vendredi 31 décembre 2010

Bilan d'activité du mois de décembre

Semaine du premier décembre au 5 décembre: Commission, mairie de Foucherans médaillés sportifs, AG de l’aéroclub, cimetière anciens combattant d’Algérie, Compétition de Judo, cyclocross à Crissey
Semaine du 6 au 12 décembre: Commission exécutive de la MDPH, venue de René Dosière à Villette les Doles, CDAPH, travail du budget, cérémonie de Noël à l’hôpital, séance publique du BP sur 4 jours, médaillées du Conseil Général, UGD remise de coupes.
Semaine du 13 au 19 décembre : Séance publique du budget, présentation de l’unité médicale mobile, rdv avec les syndicats de l’hôpital, travail cantonales, MDPH travail sur le règlement intérieur, AG du St Jean, Réunion expansion 39, CA du collège de l’arc. Dédicace à la passerelle.
Semaine du 20 au 26 décembre: RDV politique cantonales, Salle des fêtes de Molay, CA hôpital et repas, réunions politiques cantonales, travail du groupe .
Semaine du 27 au 31 décembre : réunions politique individuelle, travail du groupe, préparation des cantonales

jeudi 30 décembre 2010

L'espérance de vie est en baisse aux Etats-Unis

D'après une récente étude, l'espérance de vie des Américains est passée de 77,9 ans à 77,8 ans entre 2007 et 2008.

Petit accroc passager ou début d'une longue descente aux Enfers ?


http://www.lesmotsontunsens.com/l-esperance-de-vie-est-en-baisse-aux-etats-unis-8698

Les temps modernes

10,2.
C’est le nombre moyen d’heures supplémentaires effectuées par les salariés français au deuxième trimestre 2010, ce qui représente une progression annuelle de 14%. La loi TEPA (2007) et la defiscalisation des heures sup continuent de nuire à l’emploi. Plutôt que de conserver ou de créer de nouveaux emplois, les entreprises sont incitées à recourir massivement aux heures supplémentaires…
http://www.nouvellegauche.fr/blog/2010/10/24/102/

Hugologiste

Il y a sans doute deux types d'hommes. d 'un côté dans leur monde d'images, d'écrits, de paroles, il y a les poètes, les romanciers, les humoristes... Ils colorent notre existence, aèrent notre esprit. Ils ne vivent pas de chiffres.
En face campent les sérieux. Ils comptent, entreprennent, forent, exploitent travail et nature. Ils sont dans les affaires. La réalité est leur environnement naturel.
Alors quand il s'agit d'administrer les choses publiques, qui souvent côtoient les privées, ou de faire des choix techniques qui formateront la civilisation et engageront l'avenir de la Société, c'est aux seconds que, sagement croît-elle, celle-ci confie les clés.

Et pourtant rêvons un instant qu'aient été entendues et écoutées les visions d'hommes de lettres.
Un des plus réputés d'entre eux, auteur de la Légende des Siècles aurait pu nous en faire gagner un, le 20ème, au cours duquel les pétroliers ont bâti leur empire sur le sac de notre planète.
Que nous dit Victor Hugo, curieux de tout donc de science? Pré écologiste il appelle de ses voeux la fin de « l'horrible charbon de terre ». « Le jour viendra où la surface du sol sera aménagée pour emmagasiner la chaleur solaire. Transformée en électricité cette chaleur sera distribuée partout. Soyez sûrs que le soleil envoie chaque jour à la terre la quantité de lumière, la quantité de mouvement dont l'activité humaine a besoin. J'ai dit cela il y a 40 ans. Je le redis aujourd'hui. » C'était en 1880! Il n'a que 78 ans.
Deux ans plus tôt en 1878, à l'occasion de l'expo universelle de Paris, le public français découvrait le « moulin américain »,éolienne multipale et orientable, pompe à eau des plaines du Far West.
Puis tout est dit sur l'éolien par un ingénieur de Arts et Métiers; E. Hospitalier: « la machine électro-magnétique de Gramme, mue par le moulin à vent, pourra charger des piles Planté qui accumuleront le travail du vent; on aura ainsi régularisé, emmagasiné, asservi une force variable et inconstante pour lui faire exécuter, à intervalles réglés un travail régulier et constant. »
Il n'en fallut pas plus pour qu'un duc, de Feltre, décide de passer aux actes et utiliser près du Havre une éolienne pour produire de l'électricité. Les sérieux d'alors ironisent et le traitent, offense ultime à leurs yeux, de « poète ».

Allez on fonce! Avec Alphonse Allais apprêtons-nous à quitter gaiement le siècle du « charbon et de la vapeur pour le 20ème, dont le destin n'était pas scellé. Echappant à l'empire des trusts pétroliers, il eut pu être le siècle des ER. « Espérons » écrit, très sérieux, l'humoriste en novembre 1900 « puisque nous voilà bientôt dans le 20è siècle, que nos ingénieurs trouveront ou plutôt généraliseront d'autres sources d'énergie que ce procédé primitif (charbon->vapeur). Le jour viendra où l'homme aura tiré des flancs du globe toute la houille, pompé tout le pétrole et ce jour-là je me demande ce qu'elle fera l'humanité cette étournelle! Préparons-nous dès à présent à cette date. Habituons-nous à nous passer de la vapeur. Fabriquons toute notre électricité avec ces moteurs naturels qui s'appellent chutes d'eau,le flux et le reflux des marées, le vent etc... »
Rêvons d'un 20è siècle qui n'eut pas fondé son industrie, son agriculture, son urbanisme à 90% sur le pétrole, mais sur les mouvements de l'eau et de l'air, la lumière du soleil et la chaleur des entrailles de notre Terre-Mère, qui permettaient une production propre, durable et répartie de l'énergie.
Rien d'étonnant que les sérieux l'aient emporté sur les visionnaires. Gestionnaires ils savent compter, forer, pomper, ériger monopoles et conglomérats. Ils font les choix économiques. Ils ont donc le pouvoir.
Et l'on apprit vite ainsi à défossiliser en un an le carbone stocké en 1 million d'années dans l'or noir.
« SOS, le climat change » gémissent les pessimistes.
« L'environnement ça commence à bien faire » rétorquent les pragmatiques. « Positivons » ajoutent-ils, « le verre n'est pas à moitié vide. Il est à moitié plein ». Demain coulera le champagne des Highlands, le pur malt groënlandais. Le rêve nautique du passage du Nord sera réalité. Adieu Panama, scandaleux canal aux écluses fastidieuses. Au coeur de l'interminable été sibérien, dans l'allégresse nous fêterons la moisson des blés d'or Monsanto, sur les rives septentrionales des fleuves Ob et Ienissei, là où hier s'ébrouait en bandes le frileux Mammouth.

Exxon, Total, Shell eurent la haute main sue le siècle dernier. Faudra-t-il qu'ils aient séparé les ultimes traces de pétrole des schistes canadiens et ouvert les vannes de ce méthane qui git inoffensif sous le permafrost pour réaliser que désormais il y a plus de profit à tirer des ER?
Produire plus propre pour gagner plus. Voilà bien la Formule 1 d'un développement qui dure!
Poètes, littérateurs et philosophes, réfléchissez: Shell, Total et Exxon, et aujourd'hui Areva, déléguant la gestion de l'énergie, le pouvoir en quelque sorte, aux gens! Illuminations! C'est un peu comme si vous osiez prétendre que l'eau n'appartient pas à Veolia et que Leclerc n'est pas un misanthrope!
Alors continuez à colorer notre existence. Nourrissez nos rêves. Et surtout faites nous rire de ces usurpateurs qui de nos biens naturels font leurs marchandises.
Pariant pour vous divertir sur une pensée de Blaise Pascal, je laisse au savant et philosophe le mot de la fin. « Il ne faut pas que le peuple sente la vérité de l'usurpation: elle a été introduite autrefois sans raison. Elle est devenue raisonnable. Il faut la faire regarder comme authentique, éternelle, et en cacher le commencement si on ne veut pas qu'elle prenne fin.

PS: Cette dernière citation figura en préface de l'essai éclairant de Viviane Forrester « L'horreur Economique »
(Foyard – 1995)

Michel Moreau

mercredi 29 décembre 2010

Clémence pour le maire de Champagnole

D'étonnements en surprises, tel est le parcours auquel nous invite le maire de Champagnole.
Tout commence il y a quelques mois lorsqu'il déclare à la Voix du Jura, au sujet des projets d'hypers: « cela ne me concerne pas ».
Puis, sous son impulsion, après en avoir débattu à huis-clos, le conseil municipal vote à bulletin secret, devant une assistance qui espère un débat. Et donne le feu vert à 3 projets d'hypers dans une petite cité sur-équipée en grandes surfaces.

En communauté de communes, relevons 3 perles:
Après avoir sommairement cité des chiffres plutôt optimistes d'emplois créés par les 3 projets, il déclare aux délégués: « maintenant vous en savez assez, nous n'allons pas perdre de temps en discussions ».
Entretemps il avait confié: « je ne méprise pas ceux qui travaillent dans les grandes surfaces ». Mais aurait-il pu dire le contraire?
Après avoir admis que Champagnole compte beaucoup de m2 de supers (340/1000hab, cotre 224 dans le Jura et 140 en France ), il annonce bravement: « mais nous avons zéro m2 d'hypers! ». Edouard Leclerc lui avait-il dévoilé que la formule de Coca Cola ou de camembert Président était différente, et les poulets aux hormones mieux élevés, selon qu'ils devaient être distribués en hypers ou en supers?
Mieux, dans une entrevue avec les responsables de JNE (La Voix du Jura du 23 décembre), il avoue que les projets ne sont pas viables.

Voilà donc un responsable qui se mobilise au conseil municipal, à la communauté de communes, à la CDAC, pour un projet « non viable, qui ne le concerne pas ».
Et il mobilise aussi la majorité de droite du Conseil Général qui se ridiculise en exerçant un chantage inédit: si vous ne retirez pas votre recours à la CNAC, la subvention qui vous fut accordée ce printemps sera supprimée. Les conseillers généraux ignorent que le recours est porté par JNE, mais aussi par Citoyens, Ecologistes, Solidaires et le collectif de Consommacteurs à l'initiative d'une pétition qui recueillit 1700 signatures.
De plus en plus nombreux sont ceux qui s'interrogent. Alors que tout le monde sait que l'hyper distribution exploite un concept clair: distribuer plus en employant moins, comment un édile responsable peut-il rêver que des hypers, qui plus est non viables, apporteront le moindre début de réponse au problème crucial du développement économique de notre bassin de vie.
Mais notre maire, président de la Communauté de Communes, conseiller général en charge de... l'économie! .. a tant à faire. Alors soyons cléments.

Michel Moreau

lundi 27 décembre 2010

Supermarchés dans le Jura

Citoyens Ecologistes Solidaires

L’association CES s’est jointe à JNE dans la contestation de la décision de la CDAC du Jura qui donnait le feu vert à trois projets d’Hypers dans notre cité.
Nous avons abordé le problème en utilisant la grille d’analyse qui devrait prévaloir, celle du Développement Durable.
Tel projet économique, ici l’installation de très grandes surfaces, dans un contexte économique, social et environnemental donné, est-il compatible avec la recherche d’un développement durable. Voyons les effets sur chacun des trois piliers du Développement Durable qu’il convient de concilier au mieux.

Plan économique
Deux notions s’imposent aujourd’hui :
Via ses centrales d’achat, la grande distribution écrase les producteurs, pousse à la concentration et à la délocalisation, dans les secteurs industriels et agricoles.
Concentrant aussi la distribution, elle exploite un concept simple : distribuer plus en employant moins.
D’une manière générale, la grande distribution supprime des emplois.

Dans le cas qui nous concerne, le seul Hyper U avec sa galerie marchande et 4000 m2 de commerces « satellites » rendrait très précaire la survie des commerces au centre qui perdrait toute attractivité économique.

Environnement
Disparition des terres agricoles
Le bilan sera lourd – 10 ha de terres dont certaines parmi les meilleures dévolues à l’agriculture (blé pour un paysan boulanger bio, prairies, jardins familiaux) seront stérilisés.
Est-il responsable aujourd’hui d’accélérer la disparition des terres agricoles ?
Si Champagnole est appelée à surmonter la desindustrialisation, qui a fait chuter l’emploi plus encore que la population dont un pourcentage important travaille ailleurs, ne faut-il pas préserver ces terrains pour une utilisation plus rationnelle, habitat social économe en espace ? Les réserves foncières de la ville sont limitées.

Plus de voitures – trajets plus longs
Champagnole est probablement la ville du Jura où le nombre de places de stationnement par tranche de 1000 habitants est le plus élevé. Les nombreux parkings y favorisent l’usage de la voiture au détriment de modes de déplacements économes et sains. Il y a très peu de cyclistes urbains.
Sur la zone actuellement agricole, Hyper U disposerait de quelques 13000 m2 de parkings et allées de circulation. Si on y ajoute ceux des commerces « satellites » et de Leclerc, ce sont près de 3 à 4 ha qui passeraient de l’agriculture à la voiture. Notons que les commerces du centre-ville sont très proches des parkings existants.
Hyper U se trouve à un kilomètre du rond point qui se trouve à 100 mètres du centre-ville, situé à 200 mètres de l’actuel Super U, donc à plus des 800 mètres annoncés (vrai à vol d’oiseau)
Le flux journalier passerait de 1663 à 2070 véhicules/jour (une croissance de 413 véhicules/jour).
Au jour ou la raison impose de diminuer l’utilisation de la voiture, il y aura plus de déplacements motorisés, allongés en moyenne d’un kilomètre.
2070 véhicules parcourant 2 kilomètres (aller et retour) donc 4000km/jour à 6-7l/100 consommeront annuellement 100 tonnes de carburant et rejetteront 300 tonnes de CO2, ce qui équivaut à la capacité d'absorpsion d'un hectare de forêt équatoriale. !

Et l’eau ?
L’imperméabilisation de vastes surfaces, aujourd'hui enherbées, agira sur l’écoulement des eaux vers la station d’épuration dont le rendement sera réduit en période d’orage.
Quels traitements subiront le petit ru qui irrigue les jardins ouvriers et la Londaine en bordure du terrain prévu pour Leclerc ?
Ce dernier ruisseau, très capricieux, est enfermé dans les tuyaux sous Champagnole. Le risque d’engorgement existe, notamment depuis la construction d’un lycée sur une zone humide asséchée et le remblaiement illégal d’un autre site en amont de Champagnole.

Plan social

Les 4 grandes surfaces actuelles sont toutes inscrites dans des quartiers à forte densité. L’une, Colruyt, à proximité du Foyer André Socié. L’autre, Super U, mitoyen du foyer du Mont Rivel, autre résidence de personnes agées.
L’exception champagnolaise est que les 4 grandes surfaces sont équitablement réparties sur le territoire. Il nous paraît essentiel de préserver cet équilibre. La plupart des champagnolais pourraient, s’ils le voulaient, s’approvisionner sans avoir besoin d’un véhicule à moteur. Beaucoup le font, volontairement ou ne possédant pas d’automobile.
Sur les 3 grandes surfaces, elles-mêmes concurrencées par 2 magasins discount, , deux n’ont pas une activité suffisante: Casino et Colruyt.
Rappelons que Champagnole, avec 340 m2 de grande surface pour 1000 habitants contre 224 pour le Jura et 140 en France, est suréquipée, ce qui justifia en 2005 l’opposition du Tribunal Administratif à l’extension du Super U.
Dans le cas de l’installation du seul Hyper U, ce sont trois supers (Colruyt, Super U, Casino) proches des clients, qui disparaitron, laissant des friches commerciales.
Voyons les conséquences sur la vie de 3 personnes :
Madame A habite rue Edouard Herriot. Elle a 60 ans, possède une voiture mais parcourt à pied 1200 mètres pour se rendre à Colruyt, 1300 mètres pour se rendre à Super U. Le nouveau site de l’Hyper sera à 2300 mètres de son domicile. Elle fera donc presque 5 kilomètres, en voiture cette fois.
Madame B, 58 ans, domicilée aux Pléiades, immeubles HLM, fait ses courses à Colruyt (200m) ou Super U (400 m). Il lui faudra faire 1500 mètres pour un kilo de sucre. Il n ‘y a pas d’épiceries plus proches.
Madame C, 81 ans, vit au foyer du Mont Rivel, mitoyen du Super U. Elle perdra le peu d’autonomie qui lui reste.
Les concepts de circuits courts, commerces de proximité, sont très à la mode. Persistera-t-on ici à aller à contre-courant en concentrant et excentrant la distribution ?
Tant sur le plan économique (bilan global négatif pour l’emploi (stérilisation du centre-ville) – social (déstructuration du tissu urbain – atteinte à l’autonomie) et surtout environnemental (utilisation non pertinente d’un espace précieux, dépendance accrue à l’automobile, les projets d’Hypers, notamment Hyper U et Leclerc, nous enfoncent un peu plus loin sur la voie d’un développement insoutenable.

Remarques annexes :
Inclure Poligny, dotée de grandes surfaces, tournée historiquement et géographiquement vers Dole et Dijon, dans la zone de chalandise n’est pas réaliste.
De même Crançot, à 10 km de Lons Le Saunier, 25 km de Champagnole. Une supérette n’a pas pu y subsister.
Pont d’Héry, aussi inscrit dans la zone de chalandise, est à quelques kilomètres de Salins.
Attirer à Champagnole les habitants de ces localités et de bien d’autres non citées, serait contre-productif sur le plan environnemental.
Un aménagement durable du territoire implique la revitalisation de commerces à dominante alimentaire dans les bourgs-centres : Andelot, Crançot, Censeau… ainsi qu’au centre de Champagnole.

Bilan carbone
Il est de bon ton de parler de bilan carbone. Ainsi le dossier Hyper U annonce un gain de 51%, par rapport à une solution classique.
Obéissant à la réglementation de 2012, un Hyper U aura bien sûr un bilan carbone meilleur que la version 1990.
L’argument porterait si la taille de la ville, la zone de chalandise, les structures existantes, l'évolution démographique justifiaient le projet.
Ce que l’on peut par contre comparer c’est le coût énergétique d’une surface de vente de 5200 m2 et celui d’un super de 1700 m2.
La destruction de Super U pour faire place à des immeubles de « standing » - ce qui semble l’intention de nos édiles – et la construction d’un hyper U aurait un coût énergétique à la fois lourd et non justifié par des besoins réels. N’a-t-on pas là la définition même du gaspillage ?
Et si la recherche de l’efficacité énergétique est vraiment un des mobiles du projet, des travaux de maîtrise de l’énergie sont certainement souhaitables et réalisables sur le site actuel : isolation, récupération de calories sur les installations de froid, installation de solatubes pour un éclairage naturel et…solaire en journée.
p.104 – Il est question d’une PAC (Pompe à chaleur) avec un COP (Coefficient de Performance) de 4 , c’est très étonnant! Dans le dossier on lit: 1kwh elec => 0.108 k CO2 par contre les chiffres de l'ADEME sont différents : 1kwh elec=>0.156 k CO2.

Sécurité
Le site actuel présenterait un “caractère de dangerosité importante ». de nombreux accidents se produisent au niveau de l’accès… » Renseignements pris : on ne dispose pas de statistiques pour les accrochages ne nécessitant pas l’intervention de la gendarmerie, qui n’a pas eu à constater d’accidents corporels. Le site pourrait donc plutôt, étant donné sa grande fréquentation, être considéré comme très sûr et faisant baisser la moyenne champagnolaise. Ceci, bien sûr, n’est pas bon pour l’activité de l’hôpital, qui a vu fermer le service de chirurgie.

Certains peuvent penser que le citoyen est apte à tout gober. Et lorsqu’un édile local déclara en public « oui nous avons beaucoup de surface de Supers, mais nous n’avons pas 1 m2 d’Hyper », il s’exprimait au premier degré, je le crains. Bien sûr la formule du Coca Cola vendu en Hypers n'est pas la même que celle du Coca vendu en Supers.
Et pourtant, à qui fera-t-on croire que les surfaces commerciales sont condamnées à croitre sans cesse, en totale déconnection avec le contexte économique, social et environnemental.
Finissons sur une note optimiste – oui – développement durable oblige, c’est écrit en toutes lettres dans le dossier: il sera possible de se rendre à Hyper U non seulement en voiture, mais aussi à pied et à vélo !
Lorsque la presse locale dévoilera ce scoop , le champagne coulera dans les Foyers André Socié et du Mont Rivel.
Honorables membres de la CNAC, à votre santé – et vive l’Hyperdéveloppement durable !

Citoyens Ecologistes Solidaires
Le Président,

Michel Moreau

mercredi 22 décembre 2010

Jean marie Sermier veut vous faire croire au Père Noël

Avec un budget d’affichage et des visées purement électoraliste, « la Droite Départementale » dévoile clairement ses objectifs pour l’après mars 2011. Attention au décalage entre le discours bienveillant du chef de Groupe UMP Jean Marie Sermier, à quelques mois des élections, et ce qu’il va nécessairement imposer comme rigueur, dès que la fête sera terminée.

Le groupe Agir à Gauche » n’a de cesse depuis 2008, de démontrer que la situation financière du Département du jura se dégrade dangereusement, et nous avons malheureusement raison. Le diagnostic de la crise porté sur le plan national par la majorité en place n’est pas bon. Le remède, qu’elle nous inflige, y compris dans le JURA, est dangereux pour le malade. On ne soigne pas une gueule de bois avec un double whisky. L’aide à l’immobilier d’entreprise par exemple est couteuse, inefficace et injuste, mais répond bien à des exigences du clan électoral de la Droite.

La gauche jurassienne, n’a pas la même analyse, mais s’exprime sur les questions, et prend position. Il y a des talents à Gauche, il manque un chef d’orchestre, mais la partition est connue de tous ses membres. Le Département doit amortir les mauvais choix fait sur le plan National. Le Jura n’a pas les moyens de rembourser la dette faite par l’état avec la complicité bienveillante des Parlementaires UMP Jurassiens

Sur le plan des projets, le groupe Agir à Gauche, après avoir permis l’interdiction des camions en transit sur les routes départementales, la création de la Maison de L’adolescent et bien d’autres réalisations, milite pour une plus grande justice entre les territoires. L’observatoire des politiques territoriales, réclamé depuis des années, tarde à mettre en lumière les inégalité de traitement des Jurassiens. Le groupe Agir à Gauche n’est pas dans l’agitation, mais essaye de trouver des solutions aux problèmes qui se posent. Le Département de Saône et Loire a choisi très tôt de maitriser ses dépenses alors que le Jura a encore le pied sur l’accélérateur.

Le « Groupe Agir à gauche » vous propose un premier décryptage du discours de Jean marie Sermier :

« Le budget de fonctionnement du Département n’évolue pas nous l’assumons » dit il, signifie en clair le gel programmé des dépenses sociales par bénéficiaire, (personnes âgées, personnes handicapées et titulaires des minimas sociaux). C’est en réalité une rigueur plus grande imposée aux plus fragiles.

« Jura Go, tout le jura pour 2 € ». Très bon slogan, mais une facture qui s’allonge pour les Jurassiens 23 millions d’€. A quand la fin de la gratuité des transports scolaire ?

« l’environnement, cela fait 20 ans que nous y travaillons !». L’eau notre bien commun est livrée au grands groupes qui font d’énormes profits, en utilisant les tuyaux payées par les Collectivités ou les Syndicats. L’agence de l’eau, aide financièrement l’entretien des réseaux et l’assainissement mais va probablement remplacer purement et simplement le Conseil Général dans une compétence qui n’est pas obligatoire.

Le Groupe Agir à Gauche dénonce un discours qui cache de plus en plus mal un asservissement des élus Départementaux de droite aux mirages parisiens. Si nous continuons comme cela, le réveil sera douloureux en 2011.

La Société toute entière a changé de rythme. Le Conseil Général du Jura ne s’est pas adapté à cette nouvelle dynamique. Nous devons pouvoir répondre à l’urgence et aux exigence de ce 21 siècle.
Il est urgent de réagir, il est urgent d’agir.

Le Groupe « Agir à Gauche ».



dimanche 19 décembre 2010

Centre médical mobile : première nationale

Louis Ramel met au point le premier centre médical mobile du sport (Le Progrès, 09.12.2010)

C’est une première nationale et elle est l’œuvre d’un Jurassien. Louis Ramel, ancien coureur du Paris-Dakar, vient de mettre au point un centre médical mobile. Il s’agit d’un camion entièrement médicalisé où sont pratiqués notamment les soins d’urgence, la radiologie et l’échographie. Il a vocation d’être intégré, en complément des dispositifs traditionnels de secourisme, à l’organisation des manifestations sportives, notamment pour éviter d’orienter systématiquement les coureurs blessés vers l’hôpital.

Cette innovation nationale sera présentée en avant-première le mardi 14 décembre au Conseil général.

Toute l'équipe
autour du Président Raquin --->

Un centre médical mobile pour grandes épreuves sportives (Le Progrès,

Aurélie Bidaut,
15.12.2010)

[...] « J'ai été sportif pendant quarante ans. J'ai connu des épreuves où j'ai dû attendre pendant plus d'une demi heure sous une tente que le Samu vienne me chercher », témoigne Louis Ramel. Grâce au Jurassien, ancien coureur du Paris-Dakar, ce genre de problème ne devrait plus arriver. Avec ses deux fils, Grégory et Cyril, il vient de créer un centre médical mobile.

Installé sur un poids lourd, le centre est destiné à suivre les grandes épreuves sportives : c'est le premier équipement de ce type en France. D'ailleurs, il sera déjà présent les 29 et 30 janvier à l'Enduro du Touquet. [...] Il aura fallu dix mois à la famille Ramel pour mettre au point ce projet : « On est parti d'un camion avec un chassis nu », assure Grégory Ramel. Coût total du centre ? 300 000 euros, financés sans aucune subvention publique.

« Le but, c'est d'apporter sur place une structure médicale moderne qui permette de traiter rapidement les petites pathologies », explique Denis Jacob, le cordinateur radiologue du centre médical mobile. En cas d'accident, les sportifs sont dans la plupart des cas rapatriés à l'hôpital le plus près pour faire des examens, même si le problème est bénin. « C'est du temps de perdu, qu'il pourrait avoir pour récupérer », témoigne Louis Ramel.


[...] Du côté du Département, on imagine déjà de nouvelles fonctions au centre médical : « Il pourrait tout à fait avoir sa place dans des zones géograhiquement éloignées des établissements médicaux », suppute Jean Raquin, le président du conseil général.


Le site du Centre médical mobile


samedi 18 décembre 2010

Prix des médicaments

Prix des médicaments : des écarts de 1 à 3 !
(famillesrurales.org, 14/12/2010)

Familles Rurales a mis en place un observatoire des prix des médicaments en janvier 2010. Les veilleurs du Mouvement relèvent ainsi deux fois par an (janvier et juin) les prix de 13 produits qui peuvent être vendus en libre accès, sans ordonnance (décret juillet 2008).

72 pharmacies ont été visitées dans 34 départements. Le prix du médicament, sa localisation dans l’officine et la présence ou non du prix sur la boite ou le présentoir ont été relevés.

Les résultats des relevés de juin 2010 indiquent de forts écarts de prix entre les pharmacies :
* un même médicament peut être vendu jusqu’à trois fois plus cher ! Ainsi, une boite de 20 comprimés de Nurofen 200 mg a été relevée à 1.78 euros et à 4.6 euros ; une boite de 12 gélules Imodiumcaps à 1.99 euros et à 5.9 euros. Les consommateurs éprouvent donc des difficultés à s’y retrouver.
* les médicaments restent encore majoritairement derrière le comptoir.

Dans un contexte de structuration du secteur des pharmacies, Familles Rurales s’interroge sur les modes de distribution. Au regard de la différence de prix, le consommateur doit-il comparer les prix d’une pharmacie à une autre ?

Familles Rurales demande que :
* le consommateur soit systématiquement informé du prix avant l’achat
* le pharmacien propose des produits similaires à celui demandé par le client, notamment des génériques
* un ticket de caisse soit proposé à chaque achat.

Le Mouvement estime que les pharmaciens ont un rôle primordial à jouer en termes de conseils et que leur présence en milieu rural est indispensable.

*****

Familles Rurales est le premier Mouvement familial en France. Composé de 3000 associations locales, il regroupe 180000 familles adhérentes. 45000 bénévoles et 20000 salariés animent le réseau. [...] Dans près de 10000 communes, des familles réfléchissent et créent ensemble des services, animations et activités de proximité. [...]

Un socialiste à la tribune du Sénat aux Etats-Unis



La fiche wikipedia de Bernie Sanders

Bernie Sanders : un politicien atypique
(22 novembre 2010, perspective.uSherbrooke.ca)

Bernie Sanders à la flibuste (
10 décembre 2010)
Bernie, le socialiste « démocratique » (5 juin 2008)
(clesnes.blog.lemonde.fr)

lundi 13 décembre 2010

Les très bons comptes de l’immigration

(Courrier international, Juan Pedro Quiñonero, ABC, 021210)

Les immigrés sont une très bonne affaire pour l’économie française : ils reçoivent de l’Etat 47,9 milliards d’euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques [...]
les immigrés reversent au budget de l’Etat, par leur travail, des sommes [...] importantes : impôt sur le revenu, 3,4 milliards d’euros ; impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards ; impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards ; impôts locaux et autres, 2,6 milliards ; contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards ; cotisations sociales, environ 26,4 milliards d’euros.

A ce solde positif de quelque 12,4 milliards d’euros il faut ajouter d’autres revenus pas toujours monétaires, mais d’une grande importance sociale et économique : les immigrés occupent l’immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas, et 90 % des autoroutes ont été et sont construites et entretenues avec de la main-d’œuvre étrangère. Sans immigrés, les prix à la consommation (produits agricoles et autres) seraient bien plus élevés, la main-d’œuvre étrangère étant bien moins payée.

La comptabilité réalisée par les chercheurs de l’université de Lille fait ressortir aussi de profonds changements sociaux. Majoritairement jeunes, les immigrés sont de grands consommateurs : comme nous venons de le voir, ils versent environ 18,4 milliards d’euros à l’Etat sur leurs dépenses personnelles, notamment en TVA. Les immigrés ont modifié en profondeur le sport et les arts populaires français : la grande majorité des footballeurs de haut niveau sont issus de l’immigration, et les artistes d’origine immigrée, noirs et maghrébins, peuplent le Top 50 de la chanson populaire.

Parallèlement, de nombreux métiers, en particulier dans les services, ne fonctionnent en France que grâce à l’immigration. Plus de la moitié des médecins hospitaliers dans les banlieues sont étrangers ou d’origine étrangère. Pas moins de 42 % des travailleurs des entreprises de nettoyage sont des immigrés. Plus de 60 % des ateliers de mécanique automobile de Paris et de la région parisienne appartiennent à des mécaniciens et petits entrepreneurs d’origine étrangère.

Dans un domaine aussi crucial que l’avenir du système des retraites, les immigrés jouent un rôle des plus favorables. Le très officiel Comité d’orientation des retraites est parvenu à cette conclusion : “L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites.”

Xavier Chojnicki commente ces résultats en ces termes : “Il s’agit d’un processus historique lié à la structure de la population immigrée, majoritairement jeune. Comme ils sont peu qualifiés, les immigrés sont très souvent au chômage. Mais ils dépensent aussi beaucoup et sont très entreprenants. Les pensions que nous versons aux retraités sont plus que compensées par la consommation et les cotisations sociales que paient les plus jeunes, parmi lesquels on trouve des gens très dynamiques.”

dimanche 5 décembre 2010

Dépense publique : chasse au gaspillage

René Dosière le 25 juin 2010
au micro de Frédéric Rivière, Radio France Internationale




Collectif « Nouvelles donnes », et é
lus du groupe « Agir à gauche » au Conseil général du Jura, nous organisons une conférence - débat avec René Dosière (son blog), député de l’Aisne (sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale), ancien vice-président de l'Assemblée nationale, sur :


Dépense publique : chasse au gaspillage
à la salle des fêtes de Villette-lès-Dole

le lundi 6 décembre 2010 à 20h

Spécialiste de la gestion des finances publiques et surtout locales, René Dosière s'est notamment illustré en travaillant à une plus grande transparence dans les comptes de l'Assemblée nationale et au contrôle des dépenses de la Présidence de la République française et des Ministères.

Il établit chaque année un rapport détaillé sur la question. Apparaissent ainsi des dépenses surprenantes : déplacements aériens excessifs, des logements parfois somptueux, un parc automobiles très fourni, des frais de communication non maîtrisés …

René Dosière se bat pour la transparence de l’utilisation de l’argent public : « lorsqu’on dépense sans compter l’argent public et que les contribuables ont le sentiment qu’il n’y a pas de contrôle, il y a un sentiment de révolte » précise-t-il, d’où son acharnement à la tâche.


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Patrick Viverge-René Dosière, même combat ?
(Le Progrès, 04.12.2010)

[...] René Dosière a expliqué à Patrick Viverge qu'il avait par deux fois été contacté par Christophe Perny. L'élu lédonien lui a expliqué la situation sur le nord Jura (notamment l'exclusion d'André Vauchez du PS), cherchant manifestement à le dissuader de venir sur Dole.

« Mais ça l'a beaucoup fait rire, car lui-même a été exclu du PS ! » s'amuse Patrick Viverge. René Dosière n'avait en effet guère apprécié que le PS présente un autre candidat sur sa circonscription lors des dernières législatives. « Il s'est représenté quand même et… il a gagné », précise Patrick Viverge, qui entend bien faire de même sur le canton en mars 2011.


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Cliquer sur les photos pour les agrandir



Patrick Viverge, René Dosière, René Curly (maire de Villette-lès-Dole), André Vauchez








Patrick Viverge, René Dosière










André Vauchez









Un public d'une soixantaine de personnes









Quelques membres ...










... du collectif
Nouvelles donnes






mercredi 1 décembre 2010

Bilan d'activité du mois de novembre

Semaine du premier novembre au 7 novembre: Nouvelle Gauche, CDAPH, travail de groupe, visite étang de la muyre, repzs de travail, rdv individuel, DM2 séance publique, réunion nouvelledonne, réunion ADSL villette cercle du silence.
Semaine du 8au 14 novembre: travail du budget, cérémonie à Mont Roland, réunion anciens élèves de l arc, réunion individuelle, monument aux morts de Dole, Goux, Gare et repas avec anciens combattants de Monniéres Sampans Champvans.réunion publique à Sampans sur la LGV
Semaine du 15 au 21 novembre : Semaine de travail sur le budget
Semaine du 22 au 30 novembre: Réunion devant la Mairie avec le personnel municipal, reunion sur les retraites salle Edgar Faure avec les syndicats, RDv avec le président Raquin et la société Ramel, réunion publique sur la gestion de l eau, réunion sur la sécurité routière à la prefecture, trophés aux sportifs du Jura, AG véloclub Dolois, réunion au CG pour les villages fleuris, AG des anciens combattants marins et repas avec les anciens combattants, Sainte Barbe à la Mairie avec les Pompiers, Commission éducation et culture, préfecture remise de médailles aux sportifs, réunion de la SOCAD au Moulin,

mardi 30 novembre 2010

Droit de réponse

Droit de réponse à Jean-Claude Wambst

Le Maire de Dole me demande où j'habite ? C'est nouveau. Il ne me posait pas cette question lorsqu'il me demandait de présider son comité de soutien aux municipales 2008, ou lorsqu'il était mon directeur de campagne aux législatives 2007.

Il réclame de la lisibilité ? Donnons-lui de la lecture, par exemple les articles du Bien Public en 2002 et 2003 : en quoi consistait son activité politique à Dijon, alors même que je préparais -comme maintenant- la campagne des cantonales 2004 pour la gauche ?

Il prétend connaître la situation au conseil général ? J'ai fait des propositions écrites durant l'été -qui sont restées sans réponse- pour une véritable union socialiste jurassienne, autour d'un bilan et d'un projet assumant respectivement nos différences et nos responsabilités. Qu'il apporte les preuves des propositions faites par son nouvel ami Christophe Perny ...

J'ai osé critiquer la municipalité doloise ? Pas dans son ensemble, mais seulement quelques décisions prises -ou non- par certains, dont le Maire. Je n'ai pas l'intention de rentrer systématiquement ni dans les détails, ni dans le rang, mais de garder ma liberté de parole et d'initiative. L'affaire du Gymnase de l'Arc -dans laquelle j'ai proposé avec le conseil d'administration une solution consensuelle- est un exemple.

« L'idéal » de Jean-Claude Wambst serait de trouver un accord dès le premier tour des cantonales avec nos partenaires de gauche, et il serait dans une démarche de « construction » et de « fédération » ?

<--- Cliquer sur l'image
(source : Voix du Jura N°3445, 02/12/2010)

Il n'en fait rien et c'est l'avis récent de trois motions sur quatre dans la fédération du Jura.


J'aurais du mal à trouver ma place car « le périmètre de mon canton est largement dépassé par l'agglomération » ? Loin de moi l'intention de jouer à cette comparaison digne d'une cour d'école ... d'autant que je suis conseiller général du Jura, comme tout élu de l'assemblée départementale.

Il prétend donner la priorité totale à son mandat de maire par rapport aux sénatoriales ?
<--- Cliquer sur l'image
(source : site du PS)

Sans doute comme de nombreux autres élus socialistes membres d'exécutifs dont l'irremplaçable qualité risque depuis un an d'être honteusement bridée par les nouveaux statuts du Parti socialiste ...

Quelle est ma situation actuelle au PS ?
Elu sortant, j'ai été le seul adhérent PS à avoir posé ma candidature sur le canton de Dole Nord-Est en respect des règles internes. Depuis que le secrétaire de section a ajourné le vote militant fin septembre et que le secrétaire national a prétendu que je n'avais pas respecté une logique de rassemblement, je n'ai reçu aucune nouvelle de l'appareil.

On dit qu'une commission des conflits va être saisie me concernant ? Je ne demande que ça depuis deux mois. J'en ai moi-même demandé la saisine à la fédération, en vain ! La « commission de discipline » est une nouvelle invention du Maire de Dole : elle n'existe pas dans les statuts du PS.

Mais toute cette énergie perdue devient ridicule. Je consacre exclusivement mon temps à mon mandat et au groupe Agir à gauche, à un travail militant avec des militants socialistes et avec le collectif citoyen Nouvelles donnes. Aprés avoir gagné la bataille des camions sur les routes du Jura, obtenu la création de la Maison de l'Adolescent à Dole, et bien d'autres mesures ...

Beaucoup d'investissement attend celles et ceux qui veulent transformer le système en fin de vie que nous connaissons. Nous n'avons plus de temps à perdre : regroupons-nous, créons, agissons, résistons ensemble, avec celles et ceux qui nous sont proches. Je ne demande qu'une chose : qu'on me laisse travailler pour l'intérêt des Jurassiens.

samedi 27 novembre 2010

Prévention routière, bilan de l' année 2010

1. 30 morts 168 blessés sur les routes du Jura : le bilan est le même qu’en 2010-11-27

2. Il n’y a pas de point noir identifié par la préfecture

3. Les accidents se produisent surtout en début de journée de 6 h à 9h pour 25% des cas sans raison apparente

4. Les fautes de comportement sont
a) La vitesse
b) Le refus de priorité
c) L'alcool

5. Profil des victimes
a) jeunes de - de 25 ans
b) absence de ceintures
c) le plus souvent le WE +50%

6.Actions menées

Prévention du comportement des usagers
a) Motards responsables d’infractions légères, action de sensibilisation du deux roues
b) Attention portée aux victimes comme leur donner la parole
c) Partenariat avec le magasine « participe présent »

Répression
Action de la gendarmerie et de la police
En 2010, 13289 infractions concernant la vitesse
En 2009, 13948
En 2010, 1067 infractions concernant l'alcoolémie
En 2009, 1107

mercredi 24 novembre 2010

Gestion de l'eau et environnement

La gestion de l'eau, distribution et assainissement, se réduit-elle à une question politique, la faveur de la droite libérale allant généralement à la grande société fermière et la gauche optant pour la gestion publique d'un bien naturel, qui n'est pas une marchandise ?
Si l'on étudie la couleur politique des 100 collectivités françaises qui ont choisi, en 2010, de se réapproprier la gestion de leur eau, ce postulat semble se vérifier.

En régie, l'ensemble des recettes de la vente de l'eau est réinvestie dans le service, son amélioration, la lutte contre les pollutions, l'amélioration des conditions de travail. La société fermière, elle, doit faire des profits pour rémunérer ses actionnaires.
D'où le moindre prix du m3 là où fonctionne la gestion directe, sans l'intermédiaire d'un prestataire de service.L'intérêt de la grande société est de vendre plus pour gagner plus. Par contre, un tarif dégressif, incitant à l'économie et soulageant l'effort financier des plus modestes, est compatible avec la philosophie de la régie, bien qu'il soit peu mis en pratique. Sur ce point donc, la régie peut s'avérer supérieure à la délégation de service car assurant une meilleure gestion de la ressource.

Lons, ville de droite, et Besançon collectivité de gauche depuis longtemps, gèrent leur propre ressource. Des analyses y ont été récemment effectuées pour le dosage des dérivés du glyphosate, principe actif du Roundup. Les résultats, positifs, ont conduit à un dialogue avec les agriculteurs.

Dans la zone de captage de Villevieux, Lons aide les agriculteurs à réduire leurs apports de nitrates. Les taux progressaient. Ils ont été stabilisés. Au-delà de 50mg/litre, une compagnie fermière eût proposé une unité de dénitrification. Le prix du m3 aurait augmenté, ainsi que la consommation d'énergie.

A Champagnole, après près d'un an de démarches insistantes, le maire « cède » - c'est son mot – et annonce qu'il fera procéder à un dosage du glyphosate et de ses métabolites. A cette date, nos demandes de communication des résultats sont restés sans réponse.
De même, aucune information n'est faite à la population concernant la qualité des eaux sortant de notre station d'épuration. Notons que prélèvements et analyses sont réalisés par VEOLIA.

Dans une STEP (Station d'épuration) conventionnelle, à boues activées, les bactéries, ciseaux biologiques, dégradent les matières organiques en nitrates et phosphates. S'il n'y est pas adjointe une unité de dénitrification et de déphosphatation, une STEP rejette au même endroit dans la rivière quantité de nitrates et phosphates, créant les conditions idéales au développement des cyano-bactéries.

La déphosphatation, telle qu'elle est effectuée à la STEP de Champagnole, consomme de l'énergie. Son coût se retrouve dans la taxe d'assainissement. Nous payons et sommes donc en droit d'exiger d'en connaître l'efficacité.
Pourquoi pas dans un bulletin municipal ?

Le fonctionnement des STEP du Jura ne devrait-il pas être évalué par les pouvoirs publics ? L'ONEMA ferait des prélèvements inopinés. Le labo départemental assurerait la recherche d'éléments polluants. Le SATESE (syndicat d'assistance technique pour l'épuration et le suivi des eaux) renforcé pourrait jouer un rôle de conseil et d'appui technique pour des régies incitées à mutualiser leur ingéniérie et leurs compétences. Via des lagunages à macrophytes, en aval des STEP existantes, la lumière du soleil, énergie de la photosynthèse, pourrait se révéler une solution écologique et économique.

Depuis bientôt 30 ans, des écologistes jurassiens s'efforcent de promouvoir cette technique pour le traitement des eaux usées. Et c'est grâce à l'action de la FDEJ, ancêtre de Jura Nature Environnement, que fut réalisé le premier lagunage à macrophytes sur la commune de Pannessières, sous l'égide de l'Agence de l'Eau. Après 2 décénnies d'hésitations, le procédé se généralise enfin.

La qualité de notre eau, la vie de nos rivières découlent bien de la volonté des pouvoirs publics, communes département, Etat, à assumer leurs responsabilités.

Michel Moreau

L’émancipation sociale

La fédération départementale de la Libre pensée du Jura invite à la conférence de Christian EYSCHEN, secrétaire général de la Fédération Nationale de la Libre Pensée

le 4 décembre 2010 à 14h30
au Carrefour de la communication (CARCOM)
Place du 11 novembre 1918 à Lons le Saunier

« La Libre Pensée
et la question de l’émancipation sociale »

A propos de la sécurité sociale, la Libre Pensée repose sur quatre piliers dans son action : la séparation des Eglises et de l’Etat (laïcité), la lutte contre les dogmes et l’obscurantisme (contre les religions), la lutte contre la guerre (pacifisme internationaliste) et le combat pour l’émancipation sociale (contre l’exploitation capitaliste).

Il est indéniable que l’histoire du mouvement mutualiste, qui va déboucher sur la constitution de la Sécurité sociale en 1945, est une étape considérable dans le mouvement d’émancipation sociale et de limitation de l’exploitation économique du salariat.

Comme le notait George Sand dans la préface qu’elle accorde à l’ouvrage « Le Compagnon du Tour de France » : « On peut dire qu’il ne se commet pas, dans les sociétés humaines, une seule injustice, une seule violation du principe de l’Egalité, qu’à l’instant même il n’y ait un germe de société secrète implanté dans le monde pour réparer cette injustice et punir cette violation de l’Egalité ». C’est la lutte incessante pour la liberté, dont la liberté absolue de conscience, qui est la marque indéfectible du progrès humain.

Les libres penseurs ont été, de tout temps, de ce combat. Ils ne peuvent donc être indifférents aux remises en cause de la protection sociale collective, qui a été et reste encore, un moyen de libération sociale. Rappelons l’ordonnance du 4 octobre 1945 : « il est institué une organisation de la Sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leurs capacités de gain, à couvrir les charges de famille qu’ils supportent ».

Les libres penseurs refusent que la roue de l’histoire tourne à nouveau à l’envers. C’est ce qui sera débattu lors de la Conférence publique de Christian Eyschen, Secrétaire général de la Libre Pensée, responsable mutualiste et syndicaliste à la Sécurité sociale.

dimanche 21 novembre 2010

Sarkozy / Karachi : enquête




Sarkozy poursuivi par l'affaire de Karachi
(18 Novembre 2010, La rédaction de Mediapart)

« Vidéo extraite de notre page web-enquête (avec chronologie, documents, portraits des principaux protagonistes...). »

Pourquoi s'abonner ? Mediapart est le site d'information indépendant lancé en mars 2008 autour d'Edwy Plenel avec une équipe éditoriale de plus de 25 journalistes. Le site Mediapart est ouvert aux contributions de ses abonnés.

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Karachi, un Watergate français ?
Dossier de arretsurimages.net

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Dossier Karachi : des verrous partout pour freiner la vérité
(David Servenay, Rue89, 22/11/2010)

Pour ralentir le cours de la justice dans l'affaire Karachi, le pouvoir agit sur quatre points névralgiques. [...]

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Karachi : «Les déclarations de Sarkozy sonnent comme un aveu»
(leparisien.fr, par Nicolas Jacquard, 21.11.2010)

Il y a quelques mois, l’affaire de Karachi n’était qu’« une fable » pour Nicolas Sarkozy. [...]

Dans un livre qui vient de paraître, deux filles de salariés décédés le 8 mai 2002, Magali Drouet et Sandrine Leclerc, racontent la pression incessante des autorités, et ces petites mesquineries ou ces gros mensonges qui n’ont fait que renforcer leur détermination au fil de huit ans de combat pour la vérité.

On nous appelle « les Karachi », de Magali Drouet et Sandrine Leclerc, Fleuve Noir, 250 p.

Entretien avec Magali Drouet. [...]
« On sent comme de la panique au plus haut niveau de l’Etat [...]

Je raconte par exemple que c’est moi qui ai dû annoncer la mort de mon père à ma mère, ou comment la DCN a poussé pour la faire interner, et nous faire placer mes sœurs et moi. Elle a aussi volé le disque dur de l’ordinateur personnel de mon père. La DCN a tout fait pour nous « mettre sous cloche » et diviser les familles pour éviter que nous ne parlions.

A l’époque, la justice n’était pas en reste. Le juge Bruguière, alors en charge du dossier, nous prenait de haut. Ce n’est qu’en 2008 que tout s’est accéléré. Grâce à notre avocat, Me Olivier Morice, et grâce au juge Trévidic qui a repris l’affaire. Ça a été la lumière au bout du tunnel. [...]

Ce dossier est tentaculaire. L’affaire de l’attentat de Karachi, c’est une poupée gigogne, un mélanome. Dès que l’on tire sur un fil, il y a quelque chose derrière, d’autres ventes d’armes ou des financements politiques. »

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Karachi : les déclarations de Sarkozy sonnent "comme un aveu" selon la fille d'une victime
(AFP, 21/11/2010)

[...] Le président "reconnaît qu'il existe des documents intéressant l'instruction qui n'ont pas encore été transmis", précise-t-elle. "En expliquant qu'il les donnerait +en temps et heure+, il ignore cette séparation des pouvoirs qu'il nous opposait avant pour ne pas s'exprimer sur le dossier", ajoute la jeune femme. Mais "ce n'est pas à lui de décider", souligne-t-elle. "Nous exigeons qu'ils transmettent ces documents le plus vite possible".

[...] Le quotidien révèle en outre la disparition d'"environ 110.000 euros récoltés au lendemain du drame par l'association d'aide aux familles des victimes de l'attentat de Karachi" qui se sont "mystérieusement volatilisés". Seulement 15.000 euros, sur un total de 123.000 euros de dons recueillis, ont été effectivement reversés aux familles des victimes, selon la même source.

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Le Canard enchaîné accuse, ce mercredi 3 novembre 2010, Nicolas Sarkozy de superviser "personnellement" l'espionnage de certains journalistes chargés de la couverture d'affaires sensibles. Une allégation qualifiée de "totalement farfelue" par l'Elysée.

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Ecoutes téléphoniques
Dossier de rue89.com

Les locaux du site d'information Rue89 cambriolés, des ordinateurs volés
(AFP, 21/11/2010)

Barbouzes, l'éternel retour des "farfelus"
Dossier de arretsurimages.net

samedi 20 novembre 2010

Gestion de l'eau : forum

Le Front de Gauche (PCF et Parti de Gauche) et les élus communistes et républicains du jura (ADECR) organisent un forum :

« L’eau : gestion publique ou gestion déléguée ?
Quels intérêts pour les usagers ? »
mercredi 24 novembre 2010 à 20h
à Dole, salle de la Commanderie

Cette initiative est soutenue par : ATTAC39 - Europe Ecologie / Les Verts - NPA et PS.

« L’eau, bien collectif par nature indispensable à la vie humaine, est un enjeu considérable dans les choix de société, dans la réponse aux besoins.

Des questions se posent :
- devons-nous en déléguer la gestion à des opérateurs privés ?
- cette richesse doit-elle être considérée comme une marchandise comme une autre, autorisant ainsi les profits ?
- les utilisateurs doivent-ils être considérés comme des clients ou des usagers, ou au contraire, devons-nous, comme de nombreuses collectivités locales, en avoir une gestion publique avec des régies, dans l’intérêt collectif et dans l’intérêt durable ?
- dans le cadre des ces différents choix, quelles différences et quelle place pour les usagers ? quelle gestion démocratique ?
- quelle perspective d’un grand service public de l’eau et de l’assainissement assurant la solidarité, l’interconnexion des réseaux, la qualité etc ... ? »


Avec comme intervenants :

- Alain Vuillaume, secrétaire de section du PCF du bassin dolois
- Catherine Creuze, membre du Parti de Gauche, adjointe chargée des formalités administratives et des marchés publics à la mairie de Dole
- Michel Partage, président de l’association EAU (Elus Associations et Usagers)
- Christophe Lime, adjoint au maire de Besançon en charge de l’eau et de l’assainissement
- Gabriel Amard, secrétaire national du Parti de Gauche, Président de la Communauté d'agglomération Les lacs de l'Essonne, auteur du livre : « L'eau n'a pas de prix ! Vive la régie publique ! »

Avec le soutien actif de Danièle MITTERAND, présidente de France Libertés, qui ne pourra être présente.

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Sur ce blog, pour rappel :

vendredi 5 novembre 2010 - Gestion de l'eau (suite)

mardi 2 novembre 2010 - Gestion de l’eau : comment fait-on ?

Bouclier rural

L'Union des Elus Socialistes et Républicains, en partenariat avec le Laboratoire des Idées du Parti Socialiste, organise une
réunion publique sur « le bouclier rural »
à la Mairie de Sanvignes
samedi 4 décembre 2010

Table ronde n°1 : « Sortir des mythes : la réalité des difficultés des mondes ruraux »

Modérateur : Gaël BRUSTIER animateur du Laboratoire des Idées de la Fédération PS

• Paul VANNIER & Gatien ELIE, géographes.
• Sébastien VIGNON, Chercheur au CURAPP, Université d'Amiens
Jean-Philippe HUELIN, animateur du site « Vers un bouclier rural »
• Christian BONNOT, Conseiller Général
Christian PAUL, Député de la Nièvre, Président du Laboratoire des Idées du Parti Socialiste

Table ronde n°2 : « La ruralité à l’offensive : expériences et actions pour mieux défendre nos campagnes. »

Modératrice : Sophie CHARRIERE, Adjointe au Maire de Cluny

• Edith GUEUGNEAU, Vice-Présidente du Conseil Régional, Président de la CC du Canton de Bourbon.
Philippe BAUMEL, Vice-Président du CRB et de la CCM, Vice Président de la FNESR
• Marie-Odile MARBACH : Présidente de la CC de La Guiche
• Jean PIRET, Maire de Suin, Vice-Président du Pays Charolais
• Fabien BAZIN, Maire de Lormes

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Des pauvres relégués à la campagne
Exode urbain, exil rural
(www.monde-diplomatique.fr,
Gatien Elie, Allan Popelard et Paul Vannier, août 2010)

Quel citadin n’a jamais rêvé d’aller vivre à la campagne ? De fuir les rythmes oppressants pour retrouver la nature ? Ce fantasme champêtre néglige le fait que la vie en ville devient un luxe. Certains ménages modestes n’ont pas d’autre choix que de s’exiler en milieu rural, où la rareté des emplois et des services publics aggrave la précarité à laquelle ils croyaient échapper. [...]

mardi 16 novembre 2010

Bilan européen ...

« Si la zone euro ne survit pas, l'UE ne survivra pas »
(lci.tf1.fr, le 16 novembre 2010)

En pleine tourmente monétaire et budgétaire, Herman Van Rompuy, le président de l'UE a tenu un discours alarmiste avant une réunion sous tension des ministres des Finances de la zone euro. [...]

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"Sauver l'Irlande pour éviter une guerre européenne des monnaies"
(lemonde.fr, 16.11.10)

Alors que les ministres des finances de la zone euro se retrouvent mardi 16 novembre à Bruxelles, les inquiétudes grandissent au sujet de l'Union monétaire.

L'Irlande, dont le déficit public devrait culminer à 32 % du produit intérieur brut cette année, est sous la pression d'autres pays membres et surtout de la Banque centrale européenne pour accepter une aide financière extérieure, afin de rassurer les marchés et d'éviter un phénomène de contagion aux autres pays de la zone euro.

Pour Jérôme Creel [...] « les pays européens doivent se mettre d'accord sur des aides à l'Irlande pour éviter une crise sans précédent et relancer la croissance européenne » [...]

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De l’enchantement médiatique au désarroi social : les quatre vies du modèle irlandais
(Octobre 2010, Renaud Lambert, monde-diplomatique.fr)

[...] Dublin constate que son programme d’austérité — destiné à rassurer les investisseurs — aggrave sa récession et … inquiète les marchés. Le « bon élève » celte pourrait ainsi rejoindre le « cancre » grec sur le banc des insolvables. Une nouvelle mutation du modèle irlandais, moins miraculeuse que les précédentes.

[...] « Je ne vois que des atouts dans le modèle irlandais », cette « véritable success story » qui envoie « un message à la France », déclare, enthousiaste, le premier ministre français Jean-Pierre Raffarin (Dublin, 24 mai 2004). [...]

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Et si c’était ça, l’Europe sociale ?
(Les dessous de Bruxelles, 9 novembre 2010)

Voilà bientôt 30 ans qu’on nous rabat les oreilles avec la « lutte contre le chômage »... Les dispositifs se succèdent, et leurs échecs successifs incitent les gouvernements à pousser toujours plus loin la flexibilité et la précarité du travail. A l’échelle européenne se définit un véritable « modèle social » élaboré sur fond de chômage de masse. [...]

La « crise » financière au cinéma

Inside Job
Documentaire
réalisé par Charles Ferguson.
Avec Christine Lagarde, Dominique Strauss-Khan, ...
Date de sortie cinéma : 17 novembre 2010.

La dépression mondiale, dont le coût s'élève à plus de 20 000 milliards de dollars, a engendré pour des millions de personnes la perte de leur emploi et leur maison.

Au travers d'enquêtes approfondies et d'entretiens avec des acteurs majeurs de la finance, des hommes politiques et des journalistes, le film retrace l'émergence d'une industrie scélérate et dévoile les relations nocives qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire.

Narré par l'acteur oscarisé Matt Damon, le film a été tourné entre les Etats-Unis, l'Islande, l'Angleterre, la France, Singapour et la Chine.



"Inside Job", le film qui permet (presque) d'apprendre la vérité sur la crise financière
(www.lexpansion.com, Julie de la Brosse, 16/11/2010)

[...] Ce documentaire a pour dessein de dévoiler l'effrayante vérité qui se cache derrière la crise de 2008. Par une série d'entretiens avec les grands acteurs de la finance américaine, des hommes politiques et des journalistes, le réalisateur tente de retracer l'émergence d'une industrie, la finance, qui pendant des années se serait goinfrée sur le dos de ses concitoyens.

Des banques capables de parier sur l'écroulement des produits financiers qu'elles vendent à leurs propres clients. Des économistes qui vantent les mérites de la dérégulation à outrance. Des hommes politiques sous la coupe d'une industrie financière toute puissante... Entre cupidité et irresponsabilité, les détails du film donnent la nausée. [...]

Le film n'épargne personne. Les gouvernements surtout, de Reagan à Clinton, en passant par les Bush père et fils, ont tous laissé faire. La Fed, pourtant régulièrement alertée par les associations de consommateurs, n'a fait que favoriser la dérégulation. Tout comme la Sec, qui n'a jamais vraiment tenu son rôle d'enquêteur, ou encore les agences de notations payées par les banques dont elles notaient les produits financiers. Le monde académique n'échappe pas non plus au terrible examen. Le film s'attaque en effet aux rapports incestueux entre les banques et les universitaires de renoms, qui s'enrichissent en douce dans les conseils d'administration des entreprises. [...]

A regarder cette efficace démonstration, on pourrait être tenté de penser que l'élite financière américaine est la seule responsable. Faux. Les subprimes existaient ailleurs, en Espagne par exemple. Et les banques européennes n'ont jamais craché non plus sur les subprimes pour engranger davantage de profits.

Quant à l'Union Européenne, perçue comme la bonne élève des marchés, elle n'est certainement pas exempte de toutes critiques. La réforme de la régulation européenne, pourtant montrée en exemple dans le film, n'est toujours pas achevée, quand celle des Etats-Unis a déjà été adoptée depuis longtemps.

Autre surprise du film, la part belle faite à Christine Lagarde, qui aurait prévenu Hank Paulson en février 2008 de la catastrophe qui était en train de se préparer. Est-ce bien la même personne qui en août 2008 annonçait que le plus gros de la crise était passé ? Comme visionnaire, on a déjà vu mieux !

Le réalisateur semble aussi oublier un peu vite que la France n'a pas été plus loin que les Etats-Unis dans le processus de limitation des rémunérations. Et qu'elle a aussi renfloué ses établissements financiers, sans grande contrepartie. [...]

Quoi qu'il en soit, ce film vaut le coup d'oeil. Même le public non averti devrait y trouver des éléments pour comprendre la crise. Et mieux appréhender l'avenir. Car comme le rappelle Charles Ferguson, les principaux instigateurs du désastre de 2008 détiennent toujours les clés du pouvoir. [...]

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Inside Job : le docu de la crise
(17 novembre 2010, Christian Chavagneux, alternatives-economiques.fr)

Si comprendre la finance vous intéresse, allez au cinéma voir Inside Job, le documentaire de Charles Ferguson sur la crise des subprime. Le film n’est pas sans défaut mais il met en scène des explications très pédagogiques de la crise, comporte d’excellents moments de cinéma, le tout servi par une photo admirable. Son message ? Les relations incestueuses entre la finance, les politiques et les économistes est à l’origine d’une crise majeure qui aurait pu être évitée. [...]

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Le blog de Paul Jorion