lundi 26 novembre 2012

La Gauche européenne



Déclaration de Oskar Lafontaine et Jean Luc Mélenchon.
A Sarrebruck, le 20 novembre 2012.

« Nous constatons avec consternation l’usage qui est fait de l’Union Européenne comme outil d’une politique d’austérité généralisée. Elle ne mène nulle part sinon à un désastre auquel aucun pays ne pourra échapper. Cette politique discrédite l’idéal européen en conduisant nos peuples dans l’impasse de la destruction de l’Etat social, la récession économique et l’indifférence écologique. 


Nous mettons solennellement en garde contre l’incitation aux égoïsmes nationalistes que cette politique cruelle provoque. Nous savons qu’en brutalisant partout les procédures parlementaires pour imposer aux peuples des plans d’ajustement structurels néolibéraux la démocratie elle-même est mise en cause. Imprégnés des leçons de l’histoire de notre vieux continent, nous voulons alerter les consciences en rappelant que la misère sociale, la récession et la compétition généralisée entre les peuples sont toujours des terreaux de guerre et de violence. Cette menace commence en Europe !

Nous déplorons que la social-démocratie européenne n’oppose plus aucune résistance aux injonctions du capital financier, ses agences de notation, et ses marchés. Nous avons vu Georges Papandréou en Grèce, Zapatero et Socrates en Espagne et au Portugal capituler sans condition. Puis nous avons été stupéfaits de voir le nouveau gouvernement français s’aligner purement et simplement sur les directives du traité rédigé par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy. 


Dans ces conditions, pour affronter la destruction sociale de l’Europe et garantir la paix, les salariés doivent construire de nouvelles majorités politiques de gauche et augmenter leur capacité d’initiative citoyenne. Nous connaissons bien la difficulté de mobilisation dans un tel contexte ou la peur du lendemain et la pression du chômage et de la misère paralysent tant de forces ! Nous voyons l’extrême droite progresser partout en Europe. Mais nous voyons aussi nos forces émerger avec vigueur jusqu’au seuil du pouvoir comme en Grèce avec SYRISA. 

Nous affirmons notre certitude que la chaine austéritaire qui enserre les peuples européens va craquer quelque part dans l’un des pays aujourd’hui martyrisé, comme ce fut le cas après la décennie d’ajustement structurel en Amérique du sud. Une révolution citoyenne s’inscrit comme nécessité en Europe. Le peuple doit pouvoir fixer librement la politique qu’il pense bonne pour lui, sans être soumis à des procédures de contrôle préalable non démocratiques et des punitions, comme ceux qu’imposent les nouveaux traités européens. Cette exigence se vérifie dans bien des endroits dans le monde. Elle a donné lieu a des changements profonds en Amérique du sud et au Maghreb. Nulle part ils n’ont pris leur forme définitive. Mais partout ils expriment une puissante aspiration pour la démocratie sociale et politique. 

C’est pourquoi nous avons décidé d’unir notre action personnelle pour construire, avec les progressistes qui le veulent sur les cinq continents, un cadre commun de rencontre et de propositions, un Forum Mondial de la révolution citoyenne. Nous voyons avec espoir la Confédération Européenne des Syndicats (CES) organiser l’action de résistance des salariés. Nous saluons le travail du Parti de La Gauche européenne pour soutenir la coopération active des partis de la nouvelle gauche européenne dans la lutte des peuples. Nous affirmons notre confiance dans notre capacité, le moment venu à diriger les nouveaux gouvernements progressistes qui sont nécessaires pour changer le cours de l’histoire et éviter la catastrophe ! 

Nous appelons toutes les consciences progressistes à entrer dans ce combat. »

L'Allemagne, c'est le problème
(jean-luc-melenchon.fr, 22 novembre 2012)


dimanche 25 novembre 2012

Agences de notation : Rafraichissons nous la mémoire

Leurs ukases et leurs oracles sont une insulte permanente à la démocratie et à la laïcité.
Ces agences de notation se placent systématiquement au dessus des gouvernements et des peuples, en juges suprêmes, alors qu’elles se sont systématiquement trompées.
En 2001, Standard & Poor’s et Moodys, celle-là qui vient de dégrader la note de la France, accorde à la société Enron la meilleure des notes pour effectuer des investissements. Quatre jours après elle faisait faillite, tous ses comptes reposant sur du vent, et elle entraînera dans sa chute le cabinet Andersen, planétairement connu pour ses audits, expertises et conseils en fiscalité et droit d’entreprise.
Lors de la crise des subprimes elles accordaient la meilleure note aux placements spéculatifs dénommés CDO, tout comme à la banque "Lehman Brothers" (une des premières banques mondiales) qui va s’effondrer en quelques jours pour défaut de paiement.

Des collectivités locales en Australie en 2011 n’ont pas hésité à porter plainte et à faire condamner Standard & Poor’s à les dédommager pour avoir acheté des produits certifiés sur des expertises inexactes.

En France, même JL. Bianco, Président du Conseil Général de Haute Provence, ancien ministre, n’a pas hésité à rompre le contrat qu’il avait passé avec l’une d’entre elles.

Pourtant le Parlement Européen avait parlé de "mettre fin à l’oligopole des agences de notation". Où en est-on ? Où est passé le Commissaire européen Michel Barnier chargé de ce dossier ?

Mais pendant ce temps ces agences continuent à classer le Luxembourg en triple A, alors que c’est un des premiers paradis fiscaux de l’Europe.

A la vérité l’oligarchie financière qui nous gouverne veut avoir les mains libres pour faire sauter les conquêtes du pacte social de 1945 : réforme des retraites et de la protection sociale, avec en perspective le basculement vers les assurances privées, la baisse des dépenses publiques justifie de mettre à bas l’état social et républicain.

C’est oublier ce que disait De Gaulle en 1945 lors de la mise en chantier de la Sécurité Sociale : c’est parce que le patronat n’était pas impliqué dans la cohésion sociale du pays, que l’on a eu Vichy.

C’est avec nos impôts que ces agences sont rétribuées. Exigeons des élus locaux qu’ils résilient les contrats conclus avec ces agences. Désintoxiquons la politique de ces parasites. La Banque Centrale Européenne doit devenir une véritable banque au service des peuples, des collectivités, et des Etats-nations.

vendredi 23 novembre 2012

Maison de retraite de Foucherans

  En matière d’investissement, le Conseil Général apporte une aide financière aux porteurs de projets publics et associatifs pour les aider à réaliser leurs travaux d’aménagement (donc dans le cas présent, le groupe des Opalines, privé non habilité à recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale départementale, n’a bénéficié d’aucune aide à l’investissement)..
En revanche le transfert et l’extension de capacité ont donné lieu à un avenant à la convention tripartite signée en 2007, qui fixe les objectifs de qualité de la prise en charge et les moyens financiers de fonctionnement.
Cet avenant a été approuvé par la Commission Permanente du Conseil Général le 25 mai 2012.
Le Département fixe uniquement le tarif dépendance qui correspond à la prise en charge APA en établissement et qui pour l’EHPAD des opalines de Foucherans s’élève à 250859 € . C’est 9 millions pour tout le Département.
L’hébergement des personnes âgées dans le Jura

Avec une masse globale de plus de 29 M€ prévue au BP 2012 et au BP 2013, le secteur des Personnes Agées représente une part importante (près du 1/3) du budget social du département qui s’établit à 103 M€ pour 2012.
A ce jour, le département du Jura compte 3 710 places d’accueil pour les personnes âgées, réparties comme suit :
40 en EHPAD
12 en  foyer logement/ EHPA
Pour une capacité totale de 3624 personnes et 86 places en accueil de jour

Le décret n° 2011-1211 du 29 septembre 2011 relatif à l’accueil de jour prévoit une capacité minimale de 6 places. Or, les Opalines gèrent actuellement 3 places à Chamblay et 2 à Fraisans. La question de leur maintien et d’une éventuelle extension devra être tranchée rapidement (avant septembre 2014, date d’obligation de mise en conformité fixée par le décret). Monsieur GEVREY souhaiterait regrouper toutes ses places sur Foucherans, qui semble un lieu plus adapté . A ce jour, aucune décision n’a été prise à ce titre par le Conseil Général. Un point précis sur le fonctionnement des structures existantes devra être fait dans le courant de l’année 2013 avant de prendre une décision.

Par ailleurs, deux nouveaux établissements sont en cours de construction et devraient ouvrir prochainement (Rochefort/Nenon en janvier 2013 – Vannoz/Lons au printemps 2013) et des extensions ou restructuration sont également en cours. Près de 200 places vont donc être mises en fonctionnement prochainement.

Je voudrais simplement ajouté que j’ai visité avec plaisir cet établissement.

Mes fonctions actuelles font que je visite et que je participe à la réhabilitation ou la création de casernes de pompiers comme celles de Dole ce qui est un peu éloigné d’un établissement comme celui-ci en revanche mon œil de professionnel de santé m’indique que non seulement cet établissement est beau, spacieux ce qui est important pour les résidents accueilli et c’est pour eux qu’il a été réalisé, je n’en doute pas, mais il semble également fonctionnel et parfaitement adapté aux personnes qui y travaillent .
On a trop souvent tendance a oublier le personnel qui fait un travail passionnant mais difficile, un travail physique mais aussi de relation ou l’empathie, l’écoute joue un rôle extrêmement important dans la relation de soin. Personnel qui en principe passera plus de temps dans l’établissement que les résidents qu’ils accueillent . Je les salue donc et vous remercie









jeudi 22 novembre 2012

Pneus et Services: Ecole de production

 L'école de Production sur le secteur de Dole poursuit son évolution, les dossiers avancent et, dans un premier temps, l’atelier de montage est aujourd’hui ouvert.
Si vous souhaitez changer vos pneus usagés par des pneus neufs (hiver/contact/été) ou d'occasion (si nous avons vos références), Yannick est à votre disposition.
D'autres services vous sont proposés (changement de plaquettes de freins, parallélisme, autres opérations...)...

à vous de poser vos questions à Yannick.



mercredi 21 novembre 2012

Cotisation Foncière des Entreprises (CFE): un scandale de plus

Dans de nombreuses régions, les masseurs kinésithérapeutes libéraux ont constaté une augmentation démesurée de leur imposition au titre de la CFE, avec parfois le doublement, le voire le triplement ou plus de leur cotisation réclamée sans justification particulière.


Le SNMKR considère cette situation comme inacceptable et en appelle à l’arbitrage du gouvernement pour que soit respecté les mesures du pacte fiscal entre collectivités territoriales et entreprises.

Pour mémoire, les entreprises qui sont redevables de la CFE sont tenues de payer une cotisation minimale. La base de calcul de la cotisation minimale est décidée par le conseil municipal au plus tard le 31 décembre pour une application l'année suivante et doit être comprise dans une fourchette qui varie selon le chiffre d'affaires de l'entreprise et la valeur locative retenue par l’administration fiscale pour le calcul des taxes foncières.

Pour les entreprises réalisant un chiffre d'affaires inférieur à 100 000 €, soit pour la grande majorité des cabinets libéraux, les entreprises redevables de la CFE doivent verser une cotisation minimale calculée à partir d'une base d'imposition fixée par chaque commune et comprise entre 206 euros et 2 065 euros (soit un rapport de 1 à 10).

Il existe donc de fortes disparités d’un village à l‘autre, d’une ville à l’autre. Il existe également un certain nombre de cas d’exonération de la CFE dont les artisans mais aussi certaines professions de santé dont les sages femmes par exemple.

Face à ces inégalités devant l’impôt, le SNMKR demande l’intervention du gouvernement pour y remédier. En attendant, le SNMKR propose que les masseurs kinésithérapeutes soient exonérés pour les mêmes raisons que les professions ayant une activité où le travail manuel est prépondérant, ou le cas échéant imposés sur la base minimale soit 206 euros par an.

jeudi 15 novembre 2012

Un outil de fabrication ouvert à tous en milieu rural est il possible ?

Dans le cadre de la convention de l'économie solidaire - Coventis,   Fab Lab Net Iki sur l'atelier suivant :

 Le Fab Lab Net Iki  , un outil de fabrication ouvert à tous en milieu rural est il possible ?


Mercredi 28 novembre 2012 à 9h30 sur le salon des affaires de l'Economie Solidaire - à Besançon.

A propos de Coventis : Suite aux États Généraux de l’Économie Sociale et Solidaire en Franche Comté, la Région Franche Comté, la CRESS Franche Comté et l’ URSCOP Bourgogne Franche-Comté organisent les mardi 27 et mercredi 28 novembre 2012COVENTIS Franche Comté, le salon des Entreprises de l’ESS à Micropolis à Besançon, en clôture du Mois de l’Économie Sociale et solidaire.

Pour sortir de la compétitivité – Rapport Attac / Copernic

Après avoir annoncé un nécessaire « choc de compétitivité » souhaité par la droite et le MEDEF, le gouvernement souhaite désormais construire un « pacte de compétitivité » sur l’ensemble du quinquennat de François Hollande, inspiré par les mesures préconisées par le rapport Gallois. La rengaine est connue : notre pays souffrirait d’un déficit de compétitivité dû, entre autres, à un coût du travail trop élevé. Qu'en est-il vraiment ?
À travers ce rapport, Attac et la fondation Copernic se penchent sur les difficultés de l'économie française et sur les idées reçues autour de la compétitivité. Pour ses auteurs, la diminution du coût du travail, prônée par le rapport Gallois n'est en rien une solution à la crise, de manière globale, ni à la désindustrialisation en particulier. L'accent mis sur le coût du travail masque l'essentiel, notamment l'envolée des dividendes qui grèvent les investissement de R&D.

Les mesures annoncées par le gouvernement constituent un ralliement aux dogmes libéraux, selon lesquels les salaires et la protection sociale seraient la cause de nos difficultés, les dépenses publiques devraient diminuer, et la TVA anti-sociale serait une solution. Il est pourtant urgent de sortir de cette logique qui créé les conditions d’une concurrence de tous contre tous, d’un état de guerre économique permanent qui appauvrit les populations et détruit les équilibres écologiques.

Ce contre-rapport montre comment la compétitivité, tant vantée, s’avère en fait être une voie sans issue, économiquement absurde et socialement destructrice : c’est un autre modèle de développement qu’il faut aujourd’hui promouvoir tant pour des raisons écologiques que pour des raisons sociales. Ce nouveau modèle de développement doit être fondé sur les principes de la coopération, de la rupture avec un consumérisme destructeur, de la réponse aux besoins sociaux, de la réduction des inégalités et de l’ouverture d’une transition écologique.

Consulter le rapport : http://www.france.attac.org/articles/pour-en-finir-avec-la-competitivite
Attac France,

Paris le 7 novembre 2012

mercredi 14 novembre 2012

Raz-le-bol de la Compétitivité (néolibérale)

On a eu droit avec le rapport Attali (début 2008) à un hymne à la « libération de la croissance ». Voici venu le temps de l'invocation de LA compétitivité, source majeure, selon notre Président, de croissance et d'emploi. Tout se passe comme s'il n'en existait qu'une modalité : LA compétitivité. Celle que nous dicte l'univers impitoyable de la guerre économique néolibérale de tous contre tous par tous les moyens, y compris les plus destructeurs de la société et de la planète.
La suite sur : http://tinyurl.com/bu8nez5





Quand Hollande prend ses électeurs pour des #pigeons

Mardi 13 novembre 2012, François Hollande a tenu sa première conférence de presse à l’Elysée. Après les annonces choc du Pacte pour la compétitivité, le président s’est défendu d’opérer un « tournant libéral » dans l’action du gouvernement, revendiquant la « normalité » et la « continuité ». Mais c’est surtout la continuité avec les politiques menées par Nicolas Sarkozy qui est frappante.


Sur la compétitivité, le Président annonce qu’il souhaite mettre en œuvre un « socialisme de l’offre » ; au programme, 20 milliards de réductions d’impôts pour les entreprises (alors même que le gouvernement en appelle à la rigueur budgétaire…). Avec des justifications empruntées au MEDEF : il faut soigner les grandes entreprises pour qu’elles créent de l’emploi.

Ces cadeaux fiscaux – offerts sans aucune garantie qu’ils servent à l’investissement – seront financés par une baisse de la dépense publique, avec de nouvelles coupes en vue dans les services publics et la protection sociale, et une augmentation de la TVA – l’impôt le plus injuste, puisqu’il touche également riches et précaires.

Non seulement ces mesures vont toucher les populations les plus précaires, mais elles vont contribuer à réduire davantage la consommation, l’activité, et accroître la récession. François Hollande, candidat, n’avait pas de mots assez durs pour critiquer la TVA sociale du gouvernement Sarkozy : il s’apprête pourtant, ni plus ni moins, à la reprendre à son compte !

Ce ne serait pas une première, puisque le président a déjà repris à son compte le traité budgétaire, négocié par son prédécesseur. Lorsqu’on lui demande si l’austérité qu’il impose ne mène pas la zone euro dans le gouffre en provoquant la récession généralisée, il rappelle qu’il a « réorienté » l’Europe et que « l’austérité à perpétuité » n’est pas une solution.

Mais personne n’est dupe de la portée du Pacte de croissance vanté par le président : les sommes qu’il mentionne sont dérisoires comparées à l’ampleur des coupes prévues dans les budgets publics dans le cadre du Pacte budgétaire. Pour le reste, la croissance, c’est la compétitivité, mais aussi peut-être les gaz de schistes, dont l’exploitation pourrait être autorisée « en cas de progrès de la recherche ».

Alors que sont évoqués les manifestations prévues le 14 novembre dans toute l’Europe contre l’austérité et pour de vraies alternatives européennes, l’hypocrisie atteint des sommets : Hollande annonce qu’il est du côté de ceux qui pensent que « l’austérité généralisée » n’est pas une solution… et qu’il pourrait reprendre à son compte les slogans des manifestants !

Mais ceux qui vont faire la grève, et manifester contre les politiques promues par les institutions et les dirigeants européens ne sont pas dupes : François Hollande a tiré une croix sur ses promesses d’un changement en Europe, et le gouvernement français a choisi d’assumer tous les dogmes de la politique néolibérale. Comme Papandréou et Zapatero avant lui, Hollande a choisi de se mettre au service des marchés.
Face à ce « virage libéral », Attac France, avec les Attac en Europe, se mobilisera le 14 novembre et au-delà pour organiser et coordonner une riposte nécessaire en France comme en Europe.

Attac France,

Le 14 novembre 2012

Déclaration des Attac d’Europe : http://www.france.attac.org/articles/14-novembre-le-reseau-des-attac-deurope-se-mobilise
Déclaration unitaire du Collectif pour un audit citoyen : http://www.france.attac.org/articles/14-novembre-contre-lausterite-pour-la-solidarite







vendredi 9 novembre 2012

Taux de chômage dans le Jura

  Au 1er trimestre 2012 :


7.3 % de la population active contre 8.9 % en Franche Comté et 9.60% en Métropole

Évolution de 1 point depuis 2007


"Compléments d'objets"par les étudiants de Licence Pro éco-design de l'Université de Besançon

le 16 novembre 2012 à 14h00 au FabLab Net-IKi de Biarne

3 rue de l'église à Biarne - salle Net-IKi - entrée par l'arrière de la mairie (ancienne salle de classe)
Les étudiants de Licence Pro éco-design de l'Université de Besançon, présenterons leurs projets : "Compléments d'objets"
Les premiers prototypes auront été réalisés sur l'imprimante 3D du lycée Jacques Duhamel à Dole. Puis les étudiants pourront, s’ils le souhaitent, les perfectionner et continuer le projet de manière plus personnelle au FabLab Net-IKi.

Evolution de la population Jurassienne par tranches d'âge de 1968 à 2008

6 mois de Hollande : où est le changement ?

Cet argumentaire vidéo du secteur "Études et Arguments" du Parti de Gauche dresse la liste des principaux reniements de François Hollande par rapport à son projet présidentiel. Il montre en quoi la continuité entre la politique de l'UMP et du PS n'est pas anecdotique, mais correspond à une ligne idéologique bien précise, la ligne "démocrate" défendue par François Hollande depuis les années 80.





Pétition pour une monnaie africaine au service des économies et populations africaines en zone franc et ailleurs

La zone franc née en 1945 célèbre ces jours les 40 ans de la création des banques centrales BEAC et BCEAO. Des débats et rencontres sont organisées,
qui passent à côté de l'essentiel: un espace monétaire castrateur du point de vue de la souveraineté d'Etats aspirant à la qualification d'économies  émergentes, un ancrage monétaire colonial et prédateur des réserves africaines stockées au Trésor français ou accumulées oisivement dans les banques africaines, une zone d'exfiltration de richesses souvent parmi les plus douteuses issues de la corruption. Le tout au détriment des économies locales,  malgré une gestion à laquelle est associée une part de l'élite africaine.
Un pétition est donc lancée pour contribuer à réformer en profondeur cette zone, en lui faisant jouer le rôle naturel d'un système monétaire, financer  l'économie, permettre un progrès économique et social, dans le contexte déshérité qui est celui d'Afrique subsaharienne.
Je vous invite à signer cette pétition et à la faire vivre en la diffusant, en intervenant sur le site  également.

A vos signatures et vos actions de libération monétaire.

dimanche 4 novembre 2012

Le recensement agricole

On compte actuellement 3 155 exploitations dans le Jura.
Elle sont importantes pour l'économie locale, car elles offrent un travail régulier à plus de 6 200 personnes, dont 4 050 exploitants agricoles. Parmi ces structures, 1 870 peuvent être qualifiées de moyennes ou de grandes.
Elles sont gérées par 2 750 exploitants agricoles dont 515 femmes.
Les premières tendances du recensement agricole réalisé en 2010, montrent une diminution du nombre d'exploitations de plus d'un quart en dix ans dans le département. Cette baisse concerne en priorité les petites structures et celles de taille moyenne, alors que les grandes progressent de plus de quarante unités. Cette concentration des exploitations dont la surface agricole utilisée (SAU) moyenne a augmenté de 25% en dix ans (elle est aujourd'hui de 95 ha), s'accompagne du développement des formes sociétaires (GAEC, EARL) qui sont passées de 19% à 28% durant la même période.

Malgré une baisse de 2% du nombre de bovins dans les exploitations moyennes et grandes et de 5% pour les vaches laitières, la production de lait destinée à la fabrication de fromages reste l'activité agricole principale dans le Jura. 60% des structures élèvent des vaches laitières. Il s'agit de l'activité principale de 885 exploitations. 242 se consacrent, quant à elles, essentiellement à la viticulture.

Dans le département, la SAU totale des exploitations moyennes et grandes était de 178 600 ha en 2010 (70% de surfaces fourragères, dont 51% de surfaces toujours en herbe. La superficie du vignoble jurassien est de 2 000 ha (99% bénéficient d'une AOC).

Une population vieillissante

La part des exploitants de moins de 40 ans était de 22% en 2010 contre 29% en 2000. Ce constat traduit un vieillissement de la population des exploitants, qui fragilise la profession et implique déjà une vigilance particulière en matière de reprises et de transmissions des unités de production.
Produits labellisés, diversification, circuits courts
Dans le Jura, 21% des exploitations commercialisent leur production dans le cadre de circuits courts. Ce pourcentage est le plus élevé de tous les départements franc-comtois. Les producteurs de vin, fruits, miel et légumes sont généralement les plus concernés, bien que la vente de viande dans le cadre des circuits courts se développe. Les agriculteurs bio sont les plus impliqués dans cette démarche.
C'est le cas de 46% d'entre eux en Franche-Comté, contre seulement 13% des producteurs conventionnels.

vendredi 2 novembre 2012

Interview par l'association E.A.U Elus Association Usagers

Interview par l'association EAU  Elus Association Usagers
http://www.eaupublique.fr/



Monsieur Viverge, je vous laisse vous présenter :
Je suis Conseiller général du Jura, élu dans le canton de Dole Nord-Est, porte-parole du groupe « Jura, Terre de Gauche » au Conseil général,   premier vice-président du SDIS et pprésident de la commission enfance, famille, insertion logement.

Adhérent au Parti de gauche et à ATTAC, je suis aussi membre et premier signataire du collectif Roosevelt 2012.

La ville de Dole se penche sur cette problématique de gestion de l’eau potable depuis quelques années maintenant, le contrat avec la multinationale arrive à ces fins en 2014.
Comment se présente la question coté usagers de l’eau ? Il semble qu’un comité se soit mis en place !

Je pense que les Dolois sont peu informés de la problématique de l ‘eau, de la mainmise des compagnies privées.
Un collectif s'est créé fin mai 2012, suite à un forum sur l'eau. Un "aper'eau" a été organisé au centre de Dole au début de l'été pour sensibiliser les usagers, faire signer une pétition et réclamer un référendum local. Il lui faut davantage se faire entendre pour élargir la mobilisation.
La mairie et la communauté d’agglomération, grâce à leurs moyens d’information ou de désinformation, peuvent facilement noyer le poisson.

Les élus sont-ils à l’écoute ? Comment réagissent-ils ?

Les élus municipaux suivent le Maire, sauf l'opposition de droite et, pour des raisons différentes, trois courageuses élues de la majorité de gauche. Ils auraient en effet pu voter en juin le passage en Régie mais ils ont préféré reconduire la DSP d'un an, de fin 2014 à fin 2015. Le Maire veut apparemment faire de l’eau son cheval de bataille, mais seulement pour la prochaine campagne municipale ...

La régie des eaux de Besançon est-elle active dans cette communication ?

La Régie de Besançon n'est pas sollicitée pour l’instant pour communiquer sur le Jura. Elle a pourtant proposé son aide dans le cadre d'une mutualisation des compétences qui démonte l'argument d'un manque actuel d'expertise à Dole.

Votre rôle de Conseiller Général vous permet-il de porter l’information sur la gestion de l’eau dans votre département ?

En ce qui me concerne, je « digère » une campagne législative difficile et je voudrais laisser le collectif agir le plus librement possible sans trop politiser cette problématique. Pour l’instant, Je pense qu’il ne souhaite pas que je m’en mêle.
Les Conseillers Généraux ne s’intéressent que très peu à la question.
Pendant les cantonales de 2011 j’avais proposé de créer une équipe départementale composée d’un juriste, d’un technicien, de conseillers pour informer les Maires des différentes possibilités qui s’offraient à eux lorsque leur contrat arrivait à échéance. Leur permettre ainsi d’être suffisamment informé, pour avoir au minimum le choix
Cette idée n’a pas été reprise.

Comment percevez-vous l’avenir au niveau de la gestion de l’eau dans le département ?

Je pense donc agir en concertation avec le collectif, probablement d’ici le début de l’année 2013, pour informer un maximum les Jurassiens et en faire un enjeu politique et électoral majeur. Nous serons dès 2013 en campagne électorale ; ce sera l’occasion de pousser les élus à agir.
Il sera nécessaire de médiatiser un maximum le débat. Je compte, bien évidemment solliciter Michel Partage ainsi que Gabriel Amar ou Emanuel Poilanne de la Fondation France Libertés.

Adhérez et signez l'appel de Varage
http://www.eaupublique.fr/Qui-sommes-nous/Appel-de-Varages



jeudi 1 novembre 2012

Inauguration de la grande echelle à Moirans-en-Montagne





Bilan d'activité du mois d’octobre 2012

Semaine du 1 au 7 octobre : Bureau du SDIS, travail aux services sociaux, commission permanente, mise en place de l’agenda 21, AG cercle des nageurs, colloque espace Reuilly.
Semaine du 8 au 14 octobre: Arbitrage du budget au SDIS, travail services sociaux, présentation du schéma de l’enfance, réunion publique, inauguration de l’échelle à Moirans-en-Montagne, Concours d’architectes au SIDEC, remise de trophées traversée du grand Dole, inauguration à Foucherans, rencontre de cinéastes.
Semaine du 15 au 21 octobre : Commission des équipements, signature d’une convention à la foire du Jura, Travail aux services sociaux, négociation avec le cabinet d’architectes pour la caserne de Dole, commission action sociale pa/ph, enfance, famille, insertion, logement, inauguration d’une agence à Dole, CA du SDIS, nomination au SDIS, AG roue de secours, finale de la semaine bleue, Présentation à mont Roland de la fresque humaine, Médaillés sportif à Dole, soirée foyer rural de Monniéres, gentleman cycliste
Semaine du 22 au 28 octobre : RDV maison sujet la culture, travail aux services sociaux, CAP, réunion préfecture et mise en place de la CDCPH, Commission d’ouverture des plis SDIS, Commission enfance, CA du collège de l’arc, Débat public orientations budgétaire, Commission permanente, AG foyer rural de Champvans, Rencontre nationale des jeunes secours populaire.
Semaine du 29 au 31 octobre : Travail aux services sociaux, table ronde à propos de l’aéroport, présentation des nouvelles destinations de l’aéroport, pompiers de paris au SDIS signature d’une convention, RDV individuel, commission affaires générales, trophée rose des sables.