dimanche 27 septembre 2009

Simulateur de taxe carbone

Une association de consommateurs vient de mettre en ligne une calculette permettant à chacun d’estimer, d’après sa situation personnelle, le montant de sa taxe carbone.
Un outil simple et pratique élaboré sur la base des propositions formulées par le chef de l’Etat le 10 septembre dernier.

Pour essayer le simulateur Taxe Carbone de la CLCV, cliquez sur ici.

samedi 26 septembre 2009

Subventions aux collèges privés du Département


C’est à huit clos, lors de la Commission Permanente, que les Conseillers Généraux ont décidé d’attribuer des subventions d’investissement bienveillantes aux collèges privés du Département.
( Investissement c’est par exemple ce qui est de la construction, le fonctionnement, obligatoirement à la charge du Département, le chauffage )
En effet, en ces moments où l’argent est très rare, où les Jurassiens souffrent, la Commission Permanente a attribué 340 000 € pour l’investissement dans les collèges privés du Jura.
Seuls, les quatre conseillers Généraux d’Agir à Gauche André Vauchez, Thierry Faivre-Pierret, Esio Perati et Patrick Viverge ont voté contre et cela pour deux raisons.
· Pour une question de fond, la fidélité au principe de laïcité veut que l’argent public finance les collèges publics.
· Pour une question conjoncturelle, le budget du Département est particulièrement difficile à boucler du fait des charges financières transférées par l’Etat sans compensations réelles, nous sommes donc obligés de faire des choix, celui-ci n’est pas le nôtre.

vendredi 25 septembre 2009

Les transports dans le Jura


Le conseil Général du Jura a lancé son nouveau réseau de transport
2 € le billet, accès à toutes les lignes pour tous et gratuité des transports pour les scolaires.
Nous ne pouvons que nous féliciter de cette réussite et pourtant quelques dysfonctionnements viennent d'être corrigés aujourd’hui.
1. Dans le cadre d’un RPI éclaté ( Regroupement Pédagogique) gratuité également des transports pour les élèves inscrits dans une commune et qui déjeunent au restaurant scolaire d’une autre commune du RPI
2. Dans le cadre d’un RPI éclaté les élèves qui sont inscrits, à l’école de leur commune mais qui doivent se rendre dans une autre des écoles du RPI, dans le cadre « d’activités décloisonnées » ou pour suivre une aide personnalisée bénéficieront d’un titre de transport gratuit
3. Dans le cadre d’échanges scolaires, les correspondants extérieurs au Département, fréquentant les établissements du Département auront également le transport gratuit
4. Les enfants amenés à habiter alternativement chez leur père ou chez leur mère, bénéficieront également du transport gratuit sous réserve qu’au moins l’un des deux parents habite le secteur de transport scolaire de l’école.
5. Le transport entre le domicile d’une assistante maternelle agréée par le Conseil Général et l’établissement d’enseignement, lorsque la nourrice est domiciliée en dehors du secteur de transport scolaire de l’élève, pourra être pris en charge par le Conseil Général.
6. Les élèves scolarisés en dehors de leur secteur de transport scolaire pour convenance personnelle seront soumis à la tarification commerciale ( soit pour l’abonnement mensuel : 40€ ). Toutefois, une aide spéciale du Conseil Général » de 20€ pourra leur être accordée, ce qui ramènera le coût réel supporté par la famille à 20 € par mois.

7. Les situations plus spécifiques, liées par exemple à une maladie ou à des situations personnelles très douloureuses, seront examinées au cas par cas par la commission Départementale des transports


Il n’y a que 40% des Départements qui appliquent la gratuités des transports pour les scolaires en France.

Le Jura dans l'organisation de ses transports est novateur, il augmente son maillage du territoire en passant de 40 à 270 lignes de cars, ainsi le Département agit pour l'environnement et pour le pouvoir d'achat des Jurassiens.

Taxe professionnelle pour les professions libérales


Ahhh, les promesses...



Lors de sa campagne électorale, M. Sarkozy avait promis pas mal de truc. Pour les entrepreneurs, les PME, les professions libérales, les propos tenus sur la Taxe Professionnelle avaient fait espérer des temps meilleurs.

Hélas, il n'en est rien pour l'instant. Et comme je l'avais prévu il y a plusieurs mois, le plan ne concerne pas les libéraux. Le calcul de la Taxe Professionnelle assis d'une part sur la valeur locative des cabinets et d'autres part et de 6% du montant des recettes d'autre part (information UNAPL), ne change donc pas.
Seules les entreprises de plus de 5 salariés pourront espérer voir une modification éventuellement à la baisse grâce à un nouveau calcul qui notamment les exonèrent de la part provenant des recettes si celles-ci sont inférieures à 500 000 euros.
Selon toute vraisemblance, la Taxe Professionnelle va même augmenter à la l'aulne de la valeur locative des immobilisations passibles de la taxe foncière.
L'UNAPL (Union Nationale des Professions Libérales) appelle tous ces membres à semobiliser contre cette injustice .

mercredi 23 septembre 2009

Pour un référendum sur le service public postal

Le parti socialiste fait partie du comité national contre la privatisation de La Poste, pour un débat public et un référendum sur le service public postal.
Toutes les informations sur la votation citoyenne du 28 septembre au 3 octobre sont disponibles ici.

***

Extraits de l'article paru dans le Progrès, ce 23 septembre 2009.

Dole : les postiers dénoncent une « privatisation rampante »

« [...] Les grévistes, qui se sont rassemblés hier en fin de matinée devant le bureau de Dole-Grévy avant de se déplacer sous les fenêtres de la permanence du député UMP Jean-Marie Sermier, n'avaient pas les chiffres de participation du service clientèle. « Maintenant, tout est bien séparé et la direction ne communique rien », explique une gréviste.

Deux élus (PS) ont rejoint la manifestation : Patrick Viverge, conseiller général de Dole nord-est et Norbert Maire, conseiller général d'Arbois et postier de profession. « Je suis gréviste aujourd'hui car c'est bien une privatisation qui est en cours », explique l'élu arboisien. « C'est évident. Il se passe ce qu'il s'est passé à EDF-GDF et à… France-Télécom. Mais l'heure est au défaitisme. Les gens font le dos rond en espérant s'en sortir individuellement… ». [...] »


Hier matin rue de Besançon à Dole (photo de Serge Dumont)

Un élu qui n'a pas peur de se mouiller ...

Initiation à la plongée (été 2009)




mardi 22 septembre 2009

Attention. Risque d’effondrement.

C’est un chiffre incroyable que vient de rendre publique la Réserve fédérale américaine : au deuxième trimestre, la dette publique des Etats-Unis a augmenté de 2.080 milliards de dollars. Soit 14 % du PIB. En trois mois seulement !

Tous ceux qui, pour se rassurer, on l’habitude de dire que « la Chine est toujours là pour financer l’économie américaine » sont obligés aujourd’hui d’ouvrir les yeux et de changer de discours : 2.080 milliards, cela correspond à la totalité des réserves de change de la Chine.

En trois mois, pour éviter que la récession ne soit trop grave, les Etats-Unis ont « brulé » l’équivalent de toutes lez réserves de change accumulées en vingt ans par le géant chinois.

Quant à la Chine elle-même, c’est peu dire que son économie est instable. « 88 % de la croissance du premier semestre vient de l’investissement. Jamais on n’a vu un tel niveau de déséquilibre » expliquait il y a quelques jours Stephen Roach, l’économiste en chef de Morgan Stanley. La consommation ne décolle pas. Les exportations ne décollent pas. Pour éviter un crash de la croissance , le gouvernement chinois a ouvert tout grand les vannes du budget et a obligé les banques privées à financer n’importe quel investissement. a court terme, cela a permis d’éviter un effondrement de l’économie et d’éviter une explosion des licenciements (37 millions d’emplois supprimés malgré tout en 6 mois) mais personne ne pense que cette relance sera durable. Comme le dit Xy Uli, Professeur d’économie à Pékin, « Pour apaiser sa soif, la Chine a bu du poison »

La droite-pitbull

N’hésitant pas à convoquer Jaurès et Guy Moquet sous la plume opportuniste d’Henri Guaino afin de s’offrir quelques vertus humanistes de façade, la droite fricote allègrement avec l’extrême droite. De Villiers devrait annoncer courant septembre son entrée au comité de liaison de la majorité présidentielle. Patrick Buisson, l’un des conseillers politiques les plus influents auprès de Nicolas Sarkozy est un ardent partisan du rapprochement avec le FN. C’est d’ailleurs sur ses conseils que Nicolas Sarkozy est parvenu à siphonner une partie de l’électorat frontiste, un électorat que Buisson connaît bien pour avoir dirigé le journal Minute. Celui-ci n’hésite pas d’ailleurs à se présenter comme appartenant à «la génération Occident». Tiens ! comme son collègue Patrick Devedjian, ministre de la relance qui lui aussi a fait ses classes dans le groupuscule d’extrême droite.
Sarkozy a finalement réussi ce que tout le monde redoutait : banaliser l’extrême droite, la rendre fréquentable. Il fut un temps où la droite gaulliste parlait de « cordon sanitaire » avec cette frange de son électorat. Aujourd’hui, la nouvelle droite appelle à la délation et pioche dans le programme sécuritaire de l’extrême-droite au détriment des libertés individuelles les plus fondamentales : Ministère de l’Identité Nationale et de l’Immigration, fichages génétiques, caméras de surveillance bientôt déployées dans tout Paris, projet de contrôle d’Internet (ADOPI) rejetée par la Commission Européenne et le Conseil Constitutionnel, brutalités policières exercées en toute impunité comme en témoigne Jamel le CRS après 3 années d’enquête. Ce dernier livre des informations terrifiantes : humiliation dans des commissariats, violences contre des étrangers, dopage des élèves policiers, comportements racistes, homophobes et antisémites, passe-droits accordés aux policiers…. Mais aussi prisons surpeuplées, conditions de détention condamnées par Amnistie Internationale, chasse aux enfants d’immigrés et j’en passe… Tout ça pour aboutir à “une nouvelle confirmation de la hausse de la délinquance violente et même, cette fois-ci, à une explosion des cambriolages“.

samedi 19 septembre 2009

Handicap: Commission des droits à l'autonomie


http://www.travail-solidarite.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques-dares/statistiques/travailleurs-handicapes/mots-travailleurs-handicapes/commissions-droits-autonomie-personnes-handicapees-cdaph.html
à la MDPH (maison départementale de la personne handicapée)
Cette commission traite des dossiers concernant les personnes handicapées. Les dossiers sont étudiés par une équipe pluridisciplinaire et la commission valide ou pas l’avis de cette équipe.
Cette commission siège une fois tous les 15 jours.
Siègent à cette commission, le représentant du Conseil Général qui en principe préside, la directrice de la MDPH, l’inspecteur d’académie, l’inspecteur départemental du travail, le directeur de la DDASS, le représentant de la CPAM, les représentants d’associations de handicapés, le représentant de parents d’élèves, des directeurs de centres, des membres de l’équipe pluridisciplinaire et des chefs de services enfant et adultes, le directeurs des services sociaux du Conseil Général.
Le 15 septembre nous avons traité 303 dossiers de 8h30 à 13h30.
Sur ces 303 dossiers il y avait :
· 55 dossiers enfants,
· 145 dossiers adultes c’est à dire200 dossiers qui relevaient d’une décision médicale qu’aucun membre de la commission n’est compétent pour contester la décision
· 103 dossiers PCH (prestation de compensation du handicap). http://www.mda38.fr/download/cdaph/pch-05.07.pdf
Ces 103 dossiers sont plus discutables. Ils concernent des aménagement d’appartement de véhicules ou des financements d’appareils (auditif, aide à la marche……)
L’Etat par l’intermédiaire de la CNSA (caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) http://www.cnsa.fr/ finance la PCH
Donc, le conseil Général paye la PCH et l’état compense.
En 2008 nous avons reçu 2 Millions d’Euros de la CNSA et nous n’en avons consommé que 85%.
Cela est choquant car les besoins sont importants, mais l’équipe n’était pas complète, des travailleurs sociaux étaient absents, il n’y avait pas d’ergothérapeute et l’évaluation des besoins est très difficile à faire.
Pour 2010, avec une équipe « rôdée », une organisation efficace, les besoins ont été évalués à 4,5 millions d’euros. Il y a 12 dossiers nouveaux par mois.
La moyenne donnée pour un enfant est de 1480 Euros pour un adulte 570 Euros.
Nous avons décidé :
· de réunir la commission plénière qu’une fois par mois et une commission restreinte une fois par mois en alternant. Donc une commission tous les 15j une retreinte,une plénière.
· Que les usagers qui contestent les décisions puissent être reçus en commission restreinte et non pas en plénière ( exposer ses problèmes personnels devant 30 ou 40 personnes n’est pas aisé)

Considérant :
· le cout d’une demi journée de travail des différents salariés autour de la table, plus leurs frais de déplacement ,
· le nombre de dossiers étudiés en si peu de temps,
· le travail efficace fait en amont par l’équipe pluridisciplinaire
Je proposerai à la commission exécutives de la MDPH, que seuls, les dossiers relevant de la PCH, soient traités en commission plénière.
Cela représentait 103 dossiers le 15 septembre.

Cela me semble plus respectueux du travail des personnels de la MDPH, plus respectueux des différents professionnel s siégeant à cette commission, plus respectueux des finances publiques, plus respectueux des usagers.

vendredi 18 septembre 2009

Santé, virus grippal A(H1N1): Recommandations

Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) vient de publier ses recommandations sur les priorités sanitaires d'utilisation des vaccins pandémiques dirigés contre le virus grippal A(H1N1). Cet avis, unanime, couvre l'ensemble de la population française mais propose une priorisation.

http://www.hcsp.fr/explore.cgi/accueil?ae=accueil

La solution: le chèque carbone


Pour éviter qu’un débat confus ne débouche sur l’adoption de demi-mesures, il faut garder en tête ce qu’affirmait le chef économiste de l’Agence Internationale de l’Energie le 3 août dernier : « Les réserves de pétrole s’épuisent plus rapidement que prévu. Le temps du pétrole bon marché sera très bientôt derrière nous.» La production mondiale de pétrole devrait atteindre un maximum dans une dizaine d’années. La pénurie devrait se traduire par une augmentation forte et durable du prix du baril car la demande augmente et devrait dépasser l’offre disponible “dès 2010″.
Le pétrole était à 15 dollars le baril en 1998. L’an dernier, il est monté à 150 dollars avant que la crise ne fasse chuter le prix de toutes les matières premières, mais il a déjà recommencé à augmenter et une majorité d’économistes pensent qu’on n’échappera pas à une flambée des prix dans les dix prochaines années. En 2005 déjà, Patrick Artus, Directeur des études à la Caisse des Dépôts, affirmait que le prix du baril pourrait atteindre 300 euros en 2015 et que « la croissance mondiale pourrait s’arrêter en raison de la hausse très forte du prix des matières premières énergétiques.»
Le débat n’est donc pas “Pour ou contre une augmentation du prix de l’énergie ?” puisque de toutes façons le prix de l’énergie va fortement augmenter dans les prochaines années. La vraie question est “Quelleaugmentation ?” : une augmentation progressive, compensée et gérée collectivement ou une augmentation un peu plus tardive mais nettement plus violente, dévastatrice pour les plus faibles revenus et pour l’ensemble de notre économie ?
Et si les prix augmentent, où ira l’argent ? Sur les comptes en banque des actionnaires des compagnies pétrolières et des dirigeants des états pétroliers ou ces sommes resteront-elles sur le territoire européen pour financer des investissements d’avenir et donc créer de l’emploi ?
C’est un point fondamental à rappeler : si nous voulons éviter un choc pétrolier dévastateur, nous devons radicalement changer nos modes de vie.Une course de vitesse est engagée pour sortir de notre dépendance au pétrole.
Deuxième point fondamental : ce n’est pas parce que Nicolas Sarkozy a relancé le débat de façon assez “politicienne” que nous devons oublier la gravité du dérèglement climatique. Le Président du Groupe International d’Etude du Climat (GIEC), Rajendra Pachaury, est venu à Paris il y a quelques mois pour présenter des études récentes qui, toutes, confirment que le dérèglement climatique est plus grave et plus rapide que ne le prévoyaient les scénarios les plus pessimistes.
La fonte des glaciers est une vraie “bombe à retardement” : les glaciers de l’Himalaya fondent de plus en plus tôt au printemps, ce qui signifie que, en été, les cours d’eau que ces glaciers alimentaient sont vides (ou n’ont qu’un très faible débit) lorsque des millions d’habitants ont besoin d’eau pour leur alimentation et pour les cultures. Dans certaines zones, les glaciers de petite taille pourraient avoir complètement disparu dans 30 ans, et ainsi une source très sûre d’eau potable pourrait disparaître. Or ce sont souvent dans ces zones subtropicales, où vit déjà 70 % de la population mondiale, que la population va continuer de croître à un rythme rapide.
De moins en moins d’eau disponible pour une population de plus en plus importante… Si le dérèglement climatique se poursuit, combien de centaines de millions d’hommes, de femmes et d’enfants vont devoir quitter ces territoires ? Et pour aller où ? Que faire si les zones côtières, elles aussi très peuplées, deviennent nettement moins hospitalières à cause de la montée des eaux et des ouragans de plus en plus nombreux ?
Pour éviter que le dérèglement climatique ne débouche sur des conflits majeurs (guerre de l’eau ou conflit pour les territoires habitables), le GIEC a montré que les pays occidentaux doivent diviser par 4 leur production de gaz à effet de serre.
Eviter un choc pétrolier et éviter l’aggravation du dérèglement climatique : tel est le double objectif (la double course de vitesse) que doivent en permanence avoir en tête les dirigeants chargés de trancher le débat sur la fiscalité Carbone.
Avec la proposition de François Fillon d’une taxe carbone fixée l’an prochain à 14 euros par tonne de CO2, le système perd toute efficacité. Comme l’ont expliqué Cécile Duflot et Jean-Paul Besset en quittant l’Elysée la semaine dernière, “une contribution aussi faible va alourdir la facture des plus modestes sans dissuader les comportements les plus énergivores de ceux qui ont les moyens”.
Le rapport Rocard avait retenu l’idée d’une taxation de 32 euros par tonne de CO2 en 2010. Ce chiffre était déjà le fruit d’un compromis. Il semble impossible de créer une taxe plus faible. Et pour qu’une taxe d’un tel niveau soit acceptable politiquement et socialement, la meilleure solution est de créer d’abord un Chèque Carbone : avant tout nouveau prélèvement, il faut que chaque ménage reçoive en janvier prochain un chèque de 150 euros.
Le système de compensation que propose François Fillon est tardif (l’Etat rembourse après coup les sommes prélevées) et très peu lisible (une petite baisse des cotisations par ci, une petite baisse des impôts par là, un peu plus de prime à la cuve…). Avec une telle complexité et une telle opacité, nombreux seront les citoyens qui penseront que, une fois encore, on leur a menti et qu’on les a taxés de façon indue. Du coup, en 2011, un an avant la Présidentielle, nul ne prendra le risque d’augmenter le niveau de la taxe. Si l’on s’en tient au projet de François Fillon, la taxe est créée à un niveau trop faible pour être efficace et, faute de soutien populaire, elle restera durablement à ce niveau.
Par contre, si la même semaine, en janvier prochain, nous recevons tous un chèque de 150 euros alors qu’aucune nouvelle taxe n’a encore été créée, nul ne pourra contester l’honnêteté du dispositif. Dans tous nos immeubles, tous nos quartiers et tous nos villages, un débat s’amorcera entre voisins sur le thème « On va vraiment vers une crise majeure (sinon, ils ne nous auraient pas envoyé ce chèque). Comment utiliser ces 150 euros pour diminuer notre consommation et notre facture ? »
Avec un Chèque Carbone reçu en début d’année, tous ceux et celles qui feront des efforts pour diminuer leur consommation d’énergie sauront qu’ils sont gagnants en terme de pouvoir d’achat. Seuls seront perdants ceux qui continueront à rouler plus pour consommer plus…
Si l’on crée un Chèque Carbone avant de créer la taxe Carbone, l’augmentation progressive de la taxe devient tout à fait possible. Et pourquoi ne pas imaginer que chaque année, au moment où les citoyens reçoivent leur Chèque Carbone, un débat au Parlement et une soirée de débat sur une des chaines publiques de télévision permettent de faire le point sur l’état d’avancement de notre combat collectif contre le dérèglement climatique ?
Comment financer ce Chèque carbone ? Les travaux de la Fondation Hulot et de la Commission Rocard montrent que ce chèque pourrait être intégralement financé par le fruit de la taxe Carbone si l’on retient l’idée d’une taxe à 32 euros par tonne de CO2 produit (en Suède, la taxe est de 100 euros par tonne).
Toutes les enquêtes montrent qu’une majorité de Français ont conscience de la gravité de la crise climatique et que si l’intégralité de la future “contribution climat-énergie” était reversée aux ménages par le biais d’un chèque, seule une minorité s’opposerait à sa création.
En mai 1961, dans un discours resté célèbre, John F. Kennedy affirmait que les Etats-Unis se donnaient comme objectif d’envoyer des hommes sur la lune avant la fin de la décennie. Huit ans plus tard, le rêve devenait réalité… Aujourd’hui, nous sommes des millions à rêver que notre pays prenne enfin au sérieux la question de l’énergie et du climat et que tous ensemble, nous nous donnions les moyens d’être les pionniers qui prouveront, grandeur nature, qu’il est possible de diviser par 4 notre production de gaz à effet de serre sans renoncer -au contraire !- à une certaine qualité de vie. Pour y parvenir, il n’y pas de solution magique. Agir sur la fiscalité ne suffira pas. Mais la création d’un Chèque Carbone d’abord et d’une Contribution Climatensuite, serait un premier pas très important.

Pierre Larrouturou
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jeudi 17 septembre 2009

Consultation des professionels de santé à propos de la loi HOPITAL PATIENT SANTE TERRITOIRE dite loi Bachelot

(Plan de mon intervention publique)
Le 22 OCTOBRE cette loi DEVAIT ETRE VOTEE EN URGENCE !!
1/ Intro
2/ La Loi
3/ Position de la Gauche et des Associations
4/ Mon sentiment

5/ Implication pour l' Hôpital de Dole

- Territoire de Santé
- Démographie Médicale
- Regroupement des Hôpitaux
- Appel à la mobilisation, refus des propositions, argumentation.

1/ loi Hôpital Patient Territoire :
Documents étudiés :
La loi
La positions des différents Partis
La position de la FHF( Fédération Hospitalière de France)
La position des différentes associations

Depuis 1990 il y a eu de nombreuses réformes :

- La mise en place des ARH Agence Régionale de Santé
- La T2A
- La loi HPST

On a l’impression que les Hospitaliers comprennent enfin où on voulait en arriver :
- L’objectif de la Loi est la lutte contre le déficit de la Sécurité Sociale
Pour cela il faut rationaliser le mode de décision « Il faut un patron et un seul à l’Hôpital : LE DIRECTEUR » dixit Ncolas Sarkozy

2/ LA LOI

1- Gouvernance
· L’Hôpital est une Entreprise : donc 1 PDG
· Le Médecin est avec le Directeur et non plus sous la responsabilité du Directeur comme cela était prévu avant la commission paritaire( Sénateurs, Députés)
2- ARS (Agence Régionale de santé) a pour but de
· Coordonner : Médecine de Ville/HôpitalAvoir un rôle sur la prévention et de regrouper les ARH , DDASS, DRASS

Objectif : maîtrise des dépenses

1- Regroupement des Etablissements sanitaires et sociaux, que s’ ils le souhaitent, mais c’est malgré tout l’ARS qui décide !!!
Si la situation financière est très dégradée ou s’il y a une mise en danger des patients là , la décision est prise par l ’ARS autoritairement.
2- Médecins Libéraux
Sanction : si refus de soigner des personnes ayant la CMU(abandonnée par la commission paritaire)
Pourtant soutenue par les associations de patients CLSS

3- Déserts Médicaux
Les Médecins, dans les zone à forte densité médicale, doivent donner un coup de main à leurs collègues ayant des difficultés à assurer leur travail pour cause de faible densité médicale. Si refus : 3000 € de sanction (commissions paritaire abandonne)

Bourses d’études s’ils acceptent une installation dans un « trou perdu » aurait pu être une alternative acceptable, cette proposition n’ a pas été retenue
1- Dépassements d’honoraires
Les Cliniques en situation de monopole pouvaient imposer à leurs praticiens libéraux d’effectuer 30 % en service public.
Commission paritaire a abandonné cette idée.

Le problème des dépassements d’honoraires pour les cliniques na pas été un sujet de controverses

7 – Santé Publique
· Le problème de l’obésité : devra faire l’objet d’une loi à part
· Le problème de l’alcool : la distribution dans les stations service est interdit
Lutte contre le Binge drinking : la nouvelle menace répandu dans les pays anglo-saxons, le "binge drinking" est une consommation occasionnelle, excessive d’alcool qui n’a d’autres buts que l’ivresse. Depuis plusieurs mois, ce phénomène semble débarquer en France. (Pour Marie Choquet, épidémiologiste à l’Inserm "Contrairement à la consommation d’alcool, il existe d’importantes différences entre les pays européens dès que l’on aborde le sujet des ivresses chez les jeunes. La France se situe en queue des pays européens en matière d’ivresses régulières ; à 16 ans en France, 3 % ont été ivres au moins 3 fois durant les 30 derniers jours contre 26 % au Danemark, 23 % au Royaume-Uni et 16 % en Finlande". déclare le Dr Choquet qui pointe également une montée en puissance du phénomène dans les pays de l’Est.)
Les Foires à la dégustation crient au scandale
· Les Jeux vidéos : jouer tue ??

3/ POSITION DES PARTIS

· Le PS rejette d’une façon assez molle et peu argumentée (Marie Sol Touraine)
· Les Verts rejettent :Martine Billard concentre ses feux sur la T2A
· Le PRG rejette par Bayle
· La FHF après avoir été mesurée avec la T2A, condamne!

Association de patients qui étaient OK au début le regrette désormais et condamne.

4/ MON SENTIMENT

1- Réduire le Déficit de la Sécurité Sociale ?
Hôpital 800 Millions de déficit par an
La Sécu selon WOERTH sur LCI-RTL : 30 milliards en 2010, 20 milliard en 2009 donc le deficit des hôpitaux publics est une Goutte d’eau et relève d’une mauvaise appreciation des Députés

2- Constestation médicale trés médiatisée
- Pouvoir Médical
· 30 médecins à l’Assemblée Nationale s’occupe de ce dossier,
crime de lèse consanguinité

3- Erreur de raisonnement !!
Mesures symptomatologiques raisonnement analogique et scientifique

· Raisonnement répressif sur le Binge drinking qui choque les bien pensants mais qui correspond à une véritable souffrance de la jeunesse
1- La T2A est une aberration poussée à l’extrême

Vivre moins pour dépenser moins en 2012 c’est l’ alternative que l’ on aura dans las maisons de retraite quand la T2A sera appliquée
La commission paritaire a édulcoré le texte de Bachelot en enlevant tout ce qui était contraignant pour les Médecins. Ce pénultième texte est plus mauvais que le précèdent
Il faut donc un Rejet ferme de la politique gouvernementale

HOPITAL DE DOLE

· Territoire de Santé petit, bloqué entre Dijon et BESANCON
Refus T2A
· Démographie médicale
· Regroupement des Hôpitaux


Grand Projet à défendre : Un hôpital Neuf

Pour cela il est indispensable qu’il y ait une prise de conscience des Dolois
Une PETITION dont j’ai participé à la rédaction a pour but de mobiliser les Médecins, les patients, les politiques les syndicats et le personnel en général.

- Synchronicité : c’est le moment, cela était mon cheval de bataille pendant les législatives, mais personnes n’y a cru ! Maintenant c’est plus crédible, alors battons nous !!!!
- Ne pas enfourcher les thématiques de la Droite qui propose des alternatives inacceptables, ( bain ou douche ?) mais s’opposer vigoureusement et proposer. Nous l’avons fait par la voix de notre candidate aux présidentielles, Sego qui avait un programme fort intéressant en matière de santé. S’il avait été appliqué nous aurions aucun problème pour l’hôpital de Dole et le Maire de Champagnole serait aujourd’hui tranquille pour l’offre de santé du territoire auquel il appartient
- Il faut, pour l’hôpital en général, appliquer la régulation du temps de travail Les 32 h , la semaine de 4 Jours, c’est le premier exemple de mise en place de cette régulation du temps de travail pour contre carrer la dérégulation organisée par le pouvoir en place.
Le libéralisme amène la précarité et en réalité à un temps de travail inférieur à 32 heures mais dans la souffrance, la précarité et l’absence de tout espoir de jours meilleurs . Le modèle marxiste à été un échec, le libéralisme nous montre ses limites, ayons le courage et l’ambition de passer à autre chose dans l’intérêt des Français

Le hold-up du siècle

Aujourd’hui, ce sont 787 milliards de dollars du dernier plan de relance américain venant s’ajouter aux 700 milliards de dollars du premier plan Paulson qui ont été débloqués pour sauver les banques. La commission européenne prévoit de débloquer 200 milliards d’euros pour renflouer l’économie et soutenir la croissance sans aucune contrepartie quant à l’arrêt des pratiques libérales. C’est avec le budget des États que l’on va permettre aux banques de continuer à produire du crédit mais pour quels investissements ?Cela s’appelle la privatisation des profits et la nationalisation des pertes. Et les États n’exigent actuellement aucune garantie sérieuse sur la régulation des flux financiers. Quand Didier Migaud, le directeur général de BNP Parisbas, est interrogé sur une éventuelle contrepartie, sa réponse est sans appel : « la question n’a même pas été abordée par les pouvoirs publics ».
Mais l’erreur principale serait de croire que la solution viendra de la croissance grâce à une « moralisation » du capitalisme pour relancer l’investissement dans la production.C’est en s’attaquant radicalement au chômage et à la précarité que l’on pourra retrouver un certain équilibre économique. C’est quand chacun a un vrai emploi, un vrai salaire et une vraie protection sociale, que la croissance est la plus seine.

mercredi 16 septembre 2009

25 millions d'emplois perdus au sein des pays de l'OCDE d'ici à 2010

La crise pourrait entraîner la perte de 25 millions d'emplois au sein de l'OCDE d'ici la fin 2010, avec un taux de chômage global qui approcherait un niveau record de 10 %, selon un rapport publié mercredi.

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/09/16/25-millions-d-emplois-perdus-au-sein-des-pays-de-l-ocde-d-ici-a-2010_1241137_1101386.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20090916-%5Bzoneb%5D

A quelques mois de régionales, la droite ne parle t elle pas de sortie de crise?

Visites aux Pompiers de Dole

L’objectif était de rencontrer le personnel afin de prendre conscience et d’évaluer les problèmes humains, les problèmes matériels, et les problèmes de locaux.

Les finances du Conseil Général sont très « tendues » cette année, dû à cet effet de ciseaux entre le remboursement des emprunts et les charges importantes du fait de la non-compensation de l’Etat, suite aux transferts des compétences.

Au dernier bureau du SDIS (Pompiers), il a été décidé de geler l’avancement prévu des personnels. Cela a entraîné un trouble parmi eux et certaines interrogations.

Demander un effort est acceptable, mais la crainte exprimée concerne l’équité, que cet effort soit mal reparti dans une profession qui dépend du département est donne déjà beaucoup.

La caserne est très vétuste et nécessite une réhabilitation des locaux. Une étude est en cours en lien avec le Grand Dole

L’engagement et le professionnalisme du personnel est évident. Il est indispensable d'écouter et de soutenir ces Pompiers Jurassiens si nous voulons continuer à avoir un service à la population efficace et de qualité.

Régionales: Jean Philippe Huelin candidat à la tête de liste en Franche Comté

http://www.leprogres.fr/fr/region/le-jura/jura/article/1980275,181/Jean-Philippe-Huelin-candidat-a-la-tete-de-liste-regionale-PS.html

vendredi 11 septembre 2009

Bilan de l'activité de l'été

L’été qui s’achève a permis au Groupe de consulter de nombreuses instances

L’automne et l’année 2010 vont être très difficiles. Les situations financière, sociale, au niveau du département ne font que s’aggraver.

Si nous voulons agir efficacement, il est nécessaire d’écouter et de recevoir les différents partenaires afin de faire le bon diagnostic de la situation.

Toutes les consultations ne sont pas achevées mais nous avons d’ores et déjà rencontré les Pompiers de Dole. Concernant le centre Hospitalier de Dole et sur la situation de la santé, nous avons rencontré la Fédération Nationale Hospitalière de France, le Directeur de l’Hôpital, les Chefs de Services et membres du personnel. Il en est de même pour la Chambre de l’Artisanat, l’Association d’aide à domicile, et le Président du Conseil Général.

Je ferai à partir du 15 septembre, et chaque jour, un compte-rendu succint de chacune de ces rencontres.

Ce socle de réflexion doit permettre de faire des propositions efficaces pour les Jurassiens lors du débat d’orientation budgétaire.

Chômage : une stabilisation en trompe-l'œil

L'examen détaillé des chiffres publiés par Pôle emploi indique que le marché du travail continue à se dégrader : si l’on tient compte des 4 catégories de chômeurs (et pas seulement de la catégorie A), il y a aujourd’hui 4 180 000 inscrits à Pôle emploi. Soit une hausse de 74 000 chômeurs sur un mois et les entrées en formation augmentent de 8.000 sur un mois. Quant au nombre de salariés en chômage partiel, il a bondi de 350.000 en un trimestre !
Bref, le détail des chiffres indique plutôt une aggravation de la situation du marché du travail par rapport aux derniers mois...
Guillaume Duval Alternatives Economiques 27 Août 2009

Chômage, précarité, retraites. Quelle est notre ambition ?

Plus de 4 millions d’inscrits au Pôle emploi. Plus d’un millions de Rmistes. Des salariés en chômage partiel dont le nombre bondit de 350.000 en un trimestre et plus de 500.000 jeunes qui arrivent cet automne sur le marché du travail et craignent d’être la « génération sacrifiée »…

Plus que jamais, le chômage et la précarité sont l’inquiétude numéro 1 des Français. Hélas, contre le chômage, 70 % des Français pensent que la gauche ne ferait pas mieux que la droite. Alors que notre parti va bientôt ouvrir une Convention pour définir un "nouveau modèle de développement économique", il est fondamental de préciser l’objectif de cette Convention.

Certes, comme on l’entend à Solférino, il faut « donner du sens à la société post-matérialiste » mais donner du sens n’interdit pas d’être concret. Concrets et ambitieux !

Quand il y a plus de 4 millions de chômeurs et des millions de précaires, pouvons-nous nous contenter de proposer « la création de 150 000 emplois-jeunes dans l’économie verte et des services aux personnes.» « 150.000 emplois jeunes » c’est la principale proposition concrète disponible aujourd’hui sur le site du PS.

Créer 150.000 emplois jeunes, c’est bien (évidemment) mais est-ce suffisant ? En 1997, nous proposions de créer 700.000 emplois-jeunes (moitié dans le secteur non marchand, moitié dans le privé). Douze ans plus tard, alors que nous sommes confrontés à une crise historique, pouvons-nous nous contenter de proposer 150.000 emplois-jeunes ?

Si nous en restons là, si la Convention n’est pas capable de proposer du neuf, comment intéresser encore nos concitoyens ? Comment retrouver leur confiance ?

Pour diviser le chômage par 2, créer 2 millions d’emplois.
En juin, un Appel signé par 18 Présidents de région, trente membres du Conseil National et plus de 3.000 militants proposait de fixer à la Convention un objectif mobilisateur : travailler avec tous ceux et celles qui le voudront jusqu’à pouvoir créer 2 millions d’emplois afin de diviser le chômage par 2 (Cf www.urgence-emploi.fr).

« Syndicats, patrons sociaux, mouvements de chômeurs, associations, économistes, militants et élus du PS et de toutes les autres forces de gauche,… au niveau régional comme au niveau national, le PS doit travailler pendant trois mois avec tous ceux qui le veulent pour déboucher sur un nouveau Contrat Social capable de créer 2 millions d’emplois.» Voilà un objectif mobilisateur. Voilà une vraie réponse à la crise (à la crise sociale et à la crise de la gauche). Voilà l’objectif que nous demandons à ce Conseil National de fixer à la prochaine Convention.

Pierre LARROUTUROU, Colette GROS, Jean-Paul CHIDIAC sont membres du Conseil National

jeudi 10 septembre 2009

Cercle Jean-Jaurès de Lons Le Saunier




Chèr(e) ami(e),

Fidèle à notre volonté d’explorer des thématiques politiques délaissées par les masses médias et pourtant essentiel à la compréhension de notre monde, le Cercle Jean-Jaurès aura le grand plaisir d’inaugurer notre nouvelle saison en recevant Nicolas Renahy, sociologue à l’INRA de Dijon et spécialiste des transformations des classes populaires dans le monde rural.
Il viendra nous présenter ses recherches et son livre, Les Gars du coin. Enquête sur une jeunesse rurale qui nous permettront de mieux cerner un espace devenu une terre de relégation pour des populations fragilisées par la mondialisation néolibérale. Aussi notre thématique pour cette soirée sera la suivante :

« Les transformations sociales et politiques récentes des mondes ruraux »

Cette conférence aura lieu le : Mardi 22 septembre 2009 à 20h au Centre social de Lons-le-Saunier

A la fin de celle-ci, Nicolas Renahy dédicacera son livre, Les Gars du coin. Enquête sur une jeunesse rurale paru aux éditions « La Découverte » en 2005.

Pour vous permettre de préparer cette conférence, un dossier complet sur notre invité est disponible sur notre site Internet :
http://www.cerclejeanjaures.org/.

Comptant sur votre présence, nous vous adressons nos amitiés républicaines,

Pour le Cercle Jean-Jaurès
Jean-Philippe Huelin – 06 89 18 92 70

mardi 8 septembre 2009

Enfants placés en centre de rétention

Il faut que cela cesse !


Près d’une vingtaine d’enfants ont été placés en centre de rétention administrative avec un ou deux de leurs parents sans papiers depuis le 20 juillet 2009. Certains y sont même restés plus de deux semaines.

Pour l’une de ces enfants, Zandale, 8 ans, les portes du CRA se sont ouvertes pour l’expulser avec son père en Albanie, un pays où elle n’avait jamais été scolarisée.
Deux de ces enfants sont toujours retenus, ils n’ont pas fait la rentrée.

Parmi les enfants libérés, certains se cachent et n’ont pas fait non plus la rentrée. D’autres enfants, bien plus nombreux, ont vécu pendant les vacances l’arrestation, la mise en rétention et la menace d’expulsion de leur père, qui a parfois été effectivement expulsé. Leur famille est démembrée, le plus souvent laissée sans ressources.

Ces pratiques atteignent l’ensemble de la communauté éducative : nous ne pouvons pas, nous ne voulons pas ignorer les chaises vides dans les classes, le traumatisme vécu par ces enfants, la souffrance muette de ceux dont le père a été banni, la terreur quotidienne des enfants qui viennent chaque jour à l’école sans savoir s’ils retrouveront leurs parents le soir.

La FCPE exige:
- l’arrêt des placements en rétention des familles et des enfants,
- le retour des pères et la possibilité pour chaque enfant de vivre en famille, dans la sécurité, dans ce pays où il va à l’Ecole, où ses parents travaillent, où leur vie s’est construite,
- la régularisation des jeunes majeurs scolarisés et des parents d’enfants scolarisés.

L’éducation est un droit ! Le respecter est un devoir, particulièrement en ce vingtième anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant.
Communiqué de presse de la FCPE

Grippe A : qui vaccine-t-on en priorité ?

15 millions de Français devraient être vaccinés prioritairement contre la grippe A, d’après le quotidien Le Parisien. Les femme enceintes, les enfants de moins de 2 ans d’une part, les personnes souffrant d’une maladie chronique (diabète, asthme, maladies cardio-vasculaires, respiratoires, immuno-dépressives), et les personnels de santé, de la police, de la gendarmerie ainsi que les pompiers. En revanche, les professeurs et les instituteurs ne sont pas classés « à vacciner en priorité ». Le débat n’est pas tranché pour les personnels de crèche. la liste est établie par le Comité de lutte contre la grippe. Il dépend du ministère de la Santé. Les personnes prioritaires recevront un courrier de la part de leur Caisse primaire d’assurance maladie, mais elles ne seront pas obligées de se faire vacciner.
Le vaccin arriverait mi octobre, mais les livraisons massives sont attendues pour novembre. Trois laboratoires doivent fournir les doses : le français Sanofi-pasteur qui alimente 40 % du marché mondial, le britannique GSK et le suisse Novartis.

lundi 7 septembre 2009

Eco-Prêt à taux zéro : les formulaires-types (devis et factures) et foire aux questions

L'éco-prêt à taux zéro est un engagement du Grenelle Environnement. Il vous permet de financer la rénovation énergétique de votre logement et ainsi de réduire vos consommations d'énergie et vos émissions de gaz à effet de serre. Avec ce prêt, vous pourrez opter pour des travaux efficaces en termes d'économies d'énergie, sans faire d'avance de trésorerie et sans payer d'intérêts. Retrouvez sur le site Internet de l'ADEME, le descriptif de l'éco-prêt à taux zéro. Vous pourrez notamment télécharger, en bas de page, les formulaires « types » bientôt disponibles dans les banques qui se sont engagées avec l'Etat pour diffuser cet éco-prêt.Vous pouvez par ailleurs consulter la foire aux questions consacrée à l'éco-prêt à taux zéro sur le site Internet du Ministère du logement : accéder à la foire aux questions.

hausse du forfait hospitalier et nouveaux déremboursement en vue

Le gouvernement s’apprête à un nouveau tour de vis sur l’assurance-maladie avec un plan d’économies de 2 milliards d’euros pour l’année 2010. Parmi les mesures envisagées, des baisses ou des limitations de la hausse des prix des médicaments – y compris des génériques –, ce qui économiserait autour de 400 millions d’euros. Quelques baisses de tarifs – et donc de déboursements pour la Sécu – sont également à l’étude pour les professionnels de santé, notamment les radiologues.
Mais ce sont les patients qui paieront le gros de la note avec une hausse du forfait hospitalier qui pourrait passer à 20 euros au lieu de 16, ou « quelque chose comme ça » selon Xavier Darcos (La tribune du 07/09/2009). Eric Woerth, ministre du Budget, a indiqué qu’il ne s’agissait, pour l’instant, que d’une « piste » mais l’augmentation est probable selon les Echos. Chaque augmentation d’un euro de ce forfait rapporte 100 millions et ce sont les complémentaires ou les ménages qui paieront. Autre « piste » : une baisse de du taux de remboursement des médicaments à vignette bleue qui passerait de 35 % à 15 % (sauf pour les malades en Ald). Là encore, les patients paieront, soit directement soit à travers leurs cotisations de complémentaire. L’assurance-maladie y économiserait de 100 à 200 millions d’euros par an en fonction du nombre de médicaments partiellement déremboursés.

vendredi 4 septembre 2009

On ne peut plus dire que : notre système de santé n’est plus tenable


Le système de sécurité sociale à la française coûte un peu moins de 10 points de PIB par an, c’est environ 40 % de MOINS que le système assuranciel américain.

Selon les enquêtes de l’OMS, c’est un système très efficace. De plus, il ne laisse personne sur le bord du chemin, en particulier grâce à la CMU instituée par les socialistes.


A l’opposé, un système assuranciel comme le système américain est incapable de répondre aux besoins de santé de la société américaine, 150 millions d’Américains ne sont pas assurés ou le sont mal et depuis quelques années la durée de vie des américains a commencé à reculer.


Le déficit annuel de la sécurité sociale est d’environ 3% de son budget. C’est la baisse des cotisations sociales qui a mis notre système dans le rouge. Le retour à un meilleur équilibre dans la répartition des richesses peut rétablir l’équilibre financier. Le passage à un système assuranciel vers lequel une mutation s’opère déjà occasionne un décollage des coûts via les mutuelles et les premières assurances privées et détruit l’accès aux soins pour tous.

jeudi 3 septembre 2009

Transports scolaire la FCPE enfonce le clou

Monsieur le Président du Conseil Général,

Lors de notre dernier entretien de juillet 2008, vous nous aviez promis de nous recevoir afin de faire le point concernant différents problèmes qui avaient été soulevés, à savoir :

- Maintien de la gratuité totale des transports scolaires
- Position du Conseil Général concernant les 9 demies journées dans le primaire
- Utilisation des transports pour les heures de soutien
- Maintien des transports aux heures de midi
- Enquête sur le prix des repas
- ....
Or, à ce jour, nous sommes toujours dans l’attente de ce rendez-vous et vous remercions par avance de bien vouloir nous recevoir dans les meilleurs délais. Nous sommes à votre disposition pendant tout le mois de juillet.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, nos salutations distinguées.

Yves LAZZARINI
Président départemental
Administrateur au CA National






mercredi 2 septembre 2009

Un coup de gueule d'André Vauchez sur la mise en œuvre du PPRI de Petit-Noir


De récents articles de presse ont appris ce que pouvaient être les effets désastreux du Plan de Prévention aux Risques d’Inondation (PPRI), imposé avec rigidité et autoritarisme par l’Etat aux communes de la Basse Vallée du Doubs sur le canton de Chemin.

La preuve en est donnée par l’entreprise Ponsot de Petit-Noir, reprise récemment par M. Contini. Située au cœur de la commune, l’entreprise doit se déplacer pour se moderniser et répondre à son plan de développement. Dans cette plaine du Finage, elle n’a aujourd’hui d’autre solution que de s’installer près de la salle des fêtes, sur une plate-forme coûteuse d’1m20, presque aussi haute que les digues, situées, elles, à plus de 1 km !

Exigence qui pourrait découler du bon principe de précaution pour le profane qui ne connaît pas les lieux. Mais, très honnêtement, pour les habitants de la vallée, ce diktat de l’Etat apparaît comme une expression de démesure et de stigmatisation de la méconnaissance des habitants, qui n’auraient rien compris aux risques qui les menacent ! Risques que, depuis des siècles, leurs ancêtres ont fait diminuer par un endiguement de qualité.

Voilà plus de cinq ans que Monsieur le Maire de Petit-Noir, son conseil, les habitants sont venus nombreux aux réunions publiques organisées par la municipalité pour témoigner devant les Hauts Techniciens de l’Etat de leur connaissance du site, du retour d’expérience sur les inondations passées contenues par des digues de qualité qui n’ont pas subi de brèche depuis 70 ans.

Rien n’y fit, après une enquête publique, l’arrêté préfectoral tombait avec des prescriptions draconiennes, la conséquence d’une «savante étude de modélisation des données» qui ne souffre aucune contestation ! Circulez, Mesdames, Messieurs, il n’y a rien à discuter !

Ainsi, malgré les efforts du maire, des élus municipaux, du responsable de l’entreprise, de certains conseillers généraux, de M. le Député Sermier décidé à introduire un recours auprès du Tribunal Administratif –sur lequel nous n’avons d’ailleurs aucune nouvelle-, l’Etat gère l’aménagement rural par voie d’interdictions qui conduit au déménagement du tissu économique.

Et pourtant un Syndicat Mixte Doubs Loue créé récemment entre le Département et les Communautés de Communes, pour mieux assurer la maintenance des digues, avait reçu l’approbation du Préfet qui aurait même avancé l’idée de tenir compte des travaux entrepris pour desserrer l’étreinte du PPRI…. on peut toujours espérer !

A présent, il ne reste qu’à souhaiter que pour les salariés, les collectivités locales, le Département, l’entreprise puisse être accueillie au plus près de Petit-Noir, et pourquoi pas dans le même canton à Tavaux, qui a la chance de disposer d’une zone d’activités, créée voici plus de 10 ans, non destinée à l’origine à rabattre les entreprises du secteur, mais qui, dans ce cas très spécifique, pourrait être un recours.


André VAUCHEZ
1er Vice-Président du Conseil Général
Conseiller Général du Canton de Chemin

Taxe carbone

Le rapport de Michel Rocard sur la contribution Climat et Energie tout le monde en parle, mais le connaissons nous?
http://www.minefe.gouv.fr/depose/090729rap_Rocard.pdf