mardi 30 octobre 2012

La sécurité routiére en quelques chiffres

Le bilan

En 2011, on comptabilisait 115 accidents corporels de la circulation routière (123 en 2010) qui faisaient 31 tués (33 tués en 2010) et 152 blessés (182 en 2010) dont 118 hospitalisés plus de vingt quatre heures.
La vitesse excessive et l'alcoolémie constituent les causes principales des accidents mortels dans le Jura.

D'autre part, deux constats on été faits :

  •  défaut de port de la ceinture de sécurité pour 11 victimes sur 31 ;
  •  50% des tués sont des usagers vulnérables (motos, deux roues, piétons …).
Dans le Jura, les accidents mortels sont répartis de façon homogène sur l'ensemble du réseau routier et aucun axe n'a été, au cours de l'année, identifié comme particulièrement accidentogène.

La prévention
Le plan départemental d'actions de sécurité routière (PDASR) qui repose sur les trois axes prioritaires : éducation, prévention et répression, a permis de financer plus 90 actions en partenariat avec l'ensemble des acteurs de la sécurité routière.

Les actions entreprises en 2011 tiennent compte des caractéristiques de l’accidentalité. On peut citer :
  •  le développement, en complément du renforcement des contrôles et des sanctions, de mesures alternatives pour les premières infractions constatées.
* trois séances de mesures alternatives à certaines infractions routières (MACIR) pour défaut de port de la ceinture de sécurité,

* une séance de MACIR pour jeune conducteur en excès de vitesse au centre de réadaptation de Salins-les-Bains,

* une séance de MACIR pour conducteur de deux roues.
  •  la tenue d'une action de sécurité routière de grande envergure pour les conducteurs de deux roues au circuit de Bresse (la journée des Braves).
  •  la représentation à deux reprises au CFA de Gevingey et dans l'agglomération de Champagnole de la pièce de théâtre créée en 2010 au lycée Jean Michel à Lons-le-Saunier, et destinée à illustrer les enjeux de la sécurité routière des jeunes conducteurs.

lundi 29 octobre 2012

La sécurité publique dans le Jura en quelques chiffres

Le bilan de l'année 2011 enregistre des résultats satisfaisants. Evaluée sur la base des trois indicateurs permanents mis en place en 2010 et établissant des données quantitatives et qualitatives des types d'infractions, la délinquance reste contenue dans le Jura.

Les trois indicateurs permanents

  1. - Atteintes volontaires à l'intégrité physique des personnes (AVIP) : 995 infractions en 2011 soit 56 de plus qu'en 2010 (+ 6%). Le Jura se place à la 77ème place sur 96 départements répertoriés  (gain de six places par rapport à 2010) sur une échelle allant du plus criminogène au moins  criminogène.
  2.  Atteintes aux biens (AAB) : 4893 infractions en 2011 soit 62 faits de plus qu'en 2010 (+ 1,28%).   Le Jura se place à la 85ème place sur 96. Dans cet item, deux tiers des cambriolages correspondent à  un préjudice inférieur à 1 000 €.
  3. Escroqueries et infractions économiques et financières (EIEF) : 1119 infractions en 2011 soit 109 de plus qu'en 2010 (+ 11%). Le Jura est à la 76ème place sur 96.
Il convient toutefois de souligner une augmentation très importante du nombre d'escroqueries par utilisation frauduleuse de cartes bancaires : 174 en 2011 contre 73 en 2010, soit une hausse de 138%.

L'activité des services

L'activité des services est mesurée notamment grâce à l'indicateur IRAS (infractions révélées par l'activité des services) qui connaît une évolution de – 5,40 %. Toutefois, le nombre de personnes mises en cause est de 856 en 2011 contre 821 l'année précédente (+4,26%).
L'année 2011 a vu une importante mobilisation des forces de sécurité, aussi bien parmi les personnels de la DDSP que du groupement de gendarmerie du Jura. Le taux d'élucidation est de 85,33 % pour les AVIP et de 53,35 % pour les EIEF.
Le dispositif d'optimisation opérationnelle mis en oeuvre depuis le 11 juillet 2011 et renforçant la présence policière sur la voie publique a permis de constater une baisse des faits de délinquance.
Enfin, s'agissant de la délinquance des mineurs, on constate une légère augmentation de 4%.
Toutefois, il convient de souligner la baisse de 14 % de l'implication des filles mineures dans les faits de délinquance.

Les actions contre la délinquance
L'année 2011 a permis le renforcement des outils créés les années antérieures :
  • l'état-major de sécurité (EMS) réuni tous les mois, co-présidé par le préfet et le procureur de la République, qui suit, analyse l'évolution et la lutte contre la délinquance, fixe les priorités et détermine les actions à mener ;
  • la cellule anti-cambriolages (CAC) qui permet des échanges d'informations rapides entre police et gendarmerie et permet également l'élaboration d'opérations coordonnées ;
  •  le dispositif alertes SMS qui permet de prévenir les commerçants en temps réel de la survenance d'un fait de délinquance par la diffusion d'un message d'alerte ;
  • l'opération tranquillité vacances organisée à chaque période de vacances.
Le pilotage des six plans d'action de lutte contre la délinquance (lutte contre les cambriolages, sécurité des personnes âgées, sécurité des transports de voyageurs, lutte contre la drogue, lutte contre les bandes, lutte contre les violences en milieux scolaires) créés en 2010 est assurée très régulièrement au sein de l'EMS.

 La coordination opérationnelle renforcée dans les agglomérations et les territoires (CORAT) organise une coordination entre responsables et permet de déployer l'ensemble des moyens dont disposent les forces de police et de gendarmerie.
Enfin, le dispositif des patrouilleurs repose sur un déploiement des forces à pied de la police et de la gendarmerie, des fréquences de passage calculées, la capacité à couvrir le terrain et la sécabilité accrue des unités dont l'adaptabilité est permanente et la réversibilité, partie intégrante de leurs missions.

Concernant les fonds délégués par l'État pour la prévention de la délinquance (FIPD), onze actions ont pu être subventionnées hors vidéoprotection, notamment le financement à part égale, avec le conseil général, de l'emploi d'un travailleurs social (11 K€).

S'agissant de la lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), dix actions individuelles ont été subventionnées ainsi qu'une série d'actions conduites par des établissements scolaires.

En matière de vidéoprotection, 80 dossiers de premières demandes ont été validés au titre de l'année 2011, 40 modifications, 10 renouvellements et deux nouveaux systèmes soit un total de 132 dossiers traités sur une année, parmi lesquelles 15 demandes ont été ajournées ou refusées par la commission compétente.

dimanche 28 octobre 2012

LES RESTAURANTS DU CŒUR SE MOBILISENT

Mi-novembre 2012, l'aide alimentaire européenne va peut-être disparaitre définitivement et priver 18 millions d'Européens du soutien des associations.


Cette aide, initiée il y a 26 ans, représente 130 millions d'euros de denrées alimentaires (et le même nombre de repas) à distribuer aux personnes accueillies pour les seules associations françaises bénéficiaires du programme : Les Restos, La Croix-Rouge, Le Secours populaire et les Banques alimentaires.

A ce jour, 7 pays européens s'opposent à cette aide vitale, qui ne représente pourtant qu'1 euro par Européen.
Nous avons besoin de vous pour peser sur les décisions politiques.
Nous avons donc créé en collaboration avec les autres associations françaises, une plateforme internet autour d'un film et d'un concept : Le Airfood project.

www.theairfoodproject.com

Pour nous aider, il faut simplement aller sur le site et :

Signer la pétition : c’est le plus important !

+ Regarder le film

+ Le partager si vous pouvez

+ Filmer votre propre airfood et le poster, n’hésitez pas si vous avez des talents de vidéo amateur !

+ Twitter les chefs d'états

+ Télécharger le kit de mobilisation (rubrique Partenaires) pour le diffuser

Et surtout faites tourner, faites tourner, faites tourner !

Plus nous serons nombreux à soutenir le Airfood project, plus notre lobbying institutionnel aura de poids.

Alors n’attendez pas ! Plus que 15 jours pour nous aider !

« On compte sur vous, »

Les Restaurants du Cœur

Marine Le Pen Négationniste

 Marine Le Pen, a qualifié de "bobard" le massacre d'indépendantistes algériens à Paris en 1961!

 
 Marine Le Pen juge "terrible" que le chef de l'Etat "s'abaisse à cela" et "contribue à un processus qui consiste à salir la France en toutes circonstances."

"Il a mal choisi son événement puisque des rapports très sérieux ont été rendus qui démontrent que ce soi-disant massacre de 300 personnes jetées à la Seine et de 2.300 blessés est juste un bobard", a-t-elle affirmé sur France 24.




Les chiffres du chômage en 2011 dans le Jura

  Les chiffres du chômage en 2011

En décembre 2011, le nombre des demandeurs d'emploi se situe à 8 621 demandeurs d’emploi
de catégorie A1 .
Entre décembre 2011 et décembre 2010 :
  • La demande d'emploi (DEFM cat. A) a augmenté de 0,3% dans le Jura, soit moins qu'au niveau régional (+1,5%).
  • La part des femmes, demandeurs d'emploi de catégorie ABC2 dans le total des demandeurs d'emploi est de 53 % (51% au niveau régional), en augmentation par rapport à 2010 (52%).
  • La part des jeunes de moins de 25 ans (DEFM cat. ABC) est de 18,5%, supérieure au niveau régional (17,8%), et en augmentation par rapport à 2010 (17,3%).
  • La part des chômeurs de longue durée, inscrits depuis plus d’un an à pôle emploi, (DEFM cat. ABC) est de 36,6%, en diminution de deux points par rapport à 2010 et en dessous du niveau régional (39%).
Malgré la dégradation du marché du travail à partir de la fin du deuxième trimestre 2011, le taux
de chômage fin 2011 reste en dessous du taux de 2010. Il est passé de 7,4% fin 2010 à 7,2% fin
2011.
Néanmoins, ce taux reste le plus bas de Franche-Comté (8,7%) et en-deçà du niveau national (9,4%).

Les constats pour 2011
  • Le recours au chômage partiel est en diminution :
- 84 179 heures chômées en 2011 contre 256 000 heures en 2010 ;
- 83 entreprises y ont eu recours (137 en 2010) pour un nombre plus important de salariés (1 413 en 2011 contre 858 en 2010).
  •  Fin 2011, 9 plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) étaient en cours de suivi et concernaient 271 salariés, soit près de deux fois et demi de plus qu’en 2010, dont trois PSE nationaux et un PSE significatif pour le département (IDEAL STANDARD à Dole).
  •  Par ailleurs, 278 salariés ont perdu leur emploi contre 147 en 2010 et 335 en 2009, hors PSE.
  •  S’agissant des salariés licenciés, le taux de reclassement constaté à l'issue des travaux des cellules est proche de 70 %.
  •  Fin décembre 2011, le nombre de travailleurs intérimaires présents à la fin du mois est légèrement supérieur à l’année précédente à la même date : 2 314 en 2011 contre 2 290 en 2010.
  •  Le nombre de ruptures conventionnelles homologuées est en augmentation constante : 794 en 2011 contre 714 en 2010, soit une hausse de 10%.
Le nombre d'offres d'emploi collectées en décembre 2011 par Pôle emploi a diminué de 13,7% par rapport à décembre 2010, et de 25,5% sur les offres d’emplois durables (plus de six mois).
  •   En ce qui concerne les contrats aidés, le département disposait en 2011 de 2 285 CAE (secteur non marchand) dont 700 à disposition du conseil général pour les bénéficiaires du RSA, et de 233 CIE (secteur marchand) dont 70 à disposition du conseil général pour les bénéficiaires du RSA. 90,5% de l’enveloppe CAE a été consommé fin 2011 pour des publics en difficulté d'insertion professionnelle et sociale et 84% de l’enveloppe CIE.
  • Chiffres de l’alternance 2011
contrats signés 1 386 dont 478 CCI, 766 CMA,142 chambre d'agriculture,  414 contrats de professionnalisation, 356 contrats jeunes

La situation de l’emploi par bassin

Le taux de chômage par bassin d'emploi s'établit ainsi à fin 2011 :

- Dole/Revermont : 8,3% (8% en 2010 - 9,4% en 2009)

- Lons-le-Saunier/Champagnole : 6,4% (6,8% en 2010 - 7,6% en 2009)

- Saint-Claude : 8,4% (8,8% en 2010 - 11,2% en 2009)

Le bassin de Dole/Revermont est le seul à être au dessus du taux de 2010.
Le bassin de Lons/Champagnole a un taux de chômage sensiblement que les autres bassins du département et de la région en raison du caractère administratif des emplois et du bon dynamisme économique que connaît la zone de Champagnole.
Le taux de chômage du bassin de Saint-Claude continue de baisser, mais de manière plus lente que les années précédentes.

samedi 27 octobre 2012

Débat d'orientations budgétaire

Monsieur le Président, mes chers collègues,


Je n’avais pas prévu d’intervenir aujourd’hui au nom du groupe que je représente, mais l’ambiance extrêmement tendue et violente en ce début de séance m’incite à prendre la parole. Vous connaissez mon souci d’apaiser lorsque j’interviens publiquement dans la presse écrite, ou dans cet hémicycle……….
Les Orientations que nous allons donner sont évidemment des orientations financières, mais aussi de véritables choix politiques.
Dans ces choix, il y a un certain nombre de décisions d’orientations, qui nous conviennent tout à fait, d’autres qui suscitent notre inquiétude.

Nos motifs de satisfaction :
Le Débat d’Orientation Budgétaire préfigure la construction du Budget Primitif 2013.
C’est un moment important de la vie de notre institution puisqu’il donne des indicateurs sur les choix de la majorité.
Premier constat :
Une véritable volonté de réduire l’emprunt.
Tout cela doit rassurer les Jurassiens sur la capacité des Elus à gérer cette collectivité après quelques mois d’exercice Majoritaire.
La maison Conseil Général non seulement ne s’est pas écroulée mais elle persiste désormais sur des fondations plus solides.
En revanche Monsieur le Président, vous parlez des difficultés d’accès au crédit, certes, malgré la volonté du Conseil général de réduire l’emprunt, l’ encours 2012, en cours d’année, poursuit sa courbe ascendante. La dette du Jura augmente de plus de 5 M€. Mais alors, dans ce contexte, où en est l’épargne nette ? C’est à dire, les crédits disponibles quand la collectivité aura remboursé ses emprunts inscrits en dépenses d’investissement.
C’est à partir de cette épargne nette que se mesure la capacité financière du département à investir. Si les investissements reposent en très grande partie sur les emprunts, c’en est fini de la gestion volontariste. Il faut répondre à cette question essentielle. Il sera alors possible de fixer ensuite les objectifs à atteindre sur l’équilibre budgétaire 2013, pour retrouver une gestion moins contraignante dans les années futures.
De nombreux projets se mettent en place comme le schéma de la dépendance à tous les âges de la vie, la lancement du schéma de l’enfance avec une veritable voloté de faire participer tous les acteurs à son élaboration
Le démarrage de la maison de l’adolescent et bien d’autres sujets plus polémiques que je n’aborderai pas ici comme celui de l’aéroport que nous étions peu à soutenir dans la mandature précédente et qui a prouvé toute sa pertinence aujourd’hui malgré les opposants que je respecte.
Nos inquiétudes

Monsieur le Président du Conseil Général, vous utilisez couramment ce lieu commun : gouverner c’est prévoir. J’ai bien conscience qu’actuellement prévoir est extrêmement difficile.
C’est probablement là, un des points de divergence en ce qui nous concerne. Nous sommes très inquiets des positions prises par le gouvernement qui auront des conséquences directes sur les différents Conseils Généraux.
Le contexte national, mis à jour par les travaux de l’ADF, montrent que les départements ont été mis à contribution sous la présidence Sarkozy de deux façons :

- Ils ont reçu des charges nouvelles compensées partiellement (routes, aide sociale), entraînant une perte financière pour le Jura.

- Le chambardement de la fiscalité locale prélevée par l’Etat et redistribuée parcimonieusement aux départements, cela s’est traduit donc par une perte d’autonomie financière.

Devant ce constat,  l’Etat ne peut imposer unilatéralement des baisses de dotations alors qu’il a transféré aux départements une charge en pleine croissance en cette période de crise. Je veux parler du social, dont le coût est égal à la moitié du budget de fonctionnement, faisant reposer sur les départements la responsabilité d’une insuffisance de crédits sociaux en pleine croissance en 2012 par rapport à 2011, où la dépense fut contenue.

Nous avons toujours demandé que l’Etat rembourse la dette qu’il nous doit et nous souhaitons que le Conseil Général continue à le faire, malgré les positions publiques du Président de la république qui nous annonce plutôt des restrictions budgétaires. En gros, que les Conseils Généraux devront consentir à de nouveaux efforts.

Deuxiéme motif d'inquiétude, le gouvernement base toute la politique de relance économique sur la croissance. Cela fait 40 ans que nous sommes dans la décroissance.de 5,6 dans les années 60, 69 en passant barre des 2.5 % seuil nécessaire pour créer des emplois dans les années 80 84 à une situation 0 aujourd’hui
Aujourd’hui, nous sommes en récession et la signature ce mois d’octobre du pacte de stabilité ne fera qu’aggraver cette récession.

La récession signifie plus de demandes sociales. Nous, Exécutif de Gauche, nous devons impérativement répondre à cette demande.

De nombreux indicateurs locaux, comme l’endettement des ménages ou comme les difficultés rencontrées par les associations d’aide à la personne doivent nous alerter et être réglées.

Ce matin, j' entendais dans mon véhicule en me rendant ici qu’une séance du parlement européen à Bruxelles avait été annulée du fait de la fissuration des piliers soutenant l’hémicycle, n’est ce pas un signe envoyé par les Mayas ? ou quelques divinités antiques ? pour nous montrer l’Etat de délabrement de cette Europe libérale

Monsieur le Président, plus sérieusement et pour résummer mes propos,  il faudra choisir entre une ardente nécessité sociale ( emplois, Scolaires, RSA, APA, handicap, logement) et les dépenses d’équipements inutiles.

Je vous remercie

Patrick VIVERGE,
Président de Groupe

Contact : Virginie GERDY,Assistante  : 03.84.87.34.89.

 : Conseil Général du Jura

17 rue Rouget de Lisle – 39039 LONS LE SAUNIER CEDEX

@ : vgerdy@cg39.fr

jeudi 25 octobre 2012

Le chômage, une fatalité ?

Xavier Timbeau (OFCE) : «La politique contre le chômage n'est pas suffisante» (24 octobre 2012, Rachida El Azzouzi, mediapart.fr)

[...] Toutes catégories confondues et DOM-TOM inclus, la France compte désormais plus de 4,8 millions de personnes inscrites à Pôle emploi. [...] Pour l’économiste Xavier Timbeau, directeur du Département analyse et prévisions à l'Office français des conjonctures économiques (OFCE), le centre de recherches de Sciences-Po, 2013 sera une année « catastrophique » pour l’économie française et mondiale [...] ce n'est pas le déblocage de 40 000 nouveaux contrats aidés, ni les 100 000 emplois d’avenir qui viennent d’être votés par le Parlement, ou les contrats de génération à venir, qui vont suffire pour infléchir l'inquiétante courbe. Entretien sous forme de vidéo.





*****

Quinze propositions contre la crise (France Info, 30 mai 2012)

Pierre Larrouturou dresse un constat alarmant de la situation économique de la France et de l’Europe. Il propose des solutions d’urgence, sans modifier les traités de l’Union.

Pour en savoir plus sur les 15 propositions, rendez-vous sur le site du collectif Roosevelt 2012.




mardi 23 octobre 2012

Appel à un débat parlementaire sur les dépassements d’honoraires et l’accès aux soins

Communiqués du Syndicat de la Médecine Générale, membre fondateur d'ATTAC http://www.smg-pratiques.info/


Appel à un débat parlementaire sur les dépassements d’honoraires et l’accès aux soins

Le SMG se réjouit de la non conclusion des négociations conventionnelles sur les dépassements d’honoraires.
Le SMG met en garde contre le projet d’avenant conventionnel, qui sera la base du débat du 22 octobre :
  • ce projet met en place une véritable usine à gaz qui ne résoudra en rien la question des dépassements d’honoraires et de l’accès aux soins car il va laisser perdurer les "dépassements ordinaires" qui constituent la cause principale du renoncement aux soins pour une grande partie de nos concitoyens
  • ce projet n’apporte aucune réponse de fond à la question des modalités d’exercice et de rémunération des médecins et tout particulièrement à celle des médecins généralistes de secteur 1
  • ce projet recèle un danger majeur : une place accrue des complémentaires dans la prise en charge des soins et la gestion du système de soins :

l’Assurance maladie obligatoire est financée par des cotisations socialisées dépendant des revenus, les assurances complémentaires sont financées par des cotisations qui sont les mêmes quels que soient les revenus.
Le transfert des charges du régime obligatoire solidaire vers le régime complémentaire entraînerait un reste à charge accru pour les citoyens n’ayant pas de complémentaire et une augmentation des cotisations complémentaires pour les autres, qui pèserait plus lourdement sur ceux dont les revenus sont plus faibles,
toute participation des complémentaires dans la prise en charge de la rémunération des soignants sous forme de forfait ou de « rémunération sur objectifs » rendrait les prescriptions des médecins dépendantes des complémentaires mutuelles ou assurantielles.
C’est un système à l’américaine, où ce sont les assurances qui décident des choix de prise en charge des soins et des objectifs de santé, ce qui est une menace majeure pour l’accès aux soins des patients et pour la prise en charge indépendante et solidaire des besoins de santé de la population.

Le SMG demande que le débat sur les dépassements d’honoraires sorte du huis clos entre médecins, Assurance maladie et complémentaires santé, et fasse l’objet d’un débat démocratique. C’est à la loi de déterminer le niveau de protection sociale des citoyens et les choix de santé publique.

Le SMG appelle les citoyens, les associations, les syndicats et les partis politiques soucieux de l’accès aux soins à se mobiliser. L’Assurance maladie doit être l’unique régime de protection maladie solidaire et socialisé.

Supprimez les dépassements d’honoraires ! Abolissons les privilèges !!

C’est incroyable ! Pour satisfaire les exigences d’une minorité de médecins bénéficiant du droit aux dépassements d’honoraires, le gouvernement s’apprête à brader l’accès aux soins. Si son objectif est de porter à plus de 50 % le nombre de Français ne pouvant pas se soigner, qu’il ait le courage de l’assumer. Les négociations conventionnelles entre le gouvernement, via la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, les complémentaires santé et les syndicats médicaux, sont en train de construire une procédure des plus scandaleuses. La CNAM propose tout simplement que le régime obligatoire de l’Assurance maladie (les cotisations de tous les assurés) serve à mieux rembourser les dépassements d’honoraires. Il permet ainsi aux médecins du secteur à honoraires libres de conserver leurs privilèges et ce sont tous les salariés qui vont assurer à ceux-ci de confortables revenus. Pour se donner bonne conscience, le gouvernement invente une procédure terriblement complexe pour sanctionner les médecins qui abusent, la procédure pouvant durer jusqu’à deux ans et étant soumise à l’avis des médecins qui bénéficient du droit aux dépassements. Ce qui signifie, l’expérience est connue, que ceux qui abusent ne risquent pas grand chose. Et pendant ce temps, le gouvernement ne fait rien pour les médecins du secteur 1 à honoraires opposables.

Le choix est clair, soit le gouvernement capitule par peur de l’influence d’une fraction des médecins libéraux, soit il comprend que l’accès aux soins concerne l’ensemble des citoyens et que la question de la rémunération des médecins mérite bien un débat démocratique.

M. Ayrault, il ne suffit pas de parler sans cesse de justice pour qu’elle existe. Il faut la défendre, la justice. Il est encore temps d’arrêter l’irréparable. Les médecins généralistes de ce pays sont responsables et conscients de leurs responsabilités, la défense de l’accès aux soins pour tous est une nécessité sociale et une valeur qui ne se négocie pas.

Le SMG appelle tous les soignants, tous les citoyens à protester contre cette tentative de bafouer l’accès aux soins pour tous.

Le SMG appelle la mise en place de mesures amenant à court terme à la suppression de tout dépassement d’honoraires et à l’extension rapide d’autres modes de rémunération des médecins que le paiement à l’acte

SMG

http://www.smg-pratiques.info/

Le CEL attac39

vendredi 19 octobre 2012

Centre d'Incendie et de Secours de Dole

Ce projet a été réalisé dans le souci constant de répondre à un certain nombre d’impératifs :

- l’impératif budgétaire. En effet cette réalisation représente un budget de 4 millions 500 mille €uros Hors Taxes soit 5 millions 264 mille €uros Hors Taxes tous frais confondus.

Il rentre parfaitement dans l’enveloppe prévue, mais il s’agit de rester  extrêmement prudent et d’éviter tous dérapages budgétaires

- L’impératif environnemental. Il y a des objectifs de développement durable répondant à la RT 2012 avec en plus des cibles HQE.
Chantier à faibles nuisances
Gestion de l'eau
Confort accoustique
Confort visuel
Confort olfactif
Qualité sanitaire des espaces
Qualité sanitaire de l'air
Qualité sanitaire de l'eau

- L’impératif fonctionnel. Ce projet a été réalisé en coopération avec les Services d’Incendie et de Secours.
Après un concours d’architectes national où 54 projets ont été proposés, puis une sélection de 3 projets, un seul a été retenu et a fait l’unanimité du Jury.
Cette caserne devrait être réalisée dans les délais, c’est-à-dire être achevée fin 2014.
Elle devait répondre totalement à la demande des usagers et aux demandes émises par toutes les personnes ayant collaboré à ce projet.
Le gymnase qui est une option, mais   fortement souhaité par les sapeurs pompier a été intégré dans le projet.





mardi 16 octobre 2012

Les professions de Santé montent au crénau

Et la Solidarité Bordel !!


Communiqué de presse

Quand les plus pauvres doivent voler au secour des plus riches!!


Maire et vélorutionnaire

Toujours friand d'actu, je consulte le quotidien local à la page Champagnole. Trois cyclistes roulent pour la photo. Interpellé par un tel rassemblement, je m'interroge. Est-ce une manif ?
Je suis vite rassuré. Au centre, presque surpris de se trouver en équilibre sur 2 roues, attitude qui ne lui est pas coutumière, je reconnais... le maire.
En ces temps d'urgence écologique et d'austérité économique il n'hésite pas. Et c'est par l'exemple qu'il prêche. Il choisit le vélo, assisté d'un petit moteur électrique, pour se déplacer dans sa ville au vu et au su de ses administrés ébahis.
Mais déjà, de minables sceptiques avancent : l'article du Progrès '' Ca roule pour le VLEC '' (vélo électrique), ne serait qu'une page de pub pour un produit moins jurassien que chinois, car fabriqué dans le plus grand centre industriel de l'Empire du Milieu. Et ce 2 roues ne se plierait que pour tenir moins de place dans le container.
Mesquineries ! Avis aux champagnolais : pour monsieur le Maire désormais en ville c'est le VLEC.
S'activant autour du pédalier, ses jarrets gagnent déjà en tonus. Il découvre de nouvelles sensations grisantes. Mais vite il réalise que, de la Bonde aux Champs Sarrasins, le recours à la fée électricité est superflu. Peu soucieux de conforter une industrie de l'atome de moins en moins populaire, il lègue son vélo électrique à un retraité qui doit, chaque jour, affronter la côte de l'abattoir. Il acquiert un vélo tout court.
De même les 5 VLECs de Champa-Loisirs font place à des simples bicyclettes sur lesquelles les éducateurs initient les enfants à cette pratique du vélo qui en fera des adultes autonomes et en forme. Lesquels attendront leur 70e anniversaire pour s'équiper en vélo électrique. Mais alors les éoliennes animeront le Mont Rivel, et le VLEC, enfin « Made in Jura », aura le vent en poupe.
A peine bouclée sa noble croisade en faveur de l'hyper-commerce local, il enfourche un nouveau et fringant cheval de bataille électoral : le vélo. Il passe le grand braquet, et avec la fougue et la vélocité juvéniles du fraîchement converti, le voilà devenu héraut de la vélorussion.

Michel Moreau

lundi 15 octobre 2012

Union européenne : Attac décerne un prix Nobel de l'austérité

De nombreux chefs d'Etat ou de gouvernement et des représentants des institutions européennes se félicitent du prix Nobel de la paix qui vient d'être décerné à l'Union européenne. Mais Attac ne s'en félicite pas : il est complètement déplacé de récompenser l'Union européenne, alors même que ses institutions imposent de vastes plans d'austérité sociale dans le dos des peuples, renforcent les capacités militaires de l'UE et la chasse aux migrants et mènent une politique commerciale agressive.

M.Barroso, président de la Commission européenne, justifie ce prix en déclarant que l'Union européenne porte les valeurs de "liberté, de démocratie, de l'Etat de droit et du respect des droits de l'Homme". Ces valeurs sont pourtant à mille lieues des orientations des traités européens.

Comment donner le prix Nobel de la paix à une Union européenne forteresse qui mène une politique de fermeture de ses frontières faisant des milliers de victimes ? Une Union qui s'engage à "améliorer progressivement ses capacités militaires (art. 42.3 du TUE) et qui reconnaît la suprématie de l'OTAN ? Quel message pour les peuples qui subissent sa stratégie d'exportation commerciale agressive par la signature d'Accords de partenariat économique qui laminent, par la libéralisation des marchés, des secteurs économiques entiers dans les pays du Sud ?

Enfin, quel message pour les millions de citoyens qui se mobilisent depuis deux ans, sur les places publiques en Grèce, en Espagne ou au Portugal, contre la destruction de leurs droits sociaux et les décisions de la Troïka, Commission et Banque centrale en tête ? Attac Norvège rappelle qu'actuellement "ceux qui manifestent contre les politiques néolibérales de l'Union européenne et les plans d'austérité subissent une répression policière brutale".

Plutôt qu'un prix Nobel de la paix, nous proposons de décerner à l'Union européenne un prix Nobel de l'austérité. Les politiques d'austérité mises en oeuvre depuis deux ans n'ont fait qu'aggraver la situation des pays qui les subissent. Elles creusent ainsi l'écart entre les pays "du centre" et ceux "de la périphérie". Elles renforcent les nationalismes ambiants et accentuent la guerre économique, en mettant grandement en danger la construction d'une Europe de solidarité et de coopération, qu'Attac France défend, avec tous les autres Attac d'Europe.

Attac France, le 12 octobre 2012.

Réseau haut débit du Jura : un litige à 30 millions d'euros... voire plus !

Un dossier qui va faire l'actualité dans les semaines et mois à venir

http://lutte-contre-56k.blogspot.fr/

http://www.zdnet.fr/blogs/infra-net/reseau-haut-debit-du-jura-un-litige-a-30-millions-d-euros-voire-plus-39783528.htm

jeudi 11 octobre 2012

La Culture Face à la Barbarie

Pour la première fois, un collectif d'adhérents et de salariés de la MJC Paul Émile Victor propose un MJCycle intitulé « La Culture Face à la Barbarie ».
Le MJCycle est un temps qui regroupera, du 8 au 16 novembre 2012, autour du thème « la Culture Face à la Barbarie », des actions avec une pluralité de formes, de publics et de partenaires.
Il est guidé par des valeurs de laïcité et de liberté : découvrir, s’exprimer, échanger, partager et développer un esprit critique, dans l’écoute et la tolérance.
Le thème choisi pour la première édition est un sujet intemporel, mondial et qui nous concerne tous, parce que « plus jamais ça », parce qu'il faut en parler.
Dans ce cadre et sur ce thème, la MJC lance un appel à projet d’artistes, amateurs ou professionnels.
Les œuvres reçues et sélectionnées seront exposées lors de l’expo participative.
Vous trouverez en PJ les modalités de participation (également en téléchargement sur le site www.mjclons.com)
Les œuvres sont à envoyer (ou à déposer) avant le 24 octobre 2012 à l’adresse suivante :

MJC Paul Emile Victor / MJCycle

Rue des Mouillères

39000 Lons le Saunier

Tel : 03.84.24.44.92.

Mail : mjclons@gmail.com

mercredi 10 octobre 2012

Bruxelles veut ouvrir la Sécurité sociale au privé

Sur le coup, personne n'a rien vu. Lorsque le commissaire européen Michel Barnier a présenté, en décembre 2011, sa proposition de directive sur la « passation des marchés publics », pas un observateur n'a tiré l'alarme. À l'époque, la zone euro luttait pour sa survie, et les conseils européens à répétition monopolisaient l'attention médiatique. Ce texte, censé faciliter la mise en place du « marché unique européen », l'une des marottes de la Commission qui y voit une source infinie de croissance, est presque passé inaperçu.


Le commissaire européen Michel Barnier.© (dr)

Des mois plus tard, certains conseillers et professionnels du secteur se sont résolus à lire l'intégralité des annexes, longues et fastidieuses, qui accompagnaient le document. Et, en parcourant l'annexe 16 du texte, ils sont tombés sur un os : l'exécutif dirigé par José Manuel Barroso propose d'appliquer aux « services de sécurité sociale obligatoire » certaines règles propres aux marchés publics. En clair, introduire des mécanismes de concurrence au sein d'un secteur jusqu'à présent régi par le seul principe de solidarité.

Si ces dispositions étaient adoptées, ce serait un bouleversement complet. La sécurité sociale obligatoire (qui, en France, prend par exemple en charge les maladies les plus graves et les plus coûteuses) devrait faire l'objet d'un « avis de marché », chaque année, au terme duquel les pouvoirs publics choisiraient le meilleur des candidats. Aux côtés de l'opérateur historique (en France, des caisses d'assurance santé), pourraient s'inviter des opérateurs privés, par exemple des géants de l'assurance, comme Axa ou Allianz, pronostiquent certains des observateurs les plus inquiets à Bruxelles.

Dans la capitale européenne, d'autres préfèrent croire à une simple erreur de la Commission, qui aurait rédigé trop vite certaines des annexes, tant la manœuvre semble grossière. Contactés par Mediapart, les services de Michel Barnier n'ont pas souhaité s'exprimer sur la question. Mais les professionnels du secteur, eux, restent sur la défensive. « Nous ne pouvons accepter l'inclusion des services de sécurité sociale obligatoire (sous un régime de marchés publics) », lit-on dans une note rédigée dès fin février par les services d'experts de la Belgique. Ce document, auquel Mediapart a eu accès, propose donc de « supprimer toute référence à la sécurité sociale obligatoire dans l'annexe 16 de la proposition de directive ».

Au Parlement européen, le débat, jusqu'à présent ultra-confidentiel, est en train de prendre, à l'approche d'un vote clé. « Le but du texte original de la Commission est d'“harmoniser le marché interne”, objectif louable, je le concède », avance l'eurodéputé belge Marc Tarabella, le rapporteur socialiste du texte au Parlement. « Là où je ne suis plus d'accord, c'est quand, dans ce même texte, en l'occurrence l'annexe 16, la Commission européenne se met à vouloir légiférer, comme si de rien n'était, sur les services publics. » Et d'insister : « La sécurité sociale doit rester une prérogative de l'État. »

Pour Pervenche Berès, eurodéputée française et référence sur les questions sociales au Parlement, la situation est effectivement problématique. « Cela paraît tellement gros, d'autoriser les marchés publics à intervenir dans le secteur des services de sécurité sociale obligatoires. Mais à partir du moment où certains l'ont vu, et que le texte est encore en négociation, il faut s'en occuper, cela ne peut pas passer », juge-t-elle, avant de préciser : « En tant que présidente de la Commission emploi et affaires sociales, si j'avais été alertée à temps sur ce point, j'aurais tout fait pour supprimer cette référence dans l'annexe 16. » La commission en question s'est prononcée fin septembre sur le texte, mais le point le plus épineux n'avait, à l'époque, pas encore été signalé.

Vers un compromis ?

Marc Tarabella a lui déposé un amendement pour la suppression de cette référence à la sécurité sociale. Le vote devrait avoir lieu dans les semaines à venir, en commission « marché intérieur », pour préparer le terrain à un vote en plénière à Strasbourg. Mais il incomberait ensuite aux négociations tripartites (Commission, Parlement, Conseil) d'aboutir. D'après plusieurs sources proches du dossier, il est peu probable que le texte, vu l'ampleur des enjeux et la quantité d'amendements déposés, soit adopté à Strasbourg avant le début d'année prochaine.

L'eurodéputée socialiste Pervenche Berès.© (dr)

Au-delà des allers-retours bruxellois, la proposition de la Commission entre en contradiction avec des pans de traités et autres jurisprudences, qui rappellent que la sécurité sociale est par essence un secteur « non économique ». En 1993, un arrêt de la Cour de justice européenne explique que les services obligatoires de la sécurité sociale, parce qu'ils mettent en place la solidarité à l'échelle de l'État, ne peuvent être considérés comme une activité économique (à télécharger ici). La Commission elle-même, par exemple dans une « communication » de 2007, estime que la sécurité sociale ne peut être « soumise aux règles du traité relatives au marché intérieur et à la concurrence » (lire page 5).

Bref, en toute discrétion, la commission, via cette fameuse « annexe 16 », opérerait une rupture radicale et contraire à l'esprit des traités.

À Bruxelles ces jours-ci, les négociations sur le texte battent leur plein. La Commission semble vouloir, à travers une version qu'elle a envoyée début octobre, et auquel nous avons eu accès, arrondir les angles sur ce point précis. Elle a proposé d'ajouter au texte un nouveau « considérant », en amont de la directive, qui précise que les services de sécurité sociale obligatoire n'entrent pas dans le champ du texte – tout simplement parce qu'ils ne nécessitent pas, au préalable, la signature d'un contrat. Puisqu'il n'y a pas de contrat, il n'y a pas de marché public, assure, en substance, l'exécutif européen.

Sauf que l'annexe 16, dans le corps de la directive, n'a, elle, pas été modifiée. L'affaire continue donc de cristalliser les tensions, et d'agacer bon nombre de professionnels du secteur, qui plaident pour la suppression pure et simple de la référence à la sécurité sociale. Un précédent existe, de sinistre mémoire à Bruxelles : la « directive services » du commissaire Frits Bolkestein, qui prévoyait à l'origine une libéralisation des services dans le marché intérieur européen. Ce texte fut, après de longues polémiques, en partie détricoté.

lundi 8 octobre 2012

Metropolitiques

 3 liens issus du site Metropolitiques.eu

Les finances locales sous tension
par Françoise Navarre & Marie-Paule Rousseau, le 08/10/2012

Contrairement aux idées reçues, la situation financière des collectivités territoriales est globalement saine : leur dette représente moins de 10 % du PIB (contre 65 % pour l’État). Alors qu’elles assurent 70 % de l’investissement public, leurs ressources sont pourtant de plus en plus dépendantes de l’État et des arbitrages des gouvernements successifs.

[...] Au final, la crise économique et financière rappelle aux collectivités locales que leurs ressources financières font partie intégrante d’un système financier global. Elles peuvent estimer, sous certains aspects, qu’elles en sont les victimes collatérales. Toutefois, la restriction des ressources et la réforme financière mettent aussi à l’épreuve leur sens de la solidarité, tant à l’échelle locale qu’à l’échelon national. Elles ne sauraient, en outre, mésestimer les injonctions qui leur sont adressées par un État, soumis aux pressions des institutions et des partenaires européens, qui, bon an, mal an, détient les clés de la régulation.

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Expérimenter avec les habitants : vers une conception collective et progressive des espaces publics
par Collectif Etc, le 26/09/2012

Durant son « Détour de France » à vélo, le collectif Etc, composé d’architectes, d’urbanistes et de graphistes, a expérimenté de nouvelles façons de concevoir et de construire avec les habitants l’espace public des villes dans lesquelles il a fait étape. Il expose ici son principe de travail autour de l’idée du « chantier ouvert ».

Crise économique, crise sociale, crise de la démocratie, crise énergétique, crise de l’éducation, crise du logement... Nous sommes aujourd’hui dans une situation de crise généralisée, globale. Si le retour de la gauche au pouvoir sur l’ensemble du territoire peut être porteur d’un changement, il n’en reste pas moins qu’une refonte structurelle de notre système politique s’impose. Changer la manière de penser et de concevoir notre environnement et notre cadre de vie est une première réponse pour que nos quartiers et nos villes retrouvent les conditions d’émergence d’une société plus juste et plus égalitaire.

Peut-être un peu rêveurs mais bien ancrés dans le réel, le Collectif Etc tente d’inventer les outils pour redonner aux citoyens un rôle moteur dans la vie collective. Ce qui rassemble les architectes et graphistes engagés dans ce collectif, c’est la conviction que chacun est capable d’agir, au quotidien, pour changer la société. Notre médium privilégié est la modification concrète et collective d’un paysage, par laquelle nous accompagnons ou tentons de générer des dynamiques sociales. Chacun des projets que nous développons est une expérimentation qui soulève des questions auxquelles nous n’avons que rarement les réponses. Nous n’avons pas de dogme, juste la volonté d’essayer autre chose et de le mettre en place, au moins temporairement [...]

En savoir plus : le site du Collectif Etc

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Les élus municipaux représentent-ils le peuple ? Portrait sociologique
par Michel Koebel, le 03/10/2012

Les 500 000 élus locaux sont régulièrement présentés comme les mandataires les plus appréciés et les plus proches des Français. L’accès aux postes de conseiller municipal et de maire est pourtant de plus en plus soumis à une sélectivité sexuelle, générationnelle, résidentielle et surtout sociale : davantage de retraités, de fonctionnaires et de cadres, de moins en moins d’ouvriers et de petits travailleurs indépendants [...]

Conclusion

La décentralisation devait, selon ses promoteurs, rapprocher les élus des citoyens. Elle n’a fait que les en éloigner socialement. L’augmentation du niveau de responsabilité locale et les changements de scrutin ont conduit à une sélectivité sociale toujours plus forte au cours des trente dernières années : plus les positions de pouvoir local sont élevées, plus les élus qui les occupent sont des hommes, plus âgés et occupant des positions élevées dans la hiérarchie socioprofessionnelle. La montée en puissance des structures intercommunales n’a fait qu’aggraver ces inégalités, puisque leurs représentants sont passés par un double filtrage : le suffrage direct puis indirect au sein des conseils municipaux.

En l’absence de toute politique de formation permettant à tout un chacun de se préparer au travail d’élu, ce sont les discriminations sociales habituelles qui prennent le dessus et favorisent ceux qui ont acquis, par leur milieu familial et/ou durant leur cursus de formation et au cours de leur pratique professionnelle, les compétences et les motivations nécessaires à l’exercice du pouvoir. Les élus sont-ils alors capables de représenter tous les citoyens ? 


La sociologie a démontré depuis longtemps que l’appartenance sociale détermine fortement les représentations et donc les décisions. Le passage de l’élection à la représentation n’est pas automatique : c’est un travail constant, qui passe d’abord par la prise de conscience des effets de la position sociale sur les prises de position, et qui se poursuit en prenant en compte d’autres catégories d’intérêts que la sienne ou celles de son groupe social. Les élus ont-ils les capacités, le temps, et seulement la volonté de réaliser un tel travail ?

Je suis totalement d'accord avec Jean Marc Ayrault....

quand il disait  le  6 février 2008 « L’Europe a besoin d’une validation populaire. Cette motion référendaire est une exigence démocratique. Parce que l’Europe le vaut bien. Parce que c’est le droit des Français ». C’était du Jean-Marc Ayrault, défendant, , la nécessité de consulter le peuple sur la construction européenne, lors de l’adoption du Traité de Lisbonne. « Que vous soyez pour ou contre ce traité, ne privez pas les Français d’un débat auquel ils ont droit. (…) Ce n’est pas une volonté de marquer des points contre le président et le gouvernement. C’est une volonté de respecter les Français. »

vendredi 5 octobre 2012

maison des adolescents:Formation

Tribune d’économistes contre le traité budgétaire européen

"Au nom d’une prétendue « solidarité européenne », le traité organise de fait la garantie par les Etats des grands patrimoines financiers privés. Il grave dans le marbre des mesures d’austérité automatiques, imposées aux représentants des peuples, en contraignant leurs décisions budgétaires, dictées par une instance non élue"

Depuis 2008, l’Union européenne (UE) fait face à une crise économique sans précédent. Contrairement à ce que prétendent les économistes libéraux, cette crise n’est pas due à la dette publique. Ainsi, l’Espagne et l’Irlande subissent aujourd’hui les attaques des marchés financiers alors que ces pays ont toujours respecté les critères de Maastricht.
La montée des déficits publics est une conséquence de la chute des recettes fiscales due en partie aux cadeaux fiscaux faits aux plus aisés, de l’aide publique apportée aux banques commerciales et du recours aux marchés financiers pour détenir cette dette à des taux d’intérêt élevés.


La crise s’explique également par l’absence totale de régulation du crédit et des flux de capitaux aux dépens de l’emploi, des services publics et des activités productives. Elle est entretenue par la Banque centrale européenne (BCE) qui appuie sans conditions les banques privées, et exige à présent une « stricte conditionnalité » d’austérité des Etats lorsqu’il s’agit de jouer le rôle de « prêteur en dernier ressort ».
En outre, cette crise est aggravée par le dumping fiscal intra-européen et l’interdiction qui est faite à la BCE de prêter directement aux Etats pour des dépenses d’avenir, au contraire des autres banques centrales dans le monde comme la Federal Reserve américaine.
Enfin, la crise est renforcée par l’extrême faiblesse du budget européen et son plafonnement au taux ridiculement bas de 1,24 % du PIB. François Hollande, après s’être engagé pendant la campagne à renégocier le traité européen, n’y a en fait apporté aucun changement, et choisit aujourd’hui de poursuivre la politique d’austérité entamée par ses prédécesseurs. C’est une erreur tragique. L’ajout d’un pseudo-pacte de croissance, aux montants réels dérisoires, s’accompagne de l’acceptation de la « règle d’or » budgétaire défendue par Merkel et Sarkozy qui condamnera toute logique de dépenses publiques d’avenir et conduira à mettre en place un programme drastique de réduction de l’ensemble des administrations publiques.
En limitant plus que jamais la capacité des pays à relancer leurs économies et en leur imposant l’équilibre des comptes publics, ce traité est porteur d’une logique récessive qui aggravera mécaniquement les déséquilibres actuels. Les pays qui souffrent de l’effondrement de leur demande intérieure seront amenés à réduire plus fortement encore leur demande publique.
Alors que plusieurs Etats membres sont déjà en récession, cela menacera davantage l’activité et l’emploi, donc les recettes publiques, ce qui creusera in fine les déficits. Ainsi, l’OFCE prévoit déjà 300 000 chômeurs de plus en France fin 2013 du seul fait de l’austérité. A moyen et à long terme, cela hypothéquera la transition sociale et écologique qui nécessite des investissements considérables.
Au nom d’une prétendue « solidarité européenne », le traité organise de fait la garantie par les Etats desgrands patrimoines financiers privés. Il grave dans le marbre des mesures d’austérité automatiques, imposées aux représentants des peuples, en contraignant leurs décisions budgétaires, dictées par une instance non élue. Le Mécanisme européen de stabilité (MES), institution antidémocratique par excellence, pourrait proposer des prêts à des taux un peu moins élevés (5 % en moyenne). Mais ces prêts seraient conditionnés à l’application d’une austérité drastique imposée aux peuples ! La garantie publique des investisseurs privés ne fait qu’encourager la spéculation, alors qu’il faudrait lui briser les reins en sortant de leurs mains la dette publique. Le constat est sans appel : l’austérité est à la fois injuste, inefficace et antidémocratique. Nous pouvons faire autrement. L’avenir de l’Europe mérite un débat démocratique sur les solutions de sortie de crise. Une expansion coordonnée de l’activité, de l’emploi et des services publics serait aujourd’hui possible en Europe.
Pour que l’UE mette en oeuvre cette politique, il est urgent de réformer et de démocratiser ses institutions. Un Fonds européen de développement social et écologique, à gestion démocratique, pourrait accentuer cette dynamique. De plus, l’UE pourrait mettre en place un contrôle de la finance. Les défis sociaux et écologiques sont immenses. Il est possible de défaire le sombre bilan des politiques libérales d’une France qui comprend 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres. Pour s’en donner les moyens, il faut briser l’étau des marchés financiers et non leur donner des gages. C’est pourquoi nous refusons la ratification du traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance.


Liste des signataires : Louis Adam, commissaire aux comptes, Matthieu Agostini, expert RSE, Pierre Alary, maître de conférences, Université Lille 1, Daniel Bachet, professeur, Université d’Évry, Emmanuel Barret, expert, banque d’investissement, Philippe Batifoulier, maître de conférences, Université Paris 10, Michel Bellet, professeur, Université de Saint-Étienne, Nicolas Beniès, économiste, université populaire de Caen, Matthieu Béraud, maître de conférences, Université de Lorraine, Eric Berr, maître de conférences, Université Bordeaux 4, Jacques Berthelot, INP Toulouse, Pierre Bezbakh, maître de conférences, Paris IX-Dauphine, Pierre Bitoun, INRA, Frédéric Boccara, maître de conférence associé, Université Paris XIII, Paul Boccara, maître de conférence honoraire, université de Picardie, François Bojzcuk, conseiller en développement socio économique des territoires, Serge Bornet, agrégé SES, Marc Bousseyrol, maître de conférences, IEP de Paris, Mireille Bruyère, maître de conférences, Toulouse 2, Claude Calame, directeur d’étude, EHESS, Paris Christophe Carrincazeaux, maître de conférences, Université Bordeaux 4, Pierre Causse, économiste, David Cayla maître de conférences, Université d’Angers, Christian Celdran, administrateur civil honoraire, Gabriel Colletis, professeur, Université de Toulouse 1, Christian Corneliau, économiste, EHESS, Laurent Cordonnier, maître de conférences, Université Lille 1, Jacques Cossart, économiste, Yves Dimicoli, économiste, ancien membre du conseil ďanalyse économique, Vanessa Di-Paola, maître de conférences, Université d’Aix-Marseille Jean-Paul Domin, maître de conférences, Université de Reims, Alain Dontaine, Université Stendhal-Grenoble, Ali Douai, maître de conférences, Université Bordeaux 4, Denis Durand, économiste, membre du Conseil économique, social et environnemental, Jean-Marc Durand, économiste, Guillaume Etievant, expert économique auprès des CE, David Flacher, maître de conférences, Université Paris 13, Mathieu Forgues, professeur agrégé de SES, Anne Fretel, maître de conférences, Université Lille 1, Bernard Friot, Université Paris-X, institut européen du salariat, Maryse Gadreau, professeur émérite, Université de Bourgogne, Jean Gadrey, professeur, Université Lille I, Véronique Gallais, économiste, Jacques Généreux, professeur, IEP de Paris, Ariane Ghirardello, maître de conférences, Université Paris 13, Patrick Gianfaldoni, maître de conférences, université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, Jean-Pierre Gilly, professeur, Université de Toulouse 1 Bernard Guerrien, SAMM, Centre d’économie de la Sorbonne, Alain Guéry, Histoire économique, CNRS Bernard Guibert, économiste-statisticien, Hector Guillen-Romo, université Paris 8, Ozur Gun, maître de conférence, université de Reims, Jean-Marie Harribey, maître de conférences, Université Bordeaux 4, Michel Husson, économiste, Sabina Issehnane, maître de conférences, Université Rennes 2, Florence Jany-Catrice, professeur, Université Lille 1 Esther Jeffers, maître de conférences, Paris 8 Paul Jorion, titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel, Andrée Kartchevsky, professeur, université de Reims, Pierre Khalfa, syndicaliste, membre du Conseil économique, social et environnemental, Thierry Kirat, directeur de recherche au CNRS, Paris Dauphine Robert Kissous, statisticien économiste, Agnès Labrousse, maître de conférences, Université de Picardie, Stéphanie Laguérodie, maître de conférences, Paris 1, Dany Lang, maître de conférences, Université Paris 13, Catherine Lebrun, économiste, Cécile Lefevre, professeur, Université Paris Descartes, Pierre Le Masne, maître de conférences, Université de Poitiers Philippe Légé, maître de conférences, Université de Picardie, Pierre Lévy, maître de conférences, Université Paris Dauphine, Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS, Jérôme Maucourant, maître de conférences, Université Jean Monnet – IUT de Saint-Etienne Jean Magniadas, membre honoraire du Conseil économique et social, Marc Mangenot, économiste, Jonathan Marie, maître de conférences, Université Paris XIII, Christiane Marty, économiste, Pierre Mascomère, actuaire, Gustave Massiah, économiste, Antoine Math, économiste, Thierry Méot, statisticien-économiste, Nicolas Meunier, économiste, Sandrine Michel, maître de conférences, Université Montpellier 1 Catherine Mills, maître de conférences, Université Paris 1, Matthieu Montalban, maître de conférences, Université Bordeaux 4, Alain Morin, directeur de la revue Economie et Politique, François Morin, professeur, Université Toulouse 1, Nolwenn Neveu, professeur agrégé de SES, Alain Obadia, membre du Conseil économique social et environnemental André Orléan, directeur de recherches, CNRS-EHESS, Fabienne Orsi, IRD, Gilles Orzoni, économiste, Bernard Paranque, économiste, euromed management, Pascal Petit, économiste, université Paris 13, Henry Philipson, économiste, Dominique Plihon, professeur, Université Paris 13, Jean-François Ponsot, maître de conférences, Université Grenoble 2, Nicolas Prokovas, maître de conférences, Université Paris 13, Christophe Ramaux, professeur, Université Paris 1 Gilles Rasselet, professeur, Université de Reims, Frédéric Rauch, rédacteur en chef de la Revue Economie et Politique, Gilles Raveaud, Institut d’Etudes Européennes, maître de conférence Paris 8 St-Denis, Jacques Rigaudiat, ancien conseiller social des Premiers ministres Rocard et Jospin, Bertrand Rothé, professeur agrégé d’économie gestion, Université de Cergy Pontoise, Gilles Rotillon, professeur, université Paris X, Jean-Marie Roux, économiste, Catherine Samary, maître de conférences, Paris Dauphine, Bertrand Seys, maître de conférences Télécom Bretagne, Richard Sobel, maître de conférences Université Lille 1, Bernard Sujobert, statisticien-économiste, Dominique Taddéi, ancien président d’université, ancien Président de la Caisse des dépots et consignations, Bernard Teper, économiste, Bruno Tinel, maître de conférences, Université Paris I, Stéphanie Treillet, maître de conférences des universités, Sébastien Villemot, économiste, Philippe Zarifian, professeur, Université Paris Est-Marne la vallée

http://www.alternatifs44.com/2012/10/tribune-deconomistes-contre-le-traite.html

Le CEL attac39

jeudi 4 octobre 2012

Pour gérer l'eau en régie publique, il ne faut pas avoir peur de se mouiller

"Les élus sont- ils la pour gérer  au plus facile ou prendre des risques pour le peuple"

Un Maire d'une commune de 1000 habitants" Michel Partage" a eu le courage de s'opposer aux multinationales dans l'intérêts de ses concitoyens. 

lundi 1 octobre 2012

Une régie publique de l'eau, c'est possible!

Pour s'opposer à ces grands groupes, il faut du courage. Gabriel Amard en a !!
Il agit dans l'intéret de ses concitoyens.
Mais que manque-t il donc aux élus Dolois pour faire la même chose?

Bilan d'activité du mois de septembre 2012

Semaine du 1 au 9 Septembre : Remise de Décorations, Commission d’appel d’offres, inauguration à Champdivers d’un système d’irrigation, forum des associations, tournoi de pétanque, cérémonie cimetière, Réunion foyer rural de Biarne

Semaine du 10 au 16 septembre: Réunion de travail aux services sociaux, Réunion de groupe, réunion du coderpa, réunion équipe pluridisciplinaire, réunion école de Goux, traversée du grand Dole, fête de l’huma
Semaine du 17 au 23 septembre : arbitrage du budget, Goux pot école, Groupement logistique pompier, séminaire de préparation du budget, netiki porte ouverte,
Semaine du 24 au 30 septembre : Réunion Socad, CP, Réunion publique au CG, cocert à Villette .

Soutenons le retour à une gestion publique de l'eau à Dole (39)

Pourquoi c'est important

Pour un service publique de qualité, et pour plus de transparence le collectif demande que la gestion de l'eau à Dole ne soit plus déléguée au secteur privé.

Nous souhaitons une gestion démocratique et locale de l'eau.

Nous voulons maitriser collectivement la protection de notre zone de captage, la qualité de l'eau distribuée et le traitement des eaux usées pour assurer la protection de nos rivières.

Nous défendons également une vision coopérative au niveau régionale, nous souhaitons que les collectivités Franc-Comtoise en régie publique mutualisent leurs moyens pour un service publique de haute qualité au meilleur prix.

http://www.avaaz.org/fr/petition/Soutenons_le_retour_a_une_gestion_publique_de_leau_a_Dole_39/?cliVDab