mercredi 18 décembre 2013
dimanche 8 décembre 2013
vendredi 29 novembre 2013
Offrir une alternative
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Nouvelle Donne : Larrouturou veut redonner un élan à la gauche
(par Serge Kaganski, 28 novembre 2013, lesinrocks.com)
Mené par l’économiste Pierre Larrouturou, le collectif Roosevelt passe à l’action politique en fondant Nouvelle Donne qui présentera des candidats aux prochaines élections européennes.
La société française est au bord de l’explosion, subissant une crise multifacettes majeure qui touche à l’économie, la finance, le social, l’écologie, les institutions et la politique. Le gouvernement trahit ses principales promesses et s’aligne sur la doxa libérale mondiale, les socialistes semblent impuissants, la gauche de la gauche est inaudible, le centre aussi, la droite implose et ne propose rien, et le FN occupe le vide en gueulant fort et en masquant sa part infamante.
Depuis plusieurs années, chez les Verts, au PS et à Roosevelt2012, Pierre Larrouturou se bat contre le catastrophisme, diagnostique les causes de la crise et propose des solutions concrètes, pragmatiques, de court et moyen termes, dont nous avons souvent rendu compte sur ce site et dans nos pages.
N’étant pas entendu par le pouvoir socialiste, constatant que de plus en plus de Français sont découragés et ne savent plus pour qui voter (ou se tournent vers le pire), le noyau fondateur de Roosevelt2012 a décidé de passer à l’action politique en fondant Nouvelle Donne, qui présentera des listes aux prochaines élections européennes.
Aux côtés de Pierre Larrouturou, on retrouve des personnes aussi diverses que Christiane Hessel (veuve de…), Dominique Méda (sociologue et philosophe), Patrick Viverge (conseiller général du Jura), Alain Godard (ex PDG de grands groupes industriels), Bruno Gaccio (humoriste), Patrick Pelloux (médecin urgentiste), Edgar Morin (sociologue), Cynthia Fleury (philosophe), etc.
Le but : réinjecter du sens au débat politique, faire la pédagogie de la crise, se réapproprier le cœur du débat squatté par le FN, proposer une politique de gauche qui soit réaliste et pragmatique, rejetant autant le laisser-faire et la mollesse socialiste que les faux espoirs utopistes et incantatoires de la gauche de la gauche. L’objectif politique à court terme : concurrencer le PS.
La démarche de Nouvelle Donne est-elle aussi utopique ? Peut-être… ou peut-être pas. La situation est tellement grave, le débat politique actuel tellement pauvre et décourageant, qu’il n’y a rien à perdre à tenter de construire autre chose. Nouvelle Donne, on y croit. Aux armes, citoyens !
A lire : C’est plus grave que ce qu’on vous dit… mais on peut s’en sortir (Nova éditions) [3 €].
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Nouvelle Donne : nos 20 propositions (document pdf)
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29 novembre 2013 : les vrais chiffres du chômage (wikistrike.com)
vendredi 22 novembre 2013
samedi 16 novembre 2013
Clash au Conseil Général: Communiqué de Presse
L’arrogance, le mépris, la violence verbale ne me
surprennent pas de la part de Christophe Perny. On retrouve là sa marque de
fabrique.
En revanche, son aveuglement face à la politique
de François Hollande qu’il soutient me consterne. Il témoigne de son inaptitude
à cerner les difficultés rencontrées par les Jurassiens et à mettre en place
une politique adaptée.
La tentative d’intimidation qui consiste à
retirer la parole à un élu ne leurre personne. Elle est juste révélatrice
d’impuissance.
Patrick VIVERGE,
Président de Groupe
vendredi 1 novembre 2013
mercredi 30 octobre 2013
Allocation aux adultes handicapés
Allocation aux adultes handicapés : +
1,75 % à partir du 1er septembre 2013
Le montant maximum de l’allocation aux
adultes handicapés (AAH) doit être porté à 790,18 euros par mois à compter des
allocations dues au titre du mois de septembre 2013 (contre 776,59 euros
auparavant)….
Service Public - 2013-09-02
Service Public - 2013-09-02
jeudi 24 octobre 2013
Évolution de la délinquance dans le Jura
Trois indicateurs permanents, suivis depuis 2010, permettent une analyse précise de l’évolution de la délinquance dans le Jura..
Les atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) : avec 1049 infractions en 2012 soit 54 de plus qu’en 2011 (+ 5,5%), le Jura fait partie des départements les moins criminogènes et est classé 83ème sur 96 au
plan national au regard du ratio du nombre de violences physiques rapporté à la population. Il convient de noter une baisse de 5 % des violences intra-familiales.
Les atteintes aux biens (AAB) : avec 5 285 infractions en 2012 soit 392 de plus qu’en 2011 (+ 8%), le Jura se situe au 77ème rang sur 96.
Les escroqueries et infractions économiques et financières (EIEF) : avec 953 infractions en 2012 soit 166 de moins par rapport à 2011 (- 15 %), le Jura est classé en 74ème position sur 96 dans un contexte de forte diminution de cet indicateur au niveau national.
S’agissant de la délinquance des mineurs, on constate une diminution significative du nombre de mineurs mis en cause de l'ordre de 28 % (468 en 2012 contre 547 en 2011). La part de la délinquance des mineurs dans la délinquance globale diminue ainsi de 1,5 point pour représenter 17,5 % des faits constatés.
Les faits de trafic et de revente de stupéfiants sont quant à eux, en baisse de 28% par rapport à 2011 (49 faits contre 68). L’action des services compétents a permis le démantèlement de deux réseaux de trafic à Lons-le-Saunier et à Champagnole au cours de l’année.
mercredi 23 octobre 2013
Refus des socialiste de durcir la taxe sur les transactions financières !
La « taxe Tobin », dans sa version française, devait rapporter 600 millions d'euros auxcaisses de l'État, très en deçà des pronostics du début d'année (1,6 milliard d'euros). D'où la volonté de certains de durcir la taxe, pour lever davantage d'argent – et, au passage, freiner la spéculation.
Le gouvernement envoie un signal désastreux à ses partenaires européens, à un moment où le dossier s'est enlisé à Bruxelles (lire notre article) : rien ne presse pour mettre le secteur financier à contribution, semble-t-il penser.
Lire l'article http://www.mediapart.fr/journal/france/221013/taxe-tobin-les-deputes-plient-devant-bercy
lundi 21 octobre 2013
dimanche 20 octobre 2013
samedi 19 octobre 2013
Réunion publique: Dans le Jura pouvons nous lutter contre les paradis fiscaux ?
Débat d'orientation budgétaire: Réunion publique
Monsieur le Président, mes Chères collègues
Monsieur le Président, mes Chères collègues
Le mardi 17
septembre, Pierre Moscovici disait sur France 2 à l’émission les 4 vérités « C’est un cercle vertueux que nous voulons créer ,
celui de la croissance et de l’emploi »
En un
an, près de 900 000 hommes & femmes sans compter leurs conjoints et
enfants ont vu leur vie basculer ! « Il y a eu 52 000 chômeurs
supplémentaires le mois dernier », affirmait fin août le Ministère du
Travail. Chiffre dramatique, mais il donne une vision trop optimiste de la
réalité, car en un mois ce sont 54 000 personnes qui se sont inscrites à
Pôle Emploi.
Pour sortir de ce chômage
de masse, faut-il miser sur la croissance ? Vu les gains de productivité
réalisés chaque année et l’augmentation de la population active, il faudrait
2.5 % de croissance pour faire reculer le chômage. Or, cela fait plus de trente
ans que nous n’avons pas ces 2.5 %.
Comme l’écrit Patrick Artus, directeur des études de NATIXIS, dans
une note du 23 septembre 2013, tous ceux qui affirment que
« la crise est finie font preuve
d’un « optimisme de fatigue » : après cinq ans de crise,
ils en ont marre de ressasser des mauvaises nouvelles. C’est humain !
Notre système
libéral se nourrit de la dette. Rassurer les Français c’est les pousser à
consommer, à emprunter (Crédit Immobilier, Crédit à la Consommation) pour
relancer, pour faire frémir la machine et politiquement
être satisfait.
Les taux
d’intérêt n’ont jamais été aussi bas, il n’y a jamais eu autant de publicité à
la télé pour les sociétés de crédit, ou par les banques. Créer de la dette
privée permettra de ne pas toucher au système économique, de ne rien remettre
en cause.
Savez-vous de
combien est l’imposition sur les bénéfices des sociétés aux USA ? 40 %. Et
en France-Europe ? 24 % et encore, les multinationales sont imposés à 8 %,
c’est-à-dire qu’au lieu d’imposer les grandes entreprises sur les bénéfices et
redistribuer aux salariés ou financer les services publics, l’enseignement,
la santé, ou les Collectivités territoriales ; on préfère ne pas ou peu
toucher à la fiscalité et laisser ces grandes entreprises redistribuer leurs bénéfices à
leurs actionnaires.
Les entreprises de
moins de dix salariés (TPE) souffrent le plus, avec 90 % des défaillances. Les
PME d'au moins 50 salariés suivent, atteignant le plus grand nombre de faillites
depuis 2009.
Il est donc important de les
accompagner d’une façon pertinente et efficace à la mesure de l’enjeu. L’AIE semble bien dérisoire et largement dépassée.
Il y a des solutions
avant de s’éclater dans le mur, c’est la fiscalité progressive, juste, et mettre
fin au sabordage fiscal national
Le rapport du député UMP
Gilles Carrez publié le 5 juillet 2010 montre que si nous revenions simplement à la
fiscalité qui existait en 2000 (nul ne la jugeait confiscatoire ou
sovietiforme), nous aurions chaque année 100 milliards de plus dans les
caisses, notre déficit se transformerait en excédent !
Il y a également la lutte contre les paradis fiscaux et nous avons
un rôle à jouer.
Une citation: “On n’est pas allés chercher les 60 à
80 milliards de fraude fiscale mais on a limité le smic, les allocations, geler
les salaires, pris sur les petites retraites.

C’est certain, nous
ne sommes pas responsables de ce qui
arrive, mais nous serions coupables si nous ne faisions rien ou si nous
faisions croire à une embellie
économique.
Face à ce
diagnostic, il y a une réalité : Principe de réalité.
1/ Notre combat
depuis des années pour le remboursement de la dette de l’Etat vis-à-vis de
notre collectivité : 74 Millions d’€uros évalué par le cabinet Kloepfler est
effacée de plus nous entérinons la
diminution des dotations de l’Etat pour notre collectivité. …Le chapeau est dur
à avaler pour un homme de gauche!
2/ Il faut donc Prévoir
l’augmentation de la précarité due à l’endettement privé qui se traduit par un certain nombres de
signes comme l’augmentation des dépenses
sociales en général.
3/Anticiper la précarité énergétique, Huit millions de Français souffrent du froid chez
eux, trop pauvres pour se chauffer. La gêne qu’ils subissent dépasse le niveau
du simple inconfort : ils en tombent malades, au point que la précarité
énergétique devient un enjeu de santé.
La Santé voilà un
enjeu important pour nous
4/Comment se soigner ? Cette année, un Français
sur trois a déjà renoncé à des soins médicaux pour raisons financières. C'est
ce que révèle le dernier baromètre santé mené par Europ Assistance et
le CSA.
Et, sans surprise, les soins dentaires et les lunettes sont les premiers
concernés .
Il nous faut organiser la santé et la prévention d’une façon globale,
en évitant tout clientélisme. J’ aimerais d’ailleurs savoir ou
en
est l’observatoire promis depuis que TFP était vice président aux politique
territoriales c’est à dire depuis 2009 environ, voilà un excellent outil pour
avoir une politique de santé cohérente et non clientéliste.

Les défibrillateurs
sont probablement une bonne chose mais leurs dotations doit s’inscrire dans une
politique plus large de prévention des
pathologies courantes ( AVC etc…)
Arrêtons le financement irraisonné par de l’argent
public, des maisons de santé. Celles qui n’ont aucune pertinence territoriale,
démographique et surtout inefficace dans l’offre de soin. (Authume pour ne pas
la nommer)
Il faut un schéma
raisonné, intelligent en partenariat avec la faculté de médecine, avec les
praticiens pour ces maisons.
- les Détecteurs d’incendie aux personnes de
plus de 70 ans gratuitement installés par les sapeurs pompiers, voilà une belle
action de communication et de prévention efficace !.
Donner accès aux
personnes âgées à des maisons de retraites publiques décentes et accessibles
financièrement voilà encore un effort à faire.
Concernant la fiscalité
Départementale, nous sommes JTG, favorable
à ne pas l’augmenter, mais nous pouvons aller plus loin
Je pense que les inégalités sociales nuisent gravement à la santé
Nous pouvons, lutter contre les paradis fiscaux ? A notre
niveau
En boycottant les entreprises ayant des filiales dans ces
paradis fiscaux : l’État et l’ensemble des
collectivités locales (régions, départements, communes et communautés de
communes…) ne doivent plus accorder aucun marché public à une entreprise
(banques, entreprise de travaux publics, fournisseurs de systèmes
informatiques…) qui a des filiales dans des paradis fiscaux et qui échappe
ainsi aux impôts qui financent l’école, la santé, la police ou les retraites.
Nous pouvons être vertueux et entraîner avec nous les autres collectivités. En
clair ne plus emprunter aux banques ayant des filiales dans les paradis fiscaux
et le faire savoir
Nous avons un
devoir de vérité et de transparence Ce qui m’inquiète n’est pas ce qui est dit
à tout niveau, pour des raisons électorales
évidentes, mais que les Français, les
Jurassiens puissent le croire , changent leur comportement et se trouvent en grande difficulté


Sans cette
exigence de vérité, je crains que nous
puissions voir, un jour dans cette assemblée,
des
conseillers départementaux flirtant d’un peu trop prés avec des idées portées
par l’extrême droite.
Mais le FN n’est pas un parti d’extrême droite, et je ne suis d’ailleurs pas conseiller général mais le découvreur du
boson, Higgs n’est qu’un usurpateur.
Je vous remercie.
vendredi 18 octobre 2013
Débat d'orientation budgétaire: Réunion publique

Dole, le 18 octobre 201Monsieur le
Président, mes Chères collègues
Le mardi 17
septembre, Pierre Moscovici disait sur France 2 à l’émission les 4 vérités « C’est un cercle vertueux que nous voulons créer ,
celui de la croissance et de l’emploi »
En un
an, près de 900 000 hommes & femmes sans compter leurs conjoints et
enfants ont vu leur vie basculer ! « Il y a eu 52 000 chômeurs
supplémentaires le mois dernier », affirmait fin août le Ministère du
Travail. Chiffre dramatique, mais il donne une vision trop optimiste de la
réalité, car en un mois ce sont 54 000 personnes qui se sont inscrites à
Pôle Emploi.
Même si le nombre officiel de chômeurs
baissait de 30 000 ou de 40 000 le mois prochain, le chômage réel
(inscrits à Pôle emploi et chômeurs en fin de droits) continuerait d’augmenter.
Parmi ceux qui retrouvent un emploi,
combien doivent se contenter d’emplois précaires ? Les CDD représentent 84
% des embauches réalisées depuis le début de l’année. Les CDI à temps plein,
moins de 10 % ! Jamais notre pays n’a connu un tel niveau de chômage.
Jamais une telle précarité. Jamais autant de pauvreté !
Pour sortir de ce chômage
de masse, faut-il miser sur la croissance ? Vu les gains de productivité
réalisés chaque année et l’augmentation de la population active, il faudrait
2.5 % de croissance pour faire reculer le chômage. Or, cela fait plus de trente
ans que nous n’avons pas ces 2.5 %.
Comme l’écrit Patrick Artus, directeur des études de NATIXIS, dans
une note du 23 septembre 2013, tous ceux qui affirment que
« la crise est finie font preuve
d’un « optimisme de fatigue » : après cinq ans de crise,
ils en ont marre de ressasser des mauvaises nouvelles. C’est humain !
Notre système
libéral se nourrit de la dette. Rassurer les Français c’est les pousser à
consommer, à emprunter (Crédit Immobilier, Crédit à la Consommation) pour
relancer, pour faire frémir la machine et politiquement
être satisfait.

Les taux
d’intérêt n’ont jamais été aussi bas, il n’y a jamais eu autant de publicité à
la télé pour les sociétés de crédit, ou par les banques. Créer de la dette
privée permettra de ne pas toucher au système économique, de ne rien remettre
en cause.
Savez-vous de
combien est l’imposition sur les bénéfices des sociétés aux USA ? 40 %. Et
en France-Europe ? 24 % et encore, les multinationales sont imposés à 8 %,
c’est-à-dire qu’au lieu d’imposer les grandes entreprises sur les bénéfices et
redistribuer aux salariés ou financer les services publics, l’enseignement,
la santé, ou les Collectivités territoriales ; on préfère ne pas ou peu
toucher à la fiscalité et laisser ces grandes entreprises redistribuer leurs bénéfices à
leurs actionnaires.
En 2013, les sociétés du CAC 40 verseront 40
milliards de dividendes à leurs actionnaires.
Alors que les PME PMI, LES PETITES ENTREPRISES, l’ artisanats sont EN SOUFFRANCE.
Les entreprises de
moins de dix salariés (TPE) souffrent le plus, avec 90 % des défaillances. Les
PME d'au moins 50 salariés suivent, atteignant le plus grand nombre de faillites
depuis 2009.
Il est donc important de les
accompagner d’une façon pertinente et efficace à la mesure de l’enjeu. L’AIE semble bien dérisoire et largement dépassée.
Il y a des solutions
avant de s’éclater dans le mur, c’est la fiscalité progressive, juste, et mettre
fin au sabordage fiscal national
Le rapport du député UMP
Gilles Carrez publié le 5 juillet 2010 montre que si nous revenions simplement à la
fiscalité qui existait en 2000 (nul ne la jugeait confiscatoire ou
sovietiforme), nous aurions chaque année 100 milliards de plus dans les
caisses, notre déficit se transformerait en excédent !
Il y a également la lutte contre les paradis fiscaux et nous avons
un rôle à jouer.
Une citation “On n’est pas allés chercher les 60 à
80 milliards de fraude fiscale mais on a limité le smic, les allocations, geler
les salaires, pris sur les petites retraites.

C’est certain, nous
ne sommes pas responsables de ce qui
arrive, mais nous serions coupables si nous ne faisions rien ou si nous
faisions croire à une embellie
économique.
Face à ce
diagnostic, il y a une réalité : Principe de réalité
1/ Notre combat
depuis des années pour le remboursement de la dette de l’Etat vis-à-vis de
notre collectivité : 74 Millions d’€uros évalué par le cabinet Kloepfler est
effacée de plus nous entérinons la
diminution des dotations de l’Etat pour notre collectivité. …Le chapeau est dur
à avaler pour un homme de gauche!
2/ Il faut donc Prévoir
l’augmentation de la précarité due à l’endettement privé qui se traduit par un certain nombres de
signes comme l’augmentation des dépenses
sociales en général.
3/Anticiper la précarité énergétique, Huit millions de Français souffrent du froid chez
eux, trop pauvres pour se chauffer. La gêne qu’ils subissent dépasse le niveau
du simple inconfort : ils en tombent malades, au point que la précarité
énergétique devient un enjeu de santé.
La Santé voilà un
enjeu important pour nous
4/Comment se soigner ? Cette année, un Français
sur trois a déjà renoncé à des soins médicaux pour raisons financières. C'est
ce que révèle le dernier baromètre santé mené par Europ Assistance et
le CSA.
Et, sans surprise, les soins dentaires et les lunettes sont les premiers
concernés .
Il nous faut organiser la santé et la prévention d’une façon globale,
en évitant tout clientélisme. J’ aimerais d’ailleurs savoir ou
en
est l’observatoire promis depuis que TFP était vice président aux politique
territoriales c’est à dire depuis 2009 environ, voilà un excellent outil pour
avoir une politique de santé cohérente et non clientéliste.

Les défibrillateurs
sont probablement une bonne chose mais leurs dotations doit s’inscrire dans une
politique plus large de prévention des
pathologies courantes ( AVC etc…)
Arrêtons le financement irraisonné par de l’argent
public, des maisons de santé. Celles qui n’ont aucune pertinence territoriale,
démographique et surtout inefficace dans l’offre de soin. (Authume pour ne pas
la nommer)
Il faut un schéma
raisonné, intelligent en partenariat avec la faculté de médecine, avec les
praticiens pour ces maisons.
- les Détecteurs d’incendie aux personnes de
plus de 70 ans gratuitement installés par les sapeurs pompiers, voilà une belle
action de communication et de prévention efficace !.
Donner accès aux
personnes âgées à des maisons de retraites publiques décentes et accessibles
financièrement voilà encore un effort à faire.
Concernant la fiscalité
Départementale, nous sommes JTG, favorable
à ne pas l’augmenter, mais nous pouvons aller plus loin
Je pense que les inégalités sociales nuisent gravement à la santé
Nous pouvons, lutter contre les paradis fiscaux ? A notre
niveau
En boycottant les entreprises ayant des filiales dans ces
paradis fiscaux : l’État et l’ensemble des
collectivités locales (régions, départements, communes et communautés de
communes…) ne doivent plus accorder aucun marché public à une entreprise
(banques, entreprise de travaux publics, fournisseurs de systèmes
informatiques…) qui a des filiales dans des paradis fiscaux et qui échappe
ainsi aux impôts qui financent l’école, la santé, la police ou les retraites.
Nous pouvons être vertueux et entrainer avec nous les autres collectivités. En
clair ne plus emprunter aux banques ayant des filiales dans les pardis fiscaux
et le faire savoir
Nous avons un
devoir de vérité et de transparence Ce qui m’inquiète n’est pas ce qui est dit
à tout niveau, pour des raisons
électorales
évidentes, mais que les Français, les
Jurassiens puissent le croire , changent leur comportement et se trouvent en
grandes détresses pour
les plus démunis.

Sans cette
exigence de vérité, je crains que nous
puissions voir, un jour dans cette assemblée,
des
conseillers départementaux flirtant d’un peu trop prés avec des idées portées
par l’extrême droite.
Mais le FN n’est pas un parti d’extrême droite, et je ne suis d’ailleurs pas conseiller général mais le découvreur du
boson, Higgs n’est qu’un usurpateur.
Je vous remercie.
mardi 15 octobre 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE
Les médecins des
services d'urgence, en mettant en évidence les difficultés de leurs conditions
d'exercice, traduisent la pression croissante qui s'exerce sur les urgences des
hôpitaux publics.
L'hôpital public est
en effet de plus en plus sollicité par nos concitoyens, et le nombre de
patients accueillis aux urgences ne cesse d'augmenter.
La FHF Franche-Comté,
qui représente l'ensemble des hôpitaux publics de la région, salue l'engagement
des personnels hospitaliers, qui ont permis jusqu'ici de garantir aux patients
des soins de qualité.
Les responsables
hospitaliers sont résolument engagés, comme le préconise le rapport récent du
Conseil National de l'Urgence Hospitalière, dans la mobilisation de tous les
acteurs de l'hôpital pour mieux accueillir les patients, réduire les délais
d'attente, et mieux organiser leur prise en charge au sein de l'hôpital.
En Franche-Comté, ils
participent activement aux projets de réorganisation des urgences
pré-hospitalières, qui doivent concilier qualité et rapidité de la prise en
charge.
Cependant, si
l'hôpital fait face à ses missions de service public, la FHF rappelle qu'il est
de la responsabilité des pouvoirs publics :
·
de
remédier au financement insuffisant des missions d'urgence des hôpitaux (SAMU,
SMUR, Services d'Urgences, Urgences psychiatriques),
·
d'améliorer
l’organisation, en amont des urgences, en s’engageant dans une politique
volontariste pour mieux répartir les médecins généralistes et spécialistes sur
les territoires, pour faciliter l’accès financier aux soins, et pour améliorer
la participation de la médecine libérale à la prise en charge des urgences,
notamment pour celles qui ne nécessitent pas un recours à l'hôpital,
·
de
permettre une meilleure sortie des patients, à l'issue de leur séjour
hospitalier, en renforçant les moyens et le nombre de lits des structures
d'aval que constituent les services de soins de suite et de réadaptation, et
les maisons de retraite (EHPAD) médicalisées.
Paulette
GUINCHARD,
Ancienne
ministre
Présidente
de la FHF Franche-Comté
Contact presse: Denis
VALZER, Délégué Régional 07.86.82.34.07
samedi 12 octobre 2013
Les pendules sont elles à l'heure?
La richesse mondiale a doublé depuis 2000 (et 9 autres chiffres révoltants)
46% du patrimoine mondial est détenu par 1% des ménages
La richesse mondiale a crû de 4,9% entre mi-2012 et mi-2013, la période examinée par Crédit suisse, et de 68% ces dix dernières années.Le pourcent le plus fortuné des ménages commence à 753 000 dollars (557 000 euros) et amasse 46% du patrimoine mondial – part en hausse –, tandis que les deux tiers des ménages, dont le patrimoine reste stable, ne représentent que 3% de la richesse globale.Il faut avoir un patrimoine de 4 000 dollars (environ 3 000 euros) pour être dans la moitié la plus riche du globe, et de 75 000 dollars (55 500 euros) pour être dans la tranche des 10% les plus riches.
25% de travailleurs pauvres en Allemagne
31 millions : le nombre de millionnaires en dollars
5 : nombre de pays en Europe où le chômage des jeunes dépasse 50%
7e : la position de la France dans la hiérarchie des plus gros patrimoines moyen
14% de la population française sous le seuil de pauvreté
40 : part des Chinois dans la « classe moyenne » mondiale
40% : l’augmentation du taux de suicide en Grèce au premier semestre 2011
35% de la richesse russe est détenue par 110 personnes
pour en savoir plus: http://www.rue89.com/2013/10/10/richesse-monde-crise-europe-choc-deux-rapports-246485
vendredi 11 octobre 2013
Lettre à Vincent Peillon Ministre de l'Education Nationale
Tout comme à Salins les Bains à Champvans les parents d’élèves agissent
Association des Parents d'élèves Monnières
le 8 Octobre 2013
de Champvans Monnières
4 rue des vergers
39100 MONNIERES
Monsieur
le Ministre de l'Education Nationale
110 Rue de
Grenelle
75357 PARIS SP
07
Recommandé avec AR
Je me permets de vous écrire au
nom de tous les parents d'élèves de l'école de Champvans, pour vous exprimer
notre colère et notre déception.
Notre école est une école située
dans une petite commune du Jura, de 163 élèves répartis dans 4 classes élémentaires
et 2 maternelles, et qui depuis la rentrée, suite à une fermeture d'une classe
de maternelle, s'est vu bouleversée. Pourquoi
cette fermeture ?
Une baisse des effectifs ? Non, nos effectifs ont augmenté……
Une prévision d'effectifs à la
baisse pour les années à venir ? Non,
nos effectifs sont en constante évolution....Une réouverture est déja envisagée
pour la rentrée 2014 !
Nous n'arrivons pas à comprendre
ni à accepter cette décision. Aujourd'hui, les 2 classes de maternelle
accueillent 32 et 34 enfants.
Comment peut-on donner un
enseignement décent dans de telles conditions ? Sans compter que 3 enfants
parmi les 34 sont en grande difficulté et demandent une attention particulière !
Certes, une auxiliaire de vie scolaire est présente, nos enseignants sont
formés et savent s'adapter, mais ne leur demandez pas l'impossible ! Venez nous
rendre visite Mr le Ministre vous rendre compte du bruit, des cris, des
pleurs... Comment voulez vous que nos enfants apprécient leurs premières années
de scolarité, "leur première expérience éducative en collectivité"
!!! Donnez nous les moyens pour que nos enfants aient envie et aiment aller à
l'école.
Un des enseignants est déja tombé
malade durant 24h. Son collègue a du gérer les 66 enfants durant 2 heures, le
temps que le remplaçant arrive. Hé oui, les remplaçants sont tellement nombreux
qu'ils sont situés à 60 kms... Imaginez vous gérer 66 enfants dans une même
salle ! et nous ne sommes qu'au début de l'année !
Est-ce les conditions que vous
nous promettiez Mr le Ministre lors de votre discours le 10 octobre 2012 pour
nous présenter les avancées majeures de la loi pour la refondation de l'Ecole :
la priorité au primaire, le "plus
de maîtres que de classes", l'ouverture de 60 000 postes.
Cette fermeture de classe nous a
également contraints à refuser les enfants de 2 ans et demi. Champvans accueille depuis des décennies les
plus petits. Nous avons les enseignants compétents, les locaux pour les
accueillir, toutes les conditions sont réunies. POURQUOI ?
Je vous rappelle votre discours
du mois de janvier 2013 : "Le
développement de l'accueil en école maternelle des enfants de trois ans est un
aspect essentiel de la priorité au primaire dans le cadre de la refondation de
l'école; de nouveaux effectifs y seront consacrés dès la rentrée 2013.
La scolarisation d'un enfant avant ses trois ans est une chance pour
lui et sa famille lorsqu'elle correspond à ses besoins et se déroule dans des
conditions adaptées. Elle est la première étape de la scolarité et, pour
beaucoup d'enfants, la première expérience éducative en collectivité."
D'autre part, la lutte contre l'illettrisme,
grande cause nationale 2013, est un enjeu majeur de la réussite éducative.
Donnez les moyens à vos enseignants d'y parvenir et toutes les chances à nos
enfants pour travailler dans les meilleures conditions possibles. 34 élèves
dans une classe..... Vous pensez réellement obtenir des résultats avec nos
enfants avec des conditions pareilles !
"L'école que nous voulons construire est une école à la fois juste
pour tous et exigeante pour chacun. Juste parce que tous les élèves, quelle que
soit leur origine sociale ou géographique
doivent pouvoir bénéficier des conditions nécessaires à la réussite de
leur scolarité." – Janvier 2013.
N'oubliez pas les écoles rurales !
Nous frappons à toutes les
portes, les réponses sont les mêmes : L'inspecteur départemental affirme qu'il
est dans l'impossibilité de nous attribuer un poste supplémentaire, il pourra
tout juste couvrir les absences des enseignants. Il n'a personne ! Où sont vos 60
000 postes d'enseignants promis ? Dans le Jura ? Non nous les cherchons encore
! Où sont-ils ?
L'enseignant serait-il devenu une espèce rare en voie d'extinction ?
Monsieur le Ministre, vous nous
aviez rassurés et remplis d'espoir avec vos discours, vos projets, de nouvelles
conditions d'enseignement, d'accueil des plus petits...
Aujourd'hui, nous sommes tellement
déçus et en colère ! Venez à Champvans. Venez vous rendre compte des vraies
conditions dans lesquelles est dispensé l'enseignement actuellement en 2013 ! Donnez nous un enseignant afin que
notre école retrouve la sérénité, les conditions pour pouvoir travailler
décemment, et même nous laisserait la possibilité d'accueillir les enfants de
2ans et demi!
J'espère que notre appel au secours
vous sensibilisera et espérons que vous nous apporterez une solution pour cette
année scolaire qui s'annonce bien difficile pour nos enfants et nos
enseignants.
Je vous prie de bien vouloir
agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de ma très haute considération.
Pour
l'APECM
S.
Maire
Copies
: -
Monsieur le Recteur
- Monsieur l'Inspecteur
d'Académie
- Monsieur le Maire de
Champvans
A Salins, Suite à l'entrevue avec Mme
Kervella et M. Gresset hier en mairie de Salins-les-Bains, pas
d'amélioration en vue :
Un poste d'EVS est bien prévu en urgence, mais il sera
affecté sur la maternelle et le primaire (uniquement le matin à la maternelle),
et malheureusement, ils ne trouvent personne pour le poste (via Pole-Emploi).
Il faut dire que c'est un poste précaire au possible, 23h/semaine, payé 20h, au
SMIC horaire. De plus, ces postes sont réservés à une certaine catégorie de
chômeur, du coup les contraintes sont fortes (avoir - de 26 ans ou + de 50 ans,
être au chômage depuis au moins un an ou au RSA...)
La conclusion de tout cela, c'est que d'après l'inspectrice
: "32 enfants par classe, c'est pas si mal, il y a pire ailleurs".
En gros, si on laisse faire,
dans dix ans, il faudra se réjouir de classes à 40 gamins !
:( Pas très encourageant...)
:( Pas très encourageant...)
dimanche 6 octobre 2013
Le vent apportera-t-il la démocratie ?
A
Champagnole on connaît bien VEOLIA. La firme élue de nos édiles n'a pas pour
souci premier la santé du portefeuille de ses actionnaires, mais celle des
consommateurs d'une eau sans bactéries, pesticides ou résidus d'antibiotiques.
Et
cette eau purifié par ses soins – principe républicain d'égalité oblige –
riches ou pauvres nous la payons au même prix. Ce n'est pas le cas de toutes
nos boissons. Mais VEOLIA ne s'intéresse pas qu'à l'eau. Acteur engagé de la
transition écologique, la firme s'implique partout où l'énergie peut être
maîtrisée. Les transports publics par exemple. Demain des TGV VEOLIA pourraient
sillonner la France sur un réseau ferré enfin ouvert au privé. Il n'est
toutefois pas probable qu'un jour des TER VEOLIA conduisent l'étudiant
San-Claudien à l'université de Besançon. Ce service restera public. Ne me
demandez pas pourquoi.
VEOLIA
succombe aussi au charme des énergies renouvelables. Depuis 2010 elle exploite
la plus grosse centrale photovoltaïque de Franche-Comté, près d'un hectare et ½
de panneaux, sur les ombrières du parking PSA à Sochaux
Sa
filiale, Asset Management, gère le fond de placement Energies
Renouvelables investi dans des sites éoliens en Champagne-Ardennes.
Celui
de Champfleury, mis en service en 2011, composé de 6 éoliennes pour une
puissance totale de 12MW, a dégagé en 2012 un chiffre d'affaires
intéressant : 2.716.611 euros.
-
Question dont vous apprécierez la naïveté. Les fonds de pension
australiens ont acquis le site du Lomont. Une société allemande projette
d'installer des éoliennes au-dessus du Revermont, à Chamole, dont une ou plus
pourraient, grâce à Jean Louis Dufour, devenir des moulins à vent citoyens.
Espèrent-t-ils en tirer quelque profit, ou s'agit-il de pur militantisme
écolo ?
-
Deuxième question, pas si subsidiaire. Et si de ce vent qui bouscule nos
forêts, et qui dans 20 ans n'aura pas faibli, on peut tirer quelque bénéfice
financier, celui-ci doit-il promouvoir des activités locales ou gonfler les
fonds d'institutions financières ?
A
Champagnole nous avons un précédent : la Régie d'Electricité de la Roche.
A l'automne 73, la guerre du Kippour fait flamber le prix du pétrole et le
nucléaire prend son essor. Lors d'une première réunion écologique je suggère
que soit remise en état la centrale de la Roche dont l'exploitation avait cessé
en 1945. J'en estimais la production potentielle à 1.500.000kw/h/année.
La
mode est au réacteur de 1000MW. Mon idée fait sourire. Mais élu maire en 1977, Maurice
Fumey-Badoz, convaincu, lance les travaux. Bon an mal an, la centrale de la
Roche produit ses 1.500.000 kw/h. C'est un apport financier intéressant pour la
commune.
Ces
moulins à vent, dont je rêve depuis plusieurs décennies de voir la version moderne
animer le ciel au sommet du Mont Rivel, apparaissent au 6e siècle en
Afghanistan. Ils sont à axe vertical. Ils servent à l'irrigation.
Les
barons chrétiens, partis reconquérir le tombeau du Christ à la pointe de leur
épée, les croisent en Palestine. Ils apparaissent en Europe au 12e siècle. Au
Moyen-Age la rivière appartient au seigneur, qui possède le moulin à blé. S'il
jouit du droit d'eau il n'a pas celui du vent. Les roturiers repèrent les
buttes ventées et y installent leurs moulins à vent. Le vent leur apporte un
peu de liberté.
Aujourd'hui
les seigneurs ne sont autres que les grandes sociétés. Les roturiers c'est
nous. Et le vent souffle pour tous.
Même
si nos élus se pensent parfois comme les aristocrates de la démocratie, face au
pouvoir financier, ils sont des roturiers comme nous. Ils ne représentent pas
les intérêts des seigneurs VEOLIA ou AREVA, mais les nôtres.
Non,
ils n'attendront pas qu'une société privée leur présente un projet de 6
éoliennes sur le Mont Rivel pour que celles-ci deviennent à leurs yeux
esthétiques et désirables.
Les
roturiers du Moyen Age nous montrent le chemin de l'émancipation.
Le
passage d'un mode de production et de consommation de l'énergie à un autre
n'annonce pas qu'un monde plus sain et des hommes plus et mieux employés mais
aussi plus d'autonomie et de responsabilité. C'est un progrès de la démocratie.
Michel
Moreau
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