dimanche 8 octobre 2017

Observer un Conseil Municipal. Grenoble un exemple à suivre

Une nouvelle équipe municipale a été élue à Grenoble en 2014 autour du maire Éric Piolle : le rassemblement RCGE (Rassemblement Citoyen de la Gauche et des Ecologistes) réunit EELV, ADES (Association Démocratie Ecologie Solidarité), trois composantes du Front de gauche (le PG, la gauche anticapitaliste et les Alternatifs) ainsi que des citoyens engagés. 2014 était donc une belle occasion pour comprendre comment se met en place une politique et pour s’intéresser plus particulièrement à la mise en actes des promesses plutôt qu’aux discours eux-mêmes.
Dans une ville, une politique se met en place par les décisions prises au conseil municipal : les délibérations. Regarder de près ces délibérations permet de comprendre une partie des mécanismes de prises de décision d’une politique territoriale. À partir de cette observation, l’établissement d’une connexion entre certaines délibérations et les engagements est venue naturellement. Ce lien entre promesses et décisions est parfois simple et évident, mais pas toujours, et surtout on comprend vite que les délibérations ne suffisent pas à tout comprendre.
Chaque conseil municipal constitue la base de ce travail, mais les questions intéressantes apparaissent dans le rapprochement avec les engagements (120 engagements pour le cas de la nouvelle majorité grenobloise).
Les engagements sont de natures et d’importances différentes, il y a ceux :
Leur réalisation ne se trouve pas toujours au sein des délibérations. Elle peut également se lire :
La décision de fermer certaines bibliothèques (E110) pour raisons financières, qui a beaucoup fait parler à Grenoble, ne se retrouve ainsi pas dans les délibérations de 2016.
Pour beaucoup d’engagements, plusieurs niveaux de décisions peuvent intervenir et une connaissance du terrain est nécessaire pour tenter de fixer un critère de suivi qui soit assez significatif, même s’il ne couvre pas tout l’engagement. Par exemple, pour l’engagement E102 : Renouer avec la tradition d’accueil de la ville, le financement des 2 principales associations qui travaillent dans ce domaine à Grenoble a été choisi, même si les Maisons de habitants (MDH), par exemple, jouent aussi un rôle qui n’est pas visible dans les délibérations.
Ces constats conduisent à ne pas faire de différence entre les engagements réalisés (forcément les plus faciles) et les engagements en cours de réalisation. Le diagramme ci-dessus de mars 2017, ne le fait pas.
Pour conclure, ce travail est vraiment intéressant et il soulève deux points. Le premier est le constat que, pour une citoyenne lambda, ce n’est pas facile de regarder ce qui se passe au niveau politique dans sa ville en se concentrant sur les faits plutôt que sur les différents discours politiques ou de comm’. Même dans une municipalité faisant un effort en ce sens, les chemins de décisions sont un peu obscurs. Ils mériteraient plus de lumière.
Le second point est une question : qu’est-ce qu’un programme politique exactement ? C’est en réalité bien plus compliqué que cela n’en a l’air. À ce propos, à l’occasion de la dernière campagne présidentielle, j’ai participé à une discussion sur les élections. Il a été proposé aux participants 50 propositions tirées des programmes des 5 principaux candidats. Chaque groupe devait attribuer 10 propositions à un candidat donné. Ce fût mission impossible pour les 5 groupes. Y aurait-il quelque chose de peu clair dans les programmes ?
De plus, dans les programmes proposés aux électeurs, aucune priorisation n’est faite entre les propositions, tout est présenté au même niveau. Cela pose une vraie question quand les moyens financiers ne permettent pas de tout faire, et ils ne le permettent jamais !
Rien dans ce travail ne demande de compétences particulières, pas même techniques. Au niveau d’une ville les choses sont beaucoup plus simples qu’au niveau de l’État. Si vous vous intéressez à votre commune, si son évolution vous concerne, n’hésitez pas à aller voir ce site et à le décliner pour votre propre commune

vendredi 11 août 2017

L'invité de la semaine : Patrick Viverge

















Leader d'opposition assumé, l'ancien conseiller général de l'ex-canton de Dole Nord-est envisage de revenir jouer les trouble-fête aux élections sénatoriales de septembre prochain. Mais pas seulement...


Patrick Viverge, vous avez choisi d'annoncer, en avant-première dans nos colonnes, votre candidature aux élections sénatoriales de septembre prochain. Pourquoi avez-vous entrepris d'accomplir cette démarche ? L'offre à gauche n'était-elle selon vous pas suffisante entre la candidature de Jean-Claude Wambst, investi par le Parti Socialiste, et celle de la France insoumise ? 

Trouble-fête non mais promoteur de débat oui.   


Le Sénat est perçu par les Français comme inutile, onéreux et retardant souvent les travaux de l’Assemblée Nationale   n’ayant pour vocation que de recycler les élus rêvant des ors du palais du Luxembourg.  
Le Sénat, qui devrait   représenter l’ensemble des communes, n’est plus en phase avec elles. 

Il doit donc se réformer ou disparaître.

La décentralisation a créé des communautés de communes et d’agglomérations qui permettent de faire ensemble ce que l’on ne peut faire seul mais elles sont devenues des trous noirs démocratiques avec des dirigeants que l’on n’élit pas et un programme qu’on ne peut choisir. 
Ces dirigeants des villes centre ont créé une rupture avec les Maires des petites communes et les citoyens en confisquant le pouvoir. 
Les  nouveaux électeurs sont mieux informés et sont en capacité de contester les décisions politiques, mais ils font confiance aux Maires pour qui ils se déplacent pour voter. Il faut donc leur redonner du pouvoir en les consultant.

 Je crois qu’il est   temps de faire   du Sénat   un vrai espace démocratique représentatif de notre territoire et qui redonne du souffle à la démocratie locale. 
Cette question nous concerne tous, de droite comme de gauche.

Votre dernière campagne date de 2015, lors des dernières élections départementales. Depuis, un nouveau paysage politique s'est dessiné sur l'Hexagone. Même si nous ne possédons pas encore le recul nécessaire afin de dégager un premier bilan des résultats que cela laisse augurer, quel constat tirez-vous de cette nouvelle donne ? 

Tout cela ressemble plutôt à la conclusion des 30 dernières années. Les lignes se sont brouillées entre une droite flirtant parfois avec les extrêmes et une gauche déchirée entre l’affirmation  de positions sociales et écologistes lorsqu’elle est dans l’opposition et une soumission aux politiques néolibérales une fois au pouvoir. Le résultat ce sont  les plus hauts taux d’abstention jamais atteints. 
J’espère que cela permettra enfin la clarification nécessaire qu’attendent les Français et permettra de recréer la confiance.

Aujourd'hui, le Parti Socialiste est en pleine implosion, pris entre les deux feux de la France insoumise et de la majorité présidentielle. Et vous dans tout cela, où vous situez-vous sur ce nouvel échiquier politique ? Comment envisagez-vous de rassembler largement ces différents camps, afin votre candidature puisse l'emporter ?
Je me considère de gauche, progressiste sur les questions sociétales et plutôt régulateur sur les questions économiques face aux dérives des marchés financiers.  
Je ne suis pas dogmatique, je recherche d’abord le bien commun.    
La gauche  représente pour moi des valeurs,  une histoire, des racines. Cet enracinement me permet de ne pas craindre le débat et de respecter, comme je l’ai toujours fait, mes adversaires politiques.  
J’ai souvent réussi à faire avancer des dossiers en associant élus de droite et de gauche. C’était mon engagement pour notre département.   
Vice-président du Service Départemental d’incendie et de Secours,   je ne me suis pas soucié de la couleur politique des élus municipaux pour décider de la construction ou de la rénovation de centres de secours.  La réalisation de La maison des adolescents du Jura, dont je suis très fier,  a pour vocation d’accueillir   les adolescents  du Jura  quelles  que soient leurs opinions, confessions, leurs sensibilités politiques ou celles de leurs parents.

Je n’ai jamais appartenu ni à une meute ni à un troupeau.  

Ma candidature se fait autour d’une   idée forte de ce que devrait être notre démocratie. Cette idée est portée par une proposition de loi que je compte faire passer et que j’exposerai publiquement début septembre.  Elle    a pour objectif de redonner du pouvoir aux élus locaux   et aux citoyens.  
Une véritable rupture avec ce qui se pratique aujourd’hui.

Vous êtes un spécialiste des questions de santé. Quel est votre avis sur l'évolution de l'offre de soin du territoire ? 

Si on veut réduire les déserts médicaux, il faut un bon diagnostic pour proposer un traitement efficace.
Quelques  chiffres 
•                25% de Médecins diplômés en France    n'exercent finalement pas   la Médecine ! Ils ont une autre activité  (journalisme, administration, ou rien). (Données   2015)
•             Le travail administratif d'un médecin  généraliste représente 30% de son temps.   (Ordre national de médecins.)
•             Avec 281 087 médecins inscrits au tableau de l’Ordre en 2014, la France n’a jamais compté autant de médecins et le nombre de médecins actifs a doublé en 35 ans.  

Les médecins ne veulent plus travailler comme leurs aînés mais en groupe et  se libérer du temps pour leurs loisirs et leurs familles ce qui est légitime. La féminisation de la profession accentue cette tendance : elles sont 58%   inscrits à l’ordre   chez les moins de 45 ans.

Les maisons de santé ou les maisons médicales, l’idée semble faire l’unanimité.   Pourtant ce n’est pas la réponse aux déserts médicaux si elles ne sont pas initiées par les praticiens de santé eux même.   Il ne suffit pas de créer une maison de santé pour que des médecins s'y installent.    Il faut les penser avec les praticiens eux-mêmes et les accompagner. Par exemple, aider les Municipalités à financer  un poste de secrétaire, ou de comptable  pour libérer les    praticiens  des tâches administratives.  

Toujours localement, quel est votre avis sur les dossiers du Center Parc de Poligny, ou de l'aéroport de Dole-Tavaux ? Comment envisagez-vous de voir appliquer dans le Jura une politique plus écologique ? 

Il faut écouter ce que disent les citoyens. Nombreux sont ceux  qui s’opposent au Center parc. Leur avis est important. Pour ma part je n’y suis pas favorable et je n’ai jamais voté dans le sens de sa réalisation. L’impact environnemental me semble trop important pour un bénéfice hypothétique en terme d’emplois. Le Jura est un département magnifique et s’il veut attirer des touristes et créer des emplois, il a d’autres atouts. Ecoutons les associations et les collectifs, ils  ne manquent pas d’imagination et  de créativité.

L’aéroport, le Département en a hérité.  En novembre 2011 j’ai organisé avec les jeunes écologistes un débat public    sur le sujet. La donne a changé,   il faut réitérer ces débats contradictoires.   Je ne suis pas pour la multiplication des aéroports et autres projets inutiles. Mais j’ai toujours défendu   l’intérêt que représentait celui-ci à condition que ce soit l’aéroport unique de Bourgogne Franche Comté.     L’aéroport ne  doit pas se contenter  de transporter des touristes en vacances mais d’en amener.  Notre belle  grande région   en vaut la peine.  Il  doit être un pôle de développement économique.  L’aéroport de Dijon   représente un coût important en fonctionnement et   un intérêt mineur  depuis le départ de l’armée. 
Les élus bourguignons doivent accepter sa fermeture.

Nous nous sommes laissé dire que les prochaines élections municipales (doloises), pourraient aussi faire partie de vos futures ambitions... Vous confirmez ?

Je n’ai pas vocation à être candidat à tout. Mais oui, je suis attaché à Dole.  Je fais donc attention à ce qui s’y passe. 
Mon ambition c’est de servir, je l’ai fait pendant 11 ans au Conseil général en y consacrant tout mon temps sans jamais cumuler de mandat avec  toute mon énergie  mon  enthousiasme et ma  passion. Je le fais aujourd’hui, plus discrètement et avec beaucoup de satisfaction dans une association caritative et humanitaire. 
 
Demain une autre page s’ouvrira, rien n’est écrit mais je suis convaincu que beaucoup de Dolois ont le  talent et la compétence pour remettre de la vie dans cette superbe ville. Je serais heureux de les aider.  

 Votre mot de la fin ?

En 2010 avec André Vauchez,  nous avons fait venir, René Dosiere à Villette les Dole pour nous parler de la moralisation de la vie politique. Beaucoup en parle, moi je l’applique. Je n’ai jamais cumulé de mandat. « Les affaires » ont discrédité les élus pourtant n’oublions pas le travail fait, souvent dans l’anonymat le plus complet,  par les édiles des communes rurales. 
Ce sont des personnes normales qui s’engagent pour les autres avec respect et dévouement. 
Pour moi, c’est ça être un élu. 
   
 Je serai Sénateur à 100 % !   Bel été à tous.

Hebdo 39 le 24 juillet 2017 


samedi 29 juillet 2017

La rentrée va être " chaude " pour les finances communales

Par le biais d'un décret, le gouvernement a opéré une coupe de 216 millions d'euros dans les crédits de paiement de la mission "Relation avec les collectivités territoriales". Une décision unilatérale qui remet en cause à la fois la confiance dans la parole de l'Etat et les projets d'investissement des territoires ruraux.

 Pour lire la suite;

APL Aides au logement : pourquoi 50.000 bénéficiaires vont tout perdre à la rentrée

C'est acté, la baisse de 5 euros par mois de l'Aide personnalisée au logement (APL), qui interviendra au 1er octobre, va grever le budget des bénéficiaires de 60 euros par an... sauf pour une minorité, qui ne toucheront plus rien, écrit BFM Business ce vendredi.   pour lire la suite

dimanche 7 mai 2017

APPEL AUX CANDIDATS JURASSIENS AUX LEGISLATIVES

Madame, Monsieur,

Vous avez été investi par votre parti ou vous souhaitez l’être pour le représenter aux prochaines élections législatives.
Le second tour de notre élection présidentielle oppose désormais Marine LE PEN et Emmanuel MACRON.

Le risque est de voir le Front National et Marine LE PEN prendre le pouvoir en France avec une idéologie d’exclusion et de sortie de l’Union Européenne.
Citoyens républicains, nous vous demandons de préciser votre positionnement pour le second tour.

1- Voterez pour Emmanuel MACRON ?
2- Préférerez-vous  vous abstenir, votez blanc ou nul ?
3- Donnerez-vous des consignes de vote ?

Nous vous remercions de nous préciser votre choix  avant   le 5 mai   midi par mail à patviverge@orange.fr


Bien cordialement

Patrick Viverge

Courrier envoyé le 30 avril 2017

mardi 21 mars 2017

La Maison des adolescents du Jura Séminaires 2017

Séminaire IDENTITES

Ouvert à tous les professionnels du bébé, de l’enfant, de l’adolescent et de la famille qui désirent former leur écoute et approfondir leur savoir aux problématiques cliniques liées à la migration.


 Argument
Naître quelque part, c’est déjà une histoire !
Grandir, devenir une personne, être un(e) adolescent(e), que de parcours atypiques que nous rencontrons autour de nous, dans nos accompagnements.
Des parcours intimes au sein d’un mouvement universel : la question de l’autre, du même, de la filiation et des affiliations, de la place des adolescents, …
Au fil de ces quatre rencontres, nous discuterons les influences qui balisent et qui colorent le parcours contemporain des adolescents d’aujourd’hui.

Jeudi 30 mars 2017 " La construction de l’enfant Dogon du Mali "
Ogo Barakodio, médecin psychiatre, consultation transculturelle, service du professeur Moro, maison de Solenn-maison des adolescents CHU Cochin, Paris

Jeudi 18 mai 2017 " Difficultés identitaires "
Philipp Hass, médecin psychiatre, centre médico psycho pédagogique Dole
Nicolas Vuong, psychologue, maison des adolescents du Jura, CH Dole et centre médico psychologique CHS Pontarlier

Jeudi 29 juin 2017 " Adolescences et rêves "
Oumar Doumdouya, Dole
Nicolas Vuong, psychologue, maison des adolescents du Jura, CH Dole et centre médico psychologique CHS Pontarlier

Jeudi 14 septembre 2017 " Migrations "
Gilles Guerrin, professeur de langue française, lycée, Gifu (Japon)

Responsable de l’enseignement : Docteur Jonathan AHOVI, chef de service MDA du Jura

Déroulement : les jeudis de 14h à 17h - Conférence suivie d’un temps d’échange

Lieu : Maison des adolescents du Jura - 33 rue du Souvenir Français - 39100 Dole*

Inscription gratuite : Le nombre de place étant limité, il est indispensable de s’inscrire par mail, courrier ou téléphone, avant le début du séminaire, et de s’engager pour l’ensemble des rencontres du séminaire.

Renseignements : Anne GERARD, Maison des Adolescents 03.84.69.24.90, 
Gerard.Anne@ch-dole.fr

Inscription Séminaire 2017 – Identités

NOM- PRENOM : ………………….………………………………………………
Fonction-Etablissement : …….……………………………………………………...
Adresse :……………. ……………….………………………………………………
……………………………………………………………………………………….
Mail : ………………..……………….………………………………………………
Tél : ………………………………………………………………………………….

mercredi 15 mars 2017

" Faut-il éduquer les adolescents ?"

Prochain colloque organisé par la maison des adolescents du Jura et l’association @ntigone,
 le jeudi 4 mai 2017, Lycée Charles Nodier à Dole, sur le thème 

Les adolescents ne sont pas des enfants ! Ils ne sont pas non plus des adultes. Ils trouvent un plaisir particulier à devenir " têtus" en ne montrant de préférence pas à leurs parents tout ce que ces derniers attendent d'eux. Comme s'ils rejetaient leur éducation. Enfants ils se font plaisir en plaisant à leurs parents. Adolescents, c'est parfois exactement le contraire ! Le changement peut aller jusqu’à mettre, apparemment, en échec les parents. Existe-t-il à l'adolescence un besoin de déplaire à l'adulte ? Doit-on éduquer les adolescents comme on le fait avec les enfants ? Quelle place pour la transmission entre les générations ? Au cours de ce colloque, nous réfléchirons aux difficultés des parents et des adolescents, à être aussi proches qu’ils ne l’étaient autrefois. Quelle est la place des adolescents dans les sociétés aujourd’hui ?
Avec P. Bizouard (Besançon), S. Haslé (Dole), S. Nezelof (Besançon), S. Von Overbeck Ottino (Genève), E. Simon (Besançon), F. Vouga (Bielefeld Allemagne), A. Gagnon Mc-Mahon (Sherbrooke Québec), M. Fumagalli (Milan), N. Vuong (Pontarlier), AL. Barraux (Dole), O. Barakodio (Paris), J. Ahovi (Dole), T.Cornette (Brésil, Luxembourg)
Renseignements
Maison des adolescents du Jura
03 84 69 24 90
GERARD.Anne@ch-dole.fr

vendredi 20 janvier 2017

Comment accompagner nos enfants après Nice

Ouvert à tous les professionnels du bébé, de l’enfant, de l’adolescent et de la famille.

Comment accompagner nos enfants après Nice ?"
Prise en charge post immédiate des victimes de l’attentat du 14/07/2016

Séminaire CULTURES/MEDIAS/SOCIETES

Présenté par Marion BONNEVILLE, psychologue.

Le jeudi 9 février 2017, de 14h à 17h, à la maison des adolescents du Jura

Responsable de l’enseignement : Docteur Jonathan AHOVI

Inscription gratuite, mais nécessaire.

Après l’attentat terroriste du 14 juillet 2016 à Nice, une nouvelle forme de crainte est née.
Un camion peut surgir de toute part et écraser bébés, enfants, adolescents, parents, grands-parents, amis, voisins, … d’où qu’ils viennent, de quelques conditions qu’ils soient.
Ce nouveau danger a frappé et tué à Berlin, à Tel Aviv.
La rue et les places deviennent dangereuses. Les fêtes deviennent dangereuses : le 14 juillet, noël, … et aucune protection ne semble vraiment efficace.
Ces événements, à l’heure de la mondialisation, sont aussitôt médiatisés et regardés par tous, faisant naître des peurs chez chacun et partout.
Comment apaiser les bébés, les enfants et les adolescents qui vivent de très près ou de plus loin avec ce danger de mort ?

Marion Bonneville, psychologue à la maison des adolescents du Jura et à la cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP39) nous parlera, au cours de ce séminaire, de son vécu professionnel et personnel dans le cadre de la cellule d’urgence médico-psychologique mise en place à Nice, après l’attentat du 14 juillet 2016.


Anne Gérard,
Maison des adolescents du Jura
Centre Hospitalier Louis Pasteur - Dole

03 84 69 24 90

La Maison des adolescents du Jura CULTURES/MÉDIAS/SOCIÉTÉS

La Maison des adolescents du Jura
CHLP - BP79 - 39108 DOLE
 03.84.69.24.90
SEMINAIRE 2017

CULTURES/MÉDIAS/SOCIÉTÉS


Jeudi 09 février 2017 " Comment accompagner nos enfants après Nice ?" Prise en charge post immédiate des victimes de l’attentat du 14/07/2017

Marion BONNEVILLE, psychologue, maison des adolescents du Jura, CH Dole, intervenante CUMP 39

Jeudi 6 avril 2017 " Faut-il éduquer les adolescents ? "

Stéphane HASLE, professeur de philosophie, lycée Charles Nodier, Dole
Anne Laure BARRAUX, psychologue, Unité de Psychopathologie de l’Adolescent, UPA (Dole) et maison des adolescents du Jura, CH Dole

Jeudi 1er juin 2017 " L’accueil des mineurs isolés étrangers : le regard des médias "

Sophie MALEY, journaliste, psychothérapeute maison de Solenn-maison des adolescents Cochin, Paris

Responsable de l’enseignement : Docteur Jonathan AHOVI, chef de service MDA du Jura
Déroulement : les jeudis de 14h à 17h - Conférence suivie d’un temps d’échange

Lieu : Maison des adolescents du Jura - 33 rue du Souvenir Français - 39100 Dole
Inscription gratuite : Le nombre de place étant limité, il est indispensable de s’inscrire par mail, courrier ou téléphone, avant le début du séminaire, et de s’engager pour l’ensemble des rencontres du séminaire.

Renseignements : Anne GERARD, Maison des Adolescents 03.84.69.24.90, Gerard.Anne@ch-dole.fr

Inscription Séminaire 2017 – Cultures/ Médias/Sociétés

NOM- PRENOM : ………………….………………………………………………
Fonction-Etablissement : …….……………………………………………………...
Adresse :……………. ……………….………………………………………………
……………………………………………………………………………………….
Mail : ………………..……………….………………………………………………
Tél : ………………………………………………………………………………….

jeudi 19 janvier 2017

La maison des adolescents du Jura propose :

Des séminaires gratuits, à destination de tous les professionnels de l'enfance, de l'adolescence et des familles

1. Séminaire Cultures/Médias/Sociétés
"Comment accompagner nos enfants après Nice ?"
"Faut-il éduquer les adolescents ?"
"L'accueil des mineurs isolés étrangers : le regard des médias"

2. Séminaire Psychopathologie du bébé, de l'enfant, de l'adolescent et de la famille
"Les troubles envahissants du développement chez l'enfant et l'adolescent"
"Expérience en ITEP"
"Le travail avec la famille"
Programme diffusé ultérieurement
3. Séminaire Identités - Ces adolescents venus d'ailleurs
"La construction de l'enfant Dongo au Mali"
"Difficultés identitaires"
"Adolescences et rêves"
"Migrations - expérience du Japon"
Programme diffusé ultérieurement
4. Séminaire Clinique et Cultures
"Les enfants sorciers"
"Langue - Trouble des apprentissages"
"Les rêves initiatiques"
Programme diffusé ultérieurement
5. Formation approfondie sur les troubles du comportement alimentaire, à destination des professionnels
Programme diffusé ultérieurement 

Anne Gérard,
Maison des adolescents du Jura
Centre Hospitalier Louis Pasteur - Dole

03 84 69 24 90