités de l'hôpital de Dole. Vote pour le premier secrétaire du Parti Socialiste. Congrès à Paris sur l'avenir des enfants et des adolescents loi de mars 2007 sur la protection de l'enfance. AG de l' aéroclub à Tavaux. AG du vélo club Dolois(représentation du Président). Réunion de groupe préparation du budget.

Semaine du 24 au 30 novembre : Réunion au conseil général avec le grand Dole sur les dossiers concernant les deux collectivités. Réunion du comité Syndical Innovia à Dole. Réunion de groupe pour préparer le budget. RDv avec l'association de la libre pensée. RDV avec les architectes pour l'agrandissement des locaux du département. Séance au tribunal pour l'installation du procureur. Visite des ateliers comtois d'expression.

samedi 15 novembre 2008

Les pesticides affecteraient le développement cérébral

REUTERS 24.10.2008 14:16
Par Alister Doyle OSLO (Reuters) - De nombreux pesticides utilisés par les agriculteurs européens pourraient affecter le développement cérébral des foetus et des jeunes enfants, selon une étude menée par David Granjean, chercheur à Harvard et à l'université du Sud-Danemark, qui invite Bruxelles à en réduire l'usage. 'La toxicité pour le cerveau ne fait pas partie des tests de routine pour les pesticides. Dans la mesure où beaucoup d'entre eux sont toxiques pour le cerveau des insectes, il est très probable qu'ils le soient également pour le cerveau humain', a déclaré le scientifique, qui a passé en revue près de 200 rapports de recherches sur le sujet. 'Les études expérimentales qui recourent à des modèles complexes suggèrent que les pesticides utilisés actuellement en Europe (...) peuvent s'avérer toxiques pour le développement du système nerveux', écrivent Granjean et deux de ses collègues danois dans le journal Environnemental Health. 'Le cerveau en développement des foetus et des jeunes enfants est beaucoup plus sensible que celui des adultes aux perturbations chimiques', ajoutent-ils, recommandant davantage de tests et de précautions dans la délivrance des autorisations. Leur étude porte sur les pesticides utilisés dans les 27 Etats membres de l'Union, qui procède actuellement à une réforme de la législation en la matière. Plus 140.000 tonnes sont déversées chaque année sur les cultures alimentaires de l'UE, ce qui représente 280 grammes par habitant. Un quart des fruits, des légumes et des céréales contiennent au moins deux pesticides. Version française Jean-Philippe Lefief

vendredi 14 novembre 2008

Bilan d'activité du mois d'octobre

Semaine du 6 au 12 octobre : Rencontre avec l'association sur la leuco dystrophie et dictée au collège Mont Roland sur les maladies orphelines. Réunion au SDIS à Montmorot. Rencontre à l'aire du Jura. Rencontre avec une association s'occupant des nuisances causées par le Wimax. Information à l'association des départements de France à Paris sur les nouvelles technologies de la communication. Débat d'orientation budgétaire en séance publique au Conseil Général. Rencontre au Lycée Nodier pour la présentation du livre"il était une fois Nodier". Visite au chantier de construction de EHPAD de Tavaux.

Semaine du 13 au 19 octobre : Commission au SDIS. Réunion de l'exécutif du département. Commission à la maison départementale de la personne handicapée. Rencontre association calao. Commission permanente au Conseil Général. Rencontre avec les anciens combattants de Foucherans. Réunion de travail du groupe de gauche

Semaine du 20 au 26 octobre : Commission aide social au tribunal de Lons. Rencontre avec les Maires du Canton. Repas avec la presse. Commission action sociale au CG. Point presse. Rencontre avec la Préfère à Dole. Réunion Centre Local d'information et de Coordination(CLIC) à l'hôpital de Dole. Réunion de travail pour la SOCAD. Réunion de travail à la Maison départementale de la personne handicapée.

Semaine du 27 au2 novembre : Réunion de l'exécutif du CG. Travail sur la dématérialisation des dossiers de la MDPH. Rencontre avec une société souhaitant s'installer sur la zone innovia. Réunion de la commission consultative des services publics locaux. Rencontres individuelles. Réunion de travail du groupe de Gauche

Public / privé : idées fausses et mauvaises polémiques

Dans un document adressé la semaine dernière aux parlementaires, la Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP) a défendu le principe d'une convergence tarifaire entre hôpitaux publics et cliniques commerciales.La FHF accepte pleinement de débattre de cette question, sur la base de données objectives, et non de citations tronquées ou d'extrapolations rendues douteuses par la faible proportion de pathologies effectivement traitées dans les deux secteurs. Surtout, l'obstruction systématique opposée à la réalisation des études identifiées par l'IGAS en 2005 ne peut qu'inquiéter quant à la sérénité des échanges. Prétendre que douze milliards d'euros pourraient être économisés chaque année, soit l'équivalent de la suppression de trois cent mille emplois, n'a évidemment aucun sens, et ne peut que décrédibiliser les arguments avancés.De la même manière, il n'est pas équitable de laisser à penser que l'augmentation des effectifs de personnel s'expliquerait par une forme de mauvaise gestion depuis cinq années sans remarquer le respect par le secteur public des nouvelles normes de sécurité en matière de réanimation, d'urgences ou de périnatalité, dont ne tient pas compte la procédure de certification.Enfin, la proposition de confier à des opérateurs privés la gestion d'établissements publics se trompe de cible. A contraintes inchangées, les résultats recherchés ne pourront être obtenus. Ce qui importe est bien d'alléger les contraintes du service public, et non d'augmenter la rémunération des actionnaires des cliniques commerciales.
Claude Evin, Président Gérard Vincent, Délégué Général

NANOPARTICULES : niveau de danger inconnu

En juin 2006, les ministères de l'Ecologie, de la Santé et du Travail demandaient à l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) d'étudier les risques associés à la production de nanomatériaux et nanoparticules pour les travailleurs. Publié deux ans plus tard, le rapport met en exergue un manque de connaissances étonnant sur l'impact sanitaire des nanoparticules.
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/question_actu.php?langue=fr&id_article=10303&id_mag=0

mardi 11 novembre 2008

A Calais, on chasse les sans-papiers avec des chiens

Le 7 novembre, les CRS accompagnés d’hélicoptères munis de projecteurs se livraient à la chasse aux sans-papiers... avec des chiens.

La police écartait de plus tous les journalistes et observateurs venus pour témoigner. Le Président de l’association Salam, Jean-Claude Lenoir, a été arrêté, mis torse nu, et... inculpé d’outrage à agent. Il risque un mois de prison ferme.

Au CRA de Coquelles, des sans-papiers afghans en grève de la faim, ont été menacés de coups s’ils ne mangeaient pas. Sous la pression, ils ont avalé un peu de nourriture et se sont ensuite fait vomir pour reprendre leur grève de la faim...

http://quotidiensanspapiers.free.fr/w/spip.php?article1650

vendredi 7 novembre 2008

Intervention publique du 7 novembre

Monsieur le Président, mes chers Collègues

Une DM2, par nature, n’est pas l’occasion d’un grand débat de politique générale puisqu’il s’agit de procéder aux derniers ajustements comptables du budget ; en revanche ce moment de débat prend une allure particulière car nous ne pouvons faire abstraction des événements internationaux.
En effet Barak Obama est entré dans l’histoire, histoire écrite également par Mc Kain qui a su sortir par la grande porte avec élégance. La victoire d’Obama c’est une victoire de l’humanité toute entière. Cette victoire aura des conséquences sur les équilibres politiques et économiques de l’ensemble de la planète.
Autre événement planétaire, la crise économique qui marque et qui montre par l’effondrement des Places Boursières internationales de façon spectaculaire, les limites du libéralisme débridé dont l’onde de choc sera perçue par les Jurassiens dans leur quotidien.
Cette récession inévitable nous impose de faire des économies des coupes sombres dans notre prochain budget, nous impose d’être solidaire face à l’aggravation de la situation économique.
A côté de ces évènements qui bouleversent le monde, aujourd’hui, notre collègue et ami, André Vauchez va mettre en terre sa mère. Evènement banal et pourtant unique. Quel que soit notre âge, quel que soit l’âge que l’on ait, quand on perd nos parents on devient orphelin. Si l’on partage les joies, on se retrouve toujours seul face à la souffrance. Je tiens au non de tous, à lui exprimer notre solidarité et notre amitié.
Nous somme réunis pour parler de la DM2 et force est de constater que le volume de la Dm2 est en décroissance.
Sur les 3millions 300 milles Euros représentant un peu plus de 1% du budget de cette DM2

En marge de l’équilibre financier de la DM2 quelques rapports ont été débattus qui revêtent une importance notoire
C’est le cas de la décision de recruter 14 postes d’emploi d’assistants Socio éducatifs et de 2 postes d’encadrement pour les 4 unités territoriales de la DSSD.
C’est une obligation imposée par la réforme de la protection de l’enfance et la protection juridique des majeurs. Le cout est de 504milles Euros qui seront inscrits au BP 2009.
A ce sujet il faut bien rappeler que c’est une nouvelle compétence imposée par la loi de mars 2007 sans compensation financière. Ce point fut d’ailleurs largement constaté par les Présidents des Cg à leur Congrès d’Orléans la semaine dernière.
A l’unanimité au congrès ils ont « réitéré une demande d’une réforme fiscale simultanée à toute réforme des compétences »
Sans cela, une véritable crise des finances départementale deviendra dramatique pour l’économie des territoires et la cohésion sociale
Dans ce contexte notre groupe de gauche ( comme l’ a indiqué le rapporteur du budget,)très critique sur les effets de la politique nationale a
· soutenu les propositions du président pour ces ajustements budgétaires
· défendu certaines remise en cause de projets routier ( Charchilla) pour que les aménagements futurs assurent la sécurité des divers usagers sans pour cela créer 1,7 km de routes droites nouvelles très couteuse 1 millions d ‘Euros

Yes we can ! Nous voterons donc cette DM2

mercredi 5 novembre 2008

Budget du conseil général : ce que la gauche demande

A la tête de la moitié des cantons du département, la gauche entend bien peser sur le budget 2009. Elles a rendues publiques ses propositions hier

A un mois et demi de l’échéance, la gauche ne sait « toujours pas » si elle votera le budget 2009 du Département. « On attend de voir, explique le socialiste Patrick Viverge, porte-parole du groupe. Nous avons choisi de participer à une gestion partagée du conseil général parce que nous estimons que le président Raquin était en mesure de faire des arbitrages équitables et efficaces entre les propositions du groupe de droite et les nôtres. »
Hier, lors d’une conférence de presse, Patrick Viverge entouré de Danièle Brulebois (PS/Chaumergy), André Lamy (PC/Voiteur) et d’André Vauchez, vice-président de l’assemblée départementale, a précisé les projets et les orientations qu’il souhaite voir repris dans le budget 2009.
Dans le domaine de l’action sociale [ndlr. 41 % du budget 2008], « il faudra créer seize postes de travailleurs sociaux pour remplir correctement les missions nouvelles que nous impose la loi de mars 2007 sur la protection de l’enfance. Pour agir efficacement, il faudra absolument embaucher », explique Patrick Viverge. « Nous verrons si nos collègues de droite seront sensibles à cette demande », poursuit André Vauchez. Toujours dans le domaine social, la gauche souhaite « revoir complètement le fonctionnement de la Maison du handicap » qu’elle juge « inefficace ». « Les gens doivent être bien accueillis, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. La Maison doit se doter d’un site internet pour proposer de la documentation en ligne et éviter aux usagers de se déplacer. Il y a aussi un partenariat à mettre en place avec les mairies qui n’ont aucune information sur ce que propose la Maison du Handicap. »
Autre dossier lourd : la voirie [ndlr. 47.7 millions d’euros en 2008]._La gauche demande, comme chaque année, une programmation des travaux des routes : « Pour nous, l’objectif c’est d’abord la sécurité, ensuite la fluidité du trafic, enfin l’environnement », précise André Vauchez qui demande « une réorientation de certains projets en cours comme le remplacement des virages de Charchilla jugés dangereux, par une ligne droite de près de 2 km_! », s’insurge le vice-président.
La gauche veut également voir aboutir une Maison départementale de l’adolescent à Dole, la création de chemins de Pasteur « qui relieraient les villes où il a séjourné et travaillé » et enfin aider le « développement de la filière bio qui aujourd’hui ne reçoit pas un centime du Département. »
La gauche n’entend pas faire de telle ou telle proposition une condition sine qua non pour voter le budget, mais elle prévient : « nous avons fait un pari, si on se rend compte que ça ne fonctionne pas, nous sommes prêts à ne pas voter le budget et à démissionner. C’est clair pour tout le monde ».

Sandrine Chabert article paru dans le Progrès le 23 octobre.

mardi 4 novembre 2008

La gauche présente sa vision du budget départemental à La Voix du Jura

Des élus du groupe de gauche au conseil général ont donné leurs pistes de réflexion dans le cadre de la préparation du budget 2009.

Le moment de vérité approche à grands pas. En décembre, les 34 conseillers généraux se prononceront sur le premier budget de l’ère de la cogestion. C’est là que la gauche décidera ou non d’allonger la durée de vie de ce phénomène de foire politique qu’est le conseil général depuis avril dernier. Lors d’un point presse organisé le 22 octobre, Patrick Viverge, le porte parole du groupe de gauche, a été clair : « Si on se rendait compte que cela ne fonctionne pas, on ne vote pas le budget et l’on démissionne de toutes les délégations qui sont les autres ».
Dans l’opposition pendant des lustres, la gauche compte bien imprimer sa marque là où elle n’avait jusque-là que la possibilité de prêcher dans le désert. Donc, « on travaille beaucoup, on se voit toutes les semaines et l’on est très motivés », assure Patrick Viverge.

Arbitrages

Dans ces cartons, un certain nombre de projets qu’elle compte bien soumettre au président, le DVD Jean Raquin. « Dans une situation de gestion partagée, c’est au président de faire des choix, d’opérer des arbitrages entre droite et gauche ». Et comme c’est à lumière de ces arbitrages, des avancées qui lui seront concédées mais aussi aux inévitables couleuvres qu’elle devra avaler, qu’elle décidera de voter le budget, « il est encore un peu tôt pour le dire ».
Il y a d’abord les réformes obligatoires, celles qui sont imposées par la loi, comme celle de mars 2007 qui transfère aux départements la protection de l’enfance. « Du fait de cette réforme, 16 postes de travailleurs sociaux vont être créés l’an prochain. Un chiffre établi en fonction des besoins sur le terrain », indique Patrick Viverge.
Mais il y a aussi ce que la gauche présente comme des orientations nouvelles :par rapport aux pratiques du passé : « Nous comptons mettre en place une politique de développement de la filière bio dans le département, là où rien n’existe aujourd’hui ». Avec quel argent ? « Nous ferons des économies sur ce qui est versé chaque année et sans contrôle effectif à la chambre d’agriculture ». En matière de route, André Vauchez, le vice-président de l’institution, annonce « des changements radicaux » et cite en exemple la remise en cause du projet de cassure des lacets aux abords de Charchilla, un projet dans les cartons depuis 2003 et inutile selon lui. Par ailleurs, Patrick Viverge veut remodeler totalement le fonctionnement, qu’il qualifie d’ « archaïque » de la maison du handicap. Un projet qui implique notamment la dématérialisation des dossiers et la mise en place d’un site internet susceptible d’éviter aux personnes handicapées des déplacements inutiles et parfois pénibles.

Maison de l’adolescent

Et puis il y a ces dossiers que la gauche tient tout bonnement à imposer, comme l’application de l’Agenda 21, adopté en 1992 au sommet de Rio sur le climat. Il faut que le conseil général, en la matière, face œuvre d’exemplarité, estime Danièle Brulebois, conseillère général de Chaumergy. L’institution pourrait faire preuve de vigilance en matière de gestion de consommables, de papier ou de carburant ». L’élue évoque au passage la possibilité de mettre en place un conseil général des jeunes. Lesquels jeunes sont d’ailleurs au centre d’un projet que Patrick Viverge tient à voir émerger à Dole, celui de la Maison de l’adolescent, « un lieu ouvert, un outil de prévention où les jeunes pourront trouver soutien et conseil ». Un projet pour lequel l’alu dolois assure qu’il a obtenu le soutien de Jean Raquin. Lequel sait qu’il doit considérer avec attention les propositions de la gauche s’il ne veut pas qu’elle quitte le navire par un gris matin de décembre…

David Régazzoni La voix du Jura