Suite au conseil de surveillance
du 11 septembre, celui-ci refuse la proposition de la Directrice de l’Agence Régionale de Santé de signer le protocole pour
le rapprochement de la clinique et de l’hôpital. Pourquoi ?
Les ARGUMENTS de la Directrice
de l’ARS :
1/ Le temps jour contre nous.
2/ La démographie médicale se dégrade jusqu’en
2020 ce qui va poser des problèmes de recrutement des médecins.
3/ L’hôpital lui-même se dégrade, il
a été construit en 1973 et nécessite de nombreux travaux.
4/ Actuellement, le Ministère est dans de bonnes conditions pour soutenir
pécuniairement le rapprochement de ces 2 entités.
Suite à la proposition de l’ARS de
nombreuses interrogations restent sans réponse.
Pour l’ARS, il faut aller vite,signer le protocole et les différents problèmes
posés seront réglés plus tard. Pour ma part, je pense qu’il est nécessaire
d’avoir des réponses à nos questions et la signature du Protocole viendra
ensuite.
Ma réponse :
Le temps joue contre nous. Certes,
cela fait 15 ans qu’on parle de ce rapprochement mais très peu de temps que les médecins
l’envisagent réellement et progressent dans leur « projet médical commun ».
Ce rapprochement, jusqu’à quelques
mois, était soumis à l’acceptation d’un Groupement de Coopération Sanitaire proposé
par l’ARS. Ce GCS était inacceptable et inenvisageable, puisqu’il obligeait le personnel
de la clinique à devenir de statut public ou le personnel de l’hôpital à devenir
de statut privé.Cette proposition de l’ARS qui nous a fait perdre beaucoup de temps est
aujourd’hui abandonnée. Une simple coopération est envisagée.
Le transfert de la chirurgie de
l’hôpital à la clinique engendrerait des coûts énormes ; de plus il est
nécessaire de faire des travaux de réfection importants à l’hôpital qui s’évalue
en millions voir dizaines de millions d’€uros. (50 à 60 pour le Président du Conseil De
Surveillance)
Je pense que ce transfert serait
sans retour.
Ma proposition est de créer une structure neuve en partenariat
avec la clinique, tel que ça été fait à Arcachon pour moins de 100 millions
d’€uros pour un bassin de population de la moitié du bassin dolois ou pour 120
millions d’euros, à Annemasse (le Centre Hospitalier Alpes-Léman) pour un
bassin de population très supérieur a celui du bassin dolois (Annemasse plus de
250 000 Habitants).
Un nouvel hôpital permettra de
diminuer les coûts de fonctionnement, de rationaliser les espaces, d’offrir de
meilleures conditions de travail au personnel ,d’augmenter l’activité, et d'être attractif pour les professionnels de santé
60 millions pour rafistoler un
vieil hôpital, ou financer 120 millions, en faisant participer la clinique, pour une structure neuve. C’est
du bon sens, les financiers ne s’y tromperont pas.