lundi 30 mars 2009

M’ tes dents !

Depuis 2007, l’Assurance Maladie offre aux enfants et adolescents âgés de 6, 9, 12, 15 et 18 ans des rendez-vous de prévention M’T dents. Comment ça marche ? Les enfants et les adolescents de 6, 9, 12, 15 et 18 ans reçoivent une invitation, un mois avant la date de leur anniversaire. Leurs parents prennent rendez-vous avec le dentiste de leur choix. Le dentiste fait un examen complet desdents et de la bouche et donne des conseilsd’hygiène dentaire en fonction de l’âge. _Les soins sont remboursés à 100% si cela est nécessaire. Si le dentiste détecte des caries ou d’autresproblèmes dentaires, l’enfant peut revenir effectuer les soins et bénéficier d’une prise en charge totale.

samedi 28 mars 2009

Une Maison Départementale de l'adolescent à Dole

L'objet de la Maison Départementale des Adolescents est d'apporter:
  • une réponse de santé, et plus largement,
  • de prendre soin des adolescents en leur offrant les prestations les mieux adaptées à leurs besoins et leurs attentes,
  • de fournir aux adolescents et à leurs proches, des informations, conseils,
  • de favoriser l'accueil en continu par les divers professionnels,
  • de garantir la continuité et la cohérence des prises en charge,
  • de constituer un pôle ressource pour l'ensemble des acteurs concernés par l'adolescence.

Trois grandes missions lui incombe

  • Recevoir les adolescents et /ou leurs familles pour des demandes et besoins très variés, allant de problématiques psychologiques importantes à des questions d'orientations scolaires ou sociales, accompagner l'adolescent et sa famille vers des prises en charge extérieures ou initier de nouveaux modes de prise en charge pour des cas qui n'ont pas trouvé de réponses adéquates
  • Fédérer, animer et former le réseau des professionnels de l'adolescence du Département
  • Êtres un centre de ressources et d'information pour tous.

Les objectifs opérationnels

1. Assurer une prise en charge globale, en amont du soin

  • Médicale:problèmes somatiques de tous ordre
  • Psychologique: Souffrances psychiques, conduites addictives, tentatives de suicide, conflits familiaux
  • Sociale: problèmes liés à une mauvaise insertion, à une situation de précarité,...
  • Accès aux droits

2. Assurer une Prise en charge accessible à tous

3. Accroître la compétence des acteurs par la formation et l'harmonisation des pratiques

T. Faivre-Pierret : intervention au Conseil Général

La contractualisation, c’est un acte basé sur la confiance réciproque entre deux ou plusieurs partenaires. Contractualiser pour une communauté de communes, c’est construire un projet de développement qui suppose l’adhésion de la majorité, avec un objectif qui sert la population. Contractualiser pour le Département, c’est accompagner les Collectivités dans leur projet et faciliter l’atteinte des objectifs. Tout cela, nous l’avons vécu dans la politique précédente.

Nous devons valider aujourd’hui des orientations nouvelles pour optimiser le dispositif. Je ne reviens pas sur les décisions prises lors de la DM2 ou lors du BP, comme par exemple la nécessité d’accompagner des projets structurants ou encore la place centrale du Conseiller Général dans le pilotage des projets. Ces choix démontrent qu’il existe une volonté du Conseil Général de dépasser son rôle de co-financeur.

Il nous appartient désormais de dire si le Département se positionne en suiveur des politiques initiées par les Collectivités, à la manière du guichet, bien connu jusqu’alors par les Présidents de Communauté de Communes, ou si le Département en acteur volontaire de l’aménagement du territoire, soucieux d’orienter les choix stratégiques, fixe des règles plus justes, détermine ses priorités et favorise l’aboutissement d’une politique de projet et non de guichet.

Nous l’avons dit à plusieurs, et nous le redisons aujourd’hui au nom du groupe « Agir à gauche », nous sommes pour la disparition des enveloppes pré-affectées et nous sommes également dans une dynamique de projets structurants pour le Jura et ses territoires.
Nous y mettons toutefois plusieurs conditions préalables qui semblent avoir été entendues.


La première condition repose sur la co-élaboration immédiate d’un Observatoire, instrument de mesure qualifié de la répartition des crédits, véritable POINT ZERO du démarrage des futures politiques, qui vérifiera à terme la pertinence des choix et nous l’espérons pour demain, mais il reste du chemin à parcourir, base future d’échange de données mutualisées entre les Collectivités et l’Etat.

La seconde condition, touche à la répartition des forces politiques en présence. J’insiste pour que la Commission Politiques Territoriales, composée paritairement avec voix prépondérante du Président du Conseil Général joue pleinement son rôle dans l’accompagnement des projets des territoires, fabrique une méthodologie irréprochable, ainsi qu’un calendrier qui permette de répondre rapidement aux plus pressés.

La contractualisation des CTC, qui s’est achevée le 31/12/2008, a permis l’accompagnement de nombreux « petits » projets portés par les territoires. Il a également démontré son inefficacité en matière de lisibilité de l’action départementale.

Nous proposons que le Département du Jura fixe désormais le CAP (Contrat d’Accompagnement des Politiques Territoriales). Nous plaidons la rupture avec les politiques passées, sauf en matière de voirie, où nous aurions probablement intérêt à renouer avec les anciens systèmes d’aide. Cet aspect pourrait être évoqué en commission, car on y fait beaucoup de travail, y compris avant les commissions.

Nous voulons une politique d’aménagement du territoire solidaire, en phase avec les attentes des Jurassiens et de leurs représentants. Nous voulons que chacun trouve sa place dans l’auberge espagnole, la fameuse auberge espagnole où l’on mange ce que l’on y apporte.

Thierry FAIVRE PIERRET
Conseiller Général du CANTON de SAINT AMOUR

vendredi 27 mars 2009

Les jeunes et l'avenir

« Une consultation a été menée auprès des 15-30 ans afin de mieux connaître leur sentiment face à l’avenir. Ainsi, 4 jeunes sur 10 sont aujourd’hui mécontents de leur situation, et sont peu confiants en l’avenir. Leurs principales craintes portent sur le logement, leur condition de vie, notamment financière et professionnelle. Ces mêmes jeunes estiment que les pouvoirs publics devraient prendre des mesures leurs facilitant l’accès au logement et favorisant leur autonomie financière. »

Source : site Ipsos

« Agir à Gauche » : intervention au Conseil Général

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Nous nous retrouvons pour une séance trimestrielle réglementaire du Conseil Général.

Cette séance n’est pas liée à un vote du budget primitif ou d’un budget supplémentaire, bien que les décisions adoptées auront un impact sur les finances du département.
Cette session se situe à deux mois de la DM1 2009 où le CG devra nécessairement prendre des mesures modifiant les données budgétaires du B.P. dans un pourcentage probablement mesuré.

Malgré tout, nous allons aborder des dossiers extrêmement importants et attendus.

1. Les contrats communautaires : nous parlerons de territoires, de péréquation et de développement. Notre collègue Thierry Faivre-Pierret a énormément travaillé le sujet pour faire des propositions novatrices au Président de la commission.
« Le territoire, c’est une richesse à partager ! »

2. Le Fond Départemental de Péréquation de la Taxe professionnelle, question récurrente de la répartition de la Taxe Professionnelle.
La Gauche, par la voix de notre collègue André Vauchez, avait remis le 31 mai 2007 à Gérard Bailly, alors Président du Conseil Général, des propositions nouvelles afin que les crédits soient répartis de façon plus rapide et plus équitable.

3. La sollicitation du Conseil Général pour un accord de principe sur sa participation à la création de la Maison Départementale de l’Adolescent, en direction d’une jeunesse en souffrance.

4. La proposition volontariste d’engagement du département aux côtés de l’Agence Régionale d’Hospitalisation, de l’Etat, des collectivités, pour continuer à activer le projet de reconstruction de l’hôpital de Nozeroy.
A ce sujet, une synergie exemplaire, sous l’impulsion d’André Vauchez, s’est opérée au sein de l’exécutif du Conseil Général.

5. La politique agricole du Département.
Monsieur le président, vous nous avez conviés à la visite, effectuée avec la chambre d’agriculture, d’un établissement converti à l’agriculture biologique, question chère à notre collègue Esio Perati qui n’a cessé, durant ses neufs mois de Président de la commission agriculture, de nous sensibiliser et de sensibiliser le monde agricole à ce projet.

Notre session de ce jour doit nous permettre de nous mobiliser face à une situation jurassienne extrêmement préoccupante, où la crise mondiale se conjugue aux effets de la politique nationale. Je veux parler, bien entendu, de la crise du capitalisme mondial à laquelle se surajoute la crise politique et sociale nationale dont l’onde de choc est perçue par les jurassiens dans leur quotidien.

Sur ce point, nous ne ferons pas un débat de politique nationale mais nous nous devons de constater que les forces politiques de gauche se sont exprimées sur certaines lois, telle que celle du « paquet fiscal ». Il faut se rappeler que cette loi comporte divers volets dont :
· l’exonération des droits de succession,
· l’aberration de la défiscalisation et de la suppression des cotisations sociales sur les heures supplémentaires, ce qui représente un effet d’aubaine au détriment des personnes sans emploi,
· le bouclier fiscal qui plafonne l’impôt des plus riches, y compris ceux qui touchent des stocks-options, et les exonère de participer fiscalement aux recettes destinées à financer le RSA, question dont nous aurons à débattre l’application dans le Jura.

Soulignons que dans le Jura, les indicateurs économiques et sociaux clignotent et passent au rouge dans certains secteurs. Nous constatons hélas :
· l’augmentation du chômage partiel qui touche 3900 salariés dans le Jura,
· la suppression de la quasi totalité des emplois intérimaires,
· les offres d’emploi au plus bas niveau,
· les sollicitations du fond de solidarité logement, ainsi que les demandes d’aide d’urgence reçues au département, qui ne cessent d’augmenter.

Je tiens d’ailleurs à remercier les services sociaux qui font un travail particulièrement difficile, et nous ne sommes qu’au début d'un processus dont l’amplification va avoir des effets dévastateurs. Il ne s’agit pas d’alarmer nos concitoyens, mais c’est hélas la réalité de tous les jours à laquelle nous sommes tous confrontés, nous, élus, sur nos territoires, dans notre quotidien.

Je marchais dans la rue lors de la manifestation du 19 mars. Il y avait beaucoup de monde, plusieurs milliers de personnes. Une femme d’un certain âge m’a pris par le bras. C’était une de mes anciennes patientes. Je me souviens qu’elle travaillait à l’hôpital. Elle m’a parlé, gentiment, comme à un fils : « Monsieur Viverge, je suis en retraite maintenant. Vous savez, mon fils a de gros problèmes de santé. Il est à la maison, chez moi. J'ai beaucoup de difficultés, c’est très dur. Parfois, je saute un repas, parce que je n’ai plus les moyens, vous comprenez ? Vous devez pouvoir faire quelque chose, j’ai confiance en vous …
».

Je suis certain que nous avons tous, ici, vécu des moments similaires.

C’est pour cela, mes chers collègues, que j’ ai envie de me battre, c’est pour cela que nous avons créé un groupe « Agir à gauche », pour écouter, travailler, proposer et agir. C’est à nous, élus du Conseil Général, de faire tout ce qui est dans nos moyens, et même plus encore, pour relever ce terrible défi et limiter les conséquences sociales pour nos concitoyens.

Nous sommes d’accord pour que le département aide les acteurs de notre économie dans les secteurs défaillants en lien avec les moyens attendus de l’état et de la région. Mais ne croyez-vous pas, Monsieur le Président, que la demande que nous faisons depuis des années, à savoir, d’attribuer des aides aux entreprises sous conditions liées au maintien ou à la création d’emplois, hormis évidemment les aides à l’innovation, à la recherche et à la reconversion, pourrait être aujourd’hui validée ?

Dès maintenant, nous vous proposons de porter le débat et les efforts du Conseil Général au niveau que la situation exige. Aujourd’hui et dans le temps qui nous sépare de la DM1, nous demandons qu’il soit prévu un volet spécifique. Nous proposons un plan départemental de résistance, à notre échelle de responsabilité et dans le cadre de nos moyens, qui pourrait s’intituler « le Jura face à la crise ». Nous devons tout mettre en œuvre pour aider, pour soutenir les personnes les plus vulnérables.

Monsieur le Président, nous vous demandons la création du bouclier social dans le Jura. Plusieurs axes sont possibles.

1. En direction des parents d’enfants scolarisés.
Notre collègue Michel Balland a réorienté les bourses scolaires vers l’ensemble des familles du département, que l’enfant soit demi-pensionnaire ou interne. Si pour déterminer ces droits, nous appliquons à la famille la règle de calcul à l’année moins un, nous allons placer toutes les familles au chômage depuis peu, en chômage partiel ou en situation de cessation du travail en intérim, dans une situation très difficile pour assurer la scolarité de leur enfant.
Nous proposons que le conseil Général se détermine sur les revenus récents, comme le premier trimestre 2009, ou utilise un autre critère d’attribution, pour répondre de façon rapide à une situation exceptionnelle.

2. En direction des personnes qui sont accompagnées par les services sociaux du Département, dont la situation nécessite le versement de l’aide d’urgence.
Il faut organiser une synergie, un lien efficace et concerté avec les différents partenaires comme les CCAS afin d’apporter une réponse plus rapide, donc une plus grande efficacité. Une concertation avec l’Association des Maires du Jura nous paraît incontournable.

3. Au regard de la situation des fonds sociaux, comme le Fond de Solidarité pour le Logement, ainsi que les crédits pour l’aide d’urgence, nous demandons un examen attentif de la situation actuelle pour qu’une rallonge de crédit, sans doute nécessaire, soit examinée en DM1.

4. Dans le cadre de l’APA, la proposition faite par la Gauche de revaloriser la prestation horaire d’aide à domicile nous paraît judicieuse, d’autant plus qu’elle n’a pas changé depuis 2005.

Le Département ne va pas pallier à lui seul à l’insuffisance des mesures gouvernementales, mais il doit assurer, au mieux, ce qui est sa compétence principale, c’est à dire la cohésion sociale, l’aide aux personnes les plus défavorisées, l’aide aux personnes que la crise à percutées de plein fouet afin de ne laisser personne au bord du chemin.

C’est ensemble que nous devons agir pour relever le défi.


Je vous remercie.

Patrick Viverge

jeudi 26 mars 2009

Comme en 1930, une course de vitesse [...]

« Comme en 1930, une course de vitesse est engagée contre la crise »

par Pierre Larrouturou, économiste qui a créé une association Nouvelle gauche, lancé un appel : « Plus loin, plus vite » et publié de nombreux ouvrages.

Voici quelques extraits d'une tribune publiée dans le journal Le Monde, le 23 mars 2009.

« Nous sommes en 1930. La crise a éclaté quelques mois plus tôt. Partout le chômage augmente mais rien d'irréversible ne s'est encore produit. Nulle part la crise sociale n'a encore débouché sur la barbarie. En 1930, dans son premier livre, Contribution aux Etats-Unis d'Europe, Pierre Mendès France écrit que, pour éviter le chaos, "une course de vitesse est engagée" [...] Monnaie unique. Gouvernement politique. Projet social. [...] En 1930, il était possible d'agir. Trois ans plus tard, il est trop tard.

Aujourd'hui, nous sommes en 1930. La bulle a éclaté. Partout la courbe du chômage s'affole. Nul ne peut plus nier l'extrême gravité de la crise, mais rien d'irréversible ne s'est encore produit. Comme en 1930, la cause profonde de la crise est avant tout sociale : dans tous les pays occidentaux, depuis le début des années 1980, chômage et précarité ont provoqué des déséquilibres sans précédent.

En vingt-cinq ans, en Europe et au Japon, la part des salaires dans le PIB a diminué de 11 %. Aux Etats-Unis, seuls les 5 % des personnes les plus riches ont vu leurs revenus augmenter depuis dix ans. Les autres ont vu leurs revenus stagner ou diminuer. Si la consommation a continué d'augmenter, c'est uniquement parce que l'on a poussé les classes moyennes et les pauvres à s'endetter. A s'endetter de façon insoutenable.

[...] la situation sociale en Chine est totalement instable. Tous ceux qui ricanaient, en 2003, quand nous nous inquiétions du niveau de la dette privée aux Etats-Unis, ricanaient aussi quand nous soulignions la fragilité de la croissance chinoise. [...] Le 2 février, le gouvernement chinois a annoncé que 20 millions de travailleurs migrants ont déjà perdu leur emploi à cause de la crise. En quelques mois seulement, 20 millions de nouveaux chômeurs ! En huit ans, la Chine a doublé son budget militaire et le 3 mars, le gouvernement a encore annoncé une augmentation de 15 % ! [...]

Une course de vitesse est engagée aussi en Europe. [...] En Espagne, beaucoup s'inquiètent d'une possible explosion sociale si, comme l'annonce la Commission européenne, le chômage atteint en 2010 19 % de la population...

Tous nos pays sont dans une situation de tension extrême. Et nul ne sait ce que peut donner le ras-le-bol des classes moyennes, des précaires et des pauvres si nos élites sont incapables de construire très vite et de mettre en oeuvre une stratégie de sortie de crise.

[...] il ne faudrait pas que la gravité de la crise sociale nous fasse oublier la gravité de la crise climatique et de la crise alimentaire, que les milliards que l'on donne aux banques soient retirés des plans de lutte contre le dérèglement climatique ou de l'aide au développement.

Au bout de trente ans de fuite en avant, nous n'avons plus droit à l'erreur. [...]

Comme en 1930, nous sommes dans un moment où l'Histoire hésite. Ce moment où nul ne peut plus contester l'extrême gravité de la crise mais où rien d'irréversible ne s'est encore produit. Et comme en 1930, une partie des solutions est à construire au niveau européen.

[...] il y a quelques semaines, lors d'un face-à-face organisé à Bruxelles avec Poul Rasmussen, je lui ai proposé que les socialistes européens prennent une initiative historique.

A Bretton Woods, en 1944, on a réuni économistes et dirigeants politiques pendant trois semaines. Trois semaines pour inventer les règles du jeu qui ont permis trente ans de stabilité et de prospérité. De même, j'ai proposé à Poul Rasmussen d'inviter les socialistes et les syndicats des pays d'Europe à se retrouver pendant trois semaines pour approfondir le Manifesto.

Trois semaines de travail pour éviter que la crise échappe à notre contrôle. Trois semaines pour apporter des solutions concrètes à la crise financière et, surtout, construire un nouveau pacte social. Est-ce trop demander ? [...]

Je renouvelle aujourd'hui mon appel : si nous voulons gagner la course de vitesse, si nous voulons gagner les élections européennes pour être en situation de négocier avec les Etats-Unis et la Chine un nouvel équilibre mondial, il est urgent de réunir les socialistes des vingt-sept pays pour muscler notre Manifesto. [...] »

Pierre Larrouturou

mardi 24 mars 2009

Energies renouvelables

Les Français voient la vie en vert. La preuve ? 70% d’entre eux plébiscitent la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables.
Le Commissariat général au développement durable vient d’éditer une enquête concernant l’opinion des Français, l’énergie et le climat. Premiers constats : une majorité de la population s’accorde à promouvoir les énergies renouvelables. Mieux, près de 60% des interrogés se disent prêts à payer plus cher pour avoir une électricité écologique. Mais pour 45% d’entre eux, cet engagement financier reste limité, tout comme leur démarche à adopter une attitude plus écologique, notamment en terme de transport.

lundi 23 mars 2009

Le Jura agricole en quelques chiffres

Généralités
Population du jura
Jura: 255 500 hab
Lons le Saunier: 20 000 hab
Dole: 26000 hab
Saint Claude: 12 800 hab
Population rurale: 160 000 hab

Population agricole
Population active totale famille plus salariés: 4800
Nombre d'exploitations: 3550

Surface départementale
Jura: 504 882 ha
Forêt: 233 880 ha
S.A.U: 216 295 ha

Forêt
233 880 ha
125 000 ha gérés par l'ONF
Forêt privée
100 000 ha(45%) pour 48 000 propriétaires
Feuillus: 2/3
Résineux: 1/3

Surfaces agricoles( ha )
STH: 95700
Prairies 28500
Céréales: 39921
Oléagineux: 10325
Vignes: 2240
Agriculture biologique: 8483

Productios animales
Cheptel bovin
151000 têtes
61100 vaches laitières
32300 génisses laitières
37800 veaux

Autres Cheptels ( têtes)
Truies mères: 1500
Porcins: 23350
Ovins: 20600
Caprins: 1730
Equins: 5622
Volailles : 152000

Fromages ( en tonnes)
Comté: 18500
Morbier: 1000
Bleu de Gex et Haut-Jura: 350


Productions végétales
Cultures ( en quintaux)
Céréales
Blé: 1254950
Orge: 518800
Maïs: 655500
Avoines: 25000
Oléagineux
Colza : 12520
Soja: 38480
Tournesol: 118260
Plantes fouragères: 1031778
Vin ( en AOC ): 80850hl
Production diversifiées
Nombres d'exploitations
Légumes: 15
Fruits: 11
Horticult/pèpiniéres 8
Agriculture prof.: 25
Escargots : 4
Pisciculture: 40
Volaille fermière : 19
Mohair : 2
Gibier : 8
Fromages fermiers : 27
Document réalisé par la Chambre d'Agriculture du Jura- Service Communication- Septembre 2008

samedi 21 mars 2009

Passeports et cartes nationales d'identité dans le Jura

Modification du régime fiscal applicable au passeports et aux cartes nationales d'identité à compter du premier janvier 2009
http://www.jura.pref.gouv.fr/bibliotheque/Telechargement/Circulaires_Prefectorales/2009_001.pdf

Baptêmes républicains:réglementation

Le baptême civil ne fait l'objet d'aucun texte législatif ou réglementaire.
Il est l'expression pour les intérèssés, d'un engagement personnel d'ordre purement privé.
C'est pourquoi la liberté d'appréciation laissée à chaque Maire de France quant à son organisation doit être préservée.
http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-23633QE.htm

Assainissement individuel et prêt à taux zéro

Pour faire face à leurs dépenses, les propriétaires qui font procèder aux travaux de réalisation ou de réhabilitation peuvent bénéficier des aides distribuées par l'ANAH, l'Agence nationale pour l'habitat, dés lors qu'ils remplissent les conditions d'attribution. En outre, ces travaux bénéficient d'un taux de TVA réduit, qui est de 5,5 %. Par ailleurs, les communes ont la possibilité de prendre en charge ces travaux en se faisant rembourser de façon échelonnée, aprés déduction des aides pouvant être accordées par le conseil Général ou l'agence de l'eau.
Une récente disposition de la loi de finance pour 2009, du 27 décembre 2008 prévoit l'octroi d'un prêt à taux zéro, selon certaines conditions précisées prochainement dans un décret d'application

Politique du handicap

Il y aura une revalorisation de 25% de l'allocation adulte handicapé, pendant une période de cinq ans, soit, à la fin de 2009, une augmentation mensuelle de 54 € par rapport à 2007.
Assemblée Nationale-Question orale
http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2008-2009/20090171.asp

mardi 17 mars 2009

Qui veut ma place ?

Interrogé à Dole par France 3 Franche-Comté
(mardi 17 mars 2009)

Depuis les cantonales 2008
, le Conseil Général du Jura comporte autant d'élus de Gauche que de Droite. C'est cette dernière qui est au pouvoir, grâce à l'attribution de la présidence à l'élu le plus âgé.

De mars 2008 jusqu'à hier, j'ai mené le groupe de
Gauche, travaillant dans le cadre d'une « cogestion » avec la Droite fondée sur le respect et sur un partage équilibré des responsabilités.

La
Gauche n'avait pas perdu ces élections ; elle est même la plus légitime démocratiquement puisqu'elle est élue dans quatre des cinq cantons les plus importants en nombre d'électeurs.
Qu'a-t-elle fait depuis mars 2008 ?
Nous avons rendu le budget plus lisible, permis l'embauche de 16 personnes pour pouvoir appliquer la loi de mars 2007 sur la protection de l’enfance et de l’adulte, ré-organisé la maison départementale de la personne handicapée, ...

Mais la
Gauche n'avait pas non plus gagné ces élections.
Qu'a-t-elle fait depuis mars 2008 ?
Nous avons critiqué l’asphyxie des finances départementales orchestrée par l’Etat, la sur-taxation des ménages jurassiens (très au-dessus de la moyenne nationale), la sous-taxation des entreprises, la reconduite pure et simple par la droite des subventions sans garantie d’emplois, donc sans aucun retour de la part des entreprises (pourtant aidées par de l'argent public dans un contexte de crise de l'emploi exceptionnellement grave), ...

Cette période de cogestion est maintenant terminée car la Droite n'en a pas respecté les termes du contrat et n'a absolument pas proposé de compenser certaines provocations venues de ses rangs.

Et maintenant ?

Notre Conseil général est dans une situation très particulière, que nous avons
le devoir d'analyser avec le ressenti de chacun de nos électeurs. Or une telle exigence conduit inévitablement à refuser de se limiter à un choix binaire et frustrant entre la cogestion initiale (2008) et une nouvelle posture d'opposition politique (2009).

Or c'est cette posture qui a été « clairement choisie » par sept élus de mon groupe
, dans un courrier qu'ils m'ont personnellement adressé et dont la presse jurassienne a parlé le 5 mars 2009.

Ces sept conseillers généraux me reprochent (attention, la liste est longue ...) :

- des « négociations » avec la Droite menées « en posture de minoritaire ».
C'est faux. La cogestion s'est mise en place sur des critères équilibrés, au début acceptés par l'ensemble du groupe de
Gauche, et respectés par la Droite (vice-présidences, partage des responsabilités, ...).

- un travail de groupe jugé « désordonné et non préparé », dont il m'attribue la responsabilité.
Pour ma part, je m'abstiendrai de dire publiquement ce que je pense de leurs activités et méthodes.

- des « relations privilégiées » (que j'assume entièrement) avec André Vauchez, conseiller général du canton de Chemin.
Or c'est lui qui a mené (avec moi) la formation des candidats aux cantonales avant mars 2008, et il est le plus compétent d'entre nous dans plusieurs domaines.

- sa voix favorable au vote du budget fin 2008, avec la Droite. Pourquoi l'a-t-il fait ?
L'explication se trouve dans le courrier que ces conseillers généraux m'ont adressé : ils écrivent que « c’est la Droite qui venait de perdre les élections ».
C'est faux, elle n'avait pas davantage perdu que nous. Mais elle n'avait pas gagné non plus, donc nous étions
en position de participer à l'exécutif et de promouvoir et mettre en oeuvre de réelles avancées sociales. C'est ce que nous avons fait, voici pourquoi André Vauchez a voté en conscience le budget auquel il avait beaucoup travaillé.

- enfin, d'avoir « fait mon choix » entre mon lien de proximité et d'amitié avec André Vauchez et les « décisions » du groupe. Là encore, c'est faussement simpliste.

Certains d'entre nous pensent que si la Gauche a l'occasion de participer concrètement à des actions sociales et écologiques dans le cadre de la politique du Conseil Général, mais ne le fait pas, alors ses électeurs lui en voudront. C'est vrai !
Et d'autres pensent que si la Gauche ne s'oppose pas frontalement et sans retenue aux actions de Droite menées dans ce même cadre, alors elle subira aussi des reproches. Et c'est également vrai ...

Nous avons le devoir de critiquer la Droite lorsque c'est pertinent (et ça l'est souvent), et en même temps, de proposer, mettre en œuvre et promouvoir des actions de Gauche. C'est cet équilibre difficile qu'il nous faut suivre car il respecte le choix des jurassien-ne-s d'un Conseil également partagé entre les deux sensibilités.

Conclusion

Nous ne sommes plus au pouvoir, la cogestion est finie. Mais lorsque la Droite partage ce pouvoir avec nous sur certains dossiers, nous n'avons pas le droit de refuser automatiquement au nom d'une posture d'opposition qui serait légitime et compréhensible si nous avions perdu, mais qui sera mal interprétée dans notre situation.

Si l'on met de côté les communistes qui souhaitent garder leur identité à part, la Gauche avait initialement choisi la cogestion : une ligne, donc un groupe.
Maintenant, elle choisit deux lignes différentes qui vont donc s'incarner dans deux groupes partenaires mais distincts : l'un d'opposition, l'autre entre critique et travail.

Je choisis cette dernière option. J'appelle les élus de Gauche à courageusement accepter ce devoir d'équilibre imposé, pour l'intérêt général, et à me rejoindre dans la création de ce nouveau groupe, contre la peur du changement.

lundi 16 mars 2009

60 000 retraité-e-s et personnes âgées dans le Jura

Lons le Saunier, le 10 Mars 2009

André VAUCHEZ, vice-président du Conseil Général, au demeurant président du CODERPA, réagit à la déclaration des représentants du collège syndical de ce comité.
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Cette instance créée dès 1982 avait pour mission d‘informer le Préfet des propositions relatives à l’amélioration de la vie des personnes retraitées.
Depuis 2005, le Département ayant reçu la compétence totale de l’aide aux personnes âgées ; c’est tout naturellement que cette structure fut placée sous l’autorité du président du Conseil Général.
Dès son élection, Jean RAQUIN m’a délégué cette charge en me plaçant à la présidence du CODERPA.
C’est alors que j’ai tenté de redonner à l’organisme de consultation sa vraie nature, de force de propositions et d’évaluation des politiques départementales, car le CODERPA n’est pas seulement l’organisateur de la semaine bleue !
Des thèmes importants peuvent être abordés :la mobilité des personnes âgées, l’offre médicale dans les territoires, le fonctionnement des CLIC (Centre Locaux d’Information et de Coordination gérontologique), le schéma départemental des maisons de retraite (EHPAD), l’attribution de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie), la prévention de la dépendance, etc…
Pour cela il faut une volonté majoritaire du Conseil Général qui reconnaisse l’apport des bénévoles du CODERPA, comme viennent de le rappeler les délégués qui, le 5 février 2009, ont assisté à la journée nationale organisée par le Comité National des Retraités et Personnes Agées (CNRPA) et où le Jura avait 2 représentants.
C’est d’ailleurs dans la perspective d’activer la mutation du CODERPA 39 qu’une délégation jurassienne sera reçue le 2 avril prochain par son homologue de Meurthe et Moselle, considéré nationalement comme un exemple de fonctionnement démocratique, garantissant la complémentarité entre conseillers (CODERPA) et décideurs (le Conseil Général).
André VAUCHEZ

dimanche 15 mars 2009

Des enfants en bonne santé… mais l’obésité est à surveiller

FAITS MARQUANTS EN FRANCHE-COMTÉ
60 enfants de moins d’un an décèdent en moyenne par an.
40 décès par an d’enfants de 1 à 14 ans.
Les naissances prématurées augmentent.
Les maladies respiratoires : 1ère cause d’hospitalisation des moins de 15 ans dont 6 % pour asthme.
Les troubles mentaux : principal motif d’admissions en affection de longue durée.
Les enfants de 5-6 ans francs-comtois moins touchés par le surpoids que la moyenne nationale une prévalence de 12 % dans la région.
Une couverture vaccinale pour la rougeole, les oreillons et la rubéole comprise entre 85 et 90 %.

Ces chiffres proviennent d'une étude publiée par l'Observatoire Régional de la Santé de Franche-Comté. Le document source est disponible sur le site de l'ORS www.ors-franchecomte.org .

samedi 14 mars 2009

LE CANCER EN FRANCHE-COMTÉ

Chez les hommes et les femmes
En 2005 en Franche-Comté, le nombre de nouveaux cas de cancer (hors cancer de la peau non mélaniques) a été estimé à 5 761 cas dont 58% chez les hommes et le nombre de décès à 2 732 dont 61% chez les hommes.
Quatre localisations sont responsables chacune de plus de 3 264 nouveaux cas de cancer. Il s’agit du
cancer de la prostate (1 095 cas), du cancer du sein (874 cas), du cancer colorectal (674 cas) et du cancer du poumon (621 cas). Le cancer de la lèvre, de la bouche et du pharynx (205 cas) et le cancer de la vessie (187 cas) suivent ces quatre localisations.

Chez les hommes
En 2005 en Franche-Comté, le cancer le plus fréquent est le cancer de la prostate (1 095 cas) . Il est suivi du cancer du poumon (494 cas), du cancer colorectal (366 cas) et du cancer de la lèvre, de la bouche et du pharynx (163 cas), le cancer de la vessie (160 cas).
Les cancers de la prostate, du poumon et du côlon-rectum représentent 58% des nouveaux cas de cancer de l’homme.
Avec 439 décès par cancer du poumon, cette localisation représente 26% des décès par cancer. Il est suivi par les cancers du côlon-rectum (174 décès) et de la prostate (169 décès).

Chez les femmes
En 2005 en Franche-Comté, le cancer le plus fréquent est le cancer du sein (874 cas). Il est suivi du cancer colorectal (308 cas), du cancer du poumon (127), du corps utérin (108 cas) et de l’ovaire (88 cas).
Les cancers du sein et du côlon-rectum représentent 49% des nouveaux cas de cancers.
Avec 200 décès par cancer du sein, cette localisation représente 19% des décès par cancer. Il est suivi par le cancer colorectal (143 décès), les cancers du poumon (106 décès) et de l’ovaire (67 décès).

***

Ces chiffres proviennent d'un rapport publié par le Registre des Tumeurs du Doubs et l'Observatoire Régional de la Santé.
Il est disponible sur leurs sites Internet : cliquer ici et cliquer là.

A quelle catégorie appartient-on selon son niveau de vie ?

Si l’on considère les revenus après impôts et prestations sociales (données 2006), on obtient les seuils suivants :

Quel revenu pour quelle catégorie sociale ?

Pour une personne seule
Les catégories modestes de 0 à 1 160 €
Les classes moyennes de 1 160 à 2 150 €
Les catégories aisées 2 150 € et plus

Pour un couple sans enfants
Les catégories modestes de 0 à 1 745 €
Les classes moyennes de 1 745 à 3 225 €
Les catégories aisées 3 225 € et plus

Pour un couple avec deux enfants*
Les catégories modestes de 0 à 2 443 €
Les classes moyennes de 2 443 à 4 415 €
Les catégories aisées 4 415 € et plus

* de moins de 14 ans
Source : Observatoire des inégalités, d’après Insee et Crédoc

jeudi 12 mars 2009

70 % des médecins ont un avis « négatif » sur la politique de santé du gouvernement

70 % des médecins – libéraux ou hospitaliers – ont un jugement « négatif » de la politique de santé et de protection sociale menée par le gouvernement et le président de la République. C’est que qui ressort d’un sondage Ifop pour le Quotidien du médecin (05/03/2008).
Les médecins libéraux se distinguent par leur opposition plus forte (59 % contre 52 % pour les hospitaliers) aux amendements votés par les députés qui « envisagent de restreindre la possibilité pour les médecins de s’installer dans des régions ou des zones où ils sont déjà suffisamment nombreux ».
[06.03.09]
Le Quotidien du médecin (abonnés) : www.quotimed.com/

lundi 9 mars 2009

Antennes-relais

Antennes-relais : Michèle Rivasi contre l’Académie de médecine

Récemment, l’Académie de médecine, suite à une décision de justice condamnant un opérateur de téléphonie à démonter une antenne-relais, rappelait que, pour elle, l’exposition aux champs électromagnétiques due à une antenne-relais est bien inférieure à celle d’un portable en contact avec la tête et, donc, sans conséquences pour la santé.
Michèle Rivasi, vice-présidente du Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) et tête de liste du rassemblement Europe Ecologie dans le Sud-Est, réfute ces propos. « Après les effets graves et longtemps ignorés de l’amiante, des fuites radioactives, des Ogm, des pesticides et des émanations toxiques des industries chimiques, comment peut-on affirmer que le principe de précaution est un luxe, s’insurge la vice-présidente du Criirem. N’a-t-on pas connu suffisamment de scandales où la santé des citoyens a été délibérément mise en danger par le silence complice des politiques et de certains scientifiques ? ».
La candidate d’Europe Ecologie s’interroge : « L’Académie de médecine est-elle dans son rôle quand elle nie les problèmes des plaignants et prend position en faveur des grands groupes téléphoniques ? ».
Téléphonie mobile : des normes obsolètes
Michèle Rivasi ne partage non plus pas du tout le point de vue de l’Académie de médecine sur le rapport BioInitiative, publié par l’Agence européenne de l’environnement (Eea). Les médecins de l’Académie se réfugient derrière la position de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) entérinant l’absence de risque des émissions des antennes-relais. Michèle Rivasi rappelle, elle, que ce rapport démontre que les normes utilisées sur la téléphonie mobile sont obsolètes. Constat qui a conduit, en septembre dernier, le Parlement européen à adopter une résolution visant à les renforcer.
La vice-présidente du Criirem appelle de ses vœux que la table ronde, organisée le 26 mars prochain sur ce thème, aborde pleinement cette question de la dangerosité des antennes-relais, sans a priori.

dimanche 8 mars 2009

Cercle de Silence et triangle du bruit

Comme tous les premiers samedis du mois se déroulait à Dole place du 8 Mai le Cercle de Silence de 10h à 11h : un collectif de citoyens refuse le traitement inhumain que la République réserve aux migrants en situation irrégulière du fait de dispositions législatives, nationales ou européennes contraires aux droits fondamentaux de la personne humaine.

Ce samedi 7 février, un groupuscule appartenant au « triangle du bruit » est venu, bruyant, masqué, (pas trop courageux malgré tout) pour tenter de perturber ce rassemblement et distribuer des tracts.
Ils revendiquent leur appartenance au « front comtois. »



samedi 7 mars 2009

Quelle image a-t-on des fonctionnaires?

92,5% des Français souhaitent une augmentation des embauches de fonctionnaires à l’hôpital.
47,7% des sondés estiment que le gouvernement doit renoncer à son plan de réduction des fonctionnaires (contre 45,9% ).
Ils sont aussi majoritairement pour des embauches dans la recherche (72,4%) et dans l’enseignement (68,2%).
Globalement, 72 % des sondés ont une bonne image des fonctionnaires.
C’est ce qui ressort d’un sondage de l’institut Obea-Infraforces, réalisé pour20 minutes- France Info sur l’image des fonctionnaires.
http://Viva_La_lettre [vivanet@viva.presse.fr]

vendredi 6 mars 2009

Egalité Femme/homme Dole au rendez-vous

Vendredi 13 mars
Théâtre
“Zéphira, les pieds dans la poussière”
Les femmes dans la clandestinité
La Rive Mont-Roland
20 h - 5euros


Vendredi 20 mars
Slam, impros, chansons et projection du documentaire :
“Féminisme l’onde de choc”
suivi d’un débat
MJC - 20 h 30 - Gratuit


Mardi 14 avril
Colloque : “Quelles politiques locales sur les violences faites aux femmes ?”
La Commanderie

Alzheimer : Lancement des assises régionales en 2009

La Direction Générale de la Santé (DGS) et la Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des soins (DHOS) lancent les assises régionales d’Alzheimer pour 2009 afin d’appuyer la mise en place du plan Alzheimer.
Organisées par les DRASS et l’ARH elles traiteront principalement de :
- La recherche
- La prise en charge
- L’accompagnement des familles et des aidants
Elles se dérouleront en deux temps : une phase préparatoire au cours de laquelle un état des lieux devra être fixé puis une phase de débat afin d’informer sur la maladie, le plan Alzheimer, l’offre régionale de prise en charge, les attentes des patients ainsi que des familles.
Circulaire n° DGS/DHOS/MC3/01/02/2009/25 du 29 janvier 2009

Solidarité logement

D’après une étude de l’INSEE publiée ce mois-ci, 1 personne sur 5 en France de plus de 15 ans en 2006 ayant un logement personnel a vécu au moins une période sans logement au cours de sa vie.
- 78% ont été hébergées par un tiers
- 14% dans un service d’hébergement
- 11% ont dormi dans un lieu non prévu pour l’habitation

http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1225