jeudi 22 septembre 2011

« Affaires » de corruption : la nausée




Coups tordus à la République ou République des coups tordus ?
mission du dimanche 18 septembre 2011, "3D" dimanche, franceinter.fr)

Vente d'armes et rétrocommissions, valises africaines de billets, intermédiaires milliardaires très influents : décors de polar pour campagne présidentielle ?

avec Fabrice Arfi (Mediapart), Claude Angeli (Le Canard enchaîné) et
Antoine Glaser.

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Karachi : quand la police luxembourgeoise pointait le rôle de Sarkozy
(
22-09-11, tempsreel.nouvelobs.com)

Un rapport évoque l'implication "directe" de l'actuel chef de l'Etat dans le montage financier du paiement des commissions après la vente de sous-marins au Pakistan. [...]

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Affaire de Karachi : ce que l'Elysée ne dit pas
(22.09.11, lemonde.fr)

L'Elysée est sorti du silence dans l'affaire de Karachi. Un communiqué urgent a été publié, jeudi 22 septembre, par la présidence, pour démentir tout lien entre cette affaire et Nicolas Sarkozy, dont deux très proches, Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, sont entendus par la justice.

Mais ce que ce communiqué affirme est en grande partie infirmé par des pièces du dossier ou des révélations de presse. Revue de détail. [...]

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La République des mallettes, de Pierre Péan (484 pages, Fayard, 14 septembre 2011)

La démocratie est-elle en train de tuer la démocratie, à bas bruit ?

L’actualité a égrené depuis quinze ans des scandales politico-financiers sans que nous ne puissions en comprendre la logique, s’il devait même y en avoir une. Après plus d’un an d’enquête, au cours de laquelle de très nombreux acteurs, jusqu’au sommet de l’État, ont accepté de lui parler, à condition que cela soit souvent en « off », Pierre Péan met au jour bien des aspects passés inaperçus sur les activités dans les zones grises de l’État.

Dans toutes ces affaires, un seul enjeu : constituer un « trésor de guerre », en vue de la campagne présidentielle suivante. À chaque fois, il s’agit de tirer la manne des grands contrats civils ou militaires.

Le durcissement de la législation sur le financement des partis a accouché d’un monstre : désormais, la pratique des rétrocommissions est devenue la règle d’un certain commerce international d’État. Cette « République des mallettes » a pris le pas sur l’État démocratique. Son fonctionnement et les décisions les plus stratégiques du pays semblent aiguillonnés, plutôt que par l’intérêt national, par le souci de perpétuer ce système et de le rendre le plus fluide possible par la constitution d’une oligarchie restreinte occupant les postes « stratégiques » : à la tête des grandes entreprises à capital public, à l’Élysée et dans les ministères régaliens.

Une oligarchie pour qui l’argent est devenu roi.

À travers l’incroyable itinéraire de l’un des « facilitateurs » de ce système, personnage au passé des plus troubles, Pierre Péan démonte une à une les pièces d’un mécanisme qui, si nous n’y prenons garde, finira par ronger le système démocratique français, comme c’est déjà le cas en Russie ou en Italie.

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Un communiqué du 22 septembre 2011
de l’Union Syndicale des Magistrats

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Le journal en ligne Mediapart, contre-pouvoir démocratique

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Affaire Karachi
(23.09.11, lemonde.fr)
[en 2012] "Si Sarko passe pas, ils sont tous morts"

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