samedi 27 février 2010

Débat très tendu au Conseil Général sur le rachat du CREPS de Chalain




L’Etat proposait de vendre au Conseil Général le CREPS de Chalain dont les installations sont en excellent état. http://www.creps-franche-comte.com/?page=missions

Le prix proposé était beaucoup trop élevé. Le Président Raquin a réussi a faire baisser habilement le prix. Vendredi il nous proposait de racheter le CREPS et d’ en confier la gestion à l’association famille rurale http://www.famillesrurales.org/presentation-114-53.html avec un bail emphytéotique qui nous liait pendant de très longues années.

La proposition d’André Vauchez : oui le Conseil Général rachète mais nous discuterons de sa gestion en débat public. Il n’est pas question de voter de suite la gestion par l’association des familles rurales.

Le Président accepte la proposition d’ André Vauchez

La position de Christophe Perny et de son groupe : ce n’est pas le Département qui rachète mais c’est la Régie de Chalain. Le terme régie désigne, un établissement public chargé de la gestion d'un service public, La régie s'oppose au concept de délégation de service public incluant une relation de type contractuelle. La Régie de Chalain est chargée de l’aménagement et de la gestion du Domaine de Chalain et du fonctionnement des équipements de loisirs des zones départementales de Vouglans (Surchauffant, Mercantine, Bellecin). Son Président est le Sénateur Gérard Bailly.
Elle est gérée par des personnes qui peuvent être cooptées sur lesquelles nous n’avons pas de contrôles.

Ma position : hors de question de voter le rachat par la Régie pour plusieurs raisons.
Nous ne pouvons pas faire acheter un bien par une Régie qui n’a pas donné son avis qui ne s’est pas réunie qui n’a pas voté. Du reste son Président Gérard Bailly n’est pas d’accord.
De plus si elle en était propriétaire elle pourrait parfaitement le revendre à un privé.
A l’heure actuelle, la Régie de Chalain n’est pas propriétaire de foncier.
André Vauchez insiste sur le fait que le Département c’est 250 OOO Jurassiens, la régie c’est douze administrateurs. Une fois propriétaire nous pourrons en donner la gestion à qui nous le voudrons .

Le débat est très houleux, et un vote est demandé sur la proposition de C.Perny
Toute la droite vote contre sauf C. Pernot qui s’abstient. La gauche vote pour sauf A.Vauchez et P.Viverge qui s’abstiennent. La proposition est donc rejetée.Pour le vote sur l’acquisition du CREPS par le département , la droite vote pour le Groupe Viverge pour le groupe Perny et communiste contre. La proposition d’achat est donc acceptée.Les mots d’oiseau volent, le groupe Perny a encore loupé un coup, faire chuter la droite.
Cela nous semble être de la petite politique sans envergure sans réflexion sans perspective pour les jurassiens. Nous ne céderons pas devant ces méthodes de voyous qui ne servent que l’intérêt personnel de quelques Elus .

Prévision du trafic passagers sur l'aéroport Dole Tavaux

Prévision pour 2011, 20000 passagers, nous sommes à 5000 aujourd'hui, la ligne vers la Tunisie permet de doubler le trafic. Prévivion pour 2019, 38000 passagers.

vendredi 26 février 2010

Etrangers irréguliers : l'acharnement

alternatives-economiques.fr, 25 février 2010

Les renvois de sans-papiers entraînent de plus en plus de drames. Nous dévoilons ici un rapport officiel qui donne des éléments chiffrés sur les (coûteux) moyens mis en oeuvre pour atteindre les quotas d'expulsions. [...] Une politique extrêmement coûteuse, surtout si l'on ajoute l'ensemble des dépenses des services de l'Etat, du commissariat à l'administration centrale en passant par la justice. [...]

Le plus grave, c'est que, de plus en plus, il faut reconduire à la frontière des personnes qui disposent d'attaches de longue date sur le sol français. Les drames humains se multiplient. [...]

Le paradoxe apparent de cette politique, c'est que tout en expulsant, on régularise aussi beaucoup [...] la traque des sans-papiers révèle de très nombreux cas de personnes qui ne sont pas ou difficilement expulsables - des familles avec des enfants nés en France ou établies de très longue date ... ou des étrangers qui travaillent au service de personnalités de la majorité.

On comprend que le ministère n'ait pas réellement intérêt à la diffusion de ces données, qui tranchent avec son discours de fermeté. [...] Officiellement, le gouvernement refuse bec et ongles la régularisation de masse, mais il régularise davantage qu'hier.

[...] la violence et les moyens utilisés sont totalement disproportionnés par rapport au phénomène. Comme pour le débat sur l'identité nationale ou sur le port de la burqa, à l'évidence la politique mise en œuvre vise pour l'essentiel à permettre un affichage récurrent de fermeté vis-à-vis des étrangers dans un objectif électoraliste.

Une telle politique peut-elle avoir des limites ? Du point de vue des valeurs, la responsabilité de ceux qui en sont les artisans est de plus en plus grande : renvoyer un être humain vers un pays en guerre ou un enfant vers la pauvreté n'est pas un acte administratif anodin.
Le ministre de l'Immigration Eric Besson ou le président de la République Nicolas Sarkozy sont en première ligne, mais chacun des membres de l'exécutif partage personnellement cette responsabilité.
Cette politique d'expulsion restera d'ailleurs très probablement dans l'histoire de notre pays comme l'un des éléments marquants de ce début de siècle. Les voix gagnées aujourd'hui risquent d'être chèrement payées demain.

Rapportée à l'ampleur des drames vécus, la mobilisation pour s'opposer à cette politique n'est pas à la hauteur d'autres revendications comme la défense des services publics ou des retraites. Le Réseau éducation sans frontière (RESF) a évité le pire pour les enfants en s'opposant vigoureusement aux renvois prévus en 2006 et de nombreuses associations font des efforts conséquents pour éviter le pire. Mais il s'agit le plus souvent du dévouement d'une poignée de bénévoles. Malheureusement, le seul espoir qui semble rester aujourd'hui est que l'accumulation des drames finisse par devenir coûteux dans les urnes ...

jeudi 25 février 2010

Dernière courbe du chômage février 2010

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8 millions de personnes pauvres en France... et ce n’est pas fini
(liberation.fr, 25/02/2010)
Hausse du chômage, situation aggravée pour les plus pauvres ... Un tableau noir dressé par l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion, dans son rapport sur ses dix ans d'activité, publié ce jeudi. [...] «phénomène nouveau», l'ONPES s'inquiète d'une «désespérance accrue des personnes pauvres» qui se traduit par des états «dépressifs» et des attitudes de ressentiment. D'autant plus préoccupant, note le rapport, qu'on «peut y voir moins l'effet de la crise que l'expression d'un processus long de fragmentation la société française».

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Chômage : alerte rouge
(Alternatives économiques, 25 février 2010)
Les chiffres de janvier viennent doucher les espoirs d'une stabilisation du chômage. Face à cette alerte rouge sociale, il devient urgent d'aider les chômeurs en fin de droits. Il faut aussi renoncer à se lancer dès les prochains mois dans une politique de rigueur.


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Le scandale des heures sup'
(Alternatives économiques, 24 février 2010)
Nicolas Sarkozy avait promis le développement des heures sup', en les défiscalisant. Il y est parvenu, malgré une baisse récente due à la crise économique, mais cette incitation fiscale coûte cher au budget de l'Etat (4 milliards) et les heures sup' se substituent à des emplois nouveaux.

mercredi 24 février 2010

Réponse du Président Raquin sur le Haut débit

Il est vrai que l'arrivée de la fibre chez chaque habitant serait l'idéal.
Cela signifierait remplacer tout le réseau cuivre par de la fibre optique....... Je doute que la décision de mettre en oeuvre cette politique soit prise par le département.
Il est donc urgent de consulter un cabinet indépendant pour faire un état des lieux avant de se lancer, tous azimuts, dans des dépenses prohibitives.
Il est urgent de donner des réponses claires aux Jurassiens qui s'interrogent.

mardi 23 février 2010

« La créativité des financiers » ...

« La Grèce n'est pas la seule à "maquiller" sa dette »
lemonde.fr, 19.02.10

[...]
"Ce serait une honte s'il s'avérait que les banques, qui nous ont déjà amenés au bord du précipice, ont également participé à la falsification des statistiques budgétaires de la Grèce", a réagi la chancelière allemande, Angela Merkel, mercredi 17 février.

La Grèce a-t-elle triché ? Peut-être, mais dans les faits, le savoir-faire des banques américaines a profité à de nombreux pays. "Il s'agit d'opérations naturelles, qui participent de la bonne gestion de la dette", assure un émetteur de dette souveraine en Europe. Les mécaniques sont variées. "Elles n'ont de limites que la créativité des financiers", indique un ancien haut responsable de banque.

L'Italie [...] a revendu au marché ses créances sous forme de titres financiers pour se débarrasser de sa dette. La Belgique, de son côté, a titrisé des arriérés fiscaux, se souvient un opérateur sur le marché de la dette : "C'était en 2006." Le pays a ainsi évité d'emprunter de l'argent, faute d'avoir perçu à temps les sommes dues par les contribuables. [...]

Pour les Etats, ces opérations permettent de reporter la dette à plus tard. Et pour les banques, ce sont des promesses de marges juteuses", indique Emmanuel Fruchard, consultant en risques financiers. Les établissements empocheraient en moyenne 1 % voire plus des montants de dettes émis. [...]

"fignoler" de la sorte la structure des déficits publics n'est pas sans risque. Si l'Etat semble gagnant à court terme, il peut être contraint par la banque à rembourser des intérêts beaucoup plus lourds à long terme. [...] "En utilisant des outils sophistiqués, les Etats se rendent dépendants des banques, ajoute M. Brossard. [...]

Pour Michel Sapin, ancien ministre français des finances et secrétaire national du Parti socialiste à l'économie, "une régulation plus contraignante est absolument nécessaire sur le marché. D'autant plus qu'il s'agit ici de la signature d'un Etat".

L'administration publique

« Défiance et ressentiment : sombre bilan du médiateur de la République »
lemonde.fr, 23.02.10

Sentiment d'injustice, défiance et suspicion, jungle administrative et parcours du combattant pour une carte d'identité ... le médiateur de la République brosse dans son rapport annuel un tableau très sombre de la société et de ses relations avec l'administration.

"Notre société (...) a plus que jamais besoin de lieux d'écoute et de décompression", écrit le médiateur, Jean-Paul Delevoye, en déplorant "une banalisation de la violence", à l'école ou à l'hôpital, et une judiciarisation excessive des conflits, preuves selon lui du manque de dialogue.

[...] Selon le médiateur, les citoyens se sentent par ailleurs "ballottés" par "d'incessants changements censés l'avantager" (comme l'ouverture à la concurrence d'EDF-GDF, parfois "source de préjudice"), et désorientés par un "vertigineux empilement de lois et de règlements". [...]

Au total, 76.286 affaires ont été transmises en 2009 aux services du médiateur de la République, soit une augmentation de 16% par rapport à 2008. [...]

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«
Réformes administratives : les vraies leçons des comparaisons internationales »
22/02/2010, acteurspublics.com

[...] La France, un pays irréformable, alourdi d’une administration omnipotente entravant les initiatives privées ? Certains responsables politiques nourrissent l’idée et de nombreuses unes de journaux l’accréditent. “Trop de fonctionnaires” – avec ou sans point d’interrogation – demeure le titre le plus répandu lorsque la presse hebdomadaire s’empare du thème de la fonction publique.

Malgré les efforts des agents, l’administration traîne encore et toujours une réputation de bureaucratie … Tandis que les dépenses publiques sont largement considérées comme un handicap pour les entreprises et les ménages au travers des prélèvements obligatoires, plutôt que comme un moyen d’améliorer la compétitivité du pays.

À y regarder de près pourtant, le surpoids du secteur public français par rapport à ses homologues étrangers est loin d’être évident. C’est du moins ce que révèle une étude d’envergure menée par le Centre d’analyse stratégique, l’ex-Commissariat au Plan. [...]

“En redressant les données, on se rend compte que la France se place dans une moyenne haute en matière d’emploi public mais pas au rang des pays sur-administrés, décrit Olivier Passet, qui a coordonné les travaux. [...]

il n’est pas rare qu’un pays ayant supprimé des postes dans la fonction publique à une période donnée soit contraint de recruter ou de faire davantage appel à la sous-traitance quelques années plus tard. De même, une contraction importante des effectifs des administrations de l’État a parfois pour effet d’augmenter le personnel des collectivités territoriales à la manière de vases communicants. Deux tendances qui expliquent qu’en matière de finances publiques, certaines réformes spectaculaires ont eu peu d’impact sur le long terme.

L’exemple du Canada est particulièrement emblématique. Loué pour sa fameuse revue des programmes – dont la RGPP française s’est largement inspirée – opérée en 1994, ce pays compte davantage de fonctionnaires par habitant aujourd’hui qu’il n’en avait à l’époque [...]

Le Canada n’est pas isolé. D’après le Centre d’analyse stratégique, “à l’exception de l’Allemagne et de l’Italie, tous les pays étudiés ont réembauché dans les services généraux d’administration” après avoir taillé dans les effectifs. [...]

à l’heure où l’endettement public devient un sujet brûlant, ce n’est certainement pas via la seule réforme de l’État que le gouvernement résoudra sa délicate équation budgétaire. Les études comparatives démontrent que les plus importantes économies ne se réalisent pas sur les dépenses de fonctionnement. [...] rares sont les pays où la contraction de l’emploi public a généré des économies substantielles.

“Entre 1980 et 2006, l’essentiel de la baisse des dépenses publiques est dû à une baisse relative des dépenses de transfert ou des intérêts de la dette”, relève le Centre d’analyse stratégique. Bref, pour équilibrer les comptes, les suppressions de postes de fonctionnaires ne suffiront pas. Un choix politique devra être fait, entre une réduction des prestations sociales ou une augmentation des prélèvements obligatoires. [...]

Nantis, les fonctionnaires français ? Pas exactement. Selon les calculs du CAS, le niveau des émoluments par tête se situe sensiblement en dessous de la moyenne de l’OCDE. La France aurait fait le choix, depuis 1991, d’avoir plus de fonctionnaires moins bien payés. [...]

En Suède, il y a…
150 fonctionnaires pour 1 000 habitants
31 % de l’emploi total sont des emplois publics
25 % de la richesse nationale est consacrée aux dépenses de rémunérations et de sous-traitance des administrations publiques
19,2 % de la richesse nationale est consacrée aux prestations sociales et transferts sociaux en nature

En France, il y a…
89,5 fonctionnaires pour 1 000 habitants
22,5 % de l’emploi total sont des emplois publics
18,1 % de la richesse nationale est consacrée aux dépenses de rémunérations et de sous-traitance des administrations publiques
23,2 % de la richesse nationale est consacrée aux prestations sociales et transferts sociaux en nature


Au Royaume-Uni, il y a…
90 fonctionnaires pour 1 000 habitants
18,5 % des emplois au total sont des emplois publics
23,2 % de la richesse nationale est consacrée aux dépenses de rémunérations et de sous-traitance des administrations publiques
12,8 % de la richesse nationale est consacrée aux prestations sociales et transferts sociaux en nature

dimanche 21 février 2010

L'insertion des personnes handicapées physiques

Après la conférence de Bernard Teper sur le système de santé, le Cercle Jean-Jaurès s’intéresse à un problème de société qui transcende largement les appartenances politiques, celui de l’insertion des personnes handicapées.
Pour nous en parler, nous convions Sébastien Humbert, fonctionnaire à la trésorerie de Lons-le-Saunier, délégué départemental de l’Association pour l’aide au handicap au sein du Ministère des Finances (APAHF) du Jura et par ailleurs membre de notre Cercle.

La thématique de la soirée sera donc :
« L'insertion des personnes handicapées physiques : un défi pour la société»

Cette conférence aura lieu le : Mardi 23 février 2010 à 20h au Centre social de Lons-le-Saunier.

Jean-Philippe HUELIN, président du Cercle Jean-Jaurès

Esio Perati pour un bouclier rural



« Je voudrais remplacer le bouclier fiscal par un bouclier rural »

Deux ans après son élection surprise à la tête du canton de Saint-Laurent-en-Grandvaux, où en est Esio Perati ? Petit tour d'horizon avec lui des dossiers grandvalliers et des thèmes sur lesquels il avait fait campagne

La première intervention que j'ai faite, ce fut de demander du bio. Cette donnée a été intégrée à la contractualisation entre le conseil général et la chambre d'agriculture, qui a dédié un poste à cette thématique. Même si je ne préside plus la commission (lire ci-contre), je ne veux pas que l'on s'endorme sur cette question. La coopérative fromagère de Saint-Maurice-Crillat est partie sur ce créneau : aujourd'hui, il lui manque des litrages pour satisfaire la demande…

2. L'énergie renouvelable
Le parc naturel régional du haut Jura a mis en place un plan d'approvisionnement territorial : on sait quels sont les volumes produits, mobilisés. Et on va pouvoir mettre en face une liste de chantiers. Sur le Grandvaux, l'étude d'une chaufferie-bois vient de se terminer, un projet se lance à Prénovel… Je souhaite que se tienne un colloque sur la méthanisation : on est au tout début de cette énergie alternative. Je suis plus sceptique sur les panneaux photovoltaïques, dans le sens où il faut garantir à Erdf les ressources financières d'entretenir son réseau. Quant à l'éolien, je pense qu'il n'y a pas de réelles capacités sur notre territoire. Quoi qu'il en soit, je voudrais qu'en matière d'énergie renouvelable, les collectivités soient porteuses ou partenaires des projets : il ne faut pas tout laisser partir au privé.

3. Économie/Tourisme
La zone d'aides à finalité régionale (AFR) de Saint-Pierre est quasiment complète. Côté tourisme, il y a des possibilités qui existent entre le développement de la ferme Louise Mignot par la Grandvallière et les Amis du Grandvaux, le chalet du Coin d'aval à Fort-du-Plasne, la fruitière du Lac-des-Rouges-Truites... .Je préfère que l'on essaime de petits projets, plutôt que de mettre systématiquement l'argent dans de gros projets qui mobilisent énormément de crédits…
L'aménagement du pourtour du lac de l'Abbaye est lancé par la Grandvallière, et est inscrit dans les Engagements départementaux pour l'Aménagement du territoire (EDAT) du conseil général.

4. Eau et Assainissement
Pour avoir travaillé à la Lyonnaise des eaux, c'est un dossier que je connais bien. Il faut être extrêmement vigilant sur nos ressources en eau. C'est pour ça que je suis contre le principe de canons à neige sur le Noirmont.
Les stations du Lac-des-Rouges-Truites et de Bonlieu étaient obsolètes : des projets de lagunes à roseaux sont lancés. 5. TIC
On a encore des difficultés sur plusieurs communes, notamment sur certains hameaux. Après, cela relève d'une problématique départementale…

6. Culture
J'avais dans mon programme le projet de pourvoir le canton d'une médiathèque. La communauté de communes a un projet de pôle culturel à Saint-Laurent-en-Grandvaux, là aussi inscrit à l'EDAT.

7. Le collège de Saint- Laurent-en-Grandvaux
Avec la nouvelle carte scolaire, on a perdu 10 % des effectifs. Or les aides sont attribuées en fonction du nombre d'élèves. Nous avons un bel établissement, une bonne équipe pédagogique, un bon capitaine, il y a de quoi inciter les parents qui ont inscrit leurs enfants à Morez ou Champagnole de revenir ici. Il nous faudrait un établissement à 400 élèves (ndlr : il y en avait 305 à la rentrée).

8. Ruralité
Je voudrais qu'on remplace le bouclier fiscal par un bouclier rural.
À force de stigmatiser tout le monde, on est dans une société qui a tendance à se mépriser : on a besoin de tout le monde, les vieux, les jeunes, les manuels, les intellectuels. On nous a organisé des assises des territoires ruraux, où on est venu nous parler de ruralité, parce qu'on s'est rendu compte que ça commençait à bouillir en campagne. C'était du pipi de chat. Aujourd'hui les services publics sont inexistants en campagne.

Propos recueillis par Julien Vandelle (Le progrès 17.02.2010)

samedi 20 février 2010

Les « inquiétudes » de la droite face au chômage ...

« Marie-Christine Dalloz s'inquiète pour les chômeurs en fin de droits »
(le Progrès, le 20/02/2010)

[...] la députée Marie-Christine Dalloz, questionnait Laurent Wauquiez, secrétaire d'État chargé de l'emploi, sur le sort des chômeurs en fin de droit. [...] tous ceux dont la vie professionnelle est loin d'être terminée, qui attendent de retrouver un emploi, pouvez-vous nous préciser quelles sont les pistes privilégiées, quels seront la méthode et le calendrier précis ?».

Réponse évasive du secrétaire d'État, « sur ce sujet, nous n'allons pas attendre, puisque nous avons commencé la concertation avec les partenaires sociaux. Le but est d'aboutir avant la fin du mois de mars, c'est-à-dire avant que le problème devienne récurrent, notamment vers la fin du mois de juin. »

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Vaincre le chômage, 8 propositions concrètes

vendredi 19 février 2010

Le droit à la paresse !?

Le droit à la paresse ! A part (feu) Paul Lafargue, qui ose le réclamer ?
Chronique le 16/02/2010 de Judith Bernard

Le prochain numéro de D@ns le texte accueillera Gérard Filoche, qui signe la préface à la réédition du Droit à la paresse, vigoureux pamphlet contre le travail publié en 1880 par Paul Lafargue. Face à lui, Aurélie Filipetti, députée PS, pour débattre des vices et des vertus de la supposée « valeur travail ».



Voilà dix ans que la réforme des 35h est passée ; dix ans que gauche et droite font mine de s’étriper sur la question de la bonne durée du travail, celle qui conjugue liberté individuelle et productivité collective, tout en s’accordant au fond sur un principe : celui de la "valeur travail", sanctifiée à droite comme à gauche – souvenons-nous que Ségolène Royal en a fait, elle aussi, un slogan de campagne.

Pendant ce temps dans les médias, le thème de la souffrance au travail est venu souiller cette "valeur" de tout un cortège de suicides, de troubles musculo-squelettiques, de maladies nerveuses et d’abus d’antidépresseurs qui laissent entrevoir qu’il y a comme qui dirait quelque chose de pourri dans le royaume de la valeur travail …

C’est sans doute le moment ou jamais de faire entendre une autre chanson, et la raison pour laquelle les Editions du Passager clandestin ont décidé de ressortir à l’automne dernier un vieux texte du fond des tiroirs : Le Droit à la paresse, par Paul Lafargue, publié d’abord en 1880.


Un texte ? Un pamphlet, plus précisément, d’une véhémence comme on n’en a plus l’habitude, qui dézingue sans mesure la « valeur travail » (qu’alors on n’appelait pas comme ça), en laquelle il voit plutôt le pire des vices, une "passion moribonde" qui se serait emparée du prolétariat à l’aube du XIXème siècle : "Le prolétariat, trahissant ses instincts, méconnaissant sa mission historique, s’est laissé pervertir par le dogme du travail. Rude et terrible a été son châtiment. Toutes les misères individuelles et sociales sont nées de sa passion pour le travail".

Lafargue est un socialiste (à l’époque, ça ne se distingue pas forcément de "communiste ") ; c’est aussi le gendre de Marx. C’est enfin et surtout un polémiste de son époque, ne mâchant pas ses mots ni ses idées, parlant une langue qui ne craint pas l’insulte, ni d’invectiver le prolétariat dans sa coupable complicité avec la bourgeoisie qui l’opprime :

"Prêtant l’oreille aux fallacieuses paroles des économistes, les prolétaires se sont livrés corps et âme au vice du travail, ils précipitent la société tout entière dans ces crises industrielles de surproduction qui convulsent l’organisme social"(…) "abrutis par le dogme du travail, (ils) ne compren(nent) pas que le surtravail qu’ils se sont infligé pendant le temps de prétendue prospérité est la cause de leur misère présente". "La classe ouvrière, avec sa bonne foi simpliste, s’est laissé endoctriner parce que, avec son impétuosité native, elle s’est précipitée en aveugle dans le travail et l’abstinence". "Idiots!" s’exclame-t-il: "Honte au prolétariat!"

Face à un tel fléau, une seule solution, radicale : il faut "convaincre le prolétariat que la parole qu’on lui a inoculée est perverse, que le travail effréné auquel il s’est livré dès le commencement du siècle est le plus terrible fléau qui ait jamais frappé l’humanité, que le travail ne deviendra un condiment de plaisir de la paresse, un exercice bienfaisant à l’organisme humain, une passion utile à l’organisme social que lorsqu’il sera sagement réglementé et limité à un maximum de trois heures par jour".

Trois heures par jour ! Quand on débat aujourd’hui de la pertinence des 35h hebdomadaires – on mesure l’écart, entre l’utopie d’hier et les horizons d’aujourd’hui. C’est pourtant cette utopie d’hier que la réédition porte sur la scène du débat contemporain, en la faisant précéder d’une préface de Gérard Filoche.

Gérard Filoche : cet inspecteur du travail militant pour la défense des droits des travailleurs, passé de la LCR à la gauche du PS. Auteur d’une copieuse bibliographie constituée d’essais sur le droit du travail, les 35h, les retraites, il connaît la question. Sa préface est l’occasion d’une mise en perspective du pamphlet de Lafargue dans une histoire de la réduction du temps de travail qui commence avec Philippe le Bel, prend son essor entre la fin du XIXème et le début du XXème … et s’achève en 2002 :

"La droite au pouvoir, depuis 2002 et 2007, tente d’opérer une gigantesque marche en arrière de plus d’un siècle pour réasservir les mentalités du salariat tant dénoncées dans le texte de Lafargue et réallonger les durées du travail qui avaient été diminuées depuis 160 ans", rappelle Filoche. Et l’inspecteur du travail de s’appuyer sur la prose de Lafargue pour revendiquer la reprise, et la poursuite, de l’histoire de la réduction du temps de travail, en visant la semaine … de 32h !

[...] l’époque, la nôtre, est[-elle] désormais totalement sourde à cette représentation du travail comme "vice" ? L’idée que le travail diminue l’existence de l’humain au lieu de la développer serait devenue inéluctablement inaudible ? Il est vrai que le XXème siècle, en associant l’émancipation des femmes à leur accès massif au travail, en condamnant les chômeurs au sentiment d’exclusion et d’inutilité, a brouillé les cartes des vices et des vertus supposées du travail, et que la gauche aujourd’hui est bien en peine d’aborder cette question qui lui donnerait l’air de jeter le bébé (le travail comme puissance d’émancipation) avec l’eau du bain (la violence et l’exploitation).

Peut-être est-ce là une des raisons de la prudente réserve du Parti Socialiste, qu’on n’a jamais entendu tenir des discours remettant en cause cette valeur travail [...]

Par Judith Bernard, le 16/02/2010

L’aide au développement en 2010

Les performances inégales de l’aide au développement 2010 suscitent des inquiétudes.
(Direction de la Coopération pour le Développement de l’OCDE, 17/02/2010)

[...] Eckhard Deutscher, président du CAD, a relevé que : « L’aide a fortement augmenté puisque 16 donneurs ont honoré leurs engagements. Mais les niveaux insatisfaisants d’autres dont l’Allemagne, l’Autriche, la France, la Grèce, l’Italie, le Japon et le Portugal, signifient que le niveau de l’aide globale sera moindre que ce qui a été promis.

***

Développement, des promesses en l’air
(liberation.fr, 19/02/2010)
En novembre 2008, la France promettait "sans aucune ambiguïté" qu'elle respecterait ses objectifs d'aide au développement en 2010. Aujourd'hui, "sans aucune ambiguïté", le compte n'y est pas. Et l'OCDE gronde le mauvais élève français.

« Il n’y a aucune ambiguïté: nous respecterons tous nos engagements pour parvenir, autour de 2010, à 0,5%de notre aide publique au développement rapporté au PIB de la France. »
Alain Joyandet, secrétaire d’Etat à la coopération, le 5 novembre 2008
[...]

La seule crise ne peut être invoquée. Pour preuve, l’OCDE décerne un satisfecit à plusieurs pays. Parce qu’ils ont déjà atteint l’objectif de 0,7% (Suède, Belgique, Pays-Bas, Finlande, Danemark) ou affichent de fortes progressions. [...]

Alors que la France affichait en 2004 un niveau d’aide, relativement à son revenu national brut, supérieur à la moyenne des pays européens membres du CAD de l’OCDE (0,41% contre 0,35%), elle est désormais derrière (0,46% contre, 0,48%).

mardi 16 février 2010

Poids-lourds sur l'ex-RN73, suite

Le transfert des RN aux Départements, ainsi que la privatisation des autoroutes par les Gouvernements de Droite, placent les responsables des Conseils Généraux dans des situations très difficiles.
En invitant le président du Conseil général de Saône-et-Loire, nous n’avons pas voulu offusquer le président du conseil général du Jura mais informer les riverains de l’ex RN 73 des conclusions d’une enquête réalisée par la préfecture et le département de Saône-et-Loire sur une route qui nous est commune et qu’ils sont en droit de connaître.

Celles-ci sont claires : il y a chaque jour (en semaine) plus de 3 000 poids lourds qui empruntent la RN 73. Parmi eux, 1 500 relèvent du transit international et n’ont donc rien à faire sur cette route devenue départementale.

Face à ce problème, deux solutions sont soumises au débat.

Celle d’Arnaud Montebourg, que nous soutenons, prévoit d’ici deux mois l’interdiction de ces camions allant d’Espagne en Pologne et qui devront emprunter l’autoroute. Le trafic reviendrait à celui d’il y a quinze ans ! Les riverains apprécieront, eux …
Comment prétendre, comme le fait Jean Raquin, que cela aurait de graves conséquences sur la vie économique et aucune sur la vie des riverains ? Le conseil général de Saône-et-Loire prévoit des indemnisations dégressives dans le temps pour les commerçants qui seraient affectés par une chute de leur chiffre d’affaires suite à l’interdiction partielle.

L’autre solution, celle de M. Sermier, est d’instaurer une « éco-taxe ». Sans doute emporté par la mode verte, le député Sermier a l’intolérance des nouveaux convertis ! Prenons le temps au contraire d’examiner toutes les propositions. Il n’est pas impossible qu’une bonne solution puisse venir d’un élu par ailleurs socialiste …
Nous pensons que cette « éco-taxe » n’aurait rien d’écologique puisque les camions passeraient tout de même et serait même anti-économique puisqu’elle frapperait, de la même façon, le trafic local qui porte notre économie et le transit international qui devrait être le seul visé. Quant à l’argument d’un soi-disant « effet GPS », nous ne pensons pas que les chauffeurs estoniens s’aventureront dans les chemins vicinaux de la Bresse. L’argent gagné se transformerait en temps perdu …

Ce débat nous semble injustement dévié des arguments techniques qui seuls devraient entrer en ligne de compte pour une posture politicienne propre aux périodes pré-électorales.
MM. Sermier et Raquin veulent-ils s’associer à la démarche du Conseil Général de Saône-et-Loire ou prendre le train en marche ? Quels camions paieraient l’éco-taxe dans le segment jurassien de la route quand le trafic international sera interdit sur le segment de nos voisins ? Eh bien ce serait le trafic local … Par aveuglement et sectarisme, le Jura passerait à côté d’une mesure-phare qui montrera aux transporteurs que les politiques et les habitants sont maîtres des routes.

Certes, cette mesure d’interdiction partielle des poids lourds n’est qu’à la petite échelle de nos départements. Elle est portée par le volontarisme d’élus qui se rassemblent pour contrer un problème qui nous dépasse et qu’il faut maintenant porter au niveau national et européen : celui de ferroutage.
Il est vraiment dommage que le député Sermier et sa majorité de droite, élus depuis huit ans, n’aient rien fait pour développer cette politique de bons sens. Peut-être faudrait-il l’appeler « éco-ferroutage » pour que l’UMP s’y mette ! Pour notre part, nous savons qu’une majorité socialo-écologiste saura, dès 2012, mener cette courageuse politique.

André VAUCHEZ et Patrick VIVERGE
Conseillers Généraux Socialistes du Jura

Rappel

lundi 15 février 2010

LGV et retour social sur investissements

Le 25 janvier nous annonce que le chômage va régresser. L'opinion doute. L'idée s'est bien installée dans les esprits que le pouvoir peut peu face à la diminution des emplois. Et pourtant l'Etat est loin d'être impuissant. Encore ne faut-il pas qu'il soit soumis aux intérêts privés qui pèsent sur l'orientation des investissements.

Ceci est vrai aussi au niveau des collectivités locales. Il paraît stupéfiant que les critères premiers du choix des investissements ne soient pas ceux de la quantité, de la qualité, et de la répartition géographique des emplois générés. Mais aussi de leur impact environnemental, et de l'effet sur les conditions de vie, l'habitat notamment, de la majorité dont l'amélioration devrait être une priorité.
Si ces critères, de bon sens, et de gauche semble-t-il, sont retenus, une évidence s'impose : de grands travaux, comme la branche est de la LGV déjà réalisée et la LGV sud refusée par un nombre croissant de citoyens, sont l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire avec l'argent public.

La charge peut paraître sévère. Eh bien comparons l'utilité sociale, écologique et économique de ce qui a été fait et pourrait encore être. Si l'on persiste, ou au contraire si les 6 ou 7 milliards étaient utilisés pour un autre développement.

Par exemple :
- 45000 logements HLM (à peu près le parc franc-comtois) réhabilités thermiquement. Coût : 450 millions d'€. Economies d'énergie : 60%, soit 90.000 TEP. Réduction de GES : 270.000 t/an.
- 30.000 de ces logements équipés de chauffe-eau solaires fournissant 60% de l'eau chaude, coût : 30 millions d'€.
- 100.000 m2 de photopiles (production de 30 millions de Kw/h par an), coût: 500 millions d'€.

Voilà ce que près d'un milliard d'euros, moins du tiers du coût de la LGV-est et de ses gares « vertes », et HQE, aurait permis de réaliser dans l'habitat social.
Les deux autres tiers, investis dans l'éolien donneraient environ 1200 éoliennes de 2MW qui, fonctionnant à 25% de leur puissance nominale, auraient une production égale à celle d'un réacteur aujourd'hui.


La Franche-Comté serait sur la voie de l'autonomie énergétique.

D'un coté donc, 150 à 200.000 franc-comtois dont on aura amélioré le confort, diminué les charges, donc augmenté le pouvoir d'achat. De l'autre 30 minutes ou une heure de moins sur un trajet Lyon-Strasbourg dans des TGV qui pourraient s'avérer déficitaires.

D'un coté un bilan carbone très favorable, et donc une lutte efficace contre le réchauffement climatique. De l'autre un bilan carbone douteux : l'alléchante perspective de gagner une heure entre Lyon et strasbourg, entre Barcelone et Francfort persuadera-t-elle assez de voyageurs de délaisser airbus ou BMW pour compenser les émissions de carbone générées par la très grande vitesse, heureusement limitée le long de l'A39, la construction de la ligne et ses accessoires, ces gares qu'il faudra relier aux villes ? Ne parlons pas des dégats écologiques, de l'impact sur le potentiel de production alimentaire lié à la disparition de terres arables et de forêts qui ne fixeront plus de CO2.

Concernant l'emploi, nous avons d'un coté celui créé dans des centaines de PME bien réparties sur le territoire, spécialisées dans l'installation des isolants, capteurs, éoliennes. Et la demande, sur le long terme, engendrée par la satisfaction des besoins non limités à l'habitat collectif, stimulera la production de ces matériels dans une Franche-Comté qui n'est pas désindustrialisée : Alstom peut produire des alternateurs pour éoliennes. De l'autre coté nous aurons les 2000 salariés travaillant sur un grand chantier, 2 ou 3 ans durant, tous employés d'une grande société de BTP, Vinci ou Bouygues.
Le rapport entre l'emploi créé par la LGV et celui d'un programme de maîtrise de l'énergie et de promotion des énergies renouvelables peut être évalué de 1 à 30.

Si nos options nous sont dictées par les intérêts des groupes dominants, c'est la LGV qu'il nous faut, verdie bien entendu. Si nous recherchons l'intérêt général, nous opterons pour le projet qui offre le meilleur retour environnemental, social et économique sur investissement.
Et c'est le projet VERT qui s'impose. Là éclate l'évidence d'une démarcation nette entre politique de droite et politique de gauche.

Le socialisme peut-il renaître ? S'interroge-t-on.
Ex-socialiste, participant à la fondation des Verts, je disais : « ce mouvement est par nature biodégradable. Nos idées s'imposeront et notre disparition en tant que parti sera notre réussite, ou elles ne s'imposeront pas et l'humanité est mal partie.
Je disais cela il y a ¼ de siècle.
A la gauche et notamment aux socialistes qui affirment souvent : « l'écologie ne peut être de droite », je dis aujourd'hui : social et écologie sont consubstanciels. Peut-on se dire socialiste si on n'est pas en même temps écologiste ?

Michel Moreau

Désintox : la baisse des dépenses de l’Etat ?

Woerth et la baisse des dépenses de l’Etat
liberation.fr, le 13/02/2010
par Cédric Mathiot

[...] Dépenses mal maîtrisées, aggravation du déficit structurel, emballement de la dette… Le dernier rapport de la Cour des comptes a sévèrement épinglé la gestion des finances publiques.

Sur RTL vendredi, Eric Woerth, ministre du Budget, s’est défendu, dégainant au passage son slogan du moment : « La dépense de l’Etat a diminué entre 2008 et 2009. De mémoire de budgétaire, on n’a jamais vu ça. On maîtrise la dépense publique ». Un argument déjà entendu maintes fois, notamment le 20 janvier sur France 2 : « pour la première fois en 2009, l’Etat va dépenser moins qu’en 2008. Je sais pas si vous mesurez le changement de planète ! On a dépensé mois en 2009 qu’en 2008 ».


DESINTOX

[...] Factuellement, le ministre du budget n’a pas tort. Si l’on laisse de côté les dépenses de la sécurité sociale (en croissance de 3,4%, à 428 milliards d’euros) et celles des collectivités locales, et si l’on met entre parenthèses le plan de relance, les dépenses de l’Etat stricto sensu [...] une baisse en euros courants de 0,1% par rapport à 2008.

Mais le ministre se garde bien de donner l’explication de cette baisse «historique».

Doit-on y voir la marque de la très médiatisée Révision générale des politiques publiques (RGPP), et de son dogme de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite ? Marginalement, puisque cette mesure n’a qu’un faible impact sur les finances publiques : moins de 500 millions d’euros d’économies par an.

En fait, le principal responsable de cette baisse des dépenses, c’est la crise. Les taux d’intérêt historiquement bas, et l’inflation quasi nulle, ont eu pour effet d’alléger très significativement les intérêts de la dette, alors même que celle-ci a explosé [...]
cet élément ne doit rien au volontarisme d’Eric Woerth. Et il est surtout réversible. Etant donné le poids de la dette, la hausse de taux d’intérêt, quand viendra la reprise, se traduira inévitablement par un envol de la charge de la dette. Qui gonflera d’autant les dépenses de l’Etat.

Le micro-crédit dans le Jura, suite ...

Le micro-crédit fait sa place dans le paysage bancaire jurassien
Le Progrès, le 15.02.2010

En quelques mois, plusieurs organismes du Jura se sont inscrits dans ce dispositif d'aide aux exclus du système bancaire traditionnel. Le reflet d'un besoin pour beaucoup de trouver un moyen de financer des biens indispensables.

Réussir à obtenir un prêt d'une banque quand on n'a pas les garanties nécessaires, c'est mission impossible. Même quand ce prêt concerne l'achat d'un objet indispensable à la survie économique d'un foyer, par exemple.

Depuis quelques mois, heureusement, le micro-crédit a fait son apparition dans le Jura. Un dispositif qui fait figure de solution pour les personnes qui ne peuvent pas bénéficier du système bancaire traditionnel, et qui est très réglementé : de 300 à 3 000 euros remboursables sur une durée de trois ans.

« Ce système est aussi un moyen de réduire le nombre de personnes prises au piège des crédits à la consommation », indique Christophe Picod chargé de mission à l'union départementale des associations familiales (UDAF).
Le 15 janvier dernier, son employeur signait une convention avec Parcours confiance, l'association de la Caisse d'Épargne pour le micro-crédit. Avant elle, le centre d'information du droit des femmes et des familles en a fait de même. Ces deux organismes ont choisi ce partenaire bancaire allié à la caisse des dépôts et consignations comme garant hauteur de 50 %.
Puis le conseil général du Jura, sous l'impulsion du groupe « Agir à gauche », a décidé de proposer ce dispositif en lien avec la Caisse Solidaire qui servirait de garant.

Bref, le micro-crédit est en train de faire sa place dans le département. En tout cas, il y a une volonté d'associations accompagnatrices de personnes en difficultés financières et donc bancaires de développer cette formule. De la faire connaître à ceux qui en ont besoin.

C'est le cas de Richard [...] Si sa demande est retenue par la Caisse d'épargne, Richard pourra non seulement aller travailler en quelques minutes. Mais il aura aussi la possibilité de [...] rompre son isolement. Pendant toute la durée de ce micro-crédit, Richard sera suivi personnellement afin qu'il s'acquitte chaque mois de son remboursement. Car si le micro-crédit permet de financer un moyen de locomotion, une formation ou encore des frais de santé, ce n'est en aucun de l'argent facile.

Christophe Picod le rappelle : « Pour quelqu'un qui ne rembourse pas ses mensualités, les alertes rouges sont très rapides. La personne sera inscrite au fichier de la banque de France. » Ce qui est loin d'être la majorité des cas : sur les 991 demandes étudiées en 2008 par le réseau UNAF, seuls neuf bénéficiaires ont été fichés pour des incidents de paiements.

Mathilde Villeminot

QUESTIONS A Christophe Picod,
chargé de mission à l'UDAF du Jura, en charge du micro-crédit

« [...] on ne sera jamais assez nombreux à proposer du micro-crédit car cela rentre dans le cadre de la prévention du surendettement. Que ce soit l'UDAF, le CIDFF ou le Conseil général, nous sommes complémentaires. Nous avons déjà fait des actions de communication communes avec le CIDFF par exemple. A l'UDAF, nous considérons que le micro-crédit est un outil de plus pour nos services, pour les associations familiales. [...] »

dimanche 14 février 2010

Joxe, ou le sacrifice de la merguez

Joxe, ou le sacrifice de la merguez

Membre pour quelques jours encore du Conseil constitutionnel, Pierre Joxe publie ses mémoires. L'ancien ministre socialiste, proche de Mitterrand, y révèle (notamment) qu'il était opposé à la nomination par le président de la République des présidents de l'audiovisuel public. Cette réforme lui semble être une régression démocratique. En le recevant à France Inter, Nicolas Demorand tentait de le faire argumenter sur ce point. Peine perdue. Joxe s'amusait de se voir "retourné sur le gril comme une merguez", répliquant simplement : "lisez mon livre". On le lira peut-être, si l'on a le temps. On aurait bien aimé, en attendant, voir Joxe engager le match sur ce point avec Demorand, qui s'est toujours refusé à condamner publiquement ce mode de nomination, s'inven tant un devoir de réserve que personne ne lui a imposé (revoyez donc les éloquentes dernières minutes de notre émission de décembre dernier). Mais l'invité était piégé d'avance. Eût-il attaqué la nomination de Hees par Sarkozy, Demorand tenait certainement sa réponse toute prête : "mais vous êtes ici ce matin ! C'est bien la preuve que nous sommes libres, parfaitement libres, à France Inter, même avec un président nommé par Sarkozy !" Piège infernal pour Joxe : comment faire entendre les arguments du droit, face à l'apparente évidence des faits ?

Piège infernal, oui, mais qui obligeait la merguez à venir sur le gril ? Depuis 2007, l'opposant le plus efficace à Sarkozy s'appelle le droit. Ce n'est pas le plus bruyant, mais c'est le plus implacable, qu'il s'agisse du droit constitutionnel (annulation de la taxe carbone par la Conseil constitutionnel), du droit communautaire (annulation possible de la suppression de la pub à France télévisions par la Commission européenne), ou du droit pénal (relaxe de Villepin dans l'affaire Clearstream). La discrétion des juges est d'ailleurs une des conditions de leur pouvoir. Forte est la tentation des juges, de monter sur les estrades, et de faire leurs intéressants. On pense à Jean-Louis Debré, courant les plateaux à chaque publication de livre, ou au procureur Marin, annonçant chez Elkabbach qu'il fait appel contre Villepin. Forte est aussi la tentation des journal istes, de mettre en scène ces matches, comme tous les matches. Et forte est la tentation du public de s'installer dans les gradins pour savourer les parties.

Il faut résister à ces tentations. Il faut admettre que la puissance de l'argument juridique est incompatible avec son exégèse publique par ses auteurs, même s'il n'est pas interdit aux exégètes extérieurs de chercher à l'éclairer. On aime à voir et entendre les justiciers, mais on leur est reconnaissant, pour leur bien et le nôtre, de rester cachés. C'est le dur sacerdoce de la merguez.

Daniel Schneidermann

vendredi 12 février 2010

Poids-lourds sur la RN 73 : André Vauchez reçoit Arnaud Montebourg

50 % de poids lourds interdits, dans deux mois, sur la RN 73

le Progrès, le 12/02/2010









André Vauchez, vice-président du conseil général du Jura et conseiller général du canton de Chemin avait invité hier soir Arnaud Montebourg, président du conseil général de Saône-et-Loire, à présenter les résultats de l'enquête « origine-destination-réglementation » des poids lourds sur la RN 73, et son projet de réglementation de la circulation sur cette voie.

De fait, la circulation sur cette route est composée d'un tiers de poids lourds, dont 60 % font du transport international ou national. Ce sont ceux-ci qui seront interdits de circulation sur la RN 73 dans les deux mois en Saône-en-Loire.

« Le Jura doit nous entendre et être solidaire de notre décision car il est aussi concerné que nous. »
Arnaud Montebourg a convaincu en moins de deux heures une assemblée attentive à sa démonstration [
environ 120 personnes à la salle des fêtes de Peseux] et se dit prêt à faire de même devant le conseil général du Jura si la demande lui en est faite.

Articles du Progrès, le 13/02/2010

RN 73 : Arnaud Montebourg vient réclamer «la solidarité du Jura»


Jean Raquin ne prendra pas d'arrêté : « Dans le Jura, le patron, c'est moi »

Un joli coup de gueule

Le 9 février 2010, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a présenté devant les députés européens le collège des commissaires pour les 5 prochaines années. Dany Cohn-Bendit est intervenu au nom du groupe des Verts/ALE.




mardi 9 février 2010

A-t-on encore le droit de manifester dans ce pays ?

Vendredi 5 février, Me Bachelot venait à Lons-Le-Saunier inaugurer le nouveau bâtiment des Urgences (39) qui était le point final d’un début de restructuration des hôpitaux du Jura Sud, à la veille d’une mise en place de la 1ère Communauté Hospitalière de Territoire (CHT) entre les hôpitaux de Lons, Champagnole, St Claude, Morez, Salins et quelques hôpitaux locaux…Le préalable à tout cela, c’était le déclassement du Centre Hospitalier de Champagnole par la fermeture de sa chirurgie, bientôt de ses Urgences, après celles de Morez (station des Rousses) et Salins-Les-Bains…
Dans ce contexte, l’Union Santé CGT appelait à manifester, soutenue par l’UD CGT 39 et l’UL CGT de Lons-Le-Saunier pour affirmer bien fort les revendications des personnels hospitaliers : Rendez-nous nos postes,
Rendez nous les services fermés (maternité, chirurgie, lits de Médecine),
Rendez nous nos Hôpitaux Locaux (transformés en EHPAD),
Stagiairisation et titularisation de tous les contractuels,
Un CDI pour tous les précaires,
Non à la collaboration, fusion Public/Privé à Lons et à Dole…
Dans sa grande mansuétude, Me Bachelot avait demandé à Me le Préfet de nous proposer une rencontre avec ses services. Les syndicalistes que nous sommes ont accepté aussitôt puisque c’est notre rôle de porter les revendications et de négocier.
Mais celle-ci nous indiqua aussitôt qu’il fallait choisir entre manifester et être reçus.
Nous avons bien évidemment refusé car le droit de manifester ne peut être restreint, ni celui de négocier.
Alors les Renseignements Généraux nous indiqueront qu’au vu de notre entêtement, les autres organisations syndicales seraient reçues mais pas nous. Sans doute avaient-elles accepté de ne pas manifester puisqu’elles ne le feront pas. Pourtant, nous avions réussi à réaliser l’unité contre la loi HPST.
Mais nous n’avons pas cédé et nous avons continué à demander l’heure et le lieu du rdv avec Me Bachelot.
Nous avons fini par être reçus par Me le Préfet, qui recula, en nous disant : « si vous manifestez, il ne faut pas qu’il y ait de banderoles, pas de mots d’ordre, une manifestation silencieuse, gentille, je serai là-bas en uniforme, vous pourrez me reconnaître, et je ne veux pas entendre –Bachelot Démission -».
La délégation a feint d’accepter tout en protestant. Le rdv est fixé à 15h avec le Chef de Cabinet du Préfet et celui de Me Bachelot, en Préfecture.
On croit rêver ! Un préfet dicte aux organisations syndicales ce qu’ils doivent faire ou ne pas faire ; les lois de la République sont bafouées, les droits constitutionnels et législatifs sont directement remis en cause par l’Exécutif.
Finalement, nous sommes allés manifester avec nos pancartes et nos mots d’ordre criés de vive voix (nos banderoles en drap ne supportant pas la pluie qui tombait drue).
Nombreux étaient les drapeaux rouges syndicaux…Là, nous apprenons juste avant de nous rendre au rassemblement, qu’il fallait être à 14h30 à la Préfecture. C’est là, que se situe l’ultime manœuvre.
Regroupés devant la Mairie, lieu d’arrivée de Me Bachelot, nous vîmes arriver le chef des RG qui s’adressant au responsable départemental CGT : Si vous ne supprimez pas vos pancartes et vos mots d’ordre, la délégation ne sera pas reçue.
Nous quittons la manifestation pour 14h30, afin de nous rendre en Préfecture.
Pendant que nous attendons notre tour d’être reçus, Me Bachelot arrive directement aux Urgences, les hospitaliers coupés de leurs dirigeants syndicaux…l’accueil sera de fait très silencieux !
Nous sommes reçus par un jeune cadre dynamique du Ministère, la nouvelle directrice de l’ARS qui nous donne 15 minutes pour exposer nos revendications pour les 10 hôpitaux du Jura (les autres organisations ayant bénéficié chacune de 30 minutes).
En outre, nous insistons sur l’augmentation des contractuels et des précaires, et notre demande de titularisation en nous appuyant sur les dernières déclarations de Mr SARKOZY à la télévision. Réponse des deux : « Il n’avait pas la bonne fiche ! » - rires intérieurs !-
Sur notre demande de comblement des déficits budgétaires, nous faisons allusion aux 4 à 5 milliards dépensés pour les vaccins, et qui auraient largement comblé tous les déficits créés par la T2A et la nouvelle Gouvernance ; réponse du représentant ministériel : « Je vous interdit de dire cela, vous seriez le premier personnellement à déposer une plainte contre le Ministre, si vous aviez un enfant mort des conséquences du manque de vaccins ! ».
Nous répondons : « notre organisation syndicale n’a pas pour’habitude de déposer des plaintes contre les Ministres, et nous ne croyons pas que le cas ai pu se présenter depuis l’avènement du Service Public et de la Sécurité Sociale ».
Il réplique : « Mais vous personnellement ».
Nous répondons : « Ici, nous parlons au nom de notre organisation syndicale ».
C’est là-dessus, que se termina le bref échange.
De retour à la Mairie, où se tient le rassemblement, Me Bachelot sort avec le Préfet, sous les huées et les quolibets des manifestants, le service d’ordre montre quelque impatience.
Le droit de manifester a été préservé, le droit des organisations syndicales malmené, mais nous avons tenu malgré les manœuvres.
Qu’est-ce qu’elle aura été brève la visite du ministre Me Bachelot !
Le soir à FR3, le commentateur dira : « Me Bachelot a ignoré la manifestation des syndicalistes. »
Pas vu, pas pris.

Correspondant : Jacques Berthault.

lundi 8 février 2010

Quelques données simples concernant l’aéroport de Dole-Tavaux

Propriétaire : Conseil Général du Jura
Délégataire pour la gestion et l’exploitation Kéolis 51% et la Chambre du Commerce et de I’Industrie 49 %
Présidence : CCI
Direction Générale : Keolis
Budget de développement sur dix ans :
Fonctionnement 500 000 € / an
Investissement 170 000 € pour 2010

Le délégataire demande au Conseil Général la réfection des pistes en 2011 pour pouvoir recevoir des porteurs de plus de 200 personnes. Cela correspond à un investissement de 1 Million d’Euros.

A titre de comparaison un giratoire coute environ 1,2 million à 1,5 million d'Euros.

Contrairement à ce qui a été dit, la piste est ouverte 24/24 mais à la demande, de 3h du matin à 7h du matin

Il y a, à Dole-Tavaux , de véritables contrôleurs aériens, payés par l’Etat ce qui n’est pas le cas sur tous les Aérodromes. Nous trouvons parfois des aérodromes AFIS : Aérodromes non contrôlés où le service d’information de vol et le service d’alerte sont assurés au bénéfice de la circulation d’aérodrome.

Plan de développement de l’activité :
Liaison vers un grand hub européen Francfort ou Zurich
Le trafic charter export
Les déroutements
L’aviation « incentive »
L’aviation d’affaire, d’entreprise et de personnalités
L’aviation d’entrainement
L’escale postale et le trafic fret
L’évolution du trafic passagers est prévue de 20 000 en 2011 à 38 000 en 2019.

vendredi 5 février 2010

Réponse à Jean Marie Sermier

Jean-Marie Sermier apporte son soutien à Jean Raquin taclé par les élus de gauche après la tribune cosignée dans Le Figaro (notre édition d'hier). Le député de la 3e circonscription déplore lui aussi que l'ADF (assemblée des départements de France) se soit politisée. « Le président Raquin a bien fait de signer une tribune pour dénoncer cette dérive », affirme le porte-parole du groupe de la droite et du centre du conseil général. « La cotisation du conseil général, donc des Jurassiens, à l'ADF, s'élève chaque année à près de 21 000 euros. Constatant que cet argent n'est plus utilisé pour l'intérêt général des départements mais pour soutenir un Parti socialiste en perdition, le président Raquin a raison de suspendre son versement», conclut Jean-Marie Sermier.

La position de Jean Raquin et celle d’un Président d’un Conseil Général de droite, qui est solidaire de ses collègues de droite. On pourrait s'interroger sur le rôle de Jacques Pellissard, Président de Maires de France et son soutien à la liste régionale de droite avec sa femme en troisème position.....
Le problème n’est pas de polémiquer pour savoir si Jean Raquin aurait du signer avec eux ou pas, le problème n’est pas de savoir si l’Association des Départements de France est trop politisée ou pas , le problème est de savoir si la réforme des politiques territoriales votées par nos députés jurassiens est bonne ou mauvaise.
Cette loi est mauvaise pour les jurassiens et les français. Pour gérer un département de 250 000 habitants il y aura 20 élus comme pour une commune de 2000 habitants avec un budget 300 fois supérieurs.
On peut toujours faire le choix politique de remplacer les élus par des fonctionnaires disciplinés, de centraliser toutes les décisions dans une seule main , mais cela ne s’appelle plus de la Démocratie . C’est pour cette Démocratie que nous nous battrons, pour que les Français et les Jurassiens soient informés objectivement, écoutés et respectés.
Patrick Viverge pour le Groupe Agir à Gauche

Technologie numérique : l'avenir ... ou le présent ?

Comment « enrichir le monde qui nous entoure avec de l'information numérique » interactive ?

Voici une vidéo
(cliquer sur View Subtitles pour choisir la langue des sous-titres).

Pranav Mistry nous présente son invention, le SixthSense.

Il souhaite la distribuer en open source, « pour apporter cette technologie au plus grand nombre de personnes, plutôt que de la restreindre aux laboratoires » ...

jeudi 4 février 2010

RETRAITES ET LANGUE DE BOIS

Que veulent, que peuvent vraiment les socialistes, à propos de la réforme des retraites ? De sa salle de bains, le matinaute peine à s'y retrouver dans le feuilleton quotidien. Et surtout, il peine à répondre à cette question élémentaire : à quoi bon retarder l'âge légal du départ en retraite, alors que le taux de chômage des "seniors", comme on dit, est en France, selon les sources, "supérieur à la moyenne européenne", ou "l'un des plus élevés d'Europe" ? A quoi bon, sinon à verser des retraites au rabais, à tous ceux qui liquideront leurs droits avant le futur nouvel âge léga l ? Et si c'est bien là le but caché de la réforme, pourquoi les socialistes ne le disent-ils pas en ces termes ?
Il est vrai qu'ils ne semblent pas toujours très bien savoir ce qu'ils disent. On se souvient de Martine Aubry, hasardant l'autre semaine, au micro d'Aphatie, en termes flous, qu'il était parfaitement possible que l'on aille vers 61 ou 62 ans, avant de se reprendre quelques jours plus tard, cramponnée comme jamais à "l'âge légal à 60 ans". On l'avait mal comprise. Elle n'avait pas dit ce que l'on avait entendu. Elle ne voulait pas parler de la loi, mais de "la pratique". On n'ose imaginer l'hallali, les moues compatissantes, les yeux au ciel, si Ségolène Royal avait commis la même gaffe. Mais Aubry semble bénéficier, ces jours-ci, d'un micro-état de grâce, de la part des hyper-éditorialistes. A moins que la complexité du sujet des retraites désamorce toute velléité polémique. A chacun de choisir son hypothèse.
Daniel Schneidermann

Le Conseil d'État doute de l'opportunité de fermer le TGI de Dole

Réforme de la carte judiciaire :
le Conseil d'État émet des doutes
sur l'opportunité de fermer le TGI de Dole.



Le Conseil d'État a examiné mercredi 115 requêtes contre la réforme de la carte judiciaire, déposées par des dizaines de communes et associations (à Dole, c'est l'ordre des avocats du barreau dolois) qui, au nom de la justice de proximité, protestent contre la disparition de leurs tribunaux.

Sur l'ensemble des fermetures de tribunaux d'instance (TI) et de grande instance (TGI) contestées, le rapporteur public a émis des doutes quant à l'opportunité de maintenir certaines fermetures des tribunaux d'instance dont celui de Dole. L'audience publique devant le Conseil d'État, entamée à 14 heures, s'est achevée à 17 h 30. Le Conseil a mis sa décision en délibéré, à une date non précisée.

***

Rappel de la mobilisation (novembre 2007)

Devant le tribunal à Dole

Place Grévy à Dole

Rue de Besançon à Dole

***

Ajout le 20/02/2010 : malheureusement, « le tribunal de Dole n'a pas été repêché par le Conseil d'État » ... (article du Progrès)

mercredi 3 février 2010

Remplacer l'assistanat par l'accompagnement, c'est un des objectifs du microcrédit

Photo Jean Marie Meulle - Le Progrès

Le microcrédit, un des outils de l’accompagnement social pour éviter l’assistanat .
Son objectif est de permettre aux 30% de Jurassiens qui n’ont pas accès aux crédits bancaires classiques d’être accompagnés par une association pour obtenir un microcrédit. C’est un moyen d’éviter la spirale infernale du crédit revolving et de retrouver sa dignité.

C’est ce que
Paul Loridan, ancien Sénateur PS et également Secrétaire Général de l’Observatoire de la micro-finance au cabinet du gouverneur de la banque de France est venu expliquer devant des Maires et des Présidents d’associations le 2 février.

Clément Pernot et Marie-Christine Dalloz, qui avaient contesté son utilité au Conseil Général étaient présents.

C’est une mesure sociale majeure que notre groupe Agir à Gauche a fait voter grâce au soutien du Président Raquin.


Elle permettra de mettre en lien les Services Sociaux du Département et les associations telles que l’UDAF, le CIDFF ou la caisse solidaire, qui décideront de signer un partenariat avec le Département. Emprunter pour pouvoir acheter des lunettes ou pouvoir se payer les réparations de sa voiture pour aller travailler, voilà quelques exemples de son utilité.

Rappel : « Le micro-crédit : pourquoi, pour qui ? »

Haut Débit, lettre au Président


Suite à de nombreux problèmes concernant le Haut Débit, les zones de couverture du WIMAX, le déploiement de la fibre optique ;

Suite à l’insatisfaction et à l’incompréhension des usagers face aux différentes communications du Conseil Général (Année 2009 - l’année du Haut Débit) ;

Face à la complexité des Technologies concernant la transmission de l’information et de leurs évolutions dans les années à venir ;

Nous demandons que soit effectué un état des lieux,
une expertise par un cabinet indépendant, avant de prendre des décisions et d’engager des dépenses publiques extrêmement élevées pour la collectivité.



mardi 2 février 2010

Diminution inquiétante des stocks de sel dans le Jura

Les fournisseurs de sel, placés sous la tutelle de l’Etat, n’approvisionnent notre département que de façon irrégulière.
Une livraison de 2.000 tonnes est espérée pour jeudi ou vendredi pour garantir le salage du réseau primaire.
J’attire votre attention sur la confusion qui est parfois faite entre le salage et le déneigement : l’ensemble du réseau continue d’être déneigé dans les conditions habituelles.

lundi 1 février 2010

Au secours, les bulles spéculatives reviennent !

« Au secours, les bulles spéculatives reviennent ! Incroyable ! A peine un an après la crise des subprimes, les spéculateurs recommencent à mettre le feu aux marchés. Au risque de nous replonger dans le chaos. » capital.fr, 12/01/2010 : http://tinyurl.com/y9u3ua3