jeudi 31 décembre 2009

Bilan d'activité du mois de décembre

Semaine du 1 au 6 décembre: CA collège Ledoux. RDV avec le Président Raquin au centre Social à Tavaux pour la RN 73. Fond de Compensation à la MDPH. RDV concernant les Opalines avec des Usagers, RDV Mairie de Monniéres. Commission exécutive de la MDPH, Réunion avec les sportifs de haut niveau au CG, réunion du PS à Poligny sur le budget du CG.
Semaine du 7 au 13 décembre:CA du SDIS, travail du groupe, arbre de Noël de l'hôpital, séance plénière du budget au CG sur 3 jours. Sainte Barbe chez les Pompiers.
Semaine du 14 au 20 décembre: Séance budgétaire publique au CG, Commission permanente, repas avec les anciens de Champvans, CA de l'hôpital Pasteur, CA d'étapes, conf de presse, Réunion avec Entreprendre et Réussir, SA Doloise ouverture de chantier à Choisey, exposition Amadéa au temple, Régaldi et spicher dédicace, réunion PS.
Semaine du 21 au 31 décembre: Bureau NG, Maison Pasteur . Réunion. travail bibliothèque de Jouhe. RDV presse.

Mauvais coup des parlementaires aux handicapés

Lors des discussions et du vote du Projet de loi des finances rectificative pour 2009, les députés puis les sénateurs ont, pour leur majorité, adopté « en catimini » un amendement émanant du gouvernement concernant les « dérogations aux normes d'accessibilité aux handicapés ».

Le débat au Sénat portant sur l'article 27 : lire ici

La conclusion du rapport précise : « Le desserrement de ces contraintes serait bénéfique au secteur de la construction ».
La loi du 11 février 2005 concerne tous les handicaps et l'accessibilité est un enjeu qui doit changer en profondeur la conception et l'aménagement des bâtiments.

La remise en cause de tout cela a profondément choqué les associations. Ainsi la FNATH (Fédération nationale des Accidentés du travail et des Handicapés), l'APF (Association des Paralysés de France), le CNPSAA (Comite National pour la Promotion Sociale des Aveugles et Amblyopes) et l'ANPIHM (association pour l'intégration des handicapés moteurs) estiment que cet article « porte une grave atteinte au principe d'accessibilité aux personnes handicapées aux établissements recevant du public et des logements neufs voulu par la loi Handicap de 2005 » (voir le communiqué au format pdf).

mercredi 30 décembre 2009

La Chine et les 169 pas

Beaucoup de Chinois sont condamnés à mort et exécutés chaque année. Au moins 1.700 l'ont été l'an dernier, la majorité des 2.400 exécutions signalées dans le monde. Akmal Shaikh, mis à mort par injection mardi 29 décembre, n'est donc qu'un supplicié parmi d'autres. Sauf qu'il s'agit d'un citoyen britannique et que Gordon Brown lui-même était intervenu à plusieurs reprises auprès des autorités de Pékin pour qu'il soit épargné.
L'homme, d'origine pakistanaise et père de trois enfants, souffrait, selon ses proches, de troubles mentaux. Des trafiquants de drogue en auraient profité pour lui faire transporter les 4 kilos d'héroïne découverts dans ses bagages. Triste histoire et terrible symbole. Le dernier Occidental exécuté en Chine, en 1951, avait été accusé de fomenter l'assassinat de Mao Zedong et fusillé. Akmal Shaikh semble un bien menu fretin en comparaison.

Osons une interprétation. La Chine a pris en 2009 une toute nouvelle dimension sur la scène internationale. Elle est sortie plus vite et plus fort de la crise que les autres économies et s'impose désormais comme l'usine mais aussi le banquier du monde. Ses performances constituent pour elle plus qu'un triomphe, une revanche.

En regardant, le 1er octobre 2009, la gigantesque parade militaire en l'honneur du 60ème anniversaire de la République populaire, beaucoup de téléspectateurs étrangers ont eu le frisson.

Une chose leur a sans doute échappé, c'est que les soldats effectuaient un parcours très précis de 169 pas. Pourquoi 169 ? Parce que c'est le nombre d'années qui sépare 2009 de 1840, date à laquelle l'empire du Milieu a été vaincu par la flotte britannique dans la première guerre de l'opium.
Vue d'ici, la référence historique paraît ahurissante. C'était quoi, déjà, les guerres de l'opium ? Une agression caractérisée des Occidentaux pour obliger la Chine impériale à leur ouvrir ses marchés. Comme elle leur vendait de la soie, du thé, des porcelaines, et siphonnait en échange l'argent-métal, les Britanniques avaient eu l'idée d'y exporter de l'opium. En quelques décennies, des millions de Chinois étaient devenus opiomanes, obligeant l'empereur à interdire "ce poison qui sape nos bonnes moeurs". Sous un prétexte futile, la flotte britannique attaqua Canton en juin 1840. La grande humiliation de la Chine commençait.

Est-il fortuit que, quelques semaines après la parade des 169 pas, un Britannique ait été exécuté, pour trafic de drogue de surcroît ?

Sophie Gherardi (directrice adjointe de la rédaction de La Tribune)
Lien : latribune.fr

*** Quelques rappels ***
1)
Article publié le 3 janvier 2009

2)
Comment sortir du piège ?
Par Pierre LARROUTUROU, le 29 septembre 2009

« C’est un chiffre inquiétant que vient de publier la Banque centrale américaine : en trois mois, la dette publique des Etats-Unis a augmenté de 520 milliards. En un an, elle a bondi de 2.000 Mds, soit 14 % du PIB. 2.000 milliards, c’est la totalité des réserves de change de la Chine. En un an, les Etats-Unis ont “brulé” l’équivalent de toutes les réserves accumulées par la Chine en vingt ans …

Quant à la Chine elle-même, c’est peu dire que son économie est instable : “88 % de la croissance vient de l’investissement. Jamais, dans aucun pays, on n’a vu une croissance aussi déséquilibrée” explique Stephen Roach, chef-économiste de Morgan Stanley. La consommation stagne. Les exportations ne redécollent pas. 37 millions d’emplois ont été détruits en six mois …
Pour éviter un effondrement de la croissance, le gouvernement chinois a ouvert tout grand les vannes du budget et du crédit. A court terme, cette politique a permis d’éviter un effondrement de l’économie et une explosion sociale mais personne ne pense que cette relance peut être durable.

“Le rétablissement chinois n’est ni stable, ni solide, ni équilibré” admettait le 10 septembre le Premier Ministre, Wen Jiabao. Le même jour, Xu Xionian, Professeur à la China Europe International Business School, affirmait : “Pour apaiser sa soif, la Chine a bu du poison.”

[...] »

Lire la suite : nouvellegauche.fr

lundi 21 décembre 2009

La Poste

L'État joue-t-il encore son rôle de garant de l'aménagement du territoire, et donc de l'égalité ? C'est la cohésion territoriale et le lien social qui se jouent en partie sur le projet de loi sur la Poste, notamment la solidarité de l’ensemble des usagers, quel que soit le lieu où ils habitent.

Le gouvernement veut transformer cette entreprise, le plus emblématique de nos services publics, en société anonyme à capitaux publics.

Le texte sera soumis au vote des députés ce mardi 22 décembre 2009 alors que plus de deux millions de citoyens se sont mobilisés début octobre lors de la votation concernant le changement de statut de La Poste. Sur un tel sujet qui engage l’organisation et le développement de notre pays, pourquoi le gouvernement a-t-il refusé l’organisation d’un référendum ?

Les arguments portant sur l’identification des besoins, le financement, la rentabilité, la « modernisation », ... auraient pu faire l’objet d’un débat public et d’une profonde réflexion collective autour de l’application très concrète au sein de l’Europe des valeurs fondant notre République.

Pourquoi le gouvernement a-t-il choisi un autre débat ? ...


Le micro-crédit : pourquoi, pour qui ?

Le France s’enfonce dans la crise et le Jura n’est pas épargné. Les Jurassiens sont surendettés ! La Banque de France nous indique que le surendettement a augmenté de 50 % cette année par rapport à l’année dernière.
20 % à 30 % des Jurassiens n’ont pas accès au crédit bancaire classique.

Nous avons déjà demandé que le micro crédit se développe dans le Jura. Depuis, l’UDAF (Union Départementale des Associations Familiales) a signé le plan Borloo qui l’autorise à faire du micro-crédit.

A qui s’adresse-t-il ?

Aux personnes qui ne peuvent pas accéder au crédit bancaire normal, faute de ressources stables et suffisantes. Ces dernières se retournent alors sur le crédit renouvelable dit « revolving » dont les taux réels dépassent les 20 %. Les souscripteurs s’engagent ainsi dans la voix du surendettement.

Le micro crédit personnel constitue une alternative au crédit classique. Il permet l’accès au crédit à ceux qui en sont privés et facilitent leur insertion économique et sociale. Il s’inscrit dans le domaine de la finance solidaire, fondé sur les principes de la responsabilité et de la solidarité.

Les montants prêtés sont de 3.000 euros sur 36 mois. Le but est de permettre aux personnes en situations difficiles, de se payer leurs formations, leurs loyers d’habitations, ou encore d’acheter un véhicule pour se rendre sur le lieu de travail.

Le problème de la loi Borloo est qu’il garantit 50 % des fonds. La caisse solidaire de Franche-comté prête cet argent sans garantie.

Comment peuvent-ils faire ?

Ils ont un fond de garantie abondé par la Région qui leur permet d’assurer ces prêts sans imposer de garanties aux emprunteurs.
Comment fonctionne la Caisse Solidaire ?

Cette dernière existe depuis 2004. Elle est l’interface entre le demandeur et la banque. Cette dernière prête l’argent, elle joue un rôle de créditeur. La Caisse Solidaire, elle, s’occupe de monter les dossiers, de mettre en relation le demandeur avec le crédit municipal (taux net à 5.6%),et de se porter garante du prêt. Elle est en lien direct avec les services sociaux.

Le montant maximum alloué par la Caisse Solidaire est de 3.000 euros. Si la demande de prêt est supérieure à cette somme, la Caisse ne pourra satisfaire la demande de crédit, et ce, dans l’intérêt du demandeur. Effectivement, ces personnes sont déjà fragiles financièrement, et leur prêter davantage ne ferait qu’empirer cette situation déjà très critique. Dans ce cas, la caisse solidaire fait un travail pédagogique sur le demandeur et leur explique comment se désurrendetter.

Le budget de fonctionnement dont a besoin la caisse solidaire pour « vivre » est assuré par les partenaires suivants :
- Le Conseil Régional,
- le Conseil Général du Doubs,
- le Conseil Général de Haute-Saône,
- La Ville de Besançon,
- La Ville de Pontarlier,
- La caisse de dépôts,
- Le CUCS de Besançon,
- La Préfecture
- L’Etat.

Le Conseil Général du Jura doit faire partie de cette liste de partenaires.

Patrick Viverge

mercredi 16 décembre 2009

Convivialité au Conseil général ...

« André Vauchez n'a pas hésité à montrer du doigt ses homologues qui fument au bar du conseil général. « Ils sont irrespectueux du voisin, a tonné l'élu PS. Quand on est élu du conseiller général, on est respectueux de la loi. Quand l'escadrille est menée par une députée, c'est encore plus regrettable ».
Un poil gêné par ce coup de gueule, Jean Raquin n'a eu d'autre choix que de faire un rappel à la loi. « Je demande au personnel d'aller fumer dehors, les élus doivent faire la même chose ! ».

Marie-Christine Dalloz et Clément Pernot, non sans rappeler que par tradition le bar du conseil général était considéré comme un endroit privé, ont désormais promis de s'exécuter. Gilles Carnet, le conseiller d'Arinthod, s'est montré plus rebelle : « Si je veux continue à fumer, je le ferai ! ». Clément Pernot, fidèle à son habitude, ne pouvait laisser passer ce coup de force d'André Vauchez. Le Champagnolais s'en est donc tiré par une pirouette dont il a le secret : « C'est avec une certaine nostalgie que je me souviens d'André Vauchez, sur les barricades, qui criait : il est interdit d'interdire ! ». Une conclusion pour le moins… fumeuse. »

Le Progrès, le 16.12.2009

***

Ensemble, arrêtons le tabac.

« La lutte contre le tabagisme est une priorité de santé publique : un fumeur régulier sur deux meurt du tabac et 5 000 personnes sont victimes du tabagisme passif chaque année en France.

Afin de protéger les fumeurs comme les non fumeurs, le renforcement de l’interdiction de fumer dans les lieux à usage collectif a été initié par le décret du 15 novembre 2006, lequel prévoit sa mise en œuvre en deux temps. Depuis le 1er février 2007, la mesure s’applique dans les entreprises, les administrations, les établissements scolaires, les établissements de santé. A partir du 1er janvier 2008, elle s’applique aux lieux dits « de convivialité » (cafés, hôtels, restaurants, discothèques, casinos).

mardi 15 décembre 2009

Cyclistes et microcrédit, budget 2010

Le Progrès, le 15 décembre 2009

Agir à gauche réclame plus de sécurité pour les cyclistes

Vendredi, au conseil général, les élus d'Agir à gauche ont déposé un amendement lors de l'étude budgétaire de la voirie. Par la bouche d'André Vauchez, ces derniers ont posé la question de la sécurité des cyclistes sur les routes du département.

Pour l'élu du nord Jura, « les nouvelles caractéristiques géométriques des aménagements routiers (ndlr : votées en commission permanente le 25 septembre) s'attachent à améliorer la sécurité des usagers motorisés, en excluant les cyclistes ». Aussi, André Vauchez a proposé différentes mesures : des accotements revêtus sur 1,25 m sur les routes de plus de 2000 véhicules par jour, marqués d'une signalétique verticale et horizontale minimum ; sur les routes de moins de 2000 véhicules par jour, et qui correspondent aux itinéraires cyclables, un panneau signalant aux motorisés qu'ils circulent sur une route partagée.

Aussi, le groupe Agir à gauche a officiellement demandé que, désormais, tous les travaux d'investissements sur le réseau primaire comportent des accotements de la même structure que la route. Jean Raquin, attentif sur la question et intéressé par la signalétique verticale, a renvoyé cette demande à la DM1 du mois de mars. Non sans rappeler, explicite, « que reprendre un linéaire équivaut à un investissement de 30 % supplémentaire ». Un argument quasi fatal en ces temps de restriction budgétaire.

[pour rappel : « Jura : département cyclable ? »]

Microcrédit : une avancée décisive

En toute fin de séance vendredi, Patrick Viverge a présenté son projet de microcrédit pour les familles jurassiennes en difficulté (notre édition de vendredi).

Malgré un vif échange entre l'élu PS et l'UMP Marie-Christine Dalloz (UMP), le principe a été retenu par le président Raquin qui a décidé de budgéter 5 000 euros à cette attention dans le cadre du budget insertion 2010. Cette somme servira à abonder aux frais de fonctionnement de la Caisse solidaire de Franche-Comté qui porte ce dispositif sur la région.

Restera encore à la collectivité départementale à devenir officiellement partenaire de la Caisse, en finançant également son fonds de garantie. Mais on l'a compris, à travers cette somme de 5 000 euros, c'est une avancée décisive qu'a consentie le conseil général dans ce dossier du microcrédit aux familles en difficulté.


lundi 14 décembre 2009

Conclusion et vote, budget 2010

Monsieur le Président, chers collègues,

En temps que porte-parole de groupe, je voudrais
remercier mes collègues du groupe Agir à Gauche qui ont passé cette année à se battre pieds à pieds pour convaincre, pour démontrer, sans concession mais avec respect, le bien-fondé de nos revendications.

Nous sommes, mes chers collègues, face à
une crise totale sans précédent dans sa globalité dont la gravité signe la fin d’un système économique néo-libéral qui nous mène dans le mur et n’apporte que des inégalités en détruisant la solidarité et le service public.

Le résultat des dernières élections exigeait de nous, élus du Conseil Général du Jura, une capacité exceptionnelle à nous élever au-dessus des habituelles et caricaturales chicaneries entre une majorité et son opposition. L’époque de la cogestion, morte et enterrée l’année dernière, ne nous a pas fait tourner le dos à nos responsabilités. C’est pourquoi, dans notre groupe Agir à Gauche, nous nous sommes battus sans relâche pour un budget qui réponde le mieux possible aux demandes de services des jurassiens et impulse une dynamique en matière économique, dans l’agriculture et respectueuse des deniers publics.
S’opposer sans proposer c’est de l’agitation stérile, de la complicité passive.
L’heure du bilan est maintenant venue.

A la création du groupe Agir à gauche, alors que la «crise» faisait rage et que le président Sarkozy maintenait son bouclier fiscal, ce scandaleux cadeau aux plus riches, nous nous étions engagés à nous battre pour la création d’un «
bouclier social » qui puisse, dans notre département, limiter la dureté du choc pour les couches populaires, celles qui souffrent encore plus aujourd’hui qu’hier. Nous n’avons pas tout obtenu de l’exécutif, mais nous avons réussi à lui arracher des mesures importantes alors même que nos marges de manœuvre budgétaires étaient limitées.

1. Nous avons décidé du lancement de l’étude du nouveau plan gérontologique en lien avec le CODERPA (le COmité DEpartemental des Retraités et Personnes Agées), présidé par André Vauchez, qui est un lieu de dialogue, de réflexion et de propositions au sein duquel les représentants des retraités et des personnes âgées participent à l’élaboration et à l’applications des mesures départementales les concernant. Ce plan gérontologique prévoit le nombre de lits nécessaire dans les années à venir au sein des EPHAD et dans les Maisons d’accueil rurales pour personnes âgées. Cela est une avancée extraordinaire pour nos ainés.

2. Nous allons poser la première pierre de la maison de l’adolescent indispensable pour faire de la prévention auprès de tous les adolescents du département grâce à son réseau avec l’éducation nationale, la justice, les différentes associations jurassiennes, les parents, les services sociaux du département. C’est une véritable action de proximité au service de la prévention de la souffrance des adolescents.

3. Le conseil Général à accepté le principe du microcrédit qui va permettre à de nombreux Jurassiens de ne pas sombrer dans l’endettement, ce piège tendu aux plus fragilisés par des sociétés de «crédit revolving» sans scrupule, toléré par un gouvernement qui n’épargne vraiment pas les plus fragilisés et les fait glisser sur la pente inexorable de l’exclusion citoyenne.

Je suis fier de cette gauche qui se bat et qui arrive à imposer ses idées.
Il y a donc des manques, certes, mais je n’accepte pas que certains de mes collègues mentent sur la réalité de nos avancées en matière sociale et parlent de « mesurettes » ou de « miettes » acquises par notre groupe pour masquer leur manque total de réalisme. Cela est tout simplement honteux .
Je les invite à venir avec moi rencontrer des parents d’enfants anorexiques. Je les invite à rencontrer des personnes surendettées qui n’ont plus d’issue que le désespoir. Je les invite à rencontrer des personnes âgées abandonnées, confinées dans la pauvreté et la solitude et leur expliquer que ces mesures ne sont que des « miettes ».

La lutte pour faire reculer l’iniquité et la souffrance passe par des actions concrètes et impose de la modestie, bien loin des amphigouris pompeux et stériles.

Je n’accepte pas non plus cette droite qui nous déverse à torrent son soi-disant humanisme dans le Jura et qui vote à Paris les lois creusant les inégalités sociales.
Dans une véritable République, il ne devrait pas être tolérable de confiner ainsi le peuple au rôle de téléspectateur-voyeur des débauches et des errances de la Cour !
Ici et maintenant, dans notre Jura, nous ne pouvons accepter que des millions d’euros soient versés à l’immobilier d’entreprise sans aucune contrepartie d’emplois.
Donner 800 000 euros à une société de crédit bail pour financer des investissements pour le compte d’une entreprise est totalement indécent !
Nous ne pouvons accepter de nous retrouver dans cette situation financière proche de la mise sous tutelle alors que c’est l’Etat qui nous impose ses règles qui visent à nous étouffer, à asphyxier notre autonomie financière du Département et à nous empêcher d’exercer notre mission sociale au service des personnes les plus démunies ainsi que des petites entreprises.

Alors comment allons-nous voter ?

Depuis un an, nous avons fait le choix de l’influence et de la cohérence
. Nous pensons que la gauche jurassienne a besoin de gagner en crédibilité : aussi nous n’avons pas déserté, nous avons tenu face aux procès politiciens qui nous ont été faits. Nous avons exercé notre devoir d’élu responsable dans une situation politique qui demande tact et intelligence.
En vertu de cette cohérence,
je souhaiterais qu’André Vauchez continue à assurer sa tache de vice-président aux affaires sociales qui représente 40% du budget. Ce poste a d’ailleurs augmenté de plus de 11% avec des mesures concrètes et efficaces en réduisant sur d’autres dépenses. Cette part du budget est la nôtre.

Au passage, j’appelle d’ailleurs chacun ici à agir en toute cohérence :
on ne peut pas rester à certaines responsabilités exécutives et refuser en bloc le budget, c’est déjuger son propre travail ou le faire passer après de petites indemnités … comme au SDIS ou le budget du Département est directement engagé …

Monsieur le Président, mes chers collègues, nous avons étudié 125 dossiers : il y a eu des votes contre 10 dossiers. Donc 92% des dossiers n’ont pas eu de vote contre.

Et pourtant, ce budget est bien en deçà du nécessaire
, surtout sur les questions économiques. Mais nous avons trop œuvré cette année afin d’obtenir de nombreuses inflexions sociales pour rejeter ce budget et vous laisser le bénéfice de mesures sociales qui sont en réalité les nôtres.


Les immenses inconnues induites par la réforme des collectivités territoriales et des finances publiques nous conduisent, en toute conscience, à nous abstenir sur ce budget.

Je vous remercie.
Patrick Viverge

Budget 2010, André Vauchez

Mes chers collègues,

L’an dernier, j’évoquais le budget 2009 comme étant celui de la fin d’un cycle qui mêla deux composantes :

- Une composante départementale marquée par un retard des investissements votés avec un volume d’emprunt corrélatif non réalisé « On n’a pas besoin de tous les emprunts notés », qui à ce moment là, se situaient à environ 15 millions d’euros par an. Avec en corollaire de nombreuses études de voiries notamment présageant des investissements futurs d’un volume non calculé tellement il aurait pu affoler la boussole de l’équilibre budgétaire. Seul le ratio d’endettement du Département restait au vert.

- Une composante nationale issue de l’acte II de la décentralisation. Celle-ci fut marquée par une avalanche de compétences nouvelles :
1/ Sociale : Comme la gestion du FSL, le RMI puis le RSA en 2009, la MDPH, la loi sur la protection de l’enfance et des majeurs vulnérables.
2/ Les routes nationales : à l’état douteux qui fait que depuis deux ans des investissements conséquents grèvent le budget.
3/ Le personnel des collèges transféré : d’année en année, j’ai, au nom des mes camarades, évoqué l’impasse dans laquelle le Conseil Général était poussé du fait de l’importance et la non compensation des charges transférées. Immuablement les responsables de la droite critiquaient mon pessimiste démesuré !

7 ans se sont écoulés … Quel constat peut-on tirer ?
Un budget à bout de souffle ! Ce n’est pas être pessimiste que de le dire, mais plutôt réaliste et responsable.

Le budget 2010 augmente de 9.5% (9.7% en fonctionnement, 9% en investissement) sans que la structure en % des deux sections varie dans celui-ci. Aide sociale +10.9 %. L’enseignement ; le sport ; la culture +24.7 % ; le transport scolaire (gratuit) en liaison avec le transport commercial de 20.8 % ; les investissements des collèges +17.7 % … pour ne noter que les dépenses liées au service public.
Seule la voirie croit plus faiblement de 2.1 % en application des recommandations que nous ne cessions de rappeler antérieurement.

Avec quelles recettes nouvelles équilibrer le budget prévisionnel ?
- Les dotations telles DGF à + 1 % ?
- Les transferts financiers de l’état : ils sont inférieurs au coût réel.
- Les recettes fiscales estimées à + 2 % ?

Mais
la loi des finances « coupe-jarret » chamboule le paysage fiscal des collectivités. Qui paiera l’impôt départemental demain ? Les ménages ? L’activité économique, à quelle hauteur ? Tout cela ne sera connu que dans quelques jours, alors le gouvernement annonce pour 2010 une année neutre … mais sans croissance. Et après ? On verra après les Régionales ...

Ce qui est certain, c’est que les départements perdront leur autonomie financière et fiscale et seront aux ordres de l’Etat qui décidera pour eux.

Alors où trouver les recettes nécessaires à l’équilibre ?

1. Augmenter l’endettement avec un emprunt à hauteur de 47 millions, 3 fois + qu’il y a 3 ans ! Il couvrait 40.5 % des recettes d’investissements en 2009, ce sera 58.2 en 2010 !
2. Et surtout diminuer l’autofinancement des investissements qui de 31.3 millions en 2009 tombe à 17.9 millions et accuse une chute de 42.8% !

Alors quelle perspective pour les années suivantes ?

Dès 2010, la capacité de désendettement qui était de 1.7 année en 2007, 2.3 années en 2008 et 2.8 années en 2009 atteindra 4 à 5 années en 2010 !
Le service des dettes qui dépassera 20 millions grèvera encore plus la section de fonctionnement.

Mes chers collègues des bancs de Droite, et encore plus Madame et Messieurs les Parlementaires, vous étiez avertis ces années passées, vous avez nié la réalité. Aujourd’hui, le voile est tombé.

C’est ainsi que je dirai que 2010 marque l’avènement du budget des grandes incertitudes.

La question à se poser est de savoir quand le Jura rejoindra-t-il le groupe des lâchés de peloton déjà composé de 25 départements, de Gauche comme de Droite d’ailleurs, potentiellement en situation de faillite !
Soyons conscients, mes collègues, que la loi de finances 2010, ainsi que la suppression de la moitié des élus inscrits dans le projet de la loi territoriale, véritable coup d’état, signeront la fin de la démocratie locale et de la république décentralisée.

En conclusion, Monsieur le Président,
- Ayant depuis plus de trois mois proposé un certain nombre d’avancées que nous souhaitions -à Agir à Gauche- voir être prises en compte, et que vous avez acceptées.
- Ayant, avec les présidents de commissions participé pleinement à la mise sur pied de ce difficile budget 2010 pour rechercher la meilleure réponse partagée, destinée à satisfaire les besoins des jurassiens.
- Ayant eu votre plein soutien dans deux dossiers importants que je conduis pour le compte du département :
1) La mise en œuvre du projet Innovia au côté du Grand Dole, de la CCI et de la Région.
2) La remise en fonctionnement du Coderpa que vous avez reconnu comme force de proposition pour la politique engagée par le Conseil Général en direction des retraités et personnes âgées.

Ne concevant pas assumer des responsabilités départementales, participer pleinement au débat sur les orientations budgétaires, et tourner le dos à une autre responsabilité qu’est l’adoption du projet de budget du président marqué, en ½ teinte pour certains, en ¼ teinte pour d’autres, d’idées progressistes si j’en juge au nombre de dossiers adoptés à l’unanimité, je soutiendrai votre budget Monsieur le Président.

Je vous remercie de votre attention.
André VAUCHEZ

dimanche 13 décembre 2009

Lipdub, identité nationale, Carlita ...

« Lipdub »

Rien ne vaut la toute première version dévoilée par Guy Birenbaum. Mais quand même ...



***

« Identité nationale »

Un débat public, à la préfecture de l'Aube, auquel a participé le groupe Action discrète.



***

« Carlita »

Chronique de Didier Porte (France Inter, à 12h05), au sujet de l'entretien de Carla Bruni dans 7à8 sur TF1 (au moment où les sondages baissent pour M. Sarkozy).


vendredi 11 décembre 2009

Introduction, budget 2010

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Aujourd’hui nous sommes dans une situation d’incertitudes économique, sociale, politique extrêmement préoccupante.

En quoi cette situation est-elle grave ?

Situation Nationale

Environ 4 Millions de chômeurs en France en juillet, dans 5 catégories du Pôle emploi hors travailleurs précaires.
En plus de cela, beaucoup de jeunes en galères qui n’apparaissent dans aucune statistique
Le chômage explose.

A)
La crise économique n’a d’exceptionnelle que son ampleur, puisque depuis deux décennies, elles se succèdent tous les deux ans, celle ci est simplement beaucoup plus grave, nous le disions déjà en DM1.

B)
On nous parle de la sortie de crise depuis un an, en DM1 nous le disions également nous en sommes loin car les mesures prises sont inefficaces.
Le figaro du 20 Novembre titrait la Société Générale tire la sonnette d'alarme, « le pire pourrait être devant nous »
Alternative Economique le 9 décembre par la voix de Guillaume Duval fait la même analyse.

C)
On nous parle de la dette publique
Déficit public français 2009 : Proche de 120 milliards d'euros (soit 3729 euros par seconde) le temps de votre intervention Président, la France a creusé son endettement de plus de 7 Millions d’Euros
Notre inquiétude de Conseillers Généraux,
c’est la dette privée celle des ménages , celles des entreprises.

- Endettement des ménages dû à une mauvaise répartition du travail, à une mauvaise répartition de la richesse, à une incitation à consommer plus alors que les gens sont déjà dans une situation de grande précarité

Augmentation du surendettement des ménages depuis le début de l’année de plus de 50%, info donnée par le directeur de la Banque de France
33% d’augmentation du chômage,
Une dizaine d’entreprises en médiation dont 7 concerne 3000 personnes .
Il y a alors deux véritables combats à mener :
1/ Meilleure répartition de la richesse
2/ Réduction du temps de travail

1/- Meilleure répartition de la richesse
- Entre 1980 et maintenant,
11 points de PIB sont allés de la poche des salariés à la poche des actionnaires.
2/- Régularisation du temps de travail.
L’économie libérale a inventé « les travailleurs pauvres » En France c’est 8 millions de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Nous sommes obligés d’aider les salariés précarisés très en dessous des 35 heures qui constituent la quasi totalité des contrats de travail signés actuellement c’est pour cela qu’il y a les R.M.I. et R.S.A.. Aujourd’hui les contrats sont des contrats de moins de 20 heures qui imposent la précarité C’est du temps partiel non choisi.

Le temps de travail moyen, public privé, dans tous les pays d’Europe tend vers les 30 heures.
Soit on régule le travail par la loi, soit on le fait par la précarité

En plus de cette situation contre laquelle nous nous battons, le gouvernement ou plutôt le Président Sarkozy dit : « On ne peut pas faire une politique au gouvernement et une autre dans les Régions. » Que cela signifie-t-il ? Faut-il un seul pouvoir central ?

Les collectivités territoriales seront mises au pas.
Pour cela, la seule solution est que les élus locaux soient les moins nombreux possible et que leurs moyens financiers dépendent directement de l’Elysée.

Cela est prévu par le plan Sarkozy en direction, je devrais dire, contre les collectivités.
1/ La loi des finances 2010 organise le racket sur leurs recettes

2/ La loi territoriale prévue après les régionales remplacera les élus par des agents de l’Etat.

C’est la fin de la Démocratie locale, broyée par la machine centrale.

Le budget va être établi sur une incertitude sur les recettes, puisqu’il n’y aura plus d’autonomie fiscale des départements, puisqu’elles seront demain redistribuées au bon vouloir du Gouvernement.

L’alerte qui fut donnée lors du transfert de compétence au département dans le social, avec le FSL, RMI, RMA, la protection de l’Enfance, la protections des adultes, les routes Nationales, etc., ou il est très difficile de comprendre les transferts, avec la TSCA, TIPP,CNSA, DGF et autres droits de mutations.

Nous dénonçons 20 Millions de déficits non compensés et nous attendons que l’on nous prouve le contraire.

Les budgets des années précédentes foisonnent de promesses d’investissements en direction des routes que nous ne pourrons tenir…..
Le résultat est un budget extrêmement contraint.

Dans ce contexte, il faut reconnaître qu’un certains nombre de choses vont dans le bon sens.

Dans le budget du Social qui représente autour de 40% du budget global, Agir à Gauche imprime sa marque et souhaite continuer à proposer des actions dans l’intérêt des Jurassiens.

Grâce à notre action nous avons obtenu :

A). Dans le social, dont André Vauchez est le Vice-Président, le budget du Social c’est plus de 100 millions d’Euros.

16 emplois crées au niveau des services sociaux du Département .

Globalement, je citerai trois axes majeurs en direction :
Des personnes âgées, des jeunes, des classes moyennes et des personnes précarisées

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des personnes âgées :Plan gérontologique

Accueil des Personnes âgées en liaison avec la perte d’autonomie. C’est le comment bien vieillir dans les logement sociaux en liaison avec le Coderpa qui a, pour reprendre vos termes Président, une belle mission au service de l’humain.
Une discussion s’est développée pour constater l’urgence d’un examen sur la politique mise en œuvre pour le logement des personnes âgées avec les organismes placés sous l’autorité du département, CAUE, CDH, et même les OPH du Jura dont la collectivité de rattachement est le Département.
Prévision créations des lits, dans les EPHAD et MARPA Maison d’accueil rurale pour personnes âgée. (Nous en reparlerons dans l’examen des dossiers)
Réactivation des clics dans une démarches solidaires à l’échelles des unités territoriales

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des adolescents : Maison des adolescents.
Ne pas confondre délinquance et souffrance (Anciens centres d’écoute disparus). Fil santé jeune Compétence totale sur le département

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des classes moyennes et précaires :
Ä un accord de principe sur la mise en place du Micro-crédit. Nous le répétons, notre inquiétude est la dette des ménages

A l’instar de la région sauf le Département du Jura, nous proposons d’instaurer le micro-crédit individuel.
Qu’est ce que c’est ?Il s’agit d’ouvrir la possibilité pour les plus démunis d’emprunter de 300 à 3000 euros sur 36 mois et de leur éviter le recours au crédit « révolving » à des taux usuraires, dont les effets pervers ont été particulièrement dénoncés, à juste titre, mais sans en tirer d’autres conséquences.
But :Payer les loyers, acheter une voiture pour travailler, rembourser ses crédits renouvelables.
Ca existe déjà
Udaf et plan borloo. ( j entends les Députés qui on voté la loi Borloo me dire…….)
La caisse solidaire qui existe dans la région propose des prêts sans garanties
Nous demandons l’inscription au BP la somme 5000 Euros pour participer au fonctionnement dans les dépenses imprévues
Et nous vous demanderons en DM1 d’abonder le fond de garantie de la caisse solidaire
Economie En fait cela est une économie puisque cela limitera le FSL et en général les dépenses de l’aide sociale.

Ce n’est pas suffisant en ce qui concerne les personnes âgées et l’aide à la personne en particulier,
il faudra mettre en place un véritable Service de qualité Accessible à tous les jurassiens sur le territoire. Il faut que tous les jurassiens puissent y avoir accès
Pour cela il y a plusieurs possibilités que nous aborderons dans l’ étude des dossiers.
Nous reparlerons du bouclier social, dans l’étude des dossiers, auquel nous sommes attachés comme vous le savez

B).Budget des routes et des transports:
Un coup de frein a été donné sur les travaux pharaonique il faut le reconnaître

Depuis que la Gauche a déserté le poste de Président de commission, nous sommes au regret de voir que certains engagements n’ont pas été tenus.
On ne s’explique pas comment un projet phasé n’aboutisse pas alors que de nouvelles opérations démarrent ailleurs.
On constate un frein sur les travaux certes, mais rien sur la programmation des routes avec suivi de chantiers, rien sur la programmation des travaux en commission et la mise en place volontariste d’un plan pour la protection des cyclistes.
Nous proposerons un amendement

Les transports des scolaires : Nous constatons avec satisfaction la mise en place d’un véritable service public des transports au bénéfice de l’ensemble des Jurassiens, scolaires ou non, même si des ajustement nécessaires ont été apporté en raison de la grande novation qu’apporte le système.
Il faut aujourd’hui être proche des parents d’élèves qui souhaitent que la prochaine étape soit l’accompagnement des tous petits

L’aéroport Dole Tavaux buzz sur certains blogs
Je rappellerai simplement quelques chiffres
180 000 Euros pour le Département par an. Un Giratoire 1million deux ou le financement des investissement des collèges privés votés en DM 340 000 Euros, pratiquement deux ans de fonctionnement

C).
Le bio a été introduit dans l’agriculture. Nous le demandions au BP.2009 mais il faudra aller plus loin dans l’alimentation des cantines ce qui impose de revoir le financement des repas, il faut favoriser les bonnes pratiques et valoriser financièrement les établissements qui introduisent le bio dans la confection de leur repas.

Le département s’est doté d’un plan climat, nous en sommes satisfaits, mais quel en est le bilan pour mieux recentrer et prévoir nos actions ?

Suite à la mise en place d’un plan d’action du contrat développement durable de l’agriculture Jurassienne,
un technicien va permettre de développer ces filières mais le contrat doit prévoir que les aides départementales en direction de la filière bio soit au minimum de 8%.
Nous proposerons un amendement.

D
) L’aide directe au développement économique : Nous souhaitons pour aider les entreprises, mettre en place des avances remboursables qui pourraient être consolidées selon les emplois créés. C’est un rappel permanent.
La reconduite pure et simple des subventions sans garantie d’emplois, sans aucun retour de la part de l’entreprise, nous semble totalement inadaptée à plus forte raison dans notre situation. Le volume de crédit est important pour le budget du département. C’est prés de 4 millions d’Euros qui sont distribués sans contreparties, pour quelques entreprises qui pourraient se compter sur les doigts de la main. Les entreprises ne demandent pas de cadeaux sur fond public, qui d’ailleurs ne seront jamais assez élevés, mais des aides au développement dans les moments cruciaux qu’elles rembourseraient dans le temps lorsque l’investissement devient productif et cela en ciblant surtout les PME et PMI en plus grand nombre.

Conclusion
Aujourd’hui nous vivons une
Crise sociale, crise alimentaire, crise climatique, crise financière et crise démocratique…
Les Jurassiens souffrent et sont inquiets devant cette situation dont on ne voit pas l’issue .

L’endettement des ménages, des entreprises entraîne la détresse.
Il faut donc prévenir les situations alarmantes par un accompagnement très précoce et continu

Nos décisions, nos positions, ne seront pas influencées par les échéances électorales. Seul l’intérêt des jurassiens sera notre objectif. Répondre à leurs questionnement vitaux, manger, travailler, se soigner, se loger, se chauffer, éduquer les enfants.

Maintenant il faut gérer un département qu’il soit de droite comme de gauche, les majorités doivent élaborer le meilleur budget possible, le plus solidaire pour nos concitoyens, le plus performant pour les services publics, sociaux, transports, et les écoles et le plus ambitieux pour le développement économique et touristique.
Dans le Jura, où il n’y a pas de majorité, c’est à cette tâche que nous nous sommes attachés, aux postes que nous occupons depuis 18 mois, même si une composante de Gauche a abandonné la partie pour adopter une autre posture, nous continuerons, sans relâche à présenter au Président Raquin nos propositions dans la préparation des budgets dans lequel notre collègue Vice-Président André VAUCHEZ est un acteur assidu et persuasif.
Vous l’avez compris nous sommes des hommes de propositions et d’actions plutôt que d’oppositions systématiques.

Entre 2009 et 2010
Le budget est global est passé de 278,9 Millions à 305,2 il a donc augmenté de 9,4 %
Dans le même temps le budget du social est passé de 109 Millions à 121 Millions il a lui, augmenté de plus de 11 %
Alors un budget de Gauche pour le Jura ?

Non, bien sur. Le volet économique ne nous appartient pas et nous aurons l’occasion de nous y opposer fermement dans les débats qui vont suivre . Un budget de Droite alors ?

Quand on constate les avancées sur les transports publics, la gratuité des transports scolaires, le fonctionnement des services sociaux, l’action menée dans la culture, l’éducation, le sport, la participation des citoyens à la vie publique, les comités d’usagés par exemple , la reconnaissance du Coderda et des clic pour les personnes âgées, c’est un budget partagé au prix de beaucoup d’efforts.

Je vous remercie
Patrick Viverge

jeudi 10 décembre 2009

Quand on tue le cochon ...

J'aurais été fort surpris qu'Edgar Faure ne s'intéresse pas à cette lamentable affaire. Les élus socialistes et républicains du Jura méritent mieux que ces petites magouilles lamentables, les Jurassiens aussi.
Le site de M. Edgar Faure

Revue de presse sur le site du Progrès


***

Une association d'élus n'aurait de comptes à rendre (notamment la composition du bureau, un détail ...) qu'à sa fédération, mais ni à la préfecture, ni à ses adhérents ? C'est nouveau.
Mais l'originalité de l'UEDSR du Jura ne se limite pas à cela : le bilan d'activités se réduit donc à une réunion publique par an, à aucun bureau ni comité administratif mais « un entourage d'élus », à aucun bilan financier (malgré l'obligation statutaire de l'élection d'un trésorier) mais des
critiques hors-sujet contre la fédération PS du Jura (ancienne et actuelle) afin de tenter de se décharger de toute responsabilité.

La réunion du 27 novembre fut tellement « démocratique » que le vrai-faux président ayant signé les convocations la qualifie lui-même de « refondatrice ».
Pourquoi ? Une « refondation » était donc nécessaire ?


Nul doute que le
nouveau « président » JC Wambst et le nouveau « secrétaire général » C. Perny récemment désignés (par la majorité convoquée) sauront utiliser la trésorerie accumulée depuis des années, encore inconnue mais pourtant bien réelle, elle ...

Le nouveau « bureau » est déjà déposé en préfecture : au moins la dénonciation de la réunion du 27 novembre aura-t-elle servi à davantage de transparence à l'avenir.


Mais en l'état actuel, je reste en dehors de cette organisation et compte préparer les prochaines cantonales de la même façon qu'en 2008 : en organisant plusieurs réunions avec les candidats et les élus qui le souhaiteront. Le travail a déjà commencé.

Patrick Viverge

Identité nationale ?

Identité nationale : Patrick Viverge appelle à ne pas débattre
(Le Progrès, le
10.12.2009)

Le conseiller général de Dole nord-est appelle à un boycott des débats sur l'indentité nationale. « Le meilleur moyen de protéger nos valeurs républicaines est de les appliquer et d'agir, et non pas d'en débattre, affirme-t-il.
L'identité nationale ne se forge pas par des échanges sur les frontières comme voudraient le faire croire les apprentis-sorciers du gouvernement, qui nous tendent ce « grand débat » comme un double piège : nous divertir de l'urgence sociale d'une part, flatter l'électorat nationaliste d'autre part.
J'appelle à signer la pétition sur internet du journal Mediapart : « Nous ne débattrons pas. La République n'a pas d'identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. »

mardi 8 décembre 2009

Jura : département cyclable ?


Si l'on veut un jour parler du « Jura : département cyclable », il faut travailler à améliorer la sécurité des cyclistes sur nos routes dès aujourd'hui.


Lors de la Commission Permanente du 25 septembre, celle-ci a adopté par 17 voix pour et 16 voix contre, les nouvelles caractéristiques géométriques des aménagements routiers.

Cette importante décision prise à huis clos en application de la délibération du conseil Général du 17 juin 2008 me paraît lourde de conséquences quant à la sécurité des cyclistes sur nos routes Jurassiennes.

Elle aurait mérité une profonde étude en Commission et un débat en séance publique devant tous les conseillers généraux, ce qui ne fut pas le cas.

Toutefois, si la gauche a voté contre ce projet, c’est tout simplement que les dispositions prises s’attachent à améliorer la sécurité des usagers motorisés : poids lourds, automobiles, motocyclistes, en excluant les cyclistes, même s’il est écrit en préambule :
« La réalisation d’accotements revêtus sur 1,25 mètres offre une possibilité simple de prise en compte de la sécurité des usagers cyclistes. L’aménagement de bandes cyclables devra s’inscrire dans le schéma départemental des Véloroutes et voies vertes ! »

Cela m’amène à faire deux observations :

- 1ère observation : Sur les routes à transit de + 2000 véhicules/jour, les accotements revêtus sur 1,25 m paraissent intéressants pour la sécurité des deux roues mais ils doivent être :

1. en revêtement type enrobé (plutôt de couleur différente de la chaussée) pour pouvoir être empruntés sans risques pour la sécurité des cyclistes. L’enduit est responsable de nombreuses chutes et crevaisons et c’est justement cette solution qui est préconisée !
2. Marqués d’une signalétique verticale et horizontale minimum;

C’est dans ces conditions que l’on peut véritablement parler de bandes cyclables.


- 2ème observation : les routes partagées

Sur les routes ayant un trafic inférieur à 2.000 véhicules/jour, et qui correspondent aux itinéraires cyclables, un aménagement ne se justifie pas ou n’est pas possible.

Il faut néanmoins signaler aux véhicules motorisés qu’ils se trouvent sur un axe du schéma des routes partagées.
Et là, le panneau le plus judicieux est le C50 avec un message informatif pour rappeler aux automobilistes (qui d’ailleurs ne le savent pas en général) qu’ils doivent doubler les cyclistes à plus de 1,5 m hors agglomération.


Monsieur le Président, mes chers collègues, on ne peut pas entreprendre d’importants travaux sur nos routes sans préparer la réalisation de bandes cyclables même réalisés ultérieurement.


Pour cela, il faut que la nature des accotements soit de la même structure que la route. Si cette condition n’est pas respectée, on risque des tassements différentiels qui créeront des fissures voire des dégradations. (recommandation du département de l’Isère qui a pris à bras le corps ce dossier sécurité des cyclistes.)

Proposition

Afin de ne pas rendre impossible la réalisation ultérieure de bandes cyclables sur les routes Jurassiennes, supportant un transit important, nous demandons qu’à compter de ce jour tous les travaux d’investissements sur le réseau structurant et primaire comportant des accotements constitués de la même structure que la route.

Nous souhaitons un vote sur cet amendement.

André Vauchez, pour le groupe Agir à Gauche au Conseil Général du Jura

dimanche 6 décembre 2009

On ne bâtit pas une société sur la peur.

La société française se convertit docilement aux valeurs qu’elle a largement rejeté depuis de nombreuses décennies, au nom de la peur. Cette angoisse du lendemain est d’ailleurs largement entretenue par nos dirigeants politiques nationaux, qui exploitent à outrance l’absence d’opposition constructive à la politique ultra libérale qui déclenche d’ailleurs tous les phénomènes de crise que la France enregistre depuis de trop nombreuses années.

Une autre méthode existe. Basée sur la solidarité, elle privilégie l’accompagnement, la régulation, pour le bien être collectif, au détriment de la satisfaction individuelle de petits besoins, principalement basés sur une hyper consommation de biens que notre Planète ne peut plus fournir.

Nous, élus locaux, du Groupe Agir à Gauche, avons compris la nécessité de placer l’individu au cœur de nos préoccupations politiques, pour réussir une transformation majeure de notre mode de vie. La mondialisation de l’économie impose une compétition sans règles aux entreprises, dont la variable d’ajustement est justement la rémunération du travail.

Le développement durable, devrait limiter les abus, il comporte en lui, ses contradictions, et devient un prétexte. Le « social » ne peut à lui seul corriger tous ces effets pervers.

Le Département du Jura, comme les autres Collectivités Territoriales assume les compétences transférées par l’Etat, au nom de la décentralisation, mais aussi par volonté délibérée du Gouvernement Sarkozy de voir réduire le montant de ses dépenses. Il y a un glissement évident des charges en direction des Collectivités, sans pour autant affecter les recettes qui correspondent (exemple du RSA). Plus pervers encore, puisque le Gouvernement remet en cause l’existence même de la TAXE PROFESSIONNELLE, au nom d’une réduction des freins à la compétitivité de nos entreprises françaises. Or la taxe professionnelle est par nature la ressource de nos collectivités, puisque fortement associée aux territoires qui abritent les usines (ou les centrales nucléaires).
Des réformes, certes, il en faut pour s’adapter à une situation donnée, mais pas au sens ou l’entendent nos dirigeants, réforme égal suppression.

La compétence principale du Département est le social.
Nous demandons au Président du Conseil Général de bien vouloir entendre notre analyse de la situation, de bien vouloir écouter les remèdes que nous préconisons, et enfin d’alerter les pouvoirs publics sur la difficulté de nos concitoyens.

Les économistes reconnaissent que nous ne connaissons pas la date officielle de la sortie de crise, les plus avisés, doutent même que nous en sortions un jour, tellement le système semble compromis. Pour notre part, nous estimons qu’au nom du principe de précaution, nous devons
tout mettre en place pour éviter une pandémie majeure de crise sociale sur le Département du JURA . Au nom de la cohésion sociale, nous avons demandé au Président Jean Raquin de mettre en place un bouclier social lors de la DM1, mesure sur laquelle nous avons été partiellement entendu. Il faut aller plus loin et plus vite.
Le désespoir existe sur notre Territoire, que vous soyez exploitant agricole, ouvrier d’usine, petit artisan du bâtiment, ou retraité, par exemple. Partout le même discours, partout les mêmes peurs.
On ne bâtit pas une société sur la peur.

Thierry Faivre-Pierret

samedi 5 décembre 2009

L'Appel de Mediapart: «Nous ne débattrons pas»

Mediapart lance avec deux cents personnalités un appel à refuser le «grand débat sur l'identité nationale» organisé par le pouvoir. Nous souhaitons que cet appel soit à l'origine d'une grande pétition citoyenne qui suscite un vaste rassemblement.
http://www.mediapart.fr/node/69735#petition


Nous ne débattrons pas



Par principe, nous sommes favorables au débat. A sa liberté, à sa pluralité, à son utilité. C'est pourquoi nous refusons le « grand débat sur l'identité nationale » organisé par le pouvoir : parce qu'il n'est ni libre, ni pluraliste, ni utile.
Il n'est pas libre car c'est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Il n'est pas pluraliste car sa formulation réduit d'emblée notre diversité nationale à une identité unique. Il n'est pas utile car cette manœuvre de diversion est une machine de division entre les Français et de stigmatisation envers les étrangers.
Affaire publique, la nation ne relève pas de l'identité, affaire privée. Accepter que l'Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c'est ouvrir la porte à l'arbitraire, à l'autoritarisme et à la soumission.
La République n'a pas d'identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. C'est parce que nous entendons les défendre que nous refusons un débat qui les discrédite. Nous ne tomberons pas dans ce piège tant nous avons mieux à faire : promouvoir une France de la liberté des opinions, de l'égalité des droits et de la fraternité des peuples.

mercredi 2 décembre 2009

Bilan d'activité du mois de novembre

Semaine du 2 au 8 novembre: Innovia comité de pilotage, réunion avec les parents d'élèves de Monnières, réunion politique, travail à la MDPH, CA du collège de l'Arc, Conseil Général, DM2.

Semaine du 9 au 15 novembre: CA du collège Ledoux,CDAPH, vernissage MJC, réunion avec les anciens Combattants, cérémonie du 11 novembre, réunion avec les cheminots, salon à Authume, RDV avec élus, réunion de groupe, commission enfance famille, atelier Pasteur, réunion de travail avec président du CH de Haute Saône, commission permanente, commission culture éducation, journée sur l'Afrique à la Commanderie.

Semaine du 16 au 22 novembre: Représentation du Président pour signer la Charte pour l'emploi des personnes handicapées, campagne fleurie au Conseil Général, réunion à l'aèroclub de Tavaux.



Semaine du 23 au 30 novembre: Médiathèque du val d'amour pour une réunion avec Entreprendre et Réussir, journée de travail sur la web télé, RDv de travail sur la gestion du bois, RDv de travil avec responsables de partis politique, RDV avec associations de "nounous" , manifestation organisée par le journal le Progrès, manifestation à la Gendarmerie, réunion constitutive de l'UEDSR, plaque Jean de Vienne à Dole, AG des marins, AG du velos club Dolois.