samedi 30 avril 2011

L’origine sociale des élus locaux

31 % des conseillers généraux sont cadres supérieurs et à peine 1 % sont ouvriers. Le grand écart de la représentation politique.
(13 mars 2011, inegalites.fr)

Les élus locaux issus des cadres et professions intellectuelles supérieures sont nettement sur-représentés comparés à leur proportion dans la population. Ils ne représentent que 8,4 % de la population des 15 ans et plus alors que 35,6 % d’entre eux sont conseillers régionaux, 31,4 % conseillers généraux et 15 % occupent un siège de premier magistrat.

Les agriculteurs exploitants représentent 1,1 % de la population mais 15,6 % sont maires, en raison du nombre très important de communes rurales. A l’opposé, les personnes qui n’ont pas d’activité professionnelle (14 % de la population) et les ouvriers (13,2 %) sont mal représentés dans les instances locales (2 % sont maires), comparé au pourcentage qu’ils représentent dans la population.

Les professions intermédiaires sont représentées à hauteur de leur proportion dans la population (12,8 %) : 11 % sont maires, 14,8 % conseillers généraux, 17,5 % conseillers régionaux. Les employés occupent 20,6 % des sièges de conseillers municipaux. Ils ne sont par contre que 9,2 % à être maires.

32,4 % des maires, 26,5 % des conseillers généraux sont retraités. Ces pourcentages importants correspondent à peu près au pourcentage de cette catégorie parmi la population (30,4 %). Il ne renseigne malheureusement en rien sur l’origine sociale : un retraité peut être un ex-ouvrier comme un ancien cadre. Cette proportion s’explique par la forte disponibilité que requiert la fonction d’élu local.

Comme pour les députés (voir notre article De quel milieu social viennent les députés ?), un niveau de diplôme élevé et la connaissance des réseaux du pouvoir sont des atouts importants, voire indispensables pour occuper ces fonctions. 


Pour les salariés du secteur privé, faire de la politique comporte un risque considérable en cas d’échec, ce qui n’est pas le cas pour les fonctionnaires qui peuvent profiter d’une mise en disponibilité, ni des professions libérales qui ont la possibilité de sous-traiter une partie de leurs activités.

Consommation. Le crédit renouvelable mieux encadré

En 2007, il y avait un total de 20millions de crédits renouvelables actifs, pour un montant d'environ 33milliards d'euros. Il est ainsi présent dans 82% des dossiers de surendettement, selon la dernière enquête typologique de la Banque de France, publiée cette semaine.

Le Jura n'est pas épargné par les problémes de surendettement.
C'est pour cette raison que le groupe Agir à Gauche avait initié des mesures pour lutter contre ce fléau
http://www.patviverge.net/search/label/micro-cr%C3%A9dit

http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/consommation-le-credit-renouvelable-mieux-encadre-30-04-2011-1286188.php

Bilan d'activité du mois d’avril

Semaine du 1 au 10 Avril: Salon du livre à la commanderie, Saveur à Champvans, anciens combattants de la SNCF, comité contre la faim et pour le développement à Dole, parcours du cœur, terrain de pétanque sampans manifestation, Réunion de groupe, réunion téléphonique, réunion perso politique, réunion MJC dole, réunion politique à Paris
Semaine du 11 au 17 Avril: Réunion Loisir Pop, réunion école des commards, réunion sous pref, réunion hopital, paris table ronde à l’assemblée nationale, traversée du grand dole, Travail Social au CG, EDAT à Champvans, rdv avec le Maire, rdv maison pour association, rdv au CG pour les pompiers, cercle de l escadron de gendarmerie, réunion Joseph, rencontre unité territoriale de Saint Claude, rdv com, CA du SDIS, bureau SDIS, rdv Médecin orientation, hôtel de police cérémonie, AG anciens combattants Champvans, Gonthier ordre national du mérite, réunion des officiers mariniers, véloclub de Dole,
Semaine du 18 au 24 Avril: Travail de groupe, conseil municipal réunion au Saint Jean, réunion Etape dole, Réunion interface, séance publique, Vacances,
Semaine du 25 au 30 Avril : Vacances, réunion avec l’union départementale des pompiers du Jura,

vendredi 29 avril 2011

Pour la fusée Montebourg, le compte à rebours a commencé

Arnaud Montebourg n'a pas beaucoup d'illusions sur un Parti socialiste qui, muet sur la mondialisation depuis des années, a offert tout un électorat populaire sur un plateau d'argent à Marine Le Pen. « Si la gauche ne gagne pas en 2012, le PS éclatera. », lance-t-il, songeur mais on ne sent pas que cette hypothèse le ravit. Le PS vu de sa fenêtre ? Une machine à broyer l'innovation et le renouveau des idées. Une machine qui tend irrésistiblement à couper du peuple l'électorat du PS, quitte à le rétrécir toujours davantage. « Aux lecteurs du Monde ? »plaisante-t-il avec un sourire doux-amer.
http://www.marianne2.fr/Primaires-PS-Montebourg-un-peu-d-air-frais_a205538.html

Fibre optique: le gouvernement dévoile son plan à 10 ans

 Eric Besson (Ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie) et René Ricol (Commissaire général à l’Investissement) présenté le 27 avril les grandes lignes du développement de la fibre optique en France au cours des dix prochaines années.Le défi est d’arriver à la couverture la plus complète du territoire: devant l’ampleur des investissements nécessaires pour mettre en place des réseaux de fibre optique et de très haut débit, l’Etat doit s’assurer qu’entre les zones prises en charge par les opérateurs, et celles financées par les collectivités, les zones non couvertes soient les moins importantes. L’objectif que s’est fixé le gouvernement est d’atteindre 100% de couverture en 2025.
Les opérateurs France Télécom, SFR, Iliad, Covage, Alsatis et une société de projet à créer, Ezyla, se sont engagé à raccorder d’ici 10 ans plus de 3.400 communes regroupant, avec les 148 communes constituant les zones très denses, près de 57% des ménages. Pour soutenir cet effort, l’Etat compte allouer 1 milliard d’euros sous forme de prêts aux opérateurs, sur les deux milliards d’euros d’aides prévus dans le cadre du grand emprunt. Ces prêts pourront couvrir jusqu’à 50% du montant des investissements.

Mes les opérateurs se concentrant sur les zones très denses, le défi est de ne pas laisser sur le carreau les zones rurales, et d’éviter la « couverture en peau de léopard » qu’évoquait le sénateur Maurey, dans son rapport « Réussir le déploiement du très haut débit. » (voir le rapport, et notre article).

Le gouvernement propose donc une enveloppe de 900 millions d’euros, qui sera consacrée aux projets de déploiement des collectivités territoriales pour soutenir les réseaux d’initiative publique venant compléter les déploiements d’initiatives privées.

jeudi 28 avril 2011

Personnes handicapées : la Fnath dénonce un décret réformant l’Aah

Le 20 avril, la Fédération nationale des accidentés de la vie (Fnath) a voté contre un projet de décret présenté pour avis au Conseil national consultatif des personnes handicapées. C’est d’ailleurs l’ensemble du Conseil qui a rejeté ce projet.
La Fnath a dénoncé un projet qui entraînera d’une part une réduction de l’accès à l’emploi des personnes handicapées bénéficiant de l’Allocation adulte handicapé (Aah), et d’autre part à durcir l’attribution de l’Aah.
Concrètement, modifierait la définition de la notion " de restriction durable durable et substantielle dans l’accès à l’emploi" qui permet l’attribution de l’Aah. Ce texte modifierait également le mode de vote pour l’attribution de l’Aah par les Commissions des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (Cdaph) où siègent des représentants de l’Etat et des associations.
Toute décision d’octroi de l’Aah serait prise à la majorité « des 4/5e des membres. Ainsi, l’octroi d’une Aah dépendra directement du bon vouloir des représentants de l’Etat », souligne la Fnath.
L’association voit venir le risque d’une logique purement comptable : « les décisions d’Aah ne seront pas prises en fonction du dossier et des besoins de la personne mais bien en privilégiant le souci d’économie budgétaire. 

La Fnath refuse que l’augmentation du montant de l’Aah soit, en réalité, financée par les économies que l’on fera sur le volume des bénéficiaires en renvoyant nombre d’entre eux vers le Rsa ».








dimanche 24 avril 2011

La semaine de 4 jours, clef d’une nouvelle société? Proposition EELV

Depuis neuf ans, la droite a consciencieusement vidé de leur substance les lois sur la réduction du temps de travail. Face à ce travail de sape, le PS reste muet : il n’y a pas un mot sur le temps de travail dans le Projet adopté début avril.
Pendant ce temps là, selon l’Insee, avec les heures supplémentaires, la durée réelle du travail pour un salarié à temps plein est revenue à 39,4 heures.
Depuis trente ans, nous avons fait des gains de productivité colossaux mais la durée d’un temps plein est restée quasiment stable. Du coup, c’est un "partage du travail" sauvage qui s’est installé :
> 4 millions de personnes font 0 heure par semaine (les chômeurs),
> 19 millions travaillent plein pot (parfois trop),
> 4 millions sont à temps partiel, en CDD ou en intérim (à mi-temps sur l’année).
Ce "partage du travail" imposé par le marché est très favorable aux actionnaires : quand il y a 4 millions de chômeurs, quel(le) salarié(e) est en situation de négocier une augmentation de salaire ?
"Si tu n’es pas content, va voir ailleurs" remplace souvent toute négociation sur les salaires, sur le contenu ou la charge de travail.
En 30 ans, la part des salaires dans le PIB a baissé de 10 % et partout, stress et maladies professionnelles explosent.
Aux États-Unis, il y a tellement de petits boulots que la durée moyenne du travail est tombée à 33,7 heures. De même, en Allemagne, la durée moyenne, sans compter les chômeurs, est tombée à 30 heures.
Au vu de ces chiffres, on comprend que le débat n’est pas "pour ou contre la RTT ?" mais plutôt "quelle RTT ?" RTT organisée par le marché (précarité, stress et concurrence permanente) ou RTT organisée par le débat, le référendum et la négociation ?
Malgré certaines ambiguïtés, les lois sur les 35 heures avaient créé presque 350.000 emplois.
Quelle est la politique de droite qui en a fait autant ?
Et encore la durée réelle n’avait baissé en moyenne que de 4 % ! Si la baisse de la durée réelle était 4 ou 5 fois plus forte, les créations d’emplois ne seraientelles pas, elles aussi, 4 ou 5 fois plus importantes ?
La semaine de 4 jours, ça marche dans 400 entreprises !
La semaine de 4 jours est déjà une réalité dans plus de 400 entreprises : Fleury Michon, Mamie Nova ou Monique Ranou mais aussi des centaines de PME inconnues : une auto-école à Rouen, un fabricant de logiciels à Chambéry, un charpentier prés de Bordeaux,…

Créer 1.600.000 emplois
Une étude du Ministère du Travail estimait en 1997 qu’un mouvement général vers les 4 jours créerait          1 600 000 emplois en CDI. Sans parler des métiers émergents autour du temps libre (accès à la culture, à la citoyenneté…) et de l’impact qu’aurait une forte RTT sur nos modes de vie (du temps pour vivre, un autre partage du travail domestique, etc…).
Comment financer le passage à 4 jours sans augmenter les coûts de production ?
 La source de financement principale est à chercher du côté de l’activation des fonds de l’Unedic (Pôle Emploi).
Ce sont les caisses de chômage qui sont les premières bénéficiaires de l’effet sur l’emploi d’une RTT massive.
Mamie Nova, Fleury Michon, Monique Ranou et toutes les entreprises passées à 4 jours ont créé 10 à 15 % d’emplois nouveaux en CDI sans augmenter d’un centime leurs coûts de production et sans baisser les salaires.
Un nouveau partage de la valeur ajoutée, nettement plus favorable aux salariés

samedi 23 avril 2011

Ecole du Jura Voeu au Conseil Général en séance publique

Dans le Jura, comme partout en France, les choix budgétaires gouvernementaux sacrifient l’école de la maternelle au lycée.


Par le présent vœu, le Conseil Général du Jura :
- réaffirme son soutien aux parents, aux enseignants et aux élus locaux
- refuse que les suppressions de postes et le non remplacement d’un enseignant sur deux partant à la retraite remettent en cause l’éducation prioritaire en ZUS, les réseaux d’aide, l’école maternelle à deux ans, le soutien scolaire, les options et les sections professionnelles en secondaire, …
. que le niveau d’encadrement se détériore d’une manière généralisée avec des classes partout en sureffectif
- s’oppose à ce que sous-couvert de révision générale des politiques publiques, le Jura devienne désert éducatif et désert rural avec des écoles fermées abandonnées par l’Etat. Les collectivités ont fait des sacrifices pour construire des infrastructures modernes et performantes, l’Etat doit y maintenir les personnels pour les faire vivre
- observe que l’Etat transfère encore de nouvelles charges au Conseil Général.
En raison des fermetures de classes le Conseil Général devra organiser des nouveaux transports à 100 € mensuels de moyenne par enfant.
Le Conseil Général devra agrandir les salles des collèges conçues pour 24 élèves alors qu’elles devront en accueillir trente ou plus (50 000 € par salle). Les dépenses ne sont pas prévues au budget du Conseil Général.
- souhaite que l’Etat assume ses responsabilités.

En conséquence
. demande une rallonge budgétaire à la Loi de Finances 2011 ou le vote d’une loi de finances rectificative 2011 avant la rentrée (comme cela l’a été fait en décembre 2010 à l’enseignement privé) afin que Bercy donne au Ministre de l’Education Nationale les moyens de maintenir un enseignement de qualité et l’égalité d’accès à l’éducation dans toutes les écoles, collèges et lycées du Jura.

Vœu présenté par la Majorité Départementale 

vendredi 22 avril 2011

Intervention publique Conseil Général du Jura

Lons le Saunier, le 22 avril 2011


Monsieur le Président, mes Chers collègues, Mesdames et Messieurs de la presse, Mesdames et Messieurs du public..
Ce printemps 2011 voit un changement de la majorité départementale.
Je tiens, au nom du Nouveau Groupe « Jura terre de Gauche » que je préside, à remercier les électeurs qui nous ont fait confiance.
Jura, Terre de Gauche est avant tout un rassemblement citoyen, soutenu par un parti politique, en relation avec un groupe d’élus au Conseil Général, autour d’un programme partagé pour le Jura.

Les succès que nous enregistrons sont ceux d’un bilan salué, d’un projet compris et accepté, mais aussi d’une méthode nouvelle.

Il y a dans cette assemblée de nouveaux élus que nous saluons, mais il y a aussi des amis que le scrutin des 20 et 27 mars n’a pas reconduit dans leur fonction. Je tiens à remercier publiquement André Vauchez pour son travail, pour sa fidélité à défendre nos valeurs communes.

Au lendemain de ces élections cantonales, on ne peut pas se contenter d’un discours de satisfaction. Une faible participation des électeurs associée à une montée du vote extrême démontre que certains ne croient plus à leur système politique.

Quelle action pouvons-nous mener pour empêcher la fermeture d’Idéal Standard par exemple, ou contre la précarisation des salariés de C et K ?
A l’heure de la mondialisation, les fonds de pension américains souverains décident la fermeture d’entreprises autrefois familiales, dès que les profits pour les actionnaires ne sont plus suffisants. Il n’y a plus d’interlocuteur, plus de patron accessible.
Comme le disait le pauvre Jean de Florette tourné vers le ciel, au milieu de son potager dévasté par la sécheresse : « Il y a quelqu’un, là-haut ? »
C’est cette impossibilité à trouver des responsables, ce sentiment d’abandon, la stigmatisation de quelques communautés qui poussent beaucoup d’électeurs vers le choix si dangereux des candidats sans visage du Front National.
Notre rôle est de combattre cette politique injuste :

La crise sociale n’en finit pas de précariser les salariés. Les crises économiques se succèdent et pourtant, aujourd’hui, les entreprises du CAC 40 font preuve d’une santé insolente. Deux ans après que la crise financière se soit propagée à l'économie réelle, le CAC 40 a déjà oublié cette mauvaise passe. Cumulés, les profits des 40 plus grosses entreprises françaises cotées, ont atteint 83 milliards d'euros pour l'exercice 2010, soit un bond de 85 % par rapport à 2009. Pendant ce temps, la Standard and Poor's, agence de notation, a abaissé la note des Etats-Unis, en raison de l'importance de leurs déficits budgétaires.

Economie de folie, fuite en avant, impuissance des Politiques……

Notre territoire est en danger.
Depuis 2002, et plus encore depuis 2007, le gouvernement s’acharne sur les collectivités territoriales au nom d’une idéologie libérale qui vise à réduire partout l’influence de la sphère publique.
Notre département, déjà menacé par le désengagement de l’Etat, va subir de plein fouet les conséquences de la pseudo-réforme territoriale : la création du conseiller territorial rend inéluctable les reculs sociaux, l’aggravation des inégalités territoriales, la recentralisation inédite du territoire par l’outil financier.

Quels sont justement ces outils ? La suppression de la taxe professionnelle, les transferts de charge en augmentation constante, la baisse des dotations de l’Etat.

L’objectif est de diminuer drastiquement le champ des services publics et de réduire le citoyen à un consommateur, car tout dans la sphère publique devient consommation (du droit à la santé en passant par l’école )..
Mes Chers collègues, au nom du groupe Agir à Gauche, j’ai fait un courrier aux Parlementaires, à Madame le Préfet , à Monsieur Fillon, Premier Ministre. Tous nous ont répondu, soit par un déni de réalité, soit par des pirouettes, comme celle du 8 décembre 2010, sous la plume de Monsieur Richert, qui nous dit en substance « dites-nous ce dont vous avez besoin, nous allons vous expliquer comment vous en passer ! »
Nous n’avons eu de cesse, dans la précédente mandature, de demander à l’Etat de rembourser sa dette à notre égard, dans le cadre des politiques de solidarité nationale, APA, PCH et RSA.
Dans le sillage d'Arnaud Montebourg, qui a fait censurer le Premier ministre par le Conseil d'État, les Côtes-d'Armor ont décidé de voter un budget 2011 en déséquilibre, ce que la loi interdit formellement. Le conseil général d'Ille-et-Vilaine, de son côté, a introduit deux requêtes contre l'État, lui réclamant une indemnisation de 330 millions d'euros en compensation de la dette accumulée au fil des ans.
Aujourd’hui, ou plutôt, il y a quelques jours, le 20 avril 2011, le Conseil d'Etat a décidé de soumettre au Conseil constitutionnel plusieurs questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) posées notamment par les départements de l'Hérault et de Seine-Saint-Denis au sujet de la prise en charge de dépenses sociales. Ainsi pour la première fois, le Conseil d’Etat reconnaît que la non compensation par l’Etat des charges des départements constitue une violation de la Constitution. Les Départements qui ont agit contre l’Etat, se sont vus donner raison

Le Groupe de Droite du Jura a toujours refusé, malgré nos demandes répétées, de s’associer aux départements qui introduisaient des requêtes contre l’Etat, il porte une lourde responsabilité.

Il devient urgent de changer de politique au niveau national.

Après ce premier succès jurassien au Conseil Général, je ne doute pas un instant que cette dynamique va se poursuivre pour les futures échéances, nous devons y travailler dès maintenant, en rassemblant les forces de Gauche dans un seul et même objectif, remettre les élus à leur place de décideur, et remettre de la justice dans cette jungle néo libérale.
Nous allons enfin pouvoir changer les choses au Conseil Général !
Les Jurassiens nous le disent chaque jour, nous portons beaucoup d’espoir, et nous n’avons pas le droit de décevoir, surtout en matière de solidarité.
Les sujets ne manquent pas :

-Réflexion autour de la carte scolaire inique imposée aux élèves par l’Etat, et non le recteur d’académie

-Résistance face à la destruction massive du service public et non résignation.

-Réclamation du reste à charge en matière des politiques sociales.

-Instauration du lien de confiance entre élus et citoyens
C’est donc à nous d’initier d’autres façons de faire, dans un contexte où l’argent public est devenu un bien rare et où nos marges de manœuvre budgétaires sont très faibles.
Des initiatives locales naissent, qui vont dans le sens de la dynamique économique ou sociale, politique ou éthique.
C’est cette « autre façon de faire de la politique » que prônait le groupe Agir à gauche depuis quelques années. Ce sont ces voies multiples qui se rejoignent aujourd’hui en un chemin, et demain en une avenue.
« Jura terre de gauche » affirmera cette vitalité et travaillera à développer ce département. À nous d’écouter, d’unir nos forces, de travailler à une participation citoyenne plus active.
Notre programme est responsable, solidaire et durable, le challenge est difficile, nous serons au rendez-vous.

Patrick VIVERGE,

Président de Groupe

Contact : Virginie GERDY,

Secrétariat de la Majorité Départementale

 : 03.84.87.34.89.

 : Conseil Général du Jura

17 rue Rouget de Lisle – 39039 LONS LE SAUNIER CEDEX

@ : vgerdy@cg39.fr

dimanche 17 avril 2011

Mélenchon et Todd, la rencontre

C'est une rencontre un peu particulière. Celle d'un politique et d'un chercheur qui ont,  au moins un point commun : ils pensent tous les deux en-dehors des clous.
Un jour sur France Inter, Todd a traité Mélenchon de "gugusse" en raison de son "amour de la Chine". Ils ne s'étaient jamais rencontrés sur un plateau ; cette carence est désormais comblée
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3931

mercredi 13 avril 2011

Des Economistes Atterrés à Dijon

les Economistes atterrés ont publié un manifeste, à l'automne 2010, qui remettait en cause 10 fausses évidences sur la crise et la dette en Europe et qui soumettait 22 mesures au débat.

Les réformes de la "gouvernance européenne" aujourd'hui proposées par l’Union permettront-elles de sortir de l'impasse ? Quelles alternatives proposer ? Les Economistes atterrés entament un Tour de France des villes et des universités pour mettre en débat leurs analyses et propositions avec les étudiants et les citoyens. De mars à juin, plus de quarante réunions-débats auront lieu dans des villes de France avec les économistes signataires du Manifeste et la société civile locale.

http://www.bienpublic.com/fr/votre-region/region/article/4923456/Des-Economistes-Atterres-sur-le-campus.html

dimanche 10 avril 2011

Mélenchon cartonne

L’ouvrage de Jean-Luc Mélenchon (Qu’ils s’en aillent tous!) se classe au deuxième rang des ventes de livres publiés par un homme politique depuis la dernière présidentielle. Avec plus de 71.000 exemplaires vendus (chiffres GFK, institut de sondage donnant les ventes en caisse, c’est-à-dire les ventes réelles), le patron du Parti de gauche est loin des 350.000 exemplaires des Mémoires de Jacques Chirac, mais devant tous les autres, de Bayrou à Rocard, en passant par Jospin, Juppé ou Royal.

samedi 9 avril 2011

Décroissance

 Avez-vous entendu parler de la décroissance ? Peut-être. Savez-vous comment ça marche? Sans doute pas. Dans le débat économique habituel, tel que le moulinent les médias dominants, la croissance est un postulat, un tabou intouchable. C'est elle qui crée les emplois, et permettra certainement demain, promis, juré, de financer les promesses électorales. Tout juste si l'on n'honore pas Déesse Croissance de danses de la pluie. Pourtant, depuis Fukushima, nous prêtons davantage l'oreille à certaines petites voix. Elles murmurent que le "toujours plus" de consommation n'est pas forcément la seule clé du bonheur. Au-delà de la caricature habituelle (1) (toilettes sèches, habitat en yourtes), que veulent-ils exactement, ces "décroissants" (2), qui osent avancer quelques propositions farfelues (gratuité des transports en commun, ou prix différenciés de l'eau, suivant qu'elle sert à faire le ménage ou à remplir les piscines privées) ?

Il n'était pas forcément facile de faire dialoguer Paul Ariès, l'un des "papes" de la décroissance, qui tient l'économie en piètre estime, avec un économiste pur sucre comme Xavier Timbeau (OFCE). Et pourtant, nous n'y parvenons pas trop mal, dans cette émission spéciale, en collaboration avec le mensuel Alternatives Economiques (prometteuse collaboration, d'ailleurs, qui pourrait bien nous permettre de parler plus souvent d'économie). Notre émission (animée par Anne-Sophie Jacques, et dans laquelle j'inaugure un habit de chroniqueur) est ici (3). Et la chronique de Didier Porte est là (4).

Daniel Schneidermann

vendredi 8 avril 2011

"Les ailes du soleil"

De retour de Payerne où a eu lieu le second vol 2011 de SOLAR IMPULSE effectué ce matin par André Borschberg, je me permets de vous rappeler l'excellent film de Henri de Gerlache intitulé "Les ailes du soleil" diffusé ce soir sur Arte à 22h10. Ce film sera rediffusé demain Samedi à 9h55 également (pour les couches-tôt :)

Ce documentaire retrace l'histoire du premier vol au monde de plus de 24 heures effectué sans énergie fossile depuis la base militaire Suisse de Payerne le 7 Juillet 2010. Si ce film reste un outil de communication, il est très fidèle à ce que nous vivons au sein du projet SOLAR IMPULSE.



Présentation du film :
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Developpement-durable/3791446.html

Je vous suggère aussi le site du projet : http://www.solarimpulse.com

dimanche 3 avril 2011

Devenir parent en situation de handicap

Quels enjeux pour les bébés, les parents, les familles et les professionnels

les 16 et 17 juin 2011 à Besançon

Quels enjeux pour les bébés, les parents, les familles et les professionnels ?

Alors que la question de la sexualité de la personne handicapée commence à être ouverte dans les débats publics, celle de sa parentalité et de sa procréation n'est que très rarement posée.
Pourtant nous sommes régulièrement confrontés à des personnes en situation de handicap souhaitant devenir, ou devenant parent.

Quelles que soient sa nature (handicap moteur, intellectuel, sensoriel ou mental) ou son origine (congénital ou acquis), le handicap suscite souvent des images troublantes quant à la procréation.
Les professionnels sollicités dans leurs identifications et leurs projections réagissent fréquemment par le clivage, oscillant entre déni des difficultés inhérentes au handicap, ou anticipation angoissée voire hostile vis à vis d'un projet de parentalité.

Y a-t’il des spécificités du désir et de l'accès à la parentalité chez la personne handicapée ?
Quels enjeux pour l'entourage ?
Quelles implications pour la construction du bébé ?
Quels accompagnements par les professionnels ?
Située au carrefour d'interrogations cliniques, culturelles, et politiques, l'accès à la parentalité des personnes handicapées nécessite une clinique attentive et créative, et une éthique au quotidien afin de trouver un équilibre entre espoir réalisé et renoncement accepté.

En rassemblant des professionnels des différents champs, l'objectif de ces journées n'est pas de faire taire les contradictions, mais plutôt d'aider à les penser et à les énoncer en échangeant sur les pratiques, les expériences et les interrogations de chacun. Vos propres contributions sont très attendues.

Contact : Pr Sylvie Nezelof, Aurélie Haas Service de Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent CHRU de Besançon Hôpital


Saint-Jacques 25000 Besançon


Tél. 03 81 21 81 52


Fax : 03 81 21 88 17


e-mail : ahaas@chu-besancon.fr





vendredi 1 avril 2011

Nous sommes tous des jeunes


Salon du livre de jeunesse Lire et délire


Nous sommes tous des jeunes.

D’ailleurs, souvenez-vous : c’est un auteur, et pas des moindres, qui a parlé un jour des jeunes de sept à soixante-dix-sept ans. Il aurait pu dire : de neuf mois à quatre-vingt-dix-neuf ans, de quinze jours à cent cinquante ans, peu importe, l’idée est restée, parce qu’elle était juste.

Si je puis me permettre," la ligne était claire".

Nous sommes tous des jeunes.

Ce n’est pas une question de chiffre. Quand je tombe sur un vieux Club des cinq dans un grenier, ou chez un bouquiniste, j’ai huit ans. Un Tintin aux couleurs passées, j’en ai dix ; un  Jules Verne, Pagnol,  j’en ai douze.

Pour seize / dix-huit ans… permettez-moi de garder ça pour moi.

Les livres ne rallongent pas la vie, ils l’élargissent.

Et s’il y a un moment dans la vie où l’on a besoin d’élargir sa vie, c’est bien celui de la confrontation avec le monde des grands.

Qu’est-ce que ça veut dire, devenir grand ? Ca veut dire prendre du recul, apprendre le monde, aller à la rencontre des autres, bref ça veut dire élargir ses horizons.

Et qu’est-ce que ça veut dire : lire ? Ca veut dire prendre du recul, apprendre le monde, aller à la rencontre des autres, bref ça veut dire élargir ses horizons.

Merci au livre, merci aux auteurs, aux dessinateurs, aux éditeurs, aux libraires, merci aux bibliothécaires ! merci aux enseignants qui nous ont appris à lire et a ceux qui nous ont fait aimer lire.

Merci enfin au Professeur Tournesol, au Capitaine Nemo, à Spirou, au Comte de Monte-Cristo   C’est aussi grâce à eux que nous pouvons devenir grands sans devenir (trop) adultes.