vendredi 30 septembre 2011

Appels citoyens contre les banques



Cliquer ici pour comparer avec la présentation gouvernementale des principes du futur mécanisme européen de stabilité (24 mars 2011)

A lire :
Autriche : Réserves quant au Mécanisme européen de stabilité
(Lettre ouverte du 15 septembre 2011, dans Horizons et débats N°38 du 26 septembre 2011)

Objet : Réserve quant à l’acceptation (à la ratification) de l’accord sur la mise en place d’un Mécanisme européen de stabilité (MES).

Citoyens responsables, nous avons étudié de façon approfondie le présent projet d’accord et en avons conclu qu’il n’est pas possible de l’accepter [...] il entraîne la renonciation au droit inaliénable de toute démocratie : la souveraineté financière. Dans la mesure où l’accord serait accepté, les Etats européens seraient soumis à une industrie financière sans légitimité démocratique. Pour dire les choses brutalement, il s’agirait d’un asservissement à un monde financier anonyme au moyen de pleins pouvoirs accordés sous prétexte de solidarité. [...]

S’il faut augmenter la masse monétaire, il serait bon de confier cette création monétaire directement à la Banque centrale européenne et non pas en utilisant le secteur financier comme «intermédiaire», ce qui augmente les coûts.

Le fait d’ignorer les soucis et les difficultés de la population et les mesures d’austérité prévisibles constitue le terreau de situations proches de la guerre civile. Dès que les citoyens prendront conscience du fait que les puissants de la finance, qui exigent sans cesse des sacrifices de ces populations alors qu’eux-mêmes refusent la moindre participation au financement des besoins de la société, ils se révolteront.

[...] on ne peut se défaire des dettes que par la faillite, un arrangement ou leur annulation d’un commun accord, et non pas en les reportant sur des tiers. Comme les puissants de la finance ont pris consciemment des risques et ont encaissé d’importants intérêts (qui incluaient une prime de risque), il va de soi qu’ils doivent assumer ces risques.

[...] Une révolte douce pour imposer un nouvel ordre est inévitable.

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Questions d'Attac aux candidat-e-s à l'élection présidentielle
(21 septembre 2011, france.attac.org)

La crise financière amène aujourd'hui l'Europe et le monde au bord du gouffre.

Après l'explosion des dettes publiques dues au sauvetage de l'industrie financière et à la récession de 2009, les États ont été pris en otage par les marchés qui exigent des réductions drastiques des budgets sociaux. Il n'y a eu aucune tentative sérieuse du G20 ni de l'Union européenne pour désarmer la finance. La spéculation redouble contre les pays européens les plus fragiles, et les replâtrages successifs tentés par l'Union sont des échecs.

Bien au-delà de la taxe sur les transactions financières - que nous sommes heureux de voir aussi unanimement soutenue, mais qui n'est toujours pas en place et ne saurait à elle seule répondre aux dramatiques enjeux actuels - il est indispensable d'avancer aujourd'hui des solutions nouvelles et audacieuses. [...]

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Banques et création monétaire : qui fait quoi ?
(21.09.11, lemonde.fr)

"Création de monnaie" : pour le commun des mortels, le concept même relève un peu de la science-fiction. Qu'est-ce qui fait tourner la planche à billets ? Sous quelles conditions ? En quoi la politique monétaire, principal instrument de politique économique au sein de la zone euro, influe-t-elle sur l'activité ?

[...] après les deux chocs pétroliers des années 1970, un consensus s'est dégagé au sein des pays riches pour concentrer la politique monétaire sur la lutte contre l'inflation. Ce consensus est toujours actuellement au cœur du mandat de la Banque centrale européenne.

[...] La courbe de Philips met de son côté en évidence une relation négative entre le chômage et l'inflation : à court terme, plus le chômage est élevé, moins l'inflation est forte. En effet, en période de fort chômage, les salariés ne peuvent faire pression pour augmenter le niveau des salaires. [...]

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La monétisation de la dette est-elle une solution au problème de la dette publique ?
(1er octobre 2011, Jean-Jacques Chavigné, democratie-socialisme.org)

Il s’agirait de permettre à la banque centrale de financer directement le déficit public en créant de la monnaie afin d’acheter des titres d’emprunt d’État. [...]

Livre à paraître début octobre 2011 : La dette indigne, dix questions dix réponses, par Jean-Jacques Chavigné et Gérard Filoche (Ed. JC Gawsevitch, 14,90 euros).

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Union Européenne : les citoyens face aux banques
Signez la pétition (avaaz.org)

Nous, citoyens préoccupés par la crise économique et les mesures d'austérité, vous exhortons à transformer en profondeur le plan de sauvetage financier pour la Grèce. Cet accord de sauvetage doit être réécrit afin de s'assurer que l'argent public ne récompense pas les banques qui ont provoqué la crise. Au contraire, les gouvernements doivent acheter des parts des banques à l'aide de prêts et investissements. Protégez l'intérêt des citoyens et notre avenir. [...]

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L'incroyable diktat de Trichet à Berlusconi
(30-09-11, challenges.fr)

Remise en cause de la législation sur les licenciements, privatisation massive, baisse des salaires des fonctionnaires ... Dans le courrier jusque-là secret qu'il lui avait envoyé en août, le patron de la BCE se montrait très exigeant avec le gouvernement italien. Découvrez le contenu intégral de ce courrier. [...]

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Arnaud Montebourg le 30 septembre 2011 sur France-Inter


mardi 27 septembre 2011

Développement durable et social

Intervention de Thierry Faivre-Pierret, vice-président en charge des solidarités et de la santé, le 21 septembre 2011, lors de la première séance publique ouverte au Conseil général du Jura, sur le thème : « développement durable, quelles réalités pour le Jura, quel impact pour les Jurassiens ? » :


vendredi 23 septembre 2011

Elections sénatoriales

Le 25 septembre 2011, le Jura va désigner ses deux nouveaux sénateurs.

Voici mon courrier à l'attention des « grands électeurs »
(6 pages au format pdf).

La vidéo ci-dessous : je pose
douze questions aux dix candidats jurassiens.

Et cliquer ici pour lire les réponses reçues de 7 candidat-e-s sur 10
(7 pages au format pdf).



Vidéo réalisée par Place au peuple 39

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Echos de campagne (Le Progrès, 23/09/2011) :
- Lamy et Giniès soutenus par le Parti de gauche
- Sept candidats ont répondu à Patrick Viverge

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Sénat : les énormités d'un budget qui n'a jamais été publié
(22 septembre 2011, Mathilde Mathieu et Michaël Hajdenberg, mediapart.fr)

Mediapart s'est procuré une version détaillée du budget du Sénat. Ce document, jamais publié, révèle les «détails» que l'institution se garde bien d'afficher dans la version publique de ses comptes. Parmi les découvertes: une hausse de 7,5% du budget de la Présidence en 2011, et une ribambelle de primes chez les fonctionnaires [...]

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A lire : Les collectivités territoriales quel avenir ?, de Marc THOUMELOU (232 pages, La Documentation française, 29 juillet 2011)

Le fonctionnement des grandes démocraties ne peut se concevoir sans une vision claire de celui des collectivités territoriales, qui jouent un rôle majeur au service des citoyens [...]

À l'aube de nouvelles évolutions, il est plus que jamais nécessaire de connaître les collectivités territoriales d'aujourd'hui pour comprendre leur rôle et leur organisation de demain.

Compétences, ressources, personnels, relations avec l'État, péréquation, démocratie locale, intercommunalité, statut de l'élu, rapports entre régions et départements : le présent ouvrage donne, sur l'ensemble des sujets, les clefs nécessaires à cette compréhension, essentielle dans une République dont l'organisation est désormais officiellement décentralisée.

Marc Thoumelou est administrateur au Sénat en charge de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation.

La guerre ... des monnaies

«Continuons d'accumuler les déséquilibres, et ce sera la guerre» (Dominique Albertini, liberation.fr, 23/09/2011)

Journaliste et économiste, Jean-Michel Quatrepoint vient de publier Mourir pour le yuan ?, une analyse de la stratégie de puissance de la Chine face au déclin consenti des puissances occidentales. Il explique les profonds déséquilibres, aggravés par la crise, qui se creusent au détriment de celles-ci.

[...] la Chine exerce un contrôle des changes pour en contrôler strictement la valeur. Le yuan est considérablement sous-évalué [...] cette stratégie monétaire [...] permet d'attirer les multinationales sur le sol chinois. Garder la monnaie sous-évaluée permet de produire moins cher [...] Par ailleurs, indexer le yuan sur le dollar, c'est garantir aux multinationales qu'elles ne prennent pas de risques de change. En retour, la Chine demandent à celles-ci de produire pour l'exportation, pas pour le marché local.

C'est une stratégie géniale, un pacte gagnant-gagnant : les multinationales engrangent les bénéfices, et la Chine les excédents commerciaux. Aux dépens de l'industrie et des balances commerciales de l'Europe et des Etats-Unis, qui perdent des emplois et des capitaux.

[...] cette politique [...] entraîne pour l'Europe et les Etats-Unis des déficits commerciaux considérables. Non seulement les emplois, mais aussi les capitaux sont délocalisés en Asie. Les multinationales n'investissent plus en Occident. Qu'est-ce qu'il reste ? Des emplois publics, avec lesquels on espère masquer l'hémorragie d'emplois marchands. Tandis que l'on fait des cadeaux fiscaux aux grandes entreprises et aux super-riches.

[...] L'erreur a été d'admettre [la Chine] à l'OMC, en 2001, sans leur demander de renoncer au contrôle des changes.

[...] on est à un moment où la machine économique échappe à ses acteurs. Plus personne ne maîtrise plus rien, et Pékin ne peut pas racheter les dettes de tous les Etats européens. Les Chinois se sont déclarés prêts à aider, mais c'est surtout un effet d'annonce.

[...] Je crains que les Européens ne soient pas unis. Le principal partenaire de la Chine en Europe, c'est l'Allemagne, qui a adopté la même stratégie mercantiliste en réalisant ses excédents sur la zone euro. Le fait que l'euro soit trop fort par rapport au yuan, les Allemands s'en fichent : ils occupent la niche du haut de gamme. Le taux de l'euro, ça joue peu quand on vend des Mercedes. C'est plutôt nous, Français, qui sommes concernés par la question.

Quant aux Américains, qui seraient les seuls à pouvoir faire pression sur la Chine, ils ne remettent pas en cause son adhésion à l'OMC, par attachement au libre-échange. Ils n'ont pas compris les problèmes que pose leur déficit commercial, alors que l'Amérique s'appauvrit.

[...] L'Europe à 27 est une hérésie. La France doit se mettre à table avec l'Allemagne et discuter d'une nouvelle étape de la construction européenne. Peut-on continuer à vivre ensemble, avec les compromis que cela implique ?

[...] A la longue, si rien ne se passe, si on continue à accumuler les déséquilibres, comme au début du XXe siècle, l'issue sera la même : la guerre.

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Le blog de Jean-Michel Quatrepoint

« Mourir pour le Yuan ? » : un livre à lire, une analyse à partager, une incitation à changer ...
(7 septembre 2011, Arnaud Montebourg)

La « guerre des monnaies » expliquée aux nuls
(Pascal Riché, Rue89, 10/11/2010)


L'imminente « guerre monétaire » sévit depuis l'Antiquité
(Jean Matouk, 02/11/2010, Rue89)

Comprendre la dette publique en 13 minutes

jeudi 22 septembre 2011

« Affaires » de corruption : la nausée




Coups tordus à la République ou République des coups tordus ?
mission du dimanche 18 septembre 2011, "3D" dimanche, franceinter.fr)

Vente d'armes et rétrocommissions, valises africaines de billets, intermédiaires milliardaires très influents : décors de polar pour campagne présidentielle ?

avec Fabrice Arfi (Mediapart), Claude Angeli (Le Canard enchaîné) et
Antoine Glaser.

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Karachi : quand la police luxembourgeoise pointait le rôle de Sarkozy
(
22-09-11, tempsreel.nouvelobs.com)

Un rapport évoque l'implication "directe" de l'actuel chef de l'Etat dans le montage financier du paiement des commissions après la vente de sous-marins au Pakistan. [...]

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Affaire de Karachi : ce que l'Elysée ne dit pas
(22.09.11, lemonde.fr)

L'Elysée est sorti du silence dans l'affaire de Karachi. Un communiqué urgent a été publié, jeudi 22 septembre, par la présidence, pour démentir tout lien entre cette affaire et Nicolas Sarkozy, dont deux très proches, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, sont entendus par la justice.

Mais ce que ce communiqué affirme est en grande partie infirmé par des pièces du dossier ou des révélations de presse. Revue de détail. [...]

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La République des mallettes, de Pierre Péan (484 pages, Fayard, 14 septembre 2011)

La démocratie est-elle en train de tuer la démocratie, à bas bruit ?

L’actualité a égrené depuis quinze ans des scandales politico-financiers sans que nous ne puissions en comprendre la logique, s’il devait même y en avoir une. Après plus d’un an d’enquête, au cours de laquelle de très nombreux acteurs, jusqu’au sommet de l’État, ont accepté de lui parler, à condition que cela soit souvent en « off », Pierre Péan met au jour bien des aspects passés inaperçus sur les activités dans les zones grises de l’État.

Dans toutes ces affaires, un seul enjeu : constituer un « trésor de guerre », en vue de la campagne présidentielle suivante. À chaque fois, il s’agit de tirer la manne des grands contrats civils ou militaires.

Le durcissement de la législation sur le financement des partis a accouché d’un monstre : désormais, la pratique des rétrocommissions est devenue la règle d’un certain commerce international d’État. Cette « République des mallettes » a pris le pas sur l’État démocratique. Son fonctionnement et les décisions les plus stratégiques du pays semblent aiguillonnés, plutôt que par l’intérêt national, par le souci de perpétuer ce système et de le rendre le plus fluide possible par la constitution d’une oligarchie restreinte occupant les postes « stratégiques » : à la tête des grandes entreprises à capital public, à l’Élysée et dans les ministères régaliens.

Une oligarchie pour qui l’argent est devenu roi.

À travers l’incroyable itinéraire de l’un des « facilitateurs » de ce système, personnage au passé des plus troubles, Pierre Péan démonte une à une les pièces d’un mécanisme qui, si nous n’y prenons garde, finira par ronger le système démocratique français, comme c’est déjà le cas en Russie ou en Italie.

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Un communiqué du 22 septembre 2011
de l’Union Syndicale des Magistrats

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Le journal en ligne Mediapart, contre-pouvoir démocratique

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Affaire Karachi
(23.09.11, lemonde.fr)
[en 2012] "Si Sarko passe pas, ils sont tous morts"

lundi 19 septembre 2011

L'informatique, la science ... et le temps libre !

Des joueurs en ligne résolvent l'une des énigmes du virus du sida (Laurent BANGUET, AFP, 19/09/2011)

Plus fort que Second Life et le Rubik's Cube réunis : les adeptes d'un jeu vidéo sur internet ont réussi en trois semaines à décoder la structure d'une enzyme proche de celle du virus du sida, une énigme qui tenait en échec depuis dix ans les plus éminents scientifiques [...]

Foldit (littéralement "plie-le"), est un jeu vidéo expérimental développé en 2008 en collaboration entre les départements d'informatique et de biochimie de l'Université de Washington (USA), accessible à tous sur internet [...]

"Les résultats publiés cette semaine montrent qu'en combinant les jeux, la science et l'informatique, on parvient à des avancées qui n'étaient pas envisageables jusqu'alors", estime-t-il. [...]

Répartis en équipes concurrentes, des milliers de joueurs du monde entier, collégiens ou retraités, ont manipulé dans le cyberspace des chaînes d'acides aminés - les briques élémentaires qui composent les protéines -, les pliant et les repliant dans toutes les combinaisons imaginables pour tenter d'aboutir à une structure viable [...]

Les modèles de protéines transmis par les joueurs via internet étaient tellement proches de la réalité qu'il n'a fallu que quelques jours aux chercheurs pour les affiner et établir la structure exacte de l'enzyme [...]

mercredi 14 septembre 2011

Cette France-là ...

Guéant et les roumains : visite sur les Champs-Elysées et premières réactions
(france-info.com, 12/09/2011)

Ces déclarations sont proprement inacceptables. La stigmatisation des "Roumains" sans nuances procède de la désignation commode de boucs émissaires, et de l'amalgame indigne. Croyez-vous que tous les Roumains forcent leurs enfants à devenir pick-pockets ?

Les Roumains en question sont souvent des Roms, tziganes, gitans, selon le nom qui vous convient le mieux. Ils sont venus en France parce que le sort qui leur est fait en Roumanie n'est guère enviable ; et il faut dire aussi que la situation de rejet entre la communauté Rom et la communauté roumaine est telle que je ne vois pas comment on peut en sortir là-bas. Et aujourd'hui, les actes de discrimination vis à vis des Roms sont aussi nombreux que les actes d'incivilité vis à vis des Roumains.

M Guéant le sait bien qui a fait appel à des policiers et maintenant à un magistrat roumain pour l'aider à "régler" le problème. Si mes souvenirs sont exacts, ce sont d'ailleurs des policiers roumains qui ont "invité" les Roms à monter dans le tram il y a quelque temps. Il est vrai qu'ils ont vis à vis des Roms encore moins d'états d'âme que les policiers français.

Donc nous voyons le ministre d'un état européen désigner à la vindicte publique une catégorie de citoyens européens (les Roms de Roumanie) en faisant un amalgame avec tout les nationaux d'un état européen ... Tout cela me paraît plutôt nauséabond.

En fait le problème pourrait être exprimé autrement ; il y a en Europe une population ethnique particulière de Roms, tziganes, Gitans etc. qui a souvent été l'objet de préjugés racistes. Nous en avons un groupe là où j'habite, avec qui les relations sont plutôt bonnes, même si la culture est radicalement différente.

En Roumanie et en Bulgarie, ce groupe particulièrement important, a servi d'esclaves pendant des siècles ; aujourd'hui, ils sont méprisés et marginalisés et vivent (survivent ?) d'expédients et de trafics en tous genres. L'intégration de la Roumanie dans l'Europe leur donne le statut de citoyens européens et donc le droit de se déplacer dans l'Union. Beaucoup viennent en France en raison de l'excellente image dont jouit (jouissait ?) notre pays en Roumanie.

L'accueil n'étant pas à la hauteur de leur espérance, ils vivent des mêmes expédients qu'en Roumanie. Les renvoyer en Roumanie encadrés de policiers roumains ne va pas résoudre le problème. C'est un petit peu compliqué, mais ce devrait être compréhensible par un ministre, fut-il ministre de l'intérieur de Nicolas Sarkozy.

Le raccourci et l'amalgame fait par M Guéant sont inacceptables pour les Roms (on ne fustige pas une population en raison du caractère délinquant de certains de ses membres, fussent-ils nombreux) et méprisant pour le Roumains en général qui se voient affublés d'une réputation de voleurs à la tire ! Or de mon expérience personnelle, les Roumains sont des gens honnêtes, gais, accueillants, cultivés et agréables qui ne méritent pas ça, au contraire.

José BABOT

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Affaire des Roms : la France n’est pas exonérée
(lemonde.fr, 21.10.10)

La question du traitement des Roms par la France n'est pas sur le point de disparaître, contrairement à ce qu'avancent les autorités françaises. La France reste placée sous la surveillance de Bruxelles, et elle n'a en rien été blanchie s'agissant des soupçons de discrimination à l'égard de cette minorité. [...]

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« Ces gens débarqués du tramway, avec des ballots et des enfants sous les bras, c’était insupportable »
(Marie Barbier, 1er septembre 2011, laissezpasser.info)

Mercredi matin, une centaine de Roms expulsés d’un camp de Saint-Denis ont été convoyés jusqu’à la gare RER de Noisy-le-Sec dans un tramway affrété spécialement pour eux. Cette réquisition provoque de vives réactions syndicales et politiques. Gilles Garnier, maire adjoint (PCF) à Noisy-le-Sec et conseiller général de Seine-Saint-Denis a été témoin de la scène [...]

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Immigration et échec scolaire : Guéant fâché avec les chiffres
(Anthony Veyssiere, 27/05/2011, rue89.com)

Invité sur Europe 1 le 22 mai, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a abordé le thème de l'échec scolaire des enfants d'immigrés en France sous un jour très personnel. Il s'est laissé allé à une démonstration à l'emporte-pièce, sans étayer ses idées par le détail et moins encore par des données établies [...]

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Après les Roumains, les Comoriens : quand Claude Guéant sombre dans la xénophobie
(
13 septembre 2011, insecurite.blog.lemonde.fr)

La nouvelle « petite phrase » a été lâchée dimanche soir dernier par le ministre de l’Intérieur et elle a beaucoup choqué localement [...]

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Diminuer l’immigration pour faire baisser le chômage ?
(26/04/2011, Elsa Fayner, voila-le-travail.fr)

Après que le ministre de l’intérieur, Claude Guéant, a dit vouloir limiter le nombre d’étrangers accueillis légalement en France, c’est son collègue du gouvernement Xavier Betrand qui a annoncé, dimanche 17 avril vouloir réduire la liste des métiers pour lesquels le recours à une main d’œuvre étrangère est facilité.

Le ministre du Travail s’est fixé pour objectif de mieux former les chômeurs français, pour les orienter vers les métiers dits en tension -dans la restauration, mais aussi le bâtiment ou les travaux publics -occupés en grande partie par les immigrés.

Raisonnement séduisant … sur le papier, analyse Marie Bellan dans son article Immigration : quels enjeux pour l’économie française ? paru dans les Echos le 26 avril. [...]

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Association créée en décembre 2007, Cette France-là se propose de documenter le traitement réservé aux étrangers qui, selon les autorités françaises, auraient vocation à être « éloignés » : tout au long du ou des mandats présidentiels de Nicolas Sarkozy, il s’agira donc de publier les « annales » de cette politique, soit de l’illustrer, à raison d’un volume par an, en relatant l’histoire d’hommes et de femmes qui la subissent, en décrivant les pratiques de ses exécutants, en relevant les résistances qu’elle rencontre et en examinant les arguments dont elle se réclame.

mardi 13 septembre 2011

Fukushima

Video d'une réunion entre les autorités et les habitants de Fukushima qui demandent l'évacuation urgente de la zone contaminée ainsi que l'analyse d'urine des enfants de Fukushima.



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Fukushima, six mois après : un technicien de la centrale raconte
(12-09-11,
Ursula Gauthier, tempsreel.nouvelobs.com)

Malgré l'interdiction de s'adresser aux médias, "Monsieur T. S.", salarié chez TEPCO depuis dix ans, évoque les conséquences de la catastrophe. [...]

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De retour de Fukushima, où le silence et les mensonges tuent
(Corinne Lepage, présidente de Cap21, 02/09/2011, rue89.com)

Depuis plusieurs semaines déjà, la catastrophe de Fukushima ne fait plus la une de l'actualité. Pour l'immense majorité de nos concitoyens, la question est réglée et il va quasi de soi que Tepco, et Areva pour ce qui est du traitement des eaux polluées, maîtrisent parfaitement la situation.

Les personnes qui devaient être évacuées l'ont été, le taux de radioactivité baisse et le Japon, vu de France, est prêt à faire redémarrer des centrales. Du reste, régulièrement, la presse, informée par les soins du lobby nucléaire français, indique que telle ou telle centrale va redémarrer.

Cela est dramatiquement et tragiquement faux.

Tout d'abord, les autorités japonaises - j'ai rencontré le secrétaire d'Etat à l'Environnement, le vice-ministre de l'Environnement et le vice-gouverneur de Fukushima - reconnaissent que la catastrophe est en cours et que rien n'est réglé. Les informations sont très rares. [...]

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Fukushima : voici venu le temps de l'imposture scientifique
(Thierry Ribault, économiste au CNRS, 11/09/2011, rue89.com)

Après le temps des mensonges industriels, avec Tepco dans le rôle du coupable idéal, après le temps de la panique feinte de l'Etat, avec l'ex-Premier ministre Naoto Kan dans le rôle du fusible politique, voici venu le temps de l'imposture scientifique avec le professeur Shinichi Yamashita dans le rôle du savant histrionique, détenteur indiscutable de la vérité sur l'ampleur des dégâts sanitaires après la catastrophe. Imposture scientifique en deux temps [...]

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L’AIEA prévoit une croissance de l’énergie nucléaire malgré Fukushima
(13/09/2011, Sandra BESSON, actualites-news-environnement.com)

Malgré la crise de Fukushima et le débat mondial sur l’avenir de l’énergie nucléaire dans le monde, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) prévoit toujours une croissance importante de ce secteur dans les vingt prochaines années. [...]

Le nombre de réacteurs en fonctionnement dans le monde devrait ainsi augmenter de 90 à 350 unités d’ici 2030, d’après ce qu’a déclaré Yukiya Amano, directeur général de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), dans un discours cette semaine. [...]

La BCE doit pouvoir agir

Jean-Pierre Chevènement : « les contribuables ne vont pas encore venir au secours des banques » (France Info, 13/09/2011)



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La « règle d’or », une entreprise de désinformation massive
(Eric Scavennec, 10 septembre 2011, dessousdebruxelles.ellynn.fr)

Le débat sur la dette publique a tout récemment pris un nouveau tour, avec l’annonce par le gouvernement de sa volonté d’inscrire dans la Constitution ce que les communicants ont appelé la « règle d’or ». Celle-ci consisterait à interdire, à peu de chose près, tout déficit public d’une année sur l’autre dans le budget de l’Etat ; en d’autres termes, cette règle vise à inscrire dans le marbre même de la Constitution le principe des politiques d’austérité, présentées comme un remède douloureux mais néanmoins nécessaire face à la crise de la dette.

La promotion par les VRP du gouvernement de cette « règle d’or », largement relayée par les médias dominants, représente une nouvelle étape dans l’entreprise de désinformation massive autour de la question de la dette. Or la présentation systématique des politiques d’austérité comme étant « la seule solution possible » est complètement fausse. Non seulement ces politiques sont socialement injustes et économiquement dangereuses ; mais d’autres politiques sont possibles.

[...] il est possible de rééquilibrer le budget public en taxant les plus hauts revenus, en taxant les transactions financières, en bouchant les trous dans la fiscalité qui ont permis, depuis des dizaines d’années, aux plus riches de devenir plus riches, sous le prétexte d’une prétendue « compétitivité » …

La fiscalité représente certes une solution structurelle au problème de la dette ; ce n’est pas pour autant la seule. Afin de déjouer le piège de la dette publique, il faut se pencher sur la question du financement du déficit public.

Il existe a priori trois pistes pour financer les dépenses publiques :

- La première, on l’a évoqué, consiste tout simplement à augmenter les recettes publiques. Cette solution a été délibérément écartée par les partis conservateurs et socio-démocrates durant la précédente décennie. Au contraire, les gouvernements successifs ont participé au détricotage de la progressivité de l’impôt, et ainsi contribué … à la formation du déficit public.

- La seconde piste, c’est le financement du déficit par la création monétaire. Cette possibilité a été définitivement écartée dans les statuts de la Banque Centrale européenne, qui sous le prétexte de la lutte contre l’inflation, a soustrait aux gouvernements la possibilité pour les Banques Centrales de racheter en dernier recours les titres de dette des Etats.

- Les deux premières possibilités de financement étant écartées d’emblée, il ne reste aux Etats que le financement privé des déficits publics, c’est-à-dire sur les marchés financiers, comme unique possibilité de financement.

C’est cette absence d’alternative qui livre les budgets publics aux caprices et aux diktats des marchés et des agences de notation… Et c’est cette absence d’alternative qu’il faut combattre.

Au lieu de rompre avec ce système vicié, et d’ouvrir de nouvelles pistes de financement de l’économie, les gouvernements européens, dans le sillage du Pacte pour l’Euro, s’entêtent à poursuivre sur la voie de politiques d’austérité. Celles-ci n’ont pour seul objectif que de perpétuer la rente des marchés financiers.

[...] pour satisfaire la finance à court-terme, les partis politiques socio-démocrates et conservateurs s’apprêtent à risquer à moyen-terme de plonger l’Europe dans une crise sans précédent.

Les déclarations des prétendants socialistes à la présidence de la République ne trompent pas : qu’il s’agisse de l’« austérité de gauche » pour Hollande, ou le rappel par Aubry qu’il faudra s’en « tenir aux règles », il semble que les candidats socialistes et leurs conseillers ne prennent pas la mesure de la gravité de la situation [...]

Qu’a fait Sermier comme député pendant 10 ans ?

Le Progrés du 9 septembre 2011

Dans un communiqué, Patrick Viverge, le conseiller général de Dole Nord Est, a réagi au « boycott » du député Jean-Marie Sermier de l’inauguration de la LGV Est hier à Besançon par le président Sarkozy (notre édition du 7 septembre).
« Nous sommes surpris de constater l’absence de Jean-Marie Sermier, à l’inauguration de la LGV Rhin-Rhône et de surcroît de ne pas rendre visite au Président Nicolas Sarkozy alors qu’il n’a pas loupé une seule fois l’occasion d’être pris en photo à ses côtés, écrit l’élu au nom du groupe au Conseil général Jura Terre de Gauche.
Concernant la branche est et la desserte de Dole, Jean-Marie Sermier confie que depuis 1997, il n’a pas pu se faire entendre et avoue que la Branche Sud est au point mort. Mais qu’a donc fait Jean-Marie Sermier comme député pendant 10 ans ? »

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Dossiers LGV : les souvenirs acerbes d’Yves-Marie Lehmann
(Le Progrès, 11/09/2011)

Yves-Marie Lehmann, l’ancien conseiller régional de droite et maire de Poligny, a réagi au « boycott » présidentiel de Jean-Marie Sermier [...]
« Qui donc a amusé la galerie en faisant croire que, si la branche sud se fait, il sera possible d’avoir une deuxième gare pour l’agglomération doloise ? (ndlr : Sermier) Il est bien tard pour un élu national de se plaindre de ce qui a été fait au Jura. » [...]

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Sermier-Viverge : la hache de guerre doloise est déterrée
(Le Progrès, 12/09/2011)

Rien ne va plus entre Jean-Marie Sermier, le député UMP de la région doloise, et Patrick Viverge, le conseiller général PS du canton de Dole Nord-Est. Entre, sans aucun doute, deux futurs adversaires pour les législatives 2012 sur la troisième circonscription [...]

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Le Progrès du 13 septembre 2011

Entre Patrick Viverge, le conseiller général Jura Terre de Gauche (et non plus PS comme nous l’indiquions par erreur hier), et Jean-Marie Sermier, le député UMP de la 3e circonscription, il s’agira du dernier échange dans nos colonnes. Dans nos dernières éditions, les deux hommes politiques du nord Jura ont échangé des amabilités autour du boycott de l’inauguration de la LGV Est, à Besançon, par le président Sarkozy.

Patrick Viverge tire donc le dernier. « M. Sermier se vexe lorsqu’on le surprend à reconnaître ses échecs, écrit le conseiller général. Il ne suffit pas de couper des rubans pour servir ses administrés. Est-il possible d’être en même temps utile à son bourg, à sa communauté de communes, à son département et à son ami le président Sarkozy ?

Mais qui a contribué au démantèlement des services publics en votant les propositions libérales et antisociales du gouvernement UMP ? Qui a voté la franchise médicale, le recul de l’âge de la retraite, la future réforme territoriale qui éloigne le citoyen de ses élus, et récemment la hausse de la fiscalité pour les Mutuelles ? A Dole, qui n’a pas su protéger un hôpital proche de l’agonie ? Qui a laissé partir le tribunal ? Qui a laissé fermer des classes dans nos communes ? ».

Et de conclure par une promesse : « Monsieur le très bientôt ex-député Sermier, vous pouvez être sûr que je serai candidat à la députation pour ne pas faire comme vous. Parce que le sourire, la duplicité et les saillies à la presse ne sont pas l’arme qu’il va falloir brandir pour que nos concitoyens, ne sombrent pas dans la précarité, l’insécurité et la récession ».

lundi 12 septembre 2011

Un système de santé solidaire

Action santé solidarité Jura réclame un retour à un système de santé solidaire (Le Progrès, 12/09/2011)

Dans un communiqué, Action Santé Solidarité Jura, par l’entremise du président Trossat, exprime son ras-le-bol face à la politique de santé conduite par le gouvernement.

« À l’heure où plus de 8 millions de Français vivent sous le seuil de la pauvreté, l’accès aux soins est de plus en plus réservé à ceux qui ont les moyens de s’offrir de coûteuses assurances complémentaires et de payer les dépassements d’honoraires qui ne cessent de se généraliser et d’atteindre des sommets insupportables, écrit-il.

Bien sûr, il faut combattre la fraude commise par certains allocataires, mais il faut surtout avoir le courage d’aller chercher le financement dans les entreprises qui ne payent pas leurs cotisations sociales. Il faut avoir le courage de chercher, puis d’appliquer, des solutions au problème de plus en plus aigu de la répartition déséquilibrée de l’offre médicale sur le territoire, qui amplifie la pénurie actuelle de professionnels. Il faut avoir le courage de s’opposer au lobby de l’industrie chimique et reconnaître le rôle des causes environnementales dans l’augmentation alarmante de différentes familles de maladies […] et avoir le courage d’en tirer les mesures urgentes à prendre ».

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L’hôpital Pasteur trop endetté : l’Agence régionale de santé fait stopper les travaux (Le Progrès, 11/09/2011)

L’autorité de tutelle a fait stopper les travaux de restructuration des urgences, où près de 400 000 euros de dépense ont déjà été engagés [...]

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Mediator : Servier serait intervenu pour faire corriger un rapport du Sénat
(lemonde.fr, AFP, 13.09.11)

Une souveraineté limitée ? ...




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Berlin n'exclut plus une faillite de la Grèce (12.09.11, lemonde.fr)

[...] le ministre de l'économie allemand, Philipp Rösler, n'exclut pas une faillite de la Grèce pour sauver l'euro. "Pour stabiliser l'euro, il ne doit plus y avoir à court terme d'interdiction de penser à certaines options. Parmi elles, il y a, en cas d'urgence, l'insolvabilité ordonnée de la Grèce, si on a à disposition les instruments nécessaires", y écrit-il.

En dernier ressort, une faillite ordonnée de la Grèce doit être possible avec pour objectif de "rétablir la capacité de fonctionner de l'Etat concerné, le cas échéant en limitant de façon temporaire ses droits de souveraineté", ajoute-t-il. [...]

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Extraits du discours de Salvador Allende,
à l'ONU, le 4 décembre 1972
(ldh-toulon.net)

« Le drame de ma patrie est celui d’un Vietnam silencieux. Il n’y a pas de troupes d’occupation ni d’avions dans le ciel du Chili. Mais nous affrontons un blocus économique et nous sommes privés de crédits par les organismes de financement internationaux. [...]
Nous sommes face à un véritable conflit entre les multinationales et les États. Ceux-ci ne sont plus maîtres de leurs décisions fondamentales, politiques, économiques et militaires à cause de multinationales qui ne dépendent d’aucun État.
Elles opèrent sans assumer leurs responsabilités et ne sont contrôlées par aucun parlement ni par aucune instance représentative de l’intérêt général.

En un mot, c’est la structure politique du monde qui est ébranlée. Les grandes entreprises multinationales nuisent aux intérêts des pays en voie de developpement. Leurs activités asservissantes et incontrôlées nuisent aussi aux pays industrialisés où elles s’installent.

Notre confiance en nous-même renforce notre foi dans les grandes valeurs de l’humanité et nous assure que ces valeurs doivent prévaloir. Elles ne pourront être détruites ! »

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L'oligarchie ça suffit, vive la démocratie
par Hervé Kempf (auteur)


Sommes-nous en dictature ? Non. Sommes-nous en démocratie ? Non plus. Les puissances d'argent ont acquis une influence démesurée, les grands médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entamées.

Dans tous les pays occidentaux, la démocratie est attaquée par une caste. En réalité, nous sommes entrés dans un régime oligarchique, cette forme politique conçue par les Grecs anciens et qu'ont oubliée les politologues : la domination d'une petite classe de puissants qui discutent entre pairs et imposent ensuite leurs décisions à l ensemble des citoyens.

Si nous voulons répondre aux défis du XXIe siècle, il faut revenir en démocratie : cela suppose de reconnaître l'oligarchie pour ce qu'elle est, un régime qui vise à maintenir les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques. [...]

dimanche 11 septembre 2011

Rentrée des classes 2011

Les ptiots de Rochebelle méritent mieux que ça !
(
10 septembre 2011, placeaupeuple39.org)



[...] Le premier reportage de "Télé Place au Peuple 39" (TV PAP 39) sort de nos ateliers. Un reportage citoyen où les journalistes militan
ts ne parlent pas à la place de ceux qu'ils interviewent. Prenons-en de la graine, écoutons les parents d'élèves et les professionnels pour une fois. Trop de gosses, pas assez d'adultes, plus de RASED pour le moment, en fait il ne reste que trois enseignantes, des ATSEM mal payés (1.400 euros net après 31 ans de carrière) et une psy scolaire qui se démultiplie. Avec une directrice qui prend sur elle pour pallier les lacunes et risque d'y laisser sa santé. Fiers de vous, Mesdames et Messieurs du Gouvernement ? Sûr qu'on ne peut pas faire mieux, nos camarades du centre gauche municipal ?

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Suppressions de postes : appel à la grève le 27 septembre
(9 juin 2011, snuipp.fr)

Les fédérations et syndicats de l’éducation nationale appellent à une journée de grève le 27 septembre contre les suppressions de postes [...]

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Témoignage : le cri d'alarme des professeurs stagiaires des écoles de Seine-Saint-Denis (8 Septembre 2011, humanite.fr)

Cette année, la situation des professeurs débutants en maternelle et primaire s'aggrave encore, malgré toutes les dénégations du ministre de l'Education. Voilà un témoignage que Luc Chatel devrait lire pour être mieux au fait de la situation dans les établissements scolaires placés sous sa tutelle. Il s'agit de celui d'un collectif de profs stagiaires en Seine-Saint-Denis, qui décrit les aberrations auxquelles ils doivent faire face et lance un appel pour le retour d'une "vraie formation". Edifiant. [...]

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Inédit, une video SGEN CFDT de rentrée 2011
(1er septembre 2011, cfdt.fr)

samedi 10 septembre 2011

La fin de la police de proximité



Jean-Pierre Havrin revient sur le déroulement des événements de 2003 à Toulouse, quand Sarkozy a assassiné la police de proximité. Soumis au devoir de réserve jusqu’en 2007, Jean-Pierre Havrin est l'ancien directeur départemental de la sécurité publique de Haute-Garonne. Placardisé après l’attaque de Sarkozy, il a fait valoir ses droits à la retraite en 2007. Depuis, il est adjoint au maire de Toulouse chargé de la sécurité. Cette vidéo date de novembre 2010, au moment où il a publié son livre « Il a détruit la police de proximité ».

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Pratiques illégales, contrôles au faciès, dépression : les aveux volés d’un chef de la police
(10 septembre 2011, Fabrice Arfi, mediapart.fr)

La juge parisienne Sylvie Zimmermann, a reçu, vendredi 9 septembre, la retranscription d'une conversation, enregistrée clandestinement, entre un brigadier-chef et un commandant de police du commissariat de Coulommiers (Seine-et-Marne) qui brosse un portrait dévasté de la police française. Elle révèle notamment plusieurs pratiques policières illégales liées à la « culture du résultat ». Un violent réquisitoire contre la conception sarkozyste de la police. [...]

mercredi 7 septembre 2011

Niches fiscales

Un rapport sur les niches fiscales et sociales a été rendu public le 29 août 2011.
Lien vers le rapport du comité d’évaluation des dépenses fiscales (document pdf)

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Les beaux jours de l'évasion fiscale
(Cafouillage, 31 Août 2011, lesnouvellesnews.fr)

A l'heure de la rigueur, un think tank US s'en prend à l'évasion fiscale des entreprises. Le quart des grandes compagnies américaines versent moins d'argent au fisc qu'à leurs dirigeants. En 2010, le salaire d'un grand patron équivaut à celui de 325 employés. [...]

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Touche pas à ma niche : les mots doux des lobbys aux députés
(François Krug, 07/09/2011, rue89.com)

Le riche, le pauvre et les niches : une fable fiscale peu sociale
(Sylvain Gouz, 02/09/2011, rue89.com)

vendredi 2 septembre 2011

« Ceux qui ont le pouvoir en Franche-Comté »

L'Expansion (septembre 2011, 4,5€ en kiosque) publie sa liste des « 50 qui ont le pouvoir en Franche-Comté » (macommune.info, 01/09/2011).

Dans sa dernière livraison, le mensuel économique dresse la liste de « ceux qui ont le pouvoir en Franche-Comté ». On prend les mêmes et on recommence ? A noter que L’Expansion considère la Franche-Comté comme « une des régions les plus ambitieuses de France » qui a « une attractivité exemplaire ». Seulement huit femmes figurent dans le palmarès des 50 ...

[...] Les 15 politiques « les plus en vue » : Marie-Guite Dufay, Jean-Pierre Chevènement, Alain Joyandet, Pierre Moscovici, Alain Fousseret, Etienne Butzbach, Jacques Hélias, Jean-Louis Fousseret, Marc-Henri Duvernet, Annie Genevard, Jean-Michel Daubigney, Sylvie vermeillet, Patrick Viverge, Cédric Perrin, Philippe Gonon.

Extrait : cliquer sur l'image pour l'agrandir


jeudi 1 septembre 2011

Messieurs les grands électeurs : bon appétit.

Dans le Jura les 2 sénateurs sont traditionnellement de droite. Ils occupent des sièges jusqu'alors très confortables.
Leur avenir est désormais plus incertain. Le Conseil général a viré à gauche. Deux villes importantes, Dole et St Claude, ont sorti la droite.
Mais le Jura compte plus de 500 communes, près de 1000 grand élécteurs. Bien malin qui peut dire aujourd'hui si les délégués des villages choisiront le status quo ou le changement.
D'où la brillante idée des sénateurs UMP sortants : inviter l'ensemble des grands électeurs hors tout clivage politique, à déjeûner ensemble le jour même du scrutin, et cela entre les 2 tours. Le premier aura lieu le matin et le second l'après midi.
En dehors de leur indemnité de parlementaire, nos sénateurs disposent de subsides qui leur permettent, sans gros sacrifices, de mettre à table les grands électeurs. Cette libéralité n'entre évidemment pas dans leurs comptes de campagne. Ceci ferait désordre, la campagne étant close le jour du scrutin.
Alors si tractations il doit y avoir, à ce moment privilégié de l'entre-deux-tours, pourquoi celles-ci ne se dérouleraient-elles point en compagnie d'un bon repas, bio espérons-le, offert par les généreux sortants.
Gare aux médisants qui pourraient faire de perfides allusions à une éventuelle reconnaissance du ventre. Cela pourrait porter atteinte à l'image de la politique et du sens civique de ceux qui pourraient avoir l'honneur de contribuer à une petite révolution : un Sénat de gauche.

Michel Moreau

Bilan d'activité du mois d’août

Semaine du 1 août au 7 août : Vacances
Semaine du 8 au 14 août :RDV avec présidents d’associations, préparation de la venue de députés Béninois,
Semaine du 15 août au 21 août : fête de la rose à Frangy en Bresse avec Montebourg et Taubira, RDV avec Président du CG, travail sur la venue de la délégation Béninoise,
Semaine du 22 août au 28 août : Visite des centre de secours du Lizon, CIS de La Vallée, CIS de Villars sur Bienne, CIS de Saint Laurent en Grandvaux, CIS de Morbier, Cis de Bellefontaine, CIS de Longchaumois, CIS de Saint-Claude, CIS de Mont-Sous-Vaudrey,CIS de Lorette, CIS de Chaux, CIS d’Orchamps, CIS de Gendrey, CIS de Thervay, visite des ateliers du SDIS, CIS d’Arlay, CIS de Blettrans, CIS de Saint Julien, CIS de Thoireytte, CIS d’Arinthod, CIS d’Orgelet, CIS de Champagnole CIS de Sirod, CIS deMignovillard, CIS de Nozeroy, CIS de Chaux des Crotenay, CIS de Foncine le Haut, CIS de Mont sur Monnet, tournoi de foot de l’AS Foucherans.
Semaine du 29 août au 31 août : Travail avec le Maire d’Arbois, travail aux services sociaux du Département, réunion au SDIS pour la construction de la caserne de Thoirette,