lundi 30 juin 2014

Courrier aux habitants de Monniéres

Madame Monsieur,

Je vous ai envoyé un courrier le 15 mai à propos des problèmes de sécurité concernant l’intersection de la rue de Sampans avec la RD 905 ainsi que la mise en place d’une glissière de sécurité le long de cette RD 905. Aujourd’hui, l’interdiction de tourner à gauche en descendant est effective, les panneaux sont posés.

J’ai été très heureux de recevoir de nombreux courriers et appels téléphoniques me donnant des avis pertinents ou m’informant de problèmes de sécurité se trouvant sur d’autres voies communales dans le village.

Grâce à ces informations, j’ai donc décidé :

1)      D’organiser Le 8 Juillet, au Conseil Général, une réunion, avec les services du Conseil Général, le vice-président du Conseil Général chargé des routes, le vice-président du Grand Dole chargé des transports, les Maires de Sampans et de Monnières. 

2)      De vous tenir informer régulièrement des décisions prises par le Conseil Général et par l’Etat qui vous concernent à propos des routes mais également en matière sociale comme l’aide aux personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les jeunes (bourses scolaires, protection de l’enfance, PMI  etc….)

3)      De vous solliciter, pour donner votre avis, pour réagir, pour participer.  

Je vous remercie pour vos nombreux témoignages et votre confiance.
Je reste à votre disposition pour vous rencontrer ou échanger par tous les moyens à votre convenance.
    
                                        Patrick Viverge

dimanche 29 juin 2014

Entreprises : priorité aux PME face aux grands groupes

Pour redonner de l’oxygène aux PME, favoriser leur investissement et leur développement, Nouvelle Donne propose de :
  • Réserver 20% des commandes publiques à des entreprises de moins de 50 salariés. Les grandes entreprises qui paient peu ou pas d’impôts en France n’ont pas à recevoir autant d’aides de l’Etat (CICE, CIR, Pacte de responsabilité, etc.). Seules les entreprises en-deçà d’un seuil de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires pourront bénéficier systématiquement de ces aides, toute filiale majoritaire d’un groupe étant assimilée sur ce plan au Groupe auquel elle appartient. Les 10 milliards d’euros récupérés annuellement grâce à cette mesure seront réinvestis dans un plan de « récupération économique » pour les PME.
  • Dispenser les PME du paiement de l’IS pendant 3 ans, sous réserve d’un engagement à ne pas verser de dividendes pendant 5 ans.
  • Assurer une présence paritaire des salariés au sein des Conseil d’Administration et de surveillance des sociétés, en s’inspirant du modèle de cogestion allemand.

vendredi 27 juin 2014

Une réforme à enjeux majeurs

La réforme territoriale ne pourrait réduire les dépenses que si elle recouvrait d’importantes diminutions de crédits d’intervention et une forte baisse des postes, donc une diminution du service public.
Or, les citoyens y sont très largement hostiles.


Haro sur les Départements

Le secrétaire d’État à la reforme territoriale, André Vallini, se propose de travailler à la « dévitalisation des Départements ».
Dans l’attente de leur disparition, voulue par le Premier ministre pour 2020 (mais qui peut prévoir aussi loin, par les temps qui courent !), ils sont maintenus dans ce qui fait leurs compétences et leur identité premières,
à savoir les domaines dont on ne parle pour ainsi dire jamais dans la presse : la protection de l’enfance, la protection maternelle et infantile, l’accueil de la petite enfance, l’accompagnement social, l’insertion, l’accompagnement des personnes âgées et des personnes handicapées…

Ne s’agit-il pas là de prérogatives majeures ?

Pourquoi les Départements sont-ils dans le collimateur du pouvoir ? 
Fondamentalement, et au-delà même du débat sur leur pertinence en terme d’échelle et de proximité, l’État veut leur disparition parce qu’ils expriment précisément la possibilité pour des collectivités disposant de moyens relativement importants de mener des politiques volontaires dans de nombreux domaines qui excèdent les prescriptions de l’État. Ce qui est aussi vrai et
pourrait l’être de plus en plus des grosses Intercommunalités. 
C’est cela, aussi, l’exception française en matière sociale.

 Pour en savoir plus:  http://www.cerisesenligne.fr/file/archive/cerises-223.pdf

mercredi 18 juin 2014

Mille Vaches


Aéroport Dole Jura : Dole Istanbul à partir du 1er juillet

La compagnie Borajet a annoncé l’ouverture d’une première ligne au départ de l’Aéroport Dole Jura en direction d’Istanbul. Entre le 1er juillet et le 23 octobre 2014, la compagnie aérienne opérera la liaison Dole-Istanbul (Sabiha Gökçen) à raison de trois vols hebdomadaires : les mardis, jeudis et dimanches. Les billets sont en vente sur www.borajet.com.tr/en/
Les horaires des vols et plus d’informations sont disponibles sur www.aeroportdolejura.com. Retrouvez également les 10 destinations directes au départ de l’aéroport Dole Jura cet été.

vendredi 13 juin 2014

En France, un précaire sur deux ne mange pas à sa faim

En France, les personnes en situation précaire, surtout immigrées, souffrent de la faim et peinent à bénéficier d'une aide alimentaire par manque d'information, affirme une enquête de Médecins du Monde publiée jeudi, pour la Journée mondiale de lutte contre la faim.
    
Sur les 346 patients interrogés par l'ONG, dont 97% de migrants, dans sept centres de soins en France entre avril et mai, une personne sur deux déclare ne pas manger à sa faim "souvent", ou "parfois". Et 78% des sondés sont en situation d'insécurité alimentaire pour raison financière.

http://www.bfmtv.com/societe/france-un-precaire-deux-ne-mange-pas-a-faim-792137.html

dimanche 8 juin 2014

Réforme territoriale : un référendum pour que le peuple décide !

En dépit du désaveu cruel et mérité qu’il a subi aux élections municipales et européennes, François Hollande confirme sa volonté de procéder à une réforme institutionnelle majeure. Ce projet est contestable à deux points de vue au moins.
D’abord, le projet présidentiel prétend bouleverser, à toute vitesse, l’organisation politique et administrative du pays. Cette volonté de précipiter un choix structurant pour l’avenir des territoires et des services publics, pour la vie locale même, est illégitime et pose un problème de démocratie. 
On croyait qu’une leçon de l’Histoire est qu’aucun exécutif ne peut légitimement prétendre faire le bonheur du peuple contre lui !
Ensuite, le projet du Président de la République est contestable du point de vue de ses objectifs. Si l’on met de côté les arguties du type “simplifier le mille-feuille territorial”, contredites par les usines à gaz législatives qu’on nous annonce déjà, il vise principalement à baisser la dépense publique, c’est-à dire à diminuer les services publics (dans la continuité de la baisse drastique des dotations de l’État aux collectivités). Ceux qui veulent faire croire qu’il ne n’agirait que d’obtenir des gains d’efficacité sont des illusionnistes ou des menteurs : à quoi bon une telle réforme si l’objectif était d’agir à la marge ?
En réalité, les dépenses des collectivités sont des dépenses à forte utilité sociale : investissements dans le champ des transports et des lycées pour les Régions, action sociale, protection de l’enfance, protection maternelle et infantile, collèges pour les Départements… De fait, le pouvoir met en cause ce qui fait la force du pays, l’un des atouts économiques qui lui a permis de faire face, mieux que d’autres, à la crise financière. Il est d’ailleurs parfaitement réaliste de considérer que la dépense publique devra continuer à augmenter, toute la question étant de savoir comment la financer.
Quant aux dépenses de personnel, on a hâte que le gouvernement “socialiste” indique quelles nouvelles saignées il se propose de réaliser : coupe dans les personnels des collèges ? dans les services d’accompagnement social ou d’insertion ? dans l’accueil de la petite enfance ? dans les personnels de la
voirie ? Et franchement, faut-il ajouter aux plans sociaux dans le privé des plans sociaux mal déguisés dans le public ?
Illégitime du point de vue de la démocratie, indigne d’une politique de gauche (ou digne d’une politique de droite), le projet Hollande doit être abandonné ou soumis à référendum.

● Le collectif d’animation des Communistes unitaires
Pour en savoir plus

A Nevers, André Vallini face à la colère des élus départementaux  http://www.maire-info.com/territoires/reforme-territoriale/a-nevers-andre-vallini-face-la-colre-des-elus-departementaux-article-17321

samedi 7 juin 2014

Des tribunaux pour détrousser les Etats

Des multinationales qui traînent des Etats en justice pour imposer leur loi et faire valoir leurs « droits », cela ne relève pas du fantasme : on compte déjà plus de cinq cents cas dans le monde.
Il a suffi de 31 euros pour que le groupe français Veolia parte en guerre contre l’une des seules victoires du « printemps » 2011 remportées par les Egyptiens : l’augmentation du salaire minimum de 400 à 700 livres par mois (de 41 à 72 euros). Une somme jugée inacceptable par la multinationale, qui a porté plainte contre l’Egypte, le 25 juin 2012, devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), une officine de la Banque mondiale. Motif invoqué ? La « nouvelle loi sur le travail » contreviendrait aux engagements pris dans le cadre du partenariat public-privé signé avec la ville d’Alexandrie pour le traitement des déchets. Le grand marché transatlantique (GMT) en cours de négociation pourrait inclure un dispositif permettant ainsi à des entreprises de poursuivre des pays — c’est en tout cas le souhait des Etats-Unis et des organisations patronales. Tous les gouvernements signataires pourraient alors se trouver exposés aux mésaventures égyptiennes.
Le lucratif filon du règlement des différends entre investisseurs et Etats (RDIE) a déjà assuré la fortune de nombreuses sociétés privées. En 2004, le groupe américain Cargill a, par exemple, fait payer 90,7 millions de dollars (66 millions d’euros) au Mexique, reconnu coupable d’avoir créé une nouvelle taxe sur les sodas. En 2010, la Tampa Electric a obtenu 25 millions de dollars du Guatemala en s’attaquant à une loi plafonnant les tarifs de l’électricité. Plus récemment, en 2012, le Sri Lanka a été condamné à verser 60 millions de dollars à la Deutsche Bank, en raison de la modification d’un contrat pétrolier.
Encore en cours, la plainte de Veolia a été déposée au nom du traité d’investissement conclu entre la France et l’Egypte. Signés entre deux pays ou inclus dans des accords de libre-échange, il existe plus de trois mille traités de ce type dans le monde. Ils protègent les sociétés étrangères contre toute décision publique (une loi, un règlement, une norme) qui pourrait nuire à leurs investissements.
par Benoît Bréville et Martine Bulard, juin 2014

vendredi 6 juin 2014

La révolution technologique en marche. Biarne le 27/28 Juin

27 & 28 juin 2014 – Le FabLab Comtois Net-IKi fête ses deux ans

jeudi 5 juin 2014

Affaire Kerviel : face au cirque médiatique, Nouvelle Donne demande une vraie régulation de la finance


Nouvelle Donne souligne que les péripéties rocambolesques du parcours de l’ex-trader ne doivent pas masquer le problème systémique de la dérégulation des marchés financiers.
Pour Eric ALT, magistrat, vice-président d’Anticor et candidat Nouvelle Donne aux élections européennes pour l’Ile-de-France, « prendre Jérôme Kerviel comme bouc-émissaire, c’est détourner l’attention des citoyens du véritable problème : l’absence de régulation de la finance ».
Malgré ses annonces de 2012, François Hollande a renoncé à lutter contre les dérives de la finance.
Nouvelle Donne propose de reprendre la main :
  • En séparant strictement les activités bancaires pour interdire aux banques de spéculer avec notre épargne ;
  • En élargissant l’assiette et le taux de la taxe sur les transactions financières ;
  • En créant une autorisation de mise sur le marché pour les produits financiers pour interdire les produits financiers toxiques ;
  • En interdisant le trading haute-fréquence : il ne doit plus être possible de faire de la spéculation massive à l’aide de robots financiers ;
  • En instaurant un bonus / malus pour favoriser les placements de long terme et dissuader ceux de très court terme.
Retrouvez l’ensemble des propositions de Nouvelle Donne sur www.nouvelledonne.fr.

mercredi 4 juin 2014

Gauche droite unie au CG 39

Motion présentée par les groupes de la majorité départementale
et du groupe de la droite et du centre


Nous, élus du Conseil général du Jura, sommes favorables à une réforme de nos collectivités, de nos institutions, de l’Etat, dans une concertation programmée et respectueuse des Jurassiennes et Jurassiens, et des élus locaux que nous sommes.
1° Fusion des Régions
-          Au niveau régional, le Président de la République a annoncé le 2 juin 2014 la nouvelle carte administrative du pays qui comportera désormais 14 régions. La fusion Bourgogne/Franche Comté présentée sans concertation avec  les collectivités (Conseil général, Ville, Intercommunalité), sans étude préalable d’impact, doit obligatoirement faire l’objet d’une consultation ou d’un référendum de la population.
2° Suppression des Départements
-          Au niveau départemental, le Premier Ministre a annoncé le 8 avril 2014 une nouvelle réforme territoriale et la suppression des départements à l’horizon 2021. Nous regrettons l’absence de concertation, avec l’ADF (Assemblée des Départements de France), ainsi qu’une nouvelle ponction de 11 milliards sur nos collectivités. L’Etat continue de s’appuyer massivement sur le département pour assurer tout ou partie de ses compétences. L’Etat transfère sans les moyens financiers correspondants, il met en cause les élus locaux, leur utilité même, en contradiction avec le principe républicain que nous représentons et l’esprit des lois de la décentralisation, le département est l’échelon indispensable de proximité.
3° Regroupements des intercommunalités
-          Au niveau intercommunal, le Président de la République a annoncé dans cette réforme l’obligation de constituer des intercommunalités de 20 000 habitants minimum. Durant cette dernière décennie, la structuration des intercommunalités s’est construite sur des territoires cohérents souvent à l’échelle des cantons qui  parfois  regroupent déjà une trentaine de communes et des territoires en milieu rural relativement important. Des plus grandes intercommunalités vont éloigner considérablement les habitants de la structure.
 Nous, élus jurassiens demandons :
-          L’instauration d’un véritable débat en toute transparence
-          La cohérence du calendrier de la réforme territoriale quand certains périmètres sont ou non connus ou évolutifs
-          La libre expérimentation par le local pour trouver des solutions adaptées à l’intérieur du périmètre régional
-          Le lancement de la réforme de l’Etat avec les mêmes exigences et objectifs
-          Le principe du volontariat des territoires pour engager le regroupement des intercommunalités
-          La clarification des compétences et le nécessaire maintien de la cohésion sociale dans notre Département, pour préserver l’équilibre de notre territoire, à la fois rural et urbain et en partie montagneux
En attendant des réponses :
-          Nous sommes prêts à suspendre les partenariats engagés avec l’Etat en dehors de nos champs de compétences obligatoires
-          Nous communiquerons avec la population du Jura pour réhabiliter la notion d’investissements publics utiles, pour faire la démonstration du caractère indispensable de notre action
-          Nous continuerons d’avancer sur l’optimisation de nos dépenses démontrant que la réforme proposée ne générera pas d’économies



mardi 3 juin 2014

Impertinent sondage

L'échantillon était représentatif : professions libérales, enseignants, beurs, conseillers municipaux...
Les uns s'occupaient à refaire le monde ou à lire le Progrès devant un petit noir, un blanc ou un rosé. A la porte du bar d'autres imprégnaient leurs poumons de nicotine. Les retraités déambulaient paisiblement ou se regroupaient sur les larges trottoirs de notre avenue républicaine. Quant aux élus, ployant sur le poids de leurs responsabilités, mais ne rompant point, ils gravissaient, sereins et alertes, les marches du palais communal.
Les plus nombreux venaient de voter à droite aux municipales. Certains s'appretaient à rejoindre le camp bleu marine à l'occasion des européennes. Il y avait même un ou deux électeurs de gauche.
Mais presque tous partageaient la même intime conviction.
A la question que je posai à 20 d'entre eux, 19 firent la même réponse.
Voici la question : « le nucléaire produit-il plus ou moins de 50 de l'énergie consommée en France ? ». 19 ont répondu : plus bien sûr ! Et un seul : moins... peut-être.
La majorité n'a pas toujours raison, même en démocratie. Quand j'annonçai que nos prestigieuses centrales où fissionne l'atome d'uranium nigérien satisfont 17% de nos besoins (un petit 3% au niveau mondial), je les sentis incrédules.
Pour dissiper leur scepticisme poli, je dus préciser que le nucléaire produit 75% de notre électricité, c'est-à-dire 23 de l'énergie finale consommée (donc 75% de 25% =17%).
C'est en partie sur cette confusion entre électricité et énergie totale que se fonde l'idée fort répandue : on ne peut se passer de nos réacteurs.
Mais cette base fragile du mythe nucléaire ne résiste pas à une information simple et objective.
Pourquoi est-il si difficile de communiquer sur la réelle contribution de l'industrie de l'atome, sachant que celle-ci verrait son niveau baisser si était réellement prise en compte la considérable consommation d'énergie du cycle entier de l'uranium, de l'extraction du minerai au retraitement des déchets, en passant par l'enrichissement, la construction des centrales, dont l'âge avancé n'améliore pas le rendement.
Vous chercherez en vain technique de production d'énergie à la fois plus gratifiante pour le physicien nucléaire et plus énergivore.
N'avons-nous pas droit à une comparaison objective entre le nucléaire et les énergies renouvelables, concernant le coût, l'impact sur l'environnement, la santé, l'économie et l'emploi.
On peut s'étonner que nos décideurs n'exigent pas cette transparence de l'information avant de prendre leurs décisions.
Non, blottis dans les confortables poches de ces lobbys qui gèrent notre énergie tout come notre eau et notre commerce, ils prennent garde de ne pas risquer le bout de leurs nez à l'extérieur.
Ne pourraient-ils pas recevoir quelques gouttes de pluie, ressentir le vent et le soleil ? Et tout cela gratis ! Vite ils apprendraient que le coût de l'énergie issue de ces sources indéfiniment renouvelées ne cesse de décroître.
Alors ils se mettraient à … penser. Et les français à les prendre enfin au sérieux.
Oui il est des évidences que même un politicien, fut-il énarque, ministre ou maire d'un modeste bourg, peut comprendre.
Alors ce sondage, pertinent ou impertinent ?

Michel Moreau, 1er juin 2014


dimanche 1 juin 2014

L'élection de Madame Montel : la revanche de Gaucher...

L'ancien député du Doubs (PS) et agrégé d'histoire Joseph Pinard rappelle la filiation politique de la conseillère régionale Sophie Montel, nouvelle députée européenne FN : l'extrême-droite et l'anti-sémitisme !

http://www.factuel.info/articles/lelection-madame-montel-revanche-gaucher