jeudi 18 décembre 2014

Lettre à Mme Ségolène ROYAL

 Madame la Ministre,


Le permis de recherche d’hydrocarbures non conventionnels dit de Lons-le-Saunier, a été attribué en 2007 à la société European Gas Limited (EGL) pour la recherche de gaz de houille. Ce permis est arrivé à échéance en juillet 2012.

EGL a demandé le renouvellement de son permis, mais depuis plus de deux ans, que ce soit par votre prédécesseur ou par vous-même, aucun avis n’a été donné sur ce dossier.
           
Pourtant, et on est en droit de se demander si cela est bien légal, la carte des « périmètres des titres miniers d’hydrocarbures » qui est éditée tous les 6 mois par votre ministère, présente depuis janvier 2014, une modification du périmètre de ce permis dont la surface est passée de 3 795 km² à 1 860 km² : qui a déterminé les contours de ce nouveau périmètre ? Par qui cela a-t-il été validé ?

Dans la procédure de renouvellement des permis, l’avis des préfets est demandé. Sur le permis dit « des Moussières », le préfet de l’Ain a émis un avis défavorable compte tenus du sous-sol karstique du Jura. Pour le permis de Lons-le-Saunier, qui a été instruit par la DREAL de Dijon, c’est le préfet de Mâcon qui doit émettre un avis, alors que son département est beaucoup moins impacté que le nôtre par le périmètre attribué… et que son territoire, contrairement au nôtre, n’est pas karstique. Sur quelles bases, ce préfet doit-il se prononcer ? L’avis du préfet du Jura sera-t-il pris en compte ?

Elus de notre territoire et attachés à notre patrimoine rural, riche de son milieu naturel et de son agriculture reconnue à travers le monde pour ses AOC et ses AOP (fromages et vins) nous tenons à vous faire part de notre opposition à toute activité d’exploration ou d’exploitation, susceptible d’entraîner la dégradation de notre environnement. Plus de 120 conseils municipaux de notre département se sont positionnés en ce sens, en votant une motion contre l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels. Nous nous faisons leur porte parole : que ce soient les gaz de schiste, le pétrole ou le gaz de couche de charbon, l’exploitation de ces ressources fossiles n’offre pas de garantie de sécurité sanitaire et environnementale suffisante, surtout dans les sous-sols karstiques de notre région, pour que nous prenions le risque d’accepter ne serait-ce que des forages d’exploration dont on sait qu’ils ont les mêmes conséquences désastreuses que les forages d’exploitation.

C’est pourquoi nous vous demandons solennellement, de mettre fin, purement et simplement, à ce permis de recherche, ainsi que de ceux de Pontarlier, de Gex et des Moussières qui se trouvent également sur notre département.

Nous espérons que ce courrier, ne restera pas sans suite, comme cela arrive trop fréquemment lorsque des élus ou des citoyens interpellent votre ministère. Nous espérons également que votre réponse sera plus précise et engagée que celle que vous avez donnée à notre député le 24 juin 2014 (cf. vos ref.) (et par laquelle vous vous attribuez le rejet de demande de mutations dont M. MARTIN est l’initiateur…cf : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Demandes-de-mutation-deposees-par.html )


Veuillez agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos salutations distinguées

Les Conseillers Généraux du Jura






























lundi 15 décembre 2014

Les patients de l’hôpital Pasteur iront bientôt se faire opérer à la polyclinique

Titrait le Progrés du 9/12
http://www.leprogres.fr/jura/2014/12/09/les-patients-de-l-hopital-iront-bientot-se-faire-operer-a-la-polyclinique

Puisque   l'avenir de l’hôpital Pasteur dont il est question,  posons le diagnostic:
Le plateau technique était-il à rénover ? Oui, comme beaucoup de structures de cet hôpital qui sont trop anciennes.
Fallait- il agir vite ? Non, cela fait très longtemps que des discussions sont en cours. Il y avait une avancée ces derniers temps en regard des réponses apportées par le cabinet du Ministre
Quels étaient ces éléments positifs?   la volonté très clairement énoncée des membres du cabinet de vouloir développer un partenariat public/ public c'est -à- dire partenariat avec le CHU de Besançon et pourquoi pas avec celui de Dijon en échange d'un véritable soutien financier et cela grâce au travail facilitateur du Directeur de l'hôpital et du travail des services
 
  La Directrice de l'ARS souhaite un rapprochement de la clinique et de l'hôpital depuis longtemps
Apres des propositions inacceptables comme la création d'un groupement de coopération sanitaire de droit privé (impliquant l'embauche de personnel hospitalisée comme salariés du privé) après la dégradation de la réanimation en unité de surveillance continue .. après des menaces, une dernière proposition est faite par l'ARS
Elle représente des points positifs, puisque en derniers recours, la Directrice de l'ARS a accepté que le personnel du CH pasteur travaillant à la clinique pendant le transfert du plateau technique, reste de droit public et en imposant que les médecins de la clinique assurent, comme les médecins du public, la permanence des soins
En revanche on peut s'interroger sur quelques points. 5 ans pour rénover le plateau technique ! Dans ces délais- là on faisait un hôpital neuf !
Je pense que l'on a confondu rapidité et précipitation. Enfin cà bouge! diront les impatients ou les pros accords public/ privé , ca bouge certes, mais pour combien de temps? 5 ans ou sans espoir de retour du plateau technique à l'hôpital? car les garanties données par l'ARS sont bien maigres. Ça bouge pour avancer dans l'intérêt des soins des patients du secteur ou ça bat en retraite face aux injonctions de la Directrice de l'ARS?
Après des années de résistance sans faille, nous avions un excellent point de départ avec les engagements du cabinet du Ministre. Ne fallait-il pas continuer dans cette voie- là ? Continuer à avancer pas à pas avec des garanties.
Accepter un accord sans l'assentiment des représentants du personnel, sans garanties fermes et sans réponses à toutes les questions posées, ressemble plus à une résignation qu'à une victoire pour les Dolois 
A l'heure où la fusion de la Bourgogne et de la Franche -Comté place le CH Louis Pasteur comme incontournable au centre du dispositif régional, l'amateurisme n'a pas sa place.


Patrick Viverge Conseiller Général de Dole membre du conseil de surveillance de l'hôpital Pasteur

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs, élu-e-s de la Ville de Dole,














Lors du prochain Conseil Municipal du 15 décembre vous allez voter la mise en œuvre de deux SEMOP pour la Gestion de l’Eau et de l’Assainissement à Dole.
Nous tenons à attirer votre attention sur la responsabilité que vous prendrez en donnant votre accord pour ce mode de gestion.
Vous déciderez :
·         Que des actionnaires privés tirent bénéfice du droit fondamental de chaque humain de disposer d’une eau potable,
·         Que vos futures décisions soient dictées par ces mêmes intérêts privés,
·         De vous lier avec un seul opérateur privé pendant toute la durée de vie de la SEMOP,
·         De mettre en péril votre pouvoir de décision (quel pouvoir décisionnaire aurez-vous face à un actionnaire opérateur qui détiendra peut être la majorité du capital ?),
·         D’engager vos concitoyens dans une voie de gestion Public/Privé expérimentale, sans aucun recul ni analyse des conséquences de ce mode de gestion,
·         De voter une SEMOP alors que la loi, à ce jour, n’apporte aucune garantie quant à la transparence de l’information et l’utilisation des deniers publics.
De plus, vous allez apporter votre vote et votre soutien à une SEMOP alors qu’aucune autre solution n’a réellement été étudiée, bien entendu la Régie Publique mais aussi la SPL.
Dans le cas où votre vote sera favorable à la SEMOP, le collectif vous demande :
• Qu’une commission extra-municipale soit mise en place et qu'elle se réunisse trimestriellement,
• Que vous n'engagiez pas la Collectivité au-delà de votre mandat,
• Qu'un technicien de qualité puisse être embauché par la municipalité pour suivre les travaux effectués et conseiller les élus dans l'intérêt exclusif des citoyens.

Nous vous prions de recevoir, Madame, Monsieur, nos respectueuses salutations.


Le Collectif pour en retour en Régie Publique de l'Eau et de l'Assainissement à Dole

dimanche 14 décembre 2014

Center Parcs


Thiéfaine : «Dans la forêt jurassienne, je redeviens quelqu’un de normal» Hubert-Félix Thiéfaine signe un dix-septième album sublime.

 L’occasion aussi de parler de ses racines, du côté de Dole, et de son sentiment d’être Jurassien.

« J’ai choisi ce lieu parce que, quand j’y suis arrivé, en tapant des mains, il ne s’est rien passé. On peut entendre le bois tomber à plusieurs kilomètres. (...) Dans la forêt jurassienne, je redeviens simplement quelqu’un de normal. »

http://www.leprogres.fr/sortir/2014/12/14/thiefaine-dans-la-foret-jurassienne-je-redeviens-quelqu-un-de-normal  
Article du Progrés du 14 décembre 2014 de  Lisa Lagrange

QUELLE AGRICULTURE POUR DEMAIN ?

CONGRES DU MODEF

CONTRIBUTION  AU PROJET DE RAPPORT D’ORIENTATION



D’abord un état des lieux !
L’agriculture française comme l’agriculture européenne et dans une large majorité les agricultures du monde sont soumises à la loi du marché, c’est-à-dire des investisseurs financiers.
Comment en sommes- nous arrivés là ?
A la sortie de la guerre 39-45, la France alors essentiellement rurale est exsangue. Des milliers d‘hommes morts dans les combats ou en détention, jeunes pour la plupart donc ceux qui produisent les richesses. D’autres anéantis physiquement et psychiquement par des mois de détention dans les camps de déportés. Des infrastructures et des usines détruites ou laissées sans entretien pendant toute la durée du conflit. Une agriculture qui ne parvient pas à assurer l’approvisionnement normal du pays. Les tickets de rationnement auront encore cours après l’armistice et même jusqu’en 1949 pour le pain.
Le 5 juin 1947 le président américain Harry Trumann propose à l’Europe un plan mis au point par un conseiller militaire Georges. C. Marshall. Ce plan prendra au regard de l’histoire le nom de « plan Marshall ». Ce nom est entré dans le langage quotidien.
Il s’agit pour les Etats-Unis de contrer l’influence de l’URSS en permettant aux européens de sortir du marasme économique engendré par la guerre afin d’être moins sensible au modèle de développement soviétique.
Ce plan se traduit par une mise à disposition pour les 16 pays qui l’acceptent de 13 milliards de dollars de l’époque, entre 180 et 240 aujourd’hui, soit sous forme de crédit, soit sous forme de don de matériel. Seulement 15% des crédits accordés devront être remboursés. La répartition de cette aide se fera sous l’administration de OECE (Organisation Européenne de Coopération Economique) aujourd’hui OCDE.
La contrepartie sur le plan politique sera l’acceptation du dollar comme monnaie officielle des échanges internationaux et la soumission au système économique américain.
Pour l’agriculture, c’est le début de la mécanisation avec l’arrivée des premiers tracteurs et de l’intensification de la production avec les engrais azotés. Les français sont heureux, après des années de rationnement, le spectre de la pénurie s’éloigne pour ne pas dire disparaît.
Dès 1953 la France est excédentaire en céréales, ce qui va entrainer une forte diminution des prix donc des revenus d’une population agricole encore nombreuse et âgée faute de retraite agricole.
La surface moyenne est d’environ 15 ha en 1955.

La responsabilité politique !
Dès cette année 1953 ont lieu des rassemblements nationaux d’agriculteurs, dénonçant les écarts de niveau de vie avec le reste de la population, qui leur font prendre conscience de leur propre poids dans la population. Par ailleurs, dans la perspective de la construction européenne, la France mesure l’intérêt économique et géopolitique d’avoir une agriculture productive et compétitive.
Ainsi s’affirme le point de vue selon lequel le processus de modernisation de l’agriculture doit s’appuyer non seulement sur une politique de marché et de renforcement des filières mais aussi sur une restructuration des exploitations agricoles.
Cette vision de l’agriculture trouve un écho favorable auprès de la FNSEA, syndicat unique, qui va jouer un rôle majeur dans l’application de cette modification en profondeur de l’agriculture.
Le moyen sera les lois d’orientation agricole de 1960 et 1962 portées par Edgar Pisani, le ministre de l’agriculture.
La loi présentée en juillet 1962 s’articule autour de mesures de trois ordres.
.Diminuer les coûts.
.Accroître la marge bénéficiaire de l’activité.
.Accroître la part de chacun dans la répartition du revenu national.
Il est créé un Fond d’Action Social pour l’Aménagement des Structures Agricoles (FASASA) destiné à financer entre autre l’Indemnité Viagère de Départ (IVD) permettant aux plus petites exploitations de partir en douceur, donc aux autres de grossir. L’objectif de surface moyenne est fixé à 40 ha.
La cogestion entre le gouvernement et la FNSEA bat son plein,  l’ensemble des sièges dans les conseils d’administration des structures nouvellement créées sont attribués aux membres de la FNSEA. Le MODEF récemment créé est bien entendu soigneusement tenu à l’écart.
En amont, le 25 mars 1957 a été signé le traité de Rome instituant la CEE entre 6 pays, pour une entrée en vigueur le 14 janvier 1958.
La concentration est lancée et ne s’arrêtera plus puisque de 2 millions d’agriculteurs en 1960 nous en sommes à environ 400 000 aujourd’hui.
Dans les années à venir la concentration va continuer du fait de la pyramide des âges, plus de la moitié des exploitants ont plus de 55 ans.
L’abandon par l’Europe de toute régulation des prix des cultures et des quotas laitiers au 1er janvier 2015 rend les prix  donc le revenu des agriculteurs plus fluctuant. Le risque étant une tendance baissière entrecoupée de « coups haussiers » dont bien peu profiterons. Cet état de fait fera chuter le nombre des installations et de fait fera encore grossir les exploitations restantes.

 L’évolution probable !
Vu la faible rentabilité du travail en agriculture vis-à-vis des capitaux nécessairement engagés, il va se développer la pratique de prise de participation de capitaux extérieurs à l’agriculture apportés par des investisseurs exigeant d’abord une rentabilité financière. Pour atteindre cet objectif et compte tenu des paramètres non maitrisables, la production sera rationnalisée au maximum. Parcelles plus grandes, recours systématique aux produits chimiques, recherche axée uniquement sur la productivité et abandon de toutes mesures alternatives forcément plus exigeantes en temps et main d’œuvre.
La notion d’exploitation agricole s’effacera au profit de celle de sociétés bénéficiant au maximum d’aides en tous genres de l’état, 200 milliards en 2014. La gestion en sera forcément de type capitaliste.
Le propre de ce système étant de rémunérer prioritairement le capital et d’établir une baisse continue de la part des richesses allant à la rémunération du travail. Durant ces 20 dernières années 10 point de richesse créée sont allé du travail au capital établissant que sur 2000 milliards de richesse 700 vont au capital. Soit environ 30%.

C’est la part prédatrice du capital !
La maximisation du rendement financier fera que les exploitations ne subsisteront que dans les zones les plus favorables, capables de produire au plus faible coût des denrées le plus souvent insipides. La ferme des 1000 vaches en est l’exemple le plus frappant.
S’en est terminé des produits de qualités que nous connaissons aujourd’hui, même si nombre d’entre eux sont encore perfectibles, de l’aménagement et de l’entretien du territoire.
La politique agricole qui nous a été imposée depuis 1960 a pleinement jouée son rôle de concentration. L’appréciation ou même le jugement que l’on porte sur un système doit se faire en fonction des buts qui lui ont été assignés et pas en fonction de ce qu’on en attend. Trop souvent les opposants affirment  que le système libéral et sa régulation par le marché ne fonctionne pas car elle engendre bas revenu, austérité et chômage. N’oublions pas que c’est précisément le but.

Les attentes de la société !
Cependant la société évolue, l’écologie s’impose dans tous les domaines et bien entendu l’agriculture n’y échappe pas, étant même le secteur d’activité le plus observé. Les agriculteurs ne peuvent pas refuser de voir ce qui crèvent les yeux, le système agricole ne correspond plus aux attentes de la société .Les consommateurs souhaitent avoir accès à une alimentation plus « naturelle », le développement du bio et des circuits courts en sont le marqueur, ils ne se retrouvent plus dans le mode de production et de transformation qui va de scandales en scandales (veaux aux hormones, vache folle et lasagne de cheval..). Des incompréhensions existent également, entre agriculteurs et citoyens, sur des sujets comme l’irrigation sans qu’un dialogue respectueux soit établi.
 Les affrontements verbaux pour l’instant ne font pas évoluer la situation figeant même les protagonistes sur leurs positions avec le risque de radicalisation. Il faut dire que ceux qui tirent bénéfice du système encouragent à cela et le moyen est toujours le même à savoir le syndicalisme officiel qui parvient à faire manifester les agriculteurs contre une politique qu’ils ont voulu comme citoyens détournant au passage la colère sur les normes qui leur sont imposées alors que c’est leurs supplétifs de Bruxelles qui  imposent ces normes. Combien d’agriculteurs n’ont pas voté « OUI » au traité de Maastricht ?
La seule excuse des agriculteurs est qu’ils ne peuvent pas en même temps intégrer des normes environnementales générant des coûts supplémentaires et s’inscrirent dans la compétition mondiale qui donne systématiquement raison au moins disant social et environnemental.
La conclusion s’impose à tous.

Le système ne répond plus à nos attentes, il faut donc en changer !
Le temps du produire toujours plus est révolu, il doit faire place au produire mieux. Pour cela il ne suffit pas de quelques mesures ou progrès, il faut révolutionner le mode de production.
L’adhésion des agriculteurs est fondamentale, il faudra donc apporter la preuve que non seulement la qualité des produits ne baisse pas ou même augmente mais aussi est surtout il conviendra d’augmenter le revenu agricole, toutes choses étant égales par ailleurs.
Quelques points s’imposent :
Sortir l’agriculture et l’alimentation de l’OMC.
Réorienter la PAC en profondeur.
Assurer un niveau de prix agricoles, hors système assurantiel, garantissant un revenu juste et proportionné.
Imposer la transparence et l’équité dans la fixation des prix de l’amont et de l’aval.
Réorienter la recherche avec un financement public débarrassé de tout lobbying.
Laisser à l’agriculture et aux agriculteurs, qui travaillent dans un temps long, le temps nécessaire à l’adaptation aux nouvelles méthodes afin de s’assurer que l’évolution soit continue sans possibilité de retour en arrière.
Ces quelques points fondamentaux impliquent la volonté politique d’aboutir. Là aussi un changement profond est nécessaire.
Mais là la parole est aux citoyens et plus aux professionnels !






dimanche 30 novembre 2014

Sainte Barbe 2014




















Après 4 ans de mandat, l’établissement public est consolidé et les collectivités locales sont toujours au rendez-vous pour soutenir les sapeurs-pompiers

Depuis mars 2011, c’est le Président du Conseil Général Christophe PERNY qui préside aux destinées du SDIS avec 3 autres élus qui composent le bureau du CASDIS

Avec Patrick VIVERGE, 1er VP en charge des équipements
Bernard AMIENS, 2ème VP en charge des personnels
Jean-Daniel MAIRE, 3ème VP en charge des finances

Le Conseil d’Administration (composé de 14 conseillers généraux et 8 représentants des communes ou EPCI) a été partiellement renouvelé à l’issue des élections municipales. Il le sera de nouveau partiellement à l’issue des prochaines élections départementales.

Cet été, les membres du bureau, accompagnés du directeur, ont effectué une nouvelle visite de l’ensemble des centres ; à cette occasion ils ont ainsi pu rencontrer près de 300 élus locaux et 400 sapeurs-pompiers qui leur ont exprimé leurs préoccupations – Cette visite a permis de constater globalement le bon niveau d’équipement, de formation mais surtout de motivation qui anime la très grande majorité des personnels.

 Le plan pluriannuel de construction ou de réhabilitation des bâtiments a atteint un niveau inégalé, permettant de parachever la départementalisation des services d’incendie et de secours initiée sur ce point il y a près de 20 ans

Le lancement des projets de reconstruction des casernes de DOLE et LONS a été validé par le CASDIS en juin 2011 :
-          Pour DOLE les travaux vont bon train sur le terrain de CHOISEY et les sapeurs-pompiers pourront rentrer dans leurs nouveaux locaux au second semestre 2015
-          Pour LONS, une procédure de Déclaration d’Utilité Publique a été sollicitée auprès de Monsieur le Préfet afin de pouvoir acquérir le terrain convoité à VILLENEUVE SOUS PYMONT ; le concours d’architecte a été lancé et l’équipe lauréate devrait être définitivement choisie en février 2015 pour une réalisation en 2016

La réévaluation du montant des travaux pour l’agrandissement du bâtiment de BELLEFONTAINE a été arrêtée par le CASDIS en octobre 2011 :
-          les travaux, réalisés sous maîtrise d’ouvrage communale, sont maintenant achevés

Les travaux d’agrandissement et de restructuration de la caserne de CHAUSSIN ont été validés par le CASDIS en décembre 2011 :
-          les travaux sont en cours, la livraison est prévue en février 2015

Les travaux d’extension de la caserne du FINAGE, à la suite du regroupement des CIS d’ANNOIRE et de PETIT NOIR ont été validés par le CASDIS en juin 2012 :
-          les travaux ont été achevés à l’été 2014

La construction des casernes à CHAUMERGY et LA MARRE a été décidée par le CASDIS en juin 2012 :
-          les travaux sont dans les 2 cas en cours d’achèvement  pour une livraison prévue en tout début 2015

Les travaux d’extension de la caserne de LA BIENNE, à la suite du regroupement des CIS de LA VALLEE et de LA BIENNE, sur la commune de VAUX LES SAINT CLAUDE ont été validés par le CASDIS en juin 2013:
-          le projet est en phase finale d’étude pour une réalisation sur l’année 2015

La décision du transfert des services logistiques du site des Gentianes de LONS sur le site de MONTMOROT a été validée par le CASDIS en octobre 2014 :
-          cette nécessité s’est imposée de préférence à une mutualisation avec le parc départemental de MESSIA qui a donc été abandonnée

Le lancement des opérations de reconstruction des casernes des ROUSSES et d’ANDELOT sera soumis à la validation du CASDIS de décembre 2014
-          pour une réalisation sur 2015/2016

De même l’agrandissement de la caserne de LA VALLIERE sera inscrit au BP 2015 à la suite du regroupement des casernes de MONTMOROT et COURLAOUX
-          pour une réalisation, sous maîtrise d’ouvrage communale, début 2015

L’ensemble de ces opérations représentent plus de 18 M€ d’investissements (autorisations de programme sur plusieurs années) répartis entre le CG les communes et EPCI et le SDIS dont près de 6 M€ de crédits de paiement au titre de l’année 2014

Pour être exhaustif, le CASDIS d’octobre 2012 a validé le programme pour les années futures (2016/2020), soit 6 dernières opérations de reconstruction ou de réhabilitation qui concernent : ORCHAMPS, ARINTHOD, ARBOIS, CLAIRVAUX, LE LIZON et LORETTE

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 Au-delà de l’immobilier évoqué supra, les différents plans pluriannuels de renouvellement des véhicules et matériels ont été ou seront poursuivis, cela représentera en moyenne 1,2 M€/an pour les véhicules et 1 M€/an pour les autres investissements

Pour ce qui est des véhicules, il convient de noter la mise en service de nouveaux véhicules mixtes VLTU(HR) qui font usage à la fois de VL et de VTU

VLTU : Véhicule Léger Tous Usages (Hors Route) VL : Véhicule Léger = voiture VTU : Véhicule Tous Usages= camionette

En 2015, un nouveau plan pluriannuel d’équipement devra être adopté,  en intégrant une rationalisation du parc, constitué à ce jour de 358 véhicules et 20 remorques

Pour la sécurité des personnels, le déploiement des Equipements de Protection Individuelle en textile, initié en 2009, a été achevé en 2014 et en 2012, a été validé un plan de renforcement du balisage des engins et des sites d’intervention pour secours routier

En ce qui concerne la formation, après l’acquisition d’un caisson pour l’entraînement sur feux réels, le site de CHAMPAGNOLE s’enrichit cette année d’une cellule d’entraînement au port de l’appareil respiratoire isolant (CEPARI) pour un coût de 178 000 euros, d’autres investissements viendront conforter dès 2015 le CIS de CHAMPAGNOLE comme support du plateau technique départemental de formation

A noter enfin l’acquisition par le SDIS de 4 véhicules à énergie électrique ou hybride

 Le Budget de fonctionnement du SDIS stabilisé sur ces 4 dernières années 

Malgré un contexte financier de plus en plus difficile, les efforts consentis par les collectivités en 2014 seront renforcés en 2015, sans augmentation des contributions des communes et EPCI pour la 4ème année consécutive !

Ainsi, en 4 ans, le conseil général a vu sa contribution au SDIS passer de 6,8 à 7, 65 M€ (soit + 850 000 euros ou encore + 12,5% en 4 ans) (+ 100 000 euros pour 2015)

De ce fait, pour 2015 le montant global des contributions est porté à 16 513 000 euros, répartis comme suit :
-          8 849 000 pour les communes et EPCI, soit 53, 59% (56,63% en 2011)
-          7 664 000 pour le Département, soit 46,41 % (43,37% en 2011)

De son côté, le budget de fonctionnement du SDIS est passé de 17,17 à 17,92 M€, soit une augmentation de 4, 36% en 4 ans, la totalité de cette augmentation étant consacrée aux frais de personnels

Le budget global du SDIS s’établira ainsi pour 2015 :

- à 17 920 000 euros en fonctionnement
- et 4 880 000 euros en investissement

Soit 22 800 000 euros au total

 Parmi les mesures prises en faveur des personnels qu’il convient de rappeler :

-          6 postes supplémentaires de sapeurs-pompiers professionnels ont été créés ces 3 dernières années et la réforme de la filière se met progressivement en œuvre

-          la revalorisation des grilles de rémunération de tous les agents de catégorie C

-          le SDIS s’est engagé à participer financièrement à la protection sociale de tous ses agents permanents (santé et prévoyance)

-          les sapeurs-pompiers volontaires ont vu la revalorisation de leurs indemnités horaires

-          l’alignement de l’allocation de vétérance de nos anciens SPV sur l’allocation de fidélité (mesure facultative) a été réalisé à 60%


 Sur le plan opérationnel, l’activité reste toujours orientée à la hausse

Sur les 12 derniers mois écoulés, notre CTA/CODIS a reçu près de 120 000 appels sur le 18, le 112, pour plus de 21 000 affaires traitées (dont un tiers est dirigé sur un autre service)

Sur cette même période, 15 428 interventions ont été effectuées soit + 5.49 % d’augmentation d’une activité répartie comme suit :

-          1 454 incendies (- 1.29 %)
o   commentaire : stabilité
-          1 210 accidents de la circulation (+ 15.35 %)
o   commentaire : ces chiffres traduisent sans doute un certain relâchement du comportement des automobilistes
-          1 026 opérations diverses (+ 10.20 %)
o   commentaire : les chiffres de l’année précédente étaient très faible, ne pas en tirer de conséquences
-          11 735 secours et assistances aux personnes (+ 5.03 %)
o   commentaire : la hausse continue, elle semble inexorable, marquant à l’évidence un changement sociétal qui s’inscrit dans la durée et qui devra conduire les services d’incendie et de secours en partenariat avec les différents acteurs de la santé à trouver les adaptations nécessaires

A cet égard il est intéressant de souligner qu’aujourd’hui notre service de santé, constitué de 30 médecins, 59 infirmiers 3 Pharmaciens, 2 vétérinaires, 4 psychologues et 1 agent administratif est un élément essentiel à notre organisation, qu’il s’agisse de l’aptitude médicale ou du soutien sanitaire des personnels ou qu’il s’agisse, en complémentarité avec les SMUR, de participer à la prise en charges des victimes, particulièrement en milieu rural.

Les interventions marquantes de l’année

-          le lundi 14 avril, à PONT DU NAVOY, une collision mettant en cause 2 véhicules légers se solde par le décès d’une jeune femme et 3 blessés

-          le mardi 15 avril, à TOULOUSE LE CHATEAU, une collision entre 2 véhicules légers provoque le décès de 2 jeunes hommes et 3 autres blessés

-          le vendredi 06 juin, à CESANCEY, une collision entre 3 véhicules légers provoque le décès de 2 personnes (une maman de 22 ans et son bébé de 3 mois) ainsi que 5 autres blessés

-          le vendredi 27 juin, à DAMMARTIN MARPAIN, un important feu de bâtiment agricole de 2000m2 a mobilisé plus de 20 engins et plus de 150 sapeurs-pompiers durant près de 48 heures

-          le samedi 28 juin, à DOLE, une collision impliquant 3 véhicules légers entraîne le décès de 3 jeunes gens et des blessures graves à 2 autres personnes et 4 blessés légers

-          le vendredi 18 juillet, à ARBOIS, un important incendie s’est déclaré dans une entreprise de charpente bois lamellé collé et intéressant une superficie de 2600 m2 – l’action de près de 70 sapeurs-pompiers, mettant en œuvre 8 lances a permis la poursuite de l’activité de l’entreprise

-          le samedi 23 août, à CHARCHILLA, une collision mettant en cause 3 véhicules légers se solde par le décès d’une femme et 3 blessés

-          le samedi 11 octobre, à DOLE, un violent feu d’appartement au 3ème étage d’un immeuble d’habitation provoque des brûlures graves à une mère de famille alors que ses enfants ont fait l’objet d’un sauvetage par les secours sur place

-          le vendredi 31 octobre, à SAINT LUPICIN, un incendie détruit totalement le château de Buclans, plus de 20 engins et 70 sapeurs-pompiers seront engagés durant toute la nuit, sans toutefois faire de victimes (hormis notre EPA !)

-          le jeudi 06 novembre, à VILLENEUVE SOUS PYMONT, un accident de la circulation mettant en cause un bus auto-école et 2 poids lourds provoque le décès de 2 personnes et 1 blessé


La prévention et la prévision, les autres missions du SDIS

-          Les activités de prévention sont restées soutenues avec 435 visites de sécurité ou visites techniques et 287 études de dossiers effectuées cette année par les 4 préventionnistes du SDIS

-          Les activités de prévision ont été poursuivies (études de défense extérieure contre l’incendie au bénéfice des communes, surveillance de plus de 8000 points d’eau, près de 120 plans d’établissements répertoriés réalisés ou actualisés…)

-          Le nouveau Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques (SDACR) a été validé fin 2013 ; dans la continuité de ce document qui recense l’ensemble des risques courants et particuliers présents sur le territoire ainsi que les moyens à mettre en œuvre pour y faire face, ont été mis en chantier courant 2014 :

o   La révision du Règlement opérationnel,
o   La révision du Règlement Intérieur,
o   La révision du Plan Pluriannuel d’Equipement (véhicules)
o   La révision du Plan Pluriannuel de Formation

-          Le SDIS a poursuivi son investissement dans la formation ou l’information du public dans la prévention et la prise en compte des risques, en particulier auprès de la jeunesse pour ce qui est de l’apprentissage des gestes de premiers secours.
o   C’est ainsi qu’en appui de l’éducation nationale les sapeurs-pompiers sont intervenus pour former près de 600 collégiens aux Premiers Secours Civiques de niveau 1 et ainsi atteindre 97% des élèves en sortie de 3ème formés
o   C’est aussi l’opération sécurité citoyenneté dans les transports scolaires qui a permis de sensibiliser 3 300 élèves de 6ème
o   Ou encore la participation à 42 sessions de Journées Défense et Citoyenneté, permettant de sensibiliser 2242 jeunes
o   Et toujours, des soirées d’information sur l’emploi des défibrillateurs (+ de 350 défibrillateurs dans la base Defibril-Jura)
o   Pour les mois qui viennent une sensibilisation à l’installation de Détecteurs Avertisseurs Autonomes de Fumées (les DAAF) obligatoires dans chaque logement dès mars 2015 (c’est demain) – ces dispositifs peu onéreux (15€) sauvent des vies (comme à BELLEFONTAINE le 19 septembre dernier)


Des effectifs qui restent stables avec une disponibilité qui doit rester l’objet de tous nos efforts

A ce jour, le SDIS du Jura compte dans ses rangs plus de 150 agents permanents (95 sapeurs-pompiers professionnels auxquels viennent s’ajouter plus de 55 personnels administratifs et techniques)

La chute des effectifs de sapeurs-pompiers volontaires, pour la troisième année consécutive a été enrayée, leur nombre restant très voisin de 1700, répartis au sein de 60 unités du corps départemental et 11 Centres de Première Intervention Non Intégrés

La difficulté majeure reste toujours la DISPONIBILITE des effectifs volontaires, notamment en journée/semaine

Il faut continuer de se MOBILISER et c’est dans cet esprit qu’a été adopté cette année, en déclinaison du plan national Engagement pour le Volontariat, un plan départemental d’actions, couvrant la période 2014/2016. Celui-ci doit se traduire localement par des mesures concrètes visant à renforcer ce qui est déjà en place (il faut souligner ici que le Jura reste un département avant-gardiste dans ce domaine) :

-          A ce jour 144 conventions signées avec des employeurs pour 364 sapeurs-pompiers volontaires (+ de 20% des SPV concernés) – des actions particulières ont été conduites où sont en cours avec plusieurs collectivités en notamment les communes de SALINS, SAINT AUBIN, ou encore les communautés de commune du GRANDVAUX et de la région d’ORGELET

-          Renforcer la souplesse et la proximité en matière de formation des sapeurs-pompiers volontaires

-          Accompagner davantage les cadres SPV, notamment les chefs de centre  et leur adjoint en matière de management

-           Renforcer les actions auprès de la jeunesse (voir ci-dessus)

-          Accompagner les sections de Jeunes Sapeurs-Pompiers (co production SDIS – réseau associatif) une 15ème section a vu le jour cette année dans le Nord Jura sur THERVAY/GENDREY/ORCHAMPS – le nombre de JSP pour cette saison est de 224 (en légère baisse)

Une organisation qui se remet en cause pour s’adapter aux contraintes du moment, sans perdre en efficacité

15 ans bientôt après la mise en œuvre effective de la départementalisation et après des premiers réajustements en 2007, une nouvelle étape visant à adapter notre organisation a été initiée en 2014. Elle trouvera sa traduction notamment au 1er janvier 2015 avec la suppression de l’appellation compagnie et le retour de l’appellation Centre de Secours Principal pour les unités de DOLE, LONS, SAINT CLAUDE et CHAMPAGNOLE ; l’ensemble étant coordonné par un chef d’état-major, en charge des unités territoriales, le Commandant Nicolas MARILLET

D’un autre côté, la notion de Poste Avancé sera encouragée, dans la mesure où les principaux concernés en sont d’accord, afin de simplifier notre organisation, développer des coopérations (formation, interventions) il en sera ainsi au 1er janvier pour CHAMOLE qui rejoindra le CIS du PAYS POLINOIS et pour SIROD qui rejoindra le CIS CHAMPAGNOLE

En outre au 1er janvier 2015, le centre de MEUSSIA devrait être appelé à fusionner avec celui de MOIRANS et les centres de MONTMOROT et COURLAOUX seront regroupés pour former le nouveau CIS de LA VALLIERE

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Enfin, la démarche de projet de service et la modernisation des systèmes d’information pour aller vers davantage de communication et de partage de l’information entre tous les acteurs du SDIS vont se concrétiser en 2015

Au final le SDIS du Jura compterait au 1er janvier 54 Centres d’Incendie et de Secours (CIS) auxquels viennent s’ajouter 6 postes avancés et 11 corps communaux, soit 71 implantations territoriales ce qui permet d’affirmer que le service reste un acteur de proximité majeur pour assurer la sécurité des jurassiens en tout lieu et par tous les temps !



La sexualité adolescente

La sexualité adolescente inquiète et fascine le monde des adultes. Fascination et inquiétude tiennent aux fantasmes qu’elle suscite dans un espace de projection qu’alimentent la curiosité et l’envie. Probablement la nostalgie d’un temps passé et de désirs auxquels il est impossible de renoncer.
L’impact de cette évolution culturelle sur les pratiques sexuelles adolescentes mérite d’être évalué : les sollicitations nombreuses d’images érotiques ou pornographiques dans le cinéma ou la publicité ne sont pas en effet sans incidence sur la vie fantasmatique des adolescents.
Si la sexualité adolescente succède au déclenchement de la puberté, elle ne surgit pas ex nihilo, mais sur un psychisme déjà construit par la sexualité infantile et imprégné de ses traces et de ses sédiments. Ce qui est nouveau, c’est le but, vers lequel tend l’adolescent. L’orientation libidinale et le choix d’objet réactualisent des processus d’identification amorcés dans l’enfance, ce qui rend compte des mouvements homo ou hétérosexués vers ce nouvel objet de la pulsion.
La rencontre du corps de l’autre, dans sa chair est un événement qui peut s’avérer traumatique pour l’adolescent en cas d’impréparation psychique ou d’une structure de personnalité fragile voire limite, au point que la virginité, même si elle n’est plus taboue comme il y a quelques décennies demeure pour certains un enjeu psychique encombrant.

Ce colloque devrait intéresser un large public qui côtoie les adolescents au quotidien : les parents, éducateurs, enseignants, et thérapeutes en institution ou en privé, pour qui la sexualité des adolescents pose quoiqu’il en soit de nombreuses difficultés, réelles et fantasmatiques.