lundi 30 janvier 2012

Sarko-pipeau-show : le décryptage

On s’y attendait, on n’a pas été déçu : le président sortant-candidat s’est livré hier soir à une grosse opération d’intoxication en accumulant les mensonges. Comme toujours. Retour sur un véritable festival d’ « enfumage », comme le dénonce avec justesse Jean-Luc Mélenchon.

mercredi 25 janvier 2012

Dette? L'arnaque du siècle



Le film support a été réalisé pour la revue Regards

Parmi les intervenants dans ce documentaire de 30 minutes, réalisé sous l'égide du mensuel Regards : Étienne Balibar, philosophe, Aurélie Trouvé, présidente d’Attac, Michel Husson, économiste, Jacques Généreux, économiste. Gus Massiah, personnalité des mouvements altermondialistes, Clémentine Autain, directrice de Regards.

Un débat essentiel en perspective!

A Besançon, Melenchon enflamme la campagne

« Mélenchon, ça change du discours rose pâle ! »

"Résistance", "résistance", "résistance", scande le public - plus de 4 000 personnes - à l'arrivée de Jean-Luc Mélenchon, mardi 24 janvier, sur la scène du Palais des sports de Besançon (Doubs).
A Besançon, le Front de gauche enflamme la campagne

http://gauche.blog.lemonde.fr/2012/01/25/melenchon-ca-change-du-discours-rose-pale/

http://www.liberation.fr/politiques/01012385592-melenchon-prefere-les-drapeaux-rouges-aux-blancs-de-hollande

lundi 23 janvier 2012

Augmentons les salaires !!

L’augmentation des salaires repose sur des mécanismes simples à mettre en place. D’abord empêcher que la création de richesses des entreprises ne soit captée par des actionnaires qui demandent un taux de rentabilité inconsidéré. Actuellement, le capitalisme actionnarial prélève plus d’argent sur les entreprises qu’il n’en apporte. Nous sommes dans un capitalisme d’usure. Il faut donc :

“Si le patron s’augmente, il doit nécessairement augmenter le salaire de base.”

• Plafonner la rentabilité actionnariale.

Au-dessus d’un certain seuil, tout est imposé à 100%, ce qui obligera à réinvestir dans le capital de l’entreprise.

• Limiter l’éventail des salaires.

pour éviter que la répartition des profits ne se concentre en haut de la pyramide, c’est-à-dire entre les mains de l’équipe dirigeante. L’écart entre le plus bas et le plus haut salaire ne doit pas dépasser 1 à 20 (et pas seulement dans les 52 entreprises disposants de capitaux publics, ce qui revient à ne rien faire). Si le patron s’augmente, il doit nécessairement augmenter le salaire de base. Rockefeller préconisait lui-même un écart maximum de 1 à 40. Nous sommes aujourd’hui dans un rapport de 1 à plus de 400 (hors sociétés financières). Dans l’économie sociale et solidaire, l’écart imposé est de 1 à 10. Avec 1 à 20, nous suivons les recommandations de la Confédération Européenne des Syndicats.

• Indexer les salaires sur l’inflation

(comme en Belgique ou au Luxembourg), pour qu’il ne s’installe pas un décalage croissant entre le niveau de vie d’une partie de la population et l’augmentation des prix.


G.P.S Grand Projet Socialiste est un rassemblement d'élus et de militants issus de toutes les sensibilités de la gauche qui vise la refondation intellectuelle et politique du projet socialiste de transformation sociale et écologique

Association intermédiaire et aides de l'Etat

Il est possible de devenir une« association intermédiaire », dont la vocation sera d’aider les personnes durablement exclues du marché du travail.

Ces structures bénéficient d’aides de l’Etat.



dimanche 22 janvier 2012

Scolarisaton des enfants Tsiganes


Conférence d'Alain Montaclair



Quelles modalités pour aider les enfants tziganes à mieux s’intégrer dans le système actuel de l’école ? Une des questions qui ont animé le débat qui a suivi la conférence. Photo Joëlle Perrin Le Progrés

samedi 21 janvier 2012

Législatives : Patrick Viverge en recherche de suppléant (e)



Le candidat aux législatives Patrick Viverge est, on le sait, un homme libre et déterminé. Ceux qui ont parfois cherché à lui dicter sa conduite ont pu le constater à leurs dépens.
Mercredi soir se tenait une réunion politique autour du candidat et du Front de Gauche avec lequel il s’est engagé dans cette campagne. Réunion qu’il abordait avec appréhension. Sans exclure vraisemblablement d’avoir à claquer la porte à son issue. L’enjeu : le choix d’un ou d’une suppléante. Sur cette question, les militants communistes avaient une idée. Le nom de Laurence Bernier avait été avancé. « Elle a une expérience politique (N.D.L.R. : elle a été candidate aux élections cantonales sur Montmirey-le-Château en 1998 et en 2011) mais aussi un engagement associatif fort dans les domaines du féminisme et de la paix au Proche Orient » indique Alain Vuillaume, secrétaire de la section doloise du PC. « C’est ce profil que nous recherchons » souligne-t-il.
« Il y a plusieurs possibilités » nuance Patrick Viverge, soulagé par le ton des débats de mercredi. » Le Front de Gauche, ce sont des gens du PC, du PG mais aussi un gros groupe non encarté qui vient du PS : la mayonnaise n’est pas facile à prendre mais c’est en bonne voie » se félicite-t-il. « Nous avons jusqu’à mai/juin pour nous décider »
Alain Vuillaume se déclare optimiste.
D’autant que le dernier sondage CSA témoigne d’une progression des intentions de vote pour Mélenchon à la Présidentielle. Sur cette circonscription, « la gauche peut l’emporter sur Sermier » estime le secrétaire.
Pour peu qu’un consensus soit trouvé…
Karine Jourdant Le Progrés

Manger sain : un droit, pas un luxe



« Mangez 5 fruits ou légumes par jour », conseille la diététicienne.


La mère de famille longe avec son caddie les rayons de son hyper. Fin mars, les pommes rutilent, sans une ride. Sur les patates lisses et lavées pas trace d'un germe. Les tomates au galbe parfait s'exposent. Leur couleur évoque la chaleur de l'été, leur saison.
Beaux, calibrés, ne molissant pas à l'étal, tels sont les fruits que les hypers veulent. Et comme les grands de la distribution commercialisent plus de 90% de ces produits végétaux, leurs critères ne se discutent pas.
Pour produire, calibrer, stocker, c'est la course à l'industrialisaton, aux matériels coûteux. Les petits perdent pied. La filière se restructure. L'emploi s'effiloche.
Pour plaire aux enseignes, notre pomme, de la floraison à la cueillette, subit 36 à 27 traitements chimiques, ou plutôt phytosanitaires pour être politiquement correct. La laver ne sert à rien. L'éplucher ? Il faudrait enlever 8mm de chair, là où sont les vitamines. Et les pesticides systémiques l'infestent jusqu'au trognon.
La belle tomate de serre est gavée de fongicides. Elle a consommé beaucoup d'énergie (une tonne de tomates = 960kgs d'équivalent pétrole). Ferme pendant 3 semaines, elle est garantie insipide. Mais qui des clients de l'hyper connaît le goût d'une vraie tomate qui tire sa saveur du sol et du soleil ses vitamines.
Le défanage chimique a endurci la peau de la patate. On pourra la laver. Des traces de terre enrayeraient le tapis roulant de la caisse de l'hyper. Aspergée de chloroprophame, anti-germinatif cancérigène, elle peut se reposer jusqu'à une année en chambre froide, où s'éclipse la vitamine C.

Des marmots US ont été soumis pendant 5 jours à un régime bio. Dans leurs urines, le taux de pesticides a dégringolé. Après le retour à une alimentation « normale » il retrouve son niveau.
13 organo-phosphorés se combinent dans les aliments de 9 enfants sur 10 de 6 mois à 5 ans, âge où les cellules sont les plus sensibles aux agressions. C'est outre-atlantique.
Et chez nous, français recordmen de l'usage des pesticides ? Le Centre International de Recherche sur le Cancer est formel : cette maladie progresse rapidement chez les enfants en Europe. Elle a coûté 10 milliards d'euros en 2008 en France. Le coût mondial est de 1,5% du PIB, bien devant.. le SIDA. Les mêmes firmes sèment le cancer et le soignent. C'est tout bénéf pour le PIB. Cela s'appelle croître.
Tout comme les lobbys du nucléaire et du pétrole, ceux de l'agro-business et de la distribution ont des atouts maîtres dans leur jeu. La transition vers l'agrobiologie sera aussi ardue que celle des énergies fossiles vers les renouvelables. Elle est pourtant vitale et réalisable, à terme inéluctable.
Vers une agriculture durable

Existent aujourd'hui 2 modes de production alimentaire. L'un, majoritaire, satisfait aux besoins de la masse des consommateurs ; l'autre ultra minoritaire à ceux d'une « élite » informée et qui a les moyens. Cette inégalité est insupportable.
Plus de 90% de la production de fruits et légumes est intégrée à un système dont l'industrie et la distribution fixent les règles : recours massif aux engrais et pesticides, mise en concurrence avec les pays où règne le dumping social et environnemental. Or cette agrochimie détruit les sols. Elle nécessite donc de plus en plus d'intrants, et obéit ainsi à la loi des rendements décroissants, le rendement n'étant autre que le rapport entre l'énergie produite et l'énergie consommée. Et comme il faut 1,6 T d'équivalent pétrole pour produire une tonne d'ammonitrates, on comprend vite que cette agriculture n'a pas d'avenir. Ajoutons qu'elle empoisonne nos cellules. Les paysans sont en première ligne. Elle détruit l'emploi.
L'éco-agriculture travaille non pas contre mais avec la nature. Elle protège le sol dont elle dynamise et exploite la fertilité ; son rendement est donc constant et peut même croître. Bien sûr, protégeant la santé, elle ne fait pas augmenter la consommation de soins. Et n'apporte rien au PIB. Mais ne doit-on pas, entend-on, maîtriser les dépenses de santé.

Signes d'espoir

Quelques collectivités introduisent des produits bio à la cantine. Avec les AMAP, des circuits courts se mettent en place. Les Jardins de Cocagne agissent sur 2 plans : l'insertion sociale et l'approvisionnement de restaurants municipaux, comme à Lons sous l'impulsion d'un écolo qui a choisi d'agir, dans le cadre d'une municipalité de... droite. Mais comme le chantait Sting : « au delà des idéologies nous partagons la même biologie ».
Ces victimes de la malbouffe ne sont pas chez les plus riches. Imagine-t-on Michel Edouard Leclerc faisant son marché en Hyper ? L'inégalité devant l'alimentation est inacceptable. La réduire ne serait-il pas un bel axe de programme pour la gauche, sans même attendre que cette volonté-là soit un thème porteur ?


Champagnole innove

A Champagnole, le maire, encore UMP, défend vaillamment ses hypers, qui squatteront 10 bons hectares de terre agricole.
Alors rêvons : le Conseil d'Etat refuse l'implantation de ces surfaces commerciales superflues. Et voilà notre maire, qui se plait à rappeller qu'il est croyant, touché par la grâce, et éclairé. Il monte une régie municipale de maraîchage. Poireaux, salades et patates seront bio à la cantine. Les 7 hectares merveilleusement orientés au pied du Mont Rivel, soustraits aux Marchands du Temple, se muent en petit Eden, où de lointains descendants dEve et Adam croqueront la Belle Fille de Salins.
Voilà donc un maire qui crée des emplois tout en mettant les enfants à l'abri de douteux résidus chimiques.
Bien sûr il ne peut que saisir cette chance d'étonner et d'innover.

« Tu es ce que tu manges »
Assure le nutritionniste. Alors ici et maintenant agissons pour que Leclerc, Système U et l'agrobusiness ne dictent pas ce que nous seront demain.

Michel Moreau

vendredi 20 janvier 2012

Déserts médicaux : l’hôpital public d’accord pour se substituer aux médecins libéraux



La puissante Fédération hospitalière de France (FHF), porte-voix de l'hôpital public, a exposé mercredi 11 janvier 2012 une vaste plateforme de propositions pour la présidentielle susceptibles de faire polémique, notamment celle de remplacer des médecins libéraux par des hospitaliers dans les déserts médicaux.
« La FHF entre en campagne », a déclaré devant la presse le président de la fédération Frédéric Valletoux, détaillant cette plateforme, oeuvre collective préparée depuis 6 mois.

Pour résoudre l’épineux problème de la désertification médicale en milieu rural ou dans certaines banlieues, la FHF propose que des médecins hospitaliers (ou recrutés pour cette mission par l’hôpital) prennent en charge des cabinets fermés par des confrères libéraux, ou bien assurent des visites au domicile des patients.
« Les établissements publics de santé sont autorisés, en cas de carence constatée, à organiser au sein du territoire, le maintien d’une offre de soins ambulatoires », énonce le texte de la fédération pour maintenir un service public de santé sur tout le territoire.
« L’hôpital n’est pas un attrape-tout », a déclaré le secrétaire général de la FHF Gérard Vincent. Mais, a-t-il ajouté, « si la médecine de ville ne peut pas, essayons d’organiser une offre de proximité en gérant éventuellement des cabinets libéraux », estimant que l’on « n’a pas le droit de continuer à vivre avec un système qui dans certains cas se dégrade ».
Les médecins généralistes libéraux incarnent en France la médecine de proximité mais beaucoup ne trouvent pas de successeurs pour reprendre leur cabinet, les jeunes médecins, en majorité des femmes, se détournant de la pratique libérale et lui préférant une activité salariée.
Cette proposition de la FHF pour les déserts médicaux innove par rapport à la question agitant jusqu’ici les milieux politiques : mesures coercitives ou incitatives pour attirer les médecins libéraux dans les zones sous dotées ?
Crédits consacrés à la médecine de ville - Pour financer cette proposition, la fédération suggère de prendre des crédits sur l’enveloppe budgétaire consacrée à la médecine de ville. Ce qui va à coup sûr fortement déplaire aux syndicats de médecins libéraux qui déplorent régulièrement que l’hôpital soit plus favorisé que la médecine de ville.
Vis-à-vis des cliniques privées la FHF souhaite l’arrêt de la convergence tarifaire, une « ineptie », selon M. Vincent pour qui « on ne peut pas comparer ce qui n’est pas comparable », le service public assumant des charges et des missions qui n’incombent pas au privé.
Cette convergence des tarifs du public, généralement facturés plus chers à l’assurance maladie, vers ceux du privé, est un objectif du gouvernement mais a été plusieurs fois reporté. Ne concernant actuellement qu’un nombre d’actes limité, la convergence est désormais promise pour 2018.
Selon la direction générale de l’offre de soins (DGOS) du ministère de la Santé l’écart tarifaire a été 21,6 % en moyenne en 2011, contre 40 % en 2006.> Cherchant à montrer que le privé ne s’intéresse qu’aux activités les plus rentables, M. Vincent a souligné que « la moitié du chiffre d’affaires des cliniques est réalisé avec 17 tarifs » (dont les actes de chirurgie les plus fréquents), sur un total de 2 300.
M. Vincent s’est également félicité que la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) ait été, selon lui, déboutée d’une plainte auprès de Bruxelles pour distorsion de concurrence au motif que la quasi-totalité des crédits gouvernementaux, appelés Migac (missions d’intérêt général et à l’aide à la contractualisation), sont attribués aux hôpitaux publics.
Ces Migac doivent assurer une plus grande partie du financement des hôpitaux (20 % actuellement) selon la FHF qui juge un peu « brutale » la tarification à l’activité (T2A), actuellement en vigueur.
Par A. l'AFP
Publié le 11/01/2012

Mais pourquoi avait-on voté en 1973 cette loi imposant à l'Etat de passer par les banques privées ou les marchés pour financer sa dette ?



Par cette loi, il devenait interdit au Trésor français de s'adresser directement à la banque centrale. Cela a permis à l'industrie de la finance de prendre le contrôle du monde réel.



Comment sommes-nous passés, d’une société où, malgré toutes les imperfections humaines et sociales, l’économie travaillait pour l’homme, à une société où l’homme travaille pour l’économie et l’économie pour la finance ?



jeudi 19 janvier 2012

Les spéculateurs devraient être jugés pour crime contre l'humanité

Les ressources de la planète peuvent nourrir 12 milliards d’humains, mais la spéculation et la mainmise des multinationales sur les matières premières créent une pénurie. Conséquence : chaque être humain qui meurt de faim est assassiné, affirme Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation. Il dénonce cette « destruction massive » par les marchés financiers. Des mécanismes construits par l’homme, et que l’homme peut renverser. Entretien.


Reprise en main de la création monétaire




Les mécanismes de la création monétaire sont mal connus de nos compatriotes et c’est fort regrettable car ils illustrent parfaitement le caractère irrationnel de notre système financier. Comme le disait Henry Ford : « Si la population comprenait le système bancaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin ».

mardi 17 janvier 2012

Mélenchon à Besançon





La Fédération hospitalière de France (FHF) s’invite dans le débat présidentiel

Dans un document intitulé "Le service public de santé, une ambition pour la France 2012-2017", le Fédération hospitalière de France détaille dix recommandations permettant d’ "engager la mutation des établissements sanitaires et sociaux". L’une d’entre elles consiste à autoriser, "en cas de carence constatée", les établissements publics de santé à organiser au sein du territoire le maintien d’une offre de soins ambulatoires".

dimanche 15 janvier 2012

Vœux du Conseil Général aux Maires du Jura: tempête dans un verre d’eau

Le discours de la Présidente des Maires du Jura Sylvie Vermeillet, discours en vers comme à son habitude, fut séduisant pour certains, choquant pour d’autres puisque le Préfet, insensible aux alexandrins du Maire de Cernans quitta la salle alors que la Présidente des Maires du Jura pointait la responsabilité de l’Etat dans la suppression de classes .
Il se nouait d’autres drames ce 12 janvier 2012, le discours de Christophe Perny !
Musclé comme à son habitude, les premiers vœux du nouveau Président du Conseil Général, pas très à l’aise, fut un discours politique agressif et décalé pour la circonstance.
Cela ne pouvait que satisfaire les socialistes certes, offusquer la droite trouvant que ce n’était ni le lieu ni le moment d’avoir ce genre de propos.
Il est vrai que, devant plusieurs centaines d ‘élus, prendre à partie le Député Maire de Lons, dont Perny convoite depuis longtemps le mandat, était assez inattendu.
Autre drame, les Elus de l’opposition qui ne sont pas montés sur l’estrade à côté du Président et de l’ ensemble des conseillers généraux de la majorité départementale comme cela est la coutume . Perny ne les avait pas invités dirent-ils après avoir subit les attaques du président dans son discours.

Pour ma part, il me semble que tout cela est dérisoire et futile, les humeurs du Préfet, la susceptibilité de la droite ou le discours musclé et décalé du Président ne m’intéressent pas plus qu’ils n’intéressent les Jurassiens inquiets pour leur emploi, leur santé ou victimes des fermeture de classes. Les vœux me semble t- il doivent rassembler et apaiser les Jurassiens. Le Président du Conseil Général a donné le départ de la campagne électorale , elle ne sera pas, de toute évidence, d’un haut niveau .

samedi 14 janvier 2012

TVA sociale - Le masque de l’injustice sociale

Pour le CNAFAL (Conseil National des Associations Familiales Laïques), la question de la politique familiale, la question du financement de la sécurité sociale, ou la question de la compétitivité des entreprises ne peuvent être abordées que sous l’angle de la fiscalité et de la baisse des charges patronales.
Le CNAFAL observe d’ailleurs que déjà dans les années 1980, Yves GATTAZ, Président du CNPF, promettait un million d’embauches contre des exonérations fiscales ; on connait la suite… Mais passons.
En fait aujourd’hui, le débat est lancé sous l’angle de la compétitivité et du différentiel avec l’Allemagne sur le « coût du travail ».
Or, le rapport BUR (27 décembre 2011) reconnait que c’est la politique de « modération salariale » en Allemagne depuis 10 ans (et contestée aujourd’hui par les syndicats), qui est en cause par rapport à l’ensemble des pays européens. Autrement dit, l’Allemagne fait du dumping social, ce qui pénalise tous les pays européens. Ce rapport constate aussi que les gains de productivité horaires en France sont supérieurs à ceux observés dans la zone euro, malgré la réduction du temps de travail… Il constate également que la perte de compétitivité a d’autres facteurs : positionnement de gamme, réactivité de l’offre face à la demande, faiblesse des PMI/PME qui ne sont pas soutenues suffisamment par choix politique et stratégique en vue d’avantager les grandes entreprises du CAC 40…
L’impact sur l’emploi des allègements de charges n’est pas si important que l’on veut bien le dire (300 000 emplois) et il est passager et lent à se concrétiser ! Au final ce sont les consommateurs déjà pressurés (30 taxes nouvelles ont été instaurées par le gouvernement depuis 2007 et en 2012 le mouvement s’accélère), qui vont payer l’addition en achetant moins, ce qui pénalisera la production locale !
Le vrai sujet de la réforme c’est le financement de la protection sociale. Or, il est faux de dire que la perte de compétitivité est liée au financement de la Sécurité Sociale. Le niveau des cotisations assises sur le travail est la contrepartie du niveau de protection choisi par les citoyens français. Ce sont des choix politiques : 2/3 des français refusent la TVA sociale et ne veulent pas que l’on touche à la Sécurité Sociale !
Pour le CNAFAL, délier le patronat du financement de la Sécurité Sociale, c’est revenir sur le pacte social et républicain de 1945. A la Libération, la volonté de tous les partis qui n’avaient pas collaboré, était de lier le patronat à la construction de la cohésion sociale de notre pays, et offrir une sécurité universelle à toutes les couches de la population. Ils avaient médité les conséquences de la crise de 1929 qui a débouché, en Europe, sur la barbarie que l’on connait, et la collaboration (plutôt Hitler que le Front Populaire). La pire erreur serait de revenir là-dessus.
En fait, tout cela prépare à terme, par « glissements progressifs », le transfert du financement de la protection sociale au budget de la Nation. Le vent libéral de l’Europe trouvera toujours trop lourd le financement de la protection sociale par le budget de la Nation, et imposera la fameuse règle d’or budgétaire ! Là est le vrai tour de passe-passe qui se prépare !
Ensuite, il suffira de dire que l’Europe impose des restrictions budgétaires, au nom de la règle d’or, pour privatiser tout, ou partie, de la Sécurité Sociale.
Françaises, Français aux armes…. De la critique sociale !
Jean-Marie BonnemayrePrésident06 23 82 80

vendredi 13 janvier 2012

Arnaud Montebourg à la porte du PS?

"Ça ne me gênerait pas d'être exclu du PS. Je crois que j'ai suffisamment donné à ce parti, je l'ai fait suffisamment progresser pour que nul ne peut craindre que nous allons supporter notre candidat, notre candidate j'espère, dans le Charolais-Brionnais comme nous l'avons toujours
souhaité".
http://bourgogne.france3.fr/info/sud-bourgogne/saone-et-loire--le-ps-et-les-verts-se--brouillent-72013463.html
France 3 Bourgogne le Jeudi 12 Janvier 2011

mercredi 11 janvier 2012

Ecologie et emploi

Deux grands mythes ont dominé les 4 dernières décennies : le rêve de la très grande vitesse pour tous et la légende d'une énergie propre, bon marché et infinie, fournie par la fission de l'atome d'uranium.
Ainsi naquirent et régnèrent sur les esprits de haut en bas de la société française les religions du TGV et du nucléaire. Nos élites politiques de professer leur foi. Là était la source de tout progrès, développement...
Les écologistes qui questionnaient ces dogmes n'étaient que mécréants passéistes, fans de bougie, briseurs d'emploi.
En ce début de 2012, TGV et EPR ont le même succès commercial que le redoutable Rafale : nul. La pertinence de ces choix industriels ne saute pas aux yeux. Et bien des fidèles perdent foi. L'agent de sûreté nucléaire (ASN) juge sévèrement la sûreté de l'EPR. Des patrons sont à la pointe de la contestation anti-TGV dans le sud-ouest.
Le discours lénifiant sur la sécurité du nucléaire ne rassure plus. La mise en service de la branche est du TGV Rhin-Rhône est pour les franc-comtois l'illustration parfaite de la pensée d'Ivan Illitch : « La recherche de la très grande vitesse pour l'élite se fait aux dépens de la mobilité du peuple.
Pour créer l'emploi les pistes conventionnelles étaient les grands travaux « structurants », autoroutes, LGV et aussi réacteurs nucléaires ou prototypes, hier Superphénix aujourd'hui ITER.
Au vu des résultats il est légitime de se demander si ceux qui contestaient ces choix capitalistiques sont plus ou moins brouillés avec l'économie que ceux qui les ont faits. L'écologie ne peut-elle redonner un sens à l'économie car illusoire est cette prospérité qui se fonde sur la destruction de l'emploi.

Des énergéticiens et économistes non alignés ont mis face à face deux scénariis, financés chacun à hauteur de 3 milliards d'euros. C'était en 2005 le coût estimé de l'EPR de Flamanville. Ils ont fait abstraction de toute considération sur l'aspect pollution, santé, sécurité.
Le total de l'énergie économisée par un programme de maîtrise de l'énergie (MDE) et de celle produite par la mise en œuvre de technologies permettant d'exploiter le mouvement de l'air, de l'eau, la chaleur et la lumière du soleil, excéderait de 50% celle générée par l'EPR.
Le scénario MDE + ER créerait au minimum 10 fois plus d'emplois. 7 ans plus tard, le coût de l'EPR est de 6 milliards. Lancé au moment où démarra la construction de l'EPR, le scénario porterait déjà ses fruits depuis quelques années et il y aurait moins de chômeurs dans l'ouest.
Les emplois de demain ne seront pas dans le nucléaire mais dans les Energies Renouvelables. Et EDF, par sa filiale EDF-Energies Nouvelles serait bien inspiré de gérer la reconversion de travailleurs du nucléaire vers les énergies de l'avenir où ils jouiront de conditions de travail meilleures pour leur santé.
Quant à cette branche sud de la LGV que certains, que l'on oserait qualifier d'archaïques, jugent encore vitale pour le Jura, dont elle égratignerait le flanc ouest, son coût est lui aussi estimé à 3 milliards d'euros, en attendant mieux. Peut-être cette belle césure dans le paysage permettra-t-elle de gagner quelques poignées de minutes de Lyon à Strasbourg, ou même de Beaurepaire en Bresse à Meroux dans le Territoire de Belfort.
Et pour le même prix on peut : réhabiliter thermiquement les 50000 logements sociaux de Franche-Comté, en doter 50% de CS (eau chaude solaire), aménager la ligne existante qui irrigue mieux la Franche-Comté pour y faire circuler des pendulaires qu'Alsthom fabrique et vend à l'étranger, et équiper les crêtes des Monts Jura d'une bonne centaine d'éoliennes de 2 à 3 MW de la même société.
D'un côté un grand groupe de travaux publics emploiera 2000 travailleurs, sans payer d'impôts en Franche-Comté. De l'autre des milliers de personnes oeuvreront dans des PME réparties sur tout le territoire régional.

Que ce soit sur le plan économique, qui nous concerne ici, mais aussi sur le plan social et environnemental, le bon sens voudrait que les choix d'investissements soient faits non pas pour servir les intérêts des lobbys du nucléaire et des travaux publics, mais dans des technologies compatibles avec un développement soutenable.
L'argent public est précieux. Peut-on encore choisir entre 2 domaines d'investissements celui où le rapport emplois créés / capital investi est le plus mauvais, et en même temps afficher avec aplomb que la priorité des priorités est cet emploi même que l'on s'emploie à détruire ?

C'est parce que j'étais écologiste qu'après le congrès d'Epinay j'ai adhéré et milité dans ce tout neuf parti socialiste qui me semblait le plus apte à élaborer un mode de développement conciliant économie, social et environnement. Aujourd'hui encore, je pense que c'est très compliqué d'être de gauche si on n'est pas écologiste. Des élections capitales étant proches j'ai voulu proposer à tous mes amis de gauche cette ébauche de réflexion concrète sur les relations potentiellement fécondes entre économie et écologie.
Et ceux pour qui je n'ai fait qu'enfoncer des portes ouvertes voudront bien m'en excuser.

Michel Moreau

mardi 10 janvier 2012

" Le suicide chez les adolescents "

Jeudi 26 janvier 2012


" Le suicide chez les adolescents "

Animé par le Dr Jonathan AHOVI, pédopsychiatre UPA CHS-CHG Dole
entrée libre et gratuite


Jeudi de12h15 à 13h30Amphithéâtre du Lycée Jacques Duhamel, Dole


Anne GERARD Coordinatrice, Maison des Adolescents du Jura

Création monétaire et triple A

Dans la polémique actuelle entre la France et l'Angleterre, il faut se poser la question pourquoi l'Angleterre bénéficie des taux d'intérêt plus bas que la France et que son triple A n'est pas menacé alors que le triple A français va sauter dans les semaines qui viennent.Tout ça alors que la situation économique de la Grande Bretagne est pire que celle de la France. La raison est simple, la banque centrale d'Angleterre a le droit d'acheter de la dette publique (monétisation de la dette), ceci diminue le besoin du gouvernement anglais de s'endetter sur les marchés et mécaniquement ça provoque une diminution des taux (puisque les besoins d'emprunter sont moindres).La BCE n'a pas le droit de prêter de l'argent directement aux états et collectivités territoriales européennes (articles 104 de Maastricht et 123 du traité de Lisbonne), elle prête aux banques privées et celles-ci prêtent aux états moyennant des confortables intérêts.Si on veut sortir de la crise de la dette en Europe, il faut d'urgence abolir ou passer outre à l'article 123 de Lisbonne, sinon l'Euro implosera (car la perte du triple A français provoquera la dégradation de la note d'autres pays européens y compris l'Allemagne et pour commencer la perte du triple A du Fonds de stabilisation européen avec un renchérissement automatique de la dette de l'ensemble de l'Europe).
“ la création monétaire destinée à financer les infrastructures n'est pas inflationniste ”
Il faut d'urgence monétiser une partie de la dette à venir,surtout celle nécessaire à financer les investissements d'avenir, car dans l'état actuel des finances européennes il n'y a aucune marge de manoeuvre pour financer les économies d'énergie, les nouvelles énergies, l'économie durable. Il faut savoir que, contrairement aux idées reçues, la création monétaire destinée à financer les infrastructures n'est pas inflationniste. On attend de chacun des candidats aux présidentielles de se prononcer clairement sur le problème de la création monétaire et qu'ils prennent l'engagement de demander à l'Allemagne le changement des statuts de la BCE s'il gagne en 2012.


Texte qui est publié par le GPS

Grand Projet Socialiste est un rassemblement d'élus et de militants issus de toutes les sensibilités de la gauche qui vise la refondation intellectuelle et politique du projet socialiste de transformation sociale et ecologique


dimanche 8 janvier 2012

L'injure n'est plus ce qu'elle était

Et c’est bien dommage !

Une moquerie de François Hollande contre Nicolas Sarkozy provoque des cris d'orfraie. Pourtant, les joutes politiques du passé se révélaient bien plus féroces.

Il n’y a pas si longtemps on défiait encore en duel ses adversaires politiques.
Cela avait de la gueule, de la classe ! comme celui au pistolet entre Cazalès et Barnave, députés du Tiers-Etat et de la noblesse, le 11 août 1790 au Bois de Boulogne. « Je serais désolé de vous tuer! »
Il y a eu le celèbre duel d'Évariste Galois, brillant mathématicien mort au cours d'un duel à l'âge de vingt ans, et qui laisse un travail inachevé sur l’abstraction mathématique. ..c’est celui qui, à l’adolescence, m’affligea le plus car il savait qu’il allait mourir. Il passa sa dernière nuit à écrire pour la postérité au lieu de se préparer et de se donner une chance de gagner.

Le dernier duel célèbre est celui de Gaston Defferre et René Ribière en 1967.
Gaston Deferre avouera quelques années plus tard savoir que Ribière devait se marier dans les jours suivants. Il chercha donc à le toucher à un endroit qui devait fortement le pénaliser pour une nuit qui se veut inoubliable.

J’ avoue être nostalgique . Je pense qu’il serait bien de remettre au goût du jour le duel au pistolet à 20 pas. Cela permettrait d’éviter les mauvais coups des fourbes et poltrons qui peuplent les hémicycles ou des élus arrogants qui oublient qu’ils sont là par la volonté du peuple.
De nos jours, il est plus profitable d'être insulté qu'insulteur, car celui qui est offensé ne manque jamais de jouer la victimisation. Les injures, elles, ne sont plus guère que des formules faciles soufflées par un conseillé en communication. Certains acteurs politiques, tel André Santini, peuvent encore faire preuve de traits d'esprit aussi cruels qu'irrésistibles. Mais rares sont ceux qui se révéleraient capables d'asséner comme Georges Clemenceau, le lendemain de la mort de son vieil ennemi le président Félix Faure : « En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui ».
w « Petit dictionnaire des injures politiques », de Bruno Fuligni. L'Éditeur, 512 pages, 19 euros.

samedi 7 janvier 2012

Ce qui change au 1er janvier 2012

Salaire minimum de croissance, revenu de solidarité active, plafonds d’attribution des prestations familiales, indemnités journalières, permis de construire, diagnostic de performance énergétique, taxe sur les loyers élevés de logements de petite surface, relèvement du taux de la TVA de 5,5 à 7 %, montants du gaz, tarifs sociaux de l’électricité et du gaz, médiateur du tourisme et des voyages, barèmes du bonus-malus automobile, prix des trains, courses des taxis, photographies pour les demandes de passeport, pré-plainte en ligne, jurés populaires, acquisition de la nationalité française... Retrouvez dans notre dossier les principaux changements au 1er janvier 2012.


vendredi 6 janvier 2012

La « Trans’Ju » doit avoir lieu

La préservation des espèces et cadres naturels du Jura est au cœur des préoccupations et des actions du Conseil général.

Dans le cadre de l’organisation de la Trans’Jurassienne, le Président du Conseil général tient à préciser que cet événement jurassien majeur pour le département par son caractère populaire et sportif reste tout à fait conciliable avec la préservation de l’environnement. Il souhaite ardemment qu’une solution soit trouvée entre les organisateurs et les instances décisionnelles et propose qu’à l’avenirces difficultés soient anticipées pour ne pas être sous la pression de positions extrêmes.

Evénement de notre département, la Trans’jurassienne sert le Jura, son imageet son patrimoine. Elle doit avoir lieu.

COMMUNIQUE DE PRESSE du cabinet du Président du Conseil Général

jeudi 5 janvier 2012

La Tva "sociale"

Notre santé toujours plus taxée


Un impôt qui ne dit pas son nom et qui va toucher tout le monde, même les plus démunis… c’est la nouvelle mesure prise par le gouvernement pour réduire les dépenses publiques, comme si La santé n’était à ses yeux qu’un produit de luxe qu’il faut taxer.

La Tva "sociale" : c’est surtout une augmentation de la Tva


CONCLUSION BUDGET PRIMITF 2012



Après les nombreux chiffres du Budget Primitif évoqués par le Président, je me contenterai d’exprimer mes sentiments à propos de ce Budget au nom du Groupe Jura Terre de Gauche.

Un motif de satisfaction : l’énorme travail fait par les Services Sociaux, avec un budget important mais un travail gigantesque ; un travail orienté totalement vers les jurassiens les plus démunis. ( Handicapés, Enfants, Personnes précaires, RSA).
Je tiens donc à les saluer et à les remercier.

Un regret : que j’avais déjà exprimer lors de mon discours d’introduction : PASTEUR mais où est Pasteur, Monsieur le Président ? Figure emblématique du Jura, Pasteur a été oublié !!
Une inquiétude : il y avait cette semaine le sommet de Bruxelles, il s’est contenté de repousser les échéances , il n’a rien apporté de nouveau, Aucune avancée, hormis celle concernant le NARCISISME de ses participants.
Il faudra donc continuer à être vigilent pour accompagner les Jurassiens les plus fragiles.

Et puis Monsieur le Président, sans vouloir anticiper l’avenir : c’est nous aujourd’hui les 19 Conseillers Généraux de Gauche qui, pour la 1ère fois, voterons un Budget. Sans en faire un événement historique c’est, malgré tout, un moment important ; un moment dont je suis particulièrement fier et heureux de vivre aujourd’hui.

Je vous remercie.

mercredi 4 janvier 2012

En Allemagne, l’espérance de vie des plus pauvres a reculé d’au moins deux ans depuis 2001

L’espérance de vie des plus pauvres – ceux qui ne disposent que des trois-quarts du revenu moyen – recule en Allemagne. Pour les personnes à bas revenus, elle est tombée de 77,5 ans en 2001 à 75,5 ans en 2011 selon les chiffres officiels. Dans les Lander de l’Est du pays c’est encore pire : l’espérance de vie est passée de 77,9 ans à 74,1 ans.


intervention publique au Budget primitif pour le groupe Jura terre de Gauche




La réduction de l’endettement public est au cœur des préoccupations de nos concitoyens. Comment s'en sortir ? On voit apparaître deux morales politiques de type différent. La première se veut rigoureuse et prétend que nous devons redresser les comptes publics par l'austérité budgétaire, à cause des excès d’administrations et de services publics trop coûteux ou trop protégés de la logique marchande. L’autre morale, et c’est celle de notre groupe depuis plusieurs années, affirme que le progrès est toujours à l'ordre du jour, et notamment le progrès social, qui est la condition du progrès économique, et non pas son résultat.
Alors la morale du triple-A et de l’austérité budgétaire, en quoi consiste-t-elle ? L'accord de lundi entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel nous a présenté peu de nouveautés : le retour à l'équilibre budgétaire était déjà mentionné en vain dans les Pactes précédents, et de nouvelles dispositions constitutionnelles ou un nouveau traité européen ne règleront rien.

Rien que la semaine dernière, la Banque Centrale Européenne a prêté aux banques privées, au taux modique de 1,25 %, 256 milliards d'euros de liquidités. Au même moment, nous avons appris que le total des titres de dettes publiques rachetés sur le second marché par la BCE depuis mai 2010 s'élevait à 207 milliards d'euros. La BCE a donc fait davantage en une semaine pour les banques privées qu'elle n'en a fait en plus d'un an pour la dette des Etats …

La « règle d’or », appellation quasi-mystique, vise à placer la politique sous un pilotage automatique dont le cap, préalablement réglé, serait définitivement libéral. Le but est de faire payer aux salariés, aux services publics, aux fonctionnaires, aux retraités, ce que les exonérations accordées aux plus riches ont coûté à la société : soit, en France, quelque 600 milliards d’euros depuis 2007, si l’on en croit Thierry Breton, ancien ministre de l’Économie de Jacques Chirac.

En vérité, la crise sert de prétexte pour instituer un ordre économique où s’exercera une pression constante sur l’action publique. Le Premier ministre a d’ailleurs récemment stigmatisé la dépense publique des collectivités, tandis que chaque jour sur les territoires, on s’aperçoit des effets désastreux pour nos concitoyens de la politique nationale de révision générale des politiques publiques. RGPP qui vient d’être critiquée non seulement par le Conseil économique, social et environnemental, 3ème assemblée de la République française, mais aussi par la Cour des Comptes d’une part et par un rapport parlementaire d’autre part.

Parce qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses de l’Etat, le gouvernement fait des économies ridicules et incertaines, causant des dégâts sociaux considérables, et détruisant la qualité et la proximité de nos services publics ! Notre groupe s’interroge sur la volonté véritable de ce gouvernement de réduire l’endettement public, dont la cause fondamentale est pourtant connue de tous. Présentée par la droite libérale comme une fatalité issue d’une crise imprévisible et incurable, le chômage de masse n’est pas une conséquence de « la crise », mais bel et bien sa cause.

La France bat tous les records : depuis que le Président Sarkozy est élu, c’est 1 million de chômeurs en plus et 500 000 qui arrivent en fin de droits, avec 450 € par mois. Or lorsqu’ils sont maintenus à un très haut niveau, la précarité et le chômage de masse ont pour effet de déséquilibrer naturellement les négociations salariales, qui se résument à : « si tu n’es pas content, tu peux aller voir ailleurs » … Des salaires stagnant, ça signifie davantage de dividendes, et des rentiers toujours plus riches qui, ne sachant plus quoi faire de leur capital dans le cadre étriqué de l’économie réelle, ont donc poussé les Etats à libéraliser les règles de la finance mondiale, créant depuis 40 ans des flux d’argent et des outils financiers totalement insensés.

Les inégalités en France ont ainsi augmenté au cours de la dernière décennie, souligne un rapport de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) : la part du capital dans le revenu total a doublé en France depuis le milieu des années 1980. De même, selon une étude de l'Insee, les réformes successives de l'impôt sur le revenu l'ont rendu beaucoup moins progressif en 20 ans : la baisse des barèmes et des taux, ainsi que les différentes niches fiscales, font qu'aujourd'hui les 20% des plus riches paient moins d'impôt qu'en 1990.
Cela est complètement indécent

Comme le contrat social se déchire, l’économie ne peut plus tourner : la croissance reste faible voire inexistante car 8 Millions de français en dessous du seuil de pauvreté n’ont pas les moyens de consommer, et n’ont même plus les moyens de se nourrir. Dernièrement, dans la presse locale, la Chambre des métiers et de l’artisanat du Jura nous a prévenus que « l’heure est grave » pour les entreprises artisanales jurassiennes, constatant que « la crise est bien installée ». En fait, l’économie ne fonctionne plus que grâce à l’endettement public.
Toujours plus de dette pour toujours moins de croissance …

Cette impuissance publique programmée a des conséquences sociales dramatiques. Notre priorité morale devrait être la mise en œuvre de solutions radicales contre le chômage . Vous vous défaussez en choisissant l’austérité, et la récession, ce qui est catastrophique pour les classes pauvres et moyennes. Nous, nous proposons le partage du travail et des richesses, c’est-à-dire la préservation du contrat social issu de la Libération, un contrat social qui n’est pas un luxe, mais la solution à la crise. Il faut augmenter les dépenses sociales, embaucher, et réduire la dette. C’est ce que nous avons réussi à faire dans le Jura. C’est ce que vous êtes incapables de réaliser au niveau national.

Au Conseil Général du Jura, nous travaillons au quotidien à redonner de l’espoir, à ceux qui sont résignés, pour qu’enfin ils se remettent debout. Nous essayons d’amortir, les effets des politiques nationales scandaleuses que vous votez à Paris, Messieurs les Parlementaires. Nous donnons à ceux qui sont amochés par un accident de la vie, comme le handicap, ou la maladie, la dignité d’un logement et d’un statut social.
C’est pour cela qu’au CG après avoir lancé le
· schéma « Handicap et Dépendance à tous les âges de la vie » avec présentation en DM1.
· Lancera le schéma « Enfance/Famille » en DM2.
· Mettre en œuvre une nouvelle politique d’Insertion « Année 2012, Année de l’Insertion

Il y a des sujets qui ont occupé les médias et qui sont de véritables préoccupations pour nous et qu’il faut traiter avec discernement

L’aéroport est ce bien raisonnable de faire venir une société qui n’applique pas règles sociales dignes de se nom, qui abandonne avec une ardoise les départements après avoir profité des subventions ? Ces questions sont elles les véritables questions à se poser sur l’aéroport. Pour ma part je pense que c’est l’Emploi et le rôle attracteur que peux être cette plateforme
Je signale que j ai organisé un débat public avec les jeunes écologistes
Je tiens à signaler la présence d’André Lamy que je remercie mais aussi celle de JM Daubigney qui a eu le courage de venir. C’est suffisamment rare les hommes politiques courageux pour ne pas les oublier de leur rendre hommage. Sur ce dossier nous avons plutôt eu des suiveurs, des gens qui étaient contre le dossier, mais qui ont suivi le Président quand celui ci à changer d’avis .

Les camions sur les routes. Notre groupe s’est opposé longtemps à la proposition de d’écotaxe, mise en place par l’ancienne majorité, au bénéfice de l’interdiction pure et simple des camions en transit. Nous n’avons pas été écouté, la solution adoptée est un échec, nous demandons de nous rapprocher de la Saône et Loire qui a l’expérience d’une interdiction qui fonctionne bien pour laquelle nous nous sommes battu pour la sécurité

L’eau, bien public favoriser la reprise en régie de l’eau en apportant une expertise aux communes

La maison de l’ado que l’ARS plombe

Le Haut-débit

L’AIE Il faut créer du travail, aider les petites et moyennes entreprises en lien avec les chambres consulaires à emprunter à des taux décents. Arrêter l’AIE tel que nous le pratiquons et accentuer les avances remboursables avec un focus sur les PME PMI et artisanat

Pasteur, figure emblématique du Jura qui fait le lien entre la culture, la science, la Médecine et l’histoire. Formidable vecteur médiatique connu dans le monde entier, permettant de faire connaître notre petit département et d’attirer les touristes, mais aussi les entreprises plus qu’un panneau devant une magnifique zone innovia presque déserte. Où est il Pasteur dans le budget consacré au tourisme ? Oublié Pasteur pour le tourisme c’est plus qu’une négligence, c’est une erreur de casting !!



Voilà, mes chers collègues, nous espérons de tout cœur connaître dès la fin de l’hiver, le printemps du Vieux Continent , qui nous débarrassera du néo-libéralisme à bout de souffle, et redonnera de l’espoir et du travail aux 99% des européens et des Jurassiens qui souffrent et désespèrent.

Je vous remercie.

mardi 3 janvier 2012

Lire sa feuille de paie, par Gérard Filoche

Ré-apprenez aux millions de salariés à lire leur feuille de paie. En haut de la feuille de paie, il y a le salaire brut. Leur vrai salaire.
UNE PARTIE DE CE SALAIRE EST MUTUALISÉ ET REDISTRIBUÉ À CHACUN SELON SES BESOINS (budget de la protection sociale = 450 milliards d'euros, = plus important que le budget de l'état qui est de 320 milliards). Sarkozy veut supprimer cela. C'est la PIRE DES CONTRE REVOLUTIONS.
Sarkozy a donc appelé hier soir à baisser le salaire brut. Donc à baisser les ressources de la sécurité sociale versées par les patrons dans votre salaire brut.Sarkozy a proposé de remplacer ces éléments du salaire brut par de la "TVA" : c'est vous qui paierez, chaque fois que vous irez au supermarché, ce que votre patron ne paiera plus. Ré apprenez aussi aux français à regarder leurs tickets de caisse : tous paient des impôts, car 66 % des impôts proviennent de la TVA.
Baisser les salaires bruts, c a d les cotisations sociales payées directement par les employeurs, faire payer leur équivalent par les salariés indirectement dans leurs achats, tel est le projet scélérat que Sarkozy veut mettre en oeuvre.

Expliquez cela massivement.

Gérard Filoche.