vendredi 27 juin 2014

Une réforme à enjeux majeurs

La réforme territoriale ne pourrait réduire les dépenses que si elle recouvrait d’importantes diminutions de crédits d’intervention et une forte baisse des postes, donc une diminution du service public.
Or, les citoyens y sont très largement hostiles.


Haro sur les Départements

Le secrétaire d’État à la reforme territoriale, André Vallini, se propose de travailler à la « dévitalisation des Départements ».
Dans l’attente de leur disparition, voulue par le Premier ministre pour 2020 (mais qui peut prévoir aussi loin, par les temps qui courent !), ils sont maintenus dans ce qui fait leurs compétences et leur identité premières,
à savoir les domaines dont on ne parle pour ainsi dire jamais dans la presse : la protection de l’enfance, la protection maternelle et infantile, l’accueil de la petite enfance, l’accompagnement social, l’insertion, l’accompagnement des personnes âgées et des personnes handicapées…

Ne s’agit-il pas là de prérogatives majeures ?

Pourquoi les Départements sont-ils dans le collimateur du pouvoir ? 
Fondamentalement, et au-delà même du débat sur leur pertinence en terme d’échelle et de proximité, l’État veut leur disparition parce qu’ils expriment précisément la possibilité pour des collectivités disposant de moyens relativement importants de mener des politiques volontaires dans de nombreux domaines qui excèdent les prescriptions de l’État. Ce qui est aussi vrai et
pourrait l’être de plus en plus des grosses Intercommunalités. 
C’est cela, aussi, l’exception française en matière sociale.

 Pour en savoir plus:  http://www.cerisesenligne.fr/file/archive/cerises-223.pdf

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