samedi 13 septembre 2008

Le CFA décapité

Le 7 juillet dernier le bureau de la chambre de métiers votait la suppression du poste de Directeur du Centre de Formation d’Apprentis sous prétexte d'économies. Profondément choqués par cette volonté de décapiter l'établissement sans en mesurer les conséquences sur le fonctionnement pédagogique et administratif, l'ensemble des personnels a unanimement décidé de se mobiliser pour réagir vigoureusement à cette décision irresponsable qui ne peut que mettre en péril le fonctionnement de l'établissement (environ 70 salariés et 750 jeunes en formation chaque année)De plus le personnel n'accepte pas l'ingérence de plus en plus systématique du Président Carnet et de son secrétaire général dans le domaine pédagogique, compétences légalement dévolues au Directeur du CFA.

Les maîtres d'apprentissage, soucieux de l’intérêt des jeunes, de l intérêt de l’artisanat et des différentes professions enseignées sur le site, soutiennent le mouvement, et souhaitent conserver un fonctionnement "normal" dans cet établissement qui a très souvent des résultats au dessus des moyennes nationales.
Patrick Viverge Porte Parole du groupe de Gauche au Conseil Général

mercredi 10 septembre 2008

Bintge ou Claudia? Pour une gestion moderne des déchets organiques


Bintge ou Claudia, patate à frites ou à purée, tu as déjà parcouru un long périple jusqu'au rayon légumes du supermarché à St Claude, puis dans une cocotte à la Pesse. Mais la balade n'est pas finie. Du moins pour ta peau.
La voilà épluchure, dans son sac en polyéthylène, côtoyant fanes de carottes, os de poulets, barquettes de polystyrène, pots de yaourts et autres piles égarées, promue ordure ménagère, promise à valorisation énergétique dans l'usine d'incinération que la grande société a installée dans la capitale du Jura.
Mais là on réalise que notre épluchure c'est au moins 80% d'eau. Et H2O, en terme de pouvoir calorifique, c'est pas le top. Cela aurait même tendance à faire baisser la température de combustion, boostant ainsi - prétendent quelques scientifiques mal intentionnés - la formation de cette dioxine dont se passeraient volontiers les riverains de l'usine (voir les travaux du Professeur Viel de Besançon).
Alors si elle a la chance de passer entre les mailles du trommel, gros tambour qui tourne, notre épluchure retrouvera ses consoeurs venues de Dole, Salins, ou Lemuy, et d'autres éléments fins, et échappera à l'épreuve du feu.
Ces « fines de tri », que l'on va à nouveau transporter dans des camions mus par des moteurs à combustion interne nourris au gazole, ne sont pas constituées que de matières organiques.
Ainsi le compost produit n'a rien de biologique. Son utilisation est même interdite par le cahier des charges du Comté.
Et ce qui n'est pas bon pour le lait de notre AOC l'est-il pour celui de notre yaourt, le blé de notre pain, le colza de notre huile, l'eau de nos nappes et sources, la patate de notre purée?
Le Tribunal Administratif a sagement stoppé l'activité de la compostière de Lemuy. Le SIDOM cherche donc d'autres sites, mieux adaptés. Mais n'est-ce pas là une démarche anachronique?

En effet, depuis bien des années, comme le demandait Jura-Ecologie il y a plus de 20 ans, nos voisins collectent à part les déchets organiques et les traitent localement, évitant tout transport inutile et produisant un compostde qualité.
N'allez pas dire aux allemands, aux suisses, ni même aux belges comment vous baladez notre petite épluchure. Ils nous trouveraient bien ringards.

Le Développement Durable, certains en parlent, d'autres le pratiquent.


Michel Moreau

Autant en apporte le vent


Normal que l'Australie où le réchauffement cause sécheresse, incendies et chute de la production céréalière, s'intéresse à l'énergie, jusque dans notre Hexagone.
Ne fournit-elle pas à nos réacteurs part de cet uranium qui, si l'on en croit AREVA et notre Président, aide à combattre l'effet de serre. Mais elle investit aussi dans les énergies renouvelables en Franche-Comté.

Des australiens, probablement gérants de fonds de pension ont acquis récemment le parc éolien
du Lomont, 15 éoliennes de 2MW installées par EOLERES.
Sans doute, que le capital, australien ou autre s'investisse dans l'éolien plutôt que dans le nucléaire est positif. Mais on peut faire mieux, en s'inspirant de la façon dont l'éolien se développe dans les pays voisins.
En France, deuxième potentiel éolien en Europe, en Franche-Comté, dans le Jura, des sociétés repérent les sites favorables et démarchent les communes. les indemnités proposées sont intéressantes. Les montants de la taxe professionnelle
aussi (6000€ par an par mégawatt installé).

La volonté de l'Etat de produire une énergie propre s'est traduite par un prix de rachat par EDF de 8.2 centimes qui assure une bonne rentabilité de l'investissement. Le marché de l'argent étant mondialisé les australiens se sont interesés à l'éolien franc-comtois. mais le prix moyen du kwH payé par EDF étant de 6.5 centimes, l'Etat compense la différence, avec l'argent du contribuable, donnant ainsi un argument aux adversaires de l'éolien.
Ainsi pour une éolienne de 2MW dont le rendement serait de 25%,ce qui est modeste, la compensation versée par l'Etat se monterait à environ 70.000 euros par an.
Autant en emporte le vent vers les Terres Australes!
Pour autant promouvoir une énergie propre est bien. Alors, si argent à gagner il y a, ne vaut-il pas mieux que ce soit par la collectivité? C'est le cas en Belgique,
Allemagne, au Danemark.

C'est donc aux Communautés de Communes de créer des Régies Intercommunales de production d'électricité éolienne. Champagnole exploite déjà l'énergie hydraulique du barrage de la Roche en Régie. Il faudra bien sûr emprunter, mais pour un investissement très productif ,et
pourquoi pas faire appel à l'épargne locale. L'éolien compte des milliers de petits actionnaires en Belgique, en Allemagne.
Ainsi le vent, qui n'est autre que de l'air en mouvement - et l'air est à tous - sera exploité par et pour la collectivité.
Contemplant les belles machines animant l'Azur on pourra dire "Autant en apporte le vent".


Michel Moreau
De l'Association: Citoyens, Ecologistes, Solidaires

La poste dernier service public avant le désert rural

Le Groupe de gauche du Conseil Général soutient la pétition en faveur d’un référendum d’initiative populaire contre la privatisation de la poste.
Les français ne peuvent être mis devant le fait accompli sans que toutes les études de modernisation de la poste n’aient fait l’objet d’une évaluation sérieuse.
Le premier est le plus ancien service public de proximité Français, ne peut être dans une logique de privatisation ou les actionnaires et concurrents imposeront la fermeture des bureaux, des guichets et des services les moins rentables.

Pour que vivent nos territoires, ne laissons pas tuer le service public postal.

dimanche 7 septembre 2008

Le JURA un département singulier?

Le JURA un département singulier

Où la gauche et la droite construisent ensemble un avenir pour les Jurassiens.
Les ambitions personnelles seraient-elles passées au second plan ?
Les politiques se nourriraient-ils d’hydromel ou d’humilité ? Concentreraient-ils tous leurs efforts, toute leur énergie sur l ‘avenir des jurassiens ?
Le groupe de Gauche veillera :
Aux Jurassiens les plus fragiles : en rendant plus efficace et plus accessible la Maison Départementale de la Personne Handicapée, en offrant des services et des accueils décents à nos aînés, en s’efforçant de redonner une dignité aux plus démunis et une vie plus douce.
Aux Jurassiens les plus entreprenants : en favorisant les projets porteurs de développement économique et d’emplois accompagnés par le salon Made in Jura ; en leur proposant des services comme la zone Innovia en collaboration avec le Grand Dole ou une aide pour la création ou la reprise de leur entreprise.
Aux Jurassiens les plus jeunes : en les formant en partenariat avec la Région, en créant avec la ville de Dole et l’Etat, une Maison De l’Adolescent pour accueillir nos jeunes en souffrance et les équipes de professionnels que d’autres nous envient. En mettant à leur disposition des collèges accueillants, c’est à dire un cadre de travail favorisant leur réussite.

Aux Jurassiens les plus dynamiques : en soutenant efficacement les associations socioculturelles et sportives, cette trame indispensable à la vie et à l’équilibre social.

Nous le savons, l’avenir du Jura dépend de choix nationaux que nous ne partageons pas. Ils entraînent une aggravation de la précarité, une baisse du pouvoir d’achat une dégradation de l’image nationale ; par ailleurs ces choix multiplient les grosses fortunes et favorisent les spéculations sur l’immobilier ou le pétrole. Le bouclier fiscal fonctionne, les contribuables, les plus aisés, en profitent. Des chefs d’états parmi les plus tyranniques sont reçus à l’Elysée avec tous les honneurs.

L’avenir de la santé, celui des hôpitaux du Jura, restent un sujet de préoccupation et d’opposition droite-gauche ; il continue à être à la pointe de notre engagement. Les gesticulations immobiles de la Droite ne nous désarmeront pas. Nous défendrons, la permanence des soins, l’accès aux soins pour tous, sans distinction d’âge, de lieu de résidence, d’origine ou de revenu. Nous lutterons contre la culture des OGM en plein champ.
Nous veillerons, dans la concertation, à ce que les implantations des gares TGV respectent les normes environnementales et à ce que le tracé de la ligne, non seulement n’entraîne pas de nouvelles nuisances aux riverains déjà victimes de l’autoroute, mais permette d’atténuer celles existantes. Evitons toute autosatisfaction, et travaillons.
L’Etat a transféré un certain nombre de charges mettant le Département en difficultés financières. A la demande de la Gauche, un audit des finances du département sera réalisé, afin de gérer le mieux possible l’argent public tout en valorisant les projets novateurs.

L’intérêt commun, l’intelligence sont nos guides, nous ne céderons pas aux provocations politiciennes, nous avons la ferme intention d’utiliser nos compétences, notre énergie, notre esprit novateur, pour travailler, dans la concertation, à l’avenir du Jura, parce que l’avenir du Jura, c’est vous.

Patrick Viverge Président du groupe de Gauche pour le magazine "De vous à nous"

vendredi 5 septembre 2008

Le RSA (Revenu de Solidarité Active), solidarité pour tous ?

Cette nouvelle réforme qui remplace le RMI était inscrite dans le programme des Socialistes. Elle intéresse particulièrement les départements qui, jusqu’à présent, géraient le RMI (Revenu Minimum d’Insertion).

Si les Conseillers Généraux de Gauche se réjouissent de cette mesure favorisant le retour à l’emploi et la diminution des travailleurs pauvres, ils déplorent que ce devoir de solidarité exclut de cotisation les plus riches bénéficiant du bouclier fiscal.

Seuls les petits épargnants seront frappés, les ménages qui placent leurs économies sur un plan d’épargne logement dans l’espoir d’accéder à la propriété, les personnes qui ont économisé quelques milliers d’euros sur une assurance vie pour compenser la baisse des retraites, ceux qui ont quelques actions, une assurance vie, un plan épargne retraite ou plan épargne salariale pour leurs vieux jours.

Les Conseillers Généraux de Gauche s’interrogent sur le devenir les personnes qui seront en dehors de ce processus et à la charge du département.

Ils s’inquiètent également sur le risque de développement du travail à temps partiel. En effet pour retourner à l’emploi il faut d’abord que les entreprises en créent.

Cotisation prélevée sur le capital, oui, mais également par ceux bénéficiaires du bouclier fiscal. La solidarité doit être pleine et entière et doit commencer par celles et ceux qui en ont le plus les moyens.



Patrick VIVERGE
Président du Groupe de Gauche

jeudi 4 septembre 2008

RENTREE SCOLAIRE COMMUNIQUE DE PRESSE



RENTREE SCOLAIRE FCPE ET CNAFAL « PAS CONTENTS DU TOUT »


La Fédération de Conseils de Parents d’Elèves (FCPE) et le Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL) contestent le fait que le coût de la rentrée scolaire 2008 serait moins douloureux que les autres années. Cela est à peine valable - et encore faut-il y regarder de plus près- si l’on s’en tient au seul prix des cahiers et des multiples fournitures scolaires et à condition de trouver dans les supermarchés, parmi 500 références, celles de la fameuse « liste DARCOS ».

Comment peut-on s’en féliciter, quand on sait que, par ailleurs, les transports, les équipements de sport… ont subi des hausses qui avoisinent les 50% ?

Comment peut-on s’en féliciter, quand on sait que, le simple outillage, indispensable à ceux qui entreront dans l’enseignement professionnel, nécessite une dépense de quelques 500 €, quand on sait que, le coût d’une rentrée en licence est en moyenne de 2935 € dans la région parisienne et de 2425 € en province, sommes qui ne prennent pas en compte les dépenses exceptionnelles de rentrée, droit d’inscription, caution pour les loyers, sécurité sociale, dépenses alimentaires ? D’autant que c’est le moment choisi par le gouvernement pour baisser, voire supprimer leur bourse à certains étudiants en situation de handicap du fait de la modification des critères d’attribution (3000 sur les 10 000 actuellement en Faculté seraient concernés).

Comment peut-on s’en féliciter, quand on sait que le pouvoir moyen d’achat des ménages s’est effrité de façon importante, baissant entre juin 2007 et juin 2008 de 0,4% ? Et quand on prévoit une baisse annuelle du pouvoir moyen d’achat pour 2008 de 0,8%.

Comment peut-on s’en féliciter quand on sait que 8 millions de Français vivent avec des revenus en dessous du seuil de pauvreté, dont un certain nombre ne mangent pas tous les jours à leur faim avec des enfants à élever ?

Le CNAFAL et la FCPE observent, eux, que la rentrée est dure pour tout le monde, à l’exception de quelques privilégiés. Elle est très dure, voire dramatique, pour une frange toujours plus importante de la population.


La FCPE et le CNAFAL rappellent que l’Ecole est gratuite et réitèrent leur demande d’une réévaluation conséquente des bourses !

FCPE CNAFAL
J.J. HAZAN J.M. BONNEMAYRE
Président Président



oyen ONTENTS DU TOUT