lundi 15 décembre 2008

BUDGET CONSEIL GENERAL, 2008 Fin de la cogestion droite Gauche



Monsieur le Président, mes chers Collègues,
C’est avec beaucoup de solennité et loin du climat passionnel tombé sur nos travaux en fin de semaine dernière que je vais m’exprimer en tant que président du groupe de gauche.
Je mesure la responsabilité qui est la nôtre et je crois que nos concitoyens sont en droit d’attendre des responsables que nous sommes, une expression politique claire qui rappelle les enjeux de la gestion d’une collectivité territoriale comme la nôtre tout en respectant le choix des citoyens exprimé lors des élections

1. Contexte politique jurassien
Nous l’avions prévu lors du Débat d’Orientations Budgétaires, ce budget allait se dérouler dans un contexte exceptionnel. Nous sommes en effet dans une situation politique où il n’y a pas de majorité nette puisqu’il y a un nombre identique de conseillers généraux de droite comme de gauche. Cette situation de parité nous impose de nous élever au-dessus de nos propres programmes. Cela était le choix des Jurassiens, le groupe de gauche l’a respecté honnêtement, d’une façon extrêmement active et loyale, faisant fi des provocations.
Si nous avons accepté de répondre à votre sollicitation, Monsieur le Président, de participer à l’exécutif du département, c’est pour faire un certain nombre de bonnes propositions. Nous en avons la légitimité électorale.
Votre statut de doyen et donc votre voix prépondérante de Président, aurait du vous placer dans un rôle d’arbitre que nous vous reconnaissions. Nous sommes entrés dans ce que nous avons appelé commodément la cogestion. Vous êtes en quelque sorte la capitaine du navire, Monsieur le Président, et la gauche a droit d’accès à la cabine de pilotage . Cette position ne vous exonère cependant pas de toute responsabilité politique ; la droite départementale garde l’essentiel des leviers de commande.

2. L’asphyxie des finances départementales orchestrée par l’Etat
L’environnement politique des départements subit les effets d’une politique nationale désastreuse que nous désapprouvons vivement. Nous le savons, le Conseil Général a du appliquer les différentes lois votées par la majorité fidèle au Président de la République qui ont de graves conséquences sur la politique départementale. Le problème récurant est que chaque transfert de compétence se solde par une nouvelle dépense pour laquelle la compensation financière est loin d’être assurée à 100 %.
Tout au long de l’étude des dossiers en commissions, nous avons sollicité, sur les points cruciaux, l’établissement d’une évaluation permettant de bien voir ce que le département est condamné à assurer sur ses propres fonds, donc sur les épaules de tous les ménages jurassiens et des assujettis à la Taxe Professionnelle.
L’écart entre ce que l’on assume, et ce que l’Etat nous octroi, correspond à 13 voir 14 millions d’€uros, c’est à dire environ 13 à 14 points de fiscalité.
Le gouvernement que vous soutenez, chers collègues du groupe de droite, fait des réformes sur le dos des finances des départements et sur le dos des contribuables.
Cela tombe d’autant plus mal, pour le Jura, que le département doit assurer des investissements prévus et qui arrivent cette année en cascade : déviation de Lons, financement jurassien de la branche Est du TGV Rhin-Rhône, le haut débit… Il y avait tellement d’investissements promis les années précédentes, qu’il va falloir en ajourner.
Une vision claire des finances du département était notre demande depuis des années. En effet, nous demandions un audit financier et vous l’avez accepté, Monsieur le Président. Tout le monde, je pense, se félicite de sa réalisation. En posant bien le diagnostic cela nous évite de naviguer à vue ; cela nous amène à plus de sécurité dans nos propositions et nous permet d’envisager un recours à l’emprunt plus important mais raisonné qui ne mette pas en péril l’autofinancement du département dans les années à venir. Cela était inévitable pour continuer des investissements nécessaires à l’économie et au développement du service aux Jurassiens.
Fort de cet audit, il a fallu passer au crible toutes les finances du Département afin de prévoir une utilisation de l’argent public la plus efficace, la moins dispersée, la plus bénéfique pour le développement du Département.

Tout d’abord nous avons pu constater, une fois de plus, que dans le Jura les ménages sont taxés très très au-dessus de la moyenne nationale (autour de la 10em place) alors que les entreprises sont taxées en dessous de cette moyenne nationale. C’est à dire que jusqu’à aujourd’hui, l’effort était demandé aux ménages, les entreprises bénéficiant d’une fiscalité plus favorable.
Nous avons pu constater aussi, que pour la première fois, la totalité des crédits sont inscrits au BP. Dans les années précédentes, jusqu’en 2008, certains postes comme l’agriculture l’économie et le tourisme étaient financés au BP parfois qu’à 50% en investissement, le reste était obtenu par les budgets supplémentaires, DM1 DM2 et laissait donc une grande latitude pour abonder ces postes la. Vous promettiez plus que vous ne pouviez tenir.
Nous avons contribué à rendre le budget plus lisible plus sincère et réel.

3. Le travail du groupe de gauche
Dans ce contexte politique particulier et face à une situation financière tendue, je tiens à féliciter publiquement mes collègues du groupe de gauche pour le travail accompli.
D’une façon collective, nous avons énormément travaillé pendant ces neuf mois. Nous n’avons pas cessé de faire des propositions pour améliorer la vie de nos concitoyens. Ce travail fut souvent ingrat car nous aurions voulu aller plus loin, mais la cogestion a bridé nos élans réformateurs. Nous avons essayé d’exploiter pleinement toutes les parcelles de pouvoir que vous nous avez consenties. La Gauche a ainsi pu imprimer sa marque à ce budget :
Les affaires sociales
Nous touchons là, une partie importante des compétences du Département. Importante financièrement parlant mais c’est là aussi où le personnel est confronté directement aux cas les plus difficiles, à la souffrance au quotidien. Nous avons gérés avec André Vauchez Premier Vice-président, Fernand Fournier et Dominique Troncin présidents de commission, afin d’embaucher 16 personnes pour pouvoir appliquer la loi de mars 2007 sur la protection de l’enfance et de l’adulte, nous avons participé et initié la mise en place de cette loi mais aussi réorganisé la maison départementale de la personne handicapée.
L’aide directe au développement économique
Nous souhaitions, pour aider les entreprises, mettre en place des avances remboursables qui pourraient être consolidées selon les emplois créés.
La reconduite pure et simple, comme vous le faites par idéologie plus que pragmatisme, des subventions sans garantie d’emplois, sans aucun retour de la part de l’entreprise, nous semble totalement inadaptée dans notre situation. Le chômage frappe durement notre département. Le nombre d’inscrit à l’ANPE a augmenté de 3% en octobre 2008 de 15% en un an et la responsabilité du Département devrait être de pousser les entreprises qui reçoivent de l’argent public de l’argent des Jurassiens de les aider en retour.
Les routes

Jusqu’à aujourd’hui les investissements routiers ont porté, pour la plupart, sur des grandes opérations, dans de nombreuses fois, surdimensionnées où l’apport de sécurité était loin d’être proportionnel au coût des opérations. Dans le même temps l’entretien régulier et nécessaire marquait un retard, surtout avec le cadeau coûteux reçu avec les RN. Nous avons souhaité stopper les investissements lourds comme l’effacement de certains virages risquant d’augmenter la vitesse sans améliorer la sécurité.
Il faudra aussi faire s’exprimer les usagers (prévention routière, associations…).
Notre politique environnementale
Pour permettre à la filière bio de se développer et d’être valorisée nous demandons de réserver une aide équivalente à 5% pour la filière bio sur l’ensemble des interventions du Conseil Général en direction de l’agriculture. Nous pouvons aussi faire servir des repas bio dans les établissements scolaires et si ce n’est pas possible de suite, c’est l’orientation qu’il faudra prendre.
Il est urgent de mettre en place un Agenda 21, c’est à dire un véritable programme politique tel qu’il a été défini au sommet de la Terre de Rio (1992) pour aborder avec efficacité les défis du 21ème siècle : en terme d’environnement, de santé et en y impliquant fortement les habitants. Rio c’était il y a 16 ans et depuis il y a eu un Grenelle. Ne soyons pas à la traîne, l’environnement, c’est le bon sens commun, c’est un sujet qui concerne d’abord la santé publique.
Le tourisme
Nous devons y intégrer la politique environnementale, la prolonger, mais sachons également valoriser nos personnages célèbres comme Pasteur et bien d’autres, qui sont connus dans le monde entier, qui sont des facteurs d’attractivité touristique, culturelle et économique, pour notre territoire.
La vie démocratique
Nous constatons une insuffisance notoire de la participation des Jurassiens à la vie du département. Il est urgent de donner la parole à nos concitoyens au sein d’un ou de plusieurs comités d’usagers destinés à les faire s’exprimer sur le fonctionnement des services publics du département (transport scolaire, services sociaux, enfance, adolescence, personnes âgées).


4. La déloyauté de la droite
Monsieur le Président, nous avons respecté le contrat que nous avons passé avec les Jurassiens et avec vous d’une façon loyale, et honnête.
Nous avons fait la preuve de nos qualités et de notre volonté de faire avancer le département. Ce que nous vous avons demandé en fin de semaine dernière, c’est d’entrer, ensemble, dans une deuxième phase de notre cogestion du département. Nous avons exprimé le souhait de travailler davantage pour peu que vous nous en donniez la possibilité. Ce nouveau dispositif, cette nouvelle phase de la cogestion, vous l’avez refusé !
Pourtant au CG il y a toujours eu 10 VP, c’est le nombre nécessaire pour que cette institution fonctionne normalement. Vous nous avez refusé ces moyens en nous opposant la loi. En réalité cette loi, par les articles L 3122-6 et L 3122-5 du code des collectivités territoriales le permet simplement, sans démission du Président danc sans vacance du pouvoir. C’est donc sciemment que vous limitez l’exécutif du département, que vous ne nous donnez pas les moyens nécessaires à son bon fonctionnement.
Si 4 VP suffisent, mais que faisaient donc avant les 6 autres ?
Il est vrai que Monsieur Sermier en mars nous avait proposé 5 Vp, mais à condition que lui même soit Président du CG.
Un contrat exige de la loyauté, du respect mutuel, de la confiance. Si nous avons accepté cette cogestion, sans exigence particulière, avec notre enthousiasme, notre fraicheur, c’était pour travailler plus, pas pour gagner plus… et nous avons été abusés. Cette confiance a été trahie a plusieurs reprises. La dernière fois, ce fut l’affaire de l’OPH où vous n’avez pas su brider les ambitions personnelles nées au sein de votre groupe. Que la conseillère générale de Saint-Julien-sur-Suran ait de l’ambition pour Lons Le Saunier, c’est une chose mais qu’elle mette en péril par ambition personnelle, cet édifice si fragile qu’a été notre cogestion départementale, nous ne pouvons l’admettre ! La congestion était fondée sur un contrat dont l’un des points était la représentation équitable des responsabilités. La semaine dernière, vous avez rompu ce contrat, votre rôle aurait dû être de nous proposer une responsabilité en échange et vous ne l’avez pas fait.
La droite ne respecte pas sa parole et vous n’avez pas eu, Monsieur le Président, suffisamment d’autorité sur votre camp pour le discipliner. Vous êtes la victime de votre camp car vous êtes l’otage des ambitions des petits barons de l’UMP.
Ce département ne vous appartient pourtant pas ! Après un si long temps de gestion, vous avez fini par penser, mes chers collègues de droite, que le département vous appartenait, C’est difficile en effet de ne pas continuer à gérer seul, d’abandonner ou de limiter ses pouvoirs, d’accepter cette forme d’alternance. C’est pourtant l’intelligence politique que les Jurassiens attendaient de vous. Vous ne vous êtes pas élevé à cette hauteur morale, nous le regrettons mais nous en prenons acte.
En conséquence et pour répondre à la question : nous ne voterons pas pour ce budget. Nous ne voterons pas contre un budget pour lequel nous avons travaillé sans relâche, nous ne nous abstiendrons pas car nous ne sommes pas hésitants. Nous ne prendrons pas part au vote.


Monsieur le Président, je suis profondément déçu, j’ai un profond respect pour vous, j’ai beaucoup de plaisir à travailler à vos côtés et j’ai tout fait pour que cette cogestion fonctionne mais l’esprit politicien et conservateur de vos amis a eu raison de votre bonne volonté. La cogestion s’arrête là.
Je vous remercie

mercredi 10 décembre 2008

Déclaration universelle des droits de l'Homme et du citoyen

Ce 10 décembre, nous fêtons le soixantième anniversaire de la déclaration universelle des droits des l’Homme dans l’indifférence la plus totale. Il est vrai que la seule véritable chose qui soit universelle est leurs violations……

mercredi 3 décembre 2008

Bilan d'activité du mois de décembre

Semaine du 1 au 7 décembre : Réunion de groupe pour préparer le budget. Réunion de travail à la maison de la personne handicapé MDPH. Commission action sociale et enfance au CG. CA du collège Ledoux. Commission culture au CG. Comité de pilotage de la mission communication et stratégie presse d'innovia. SDIS à Montmorot commission du Personnel. Rencontre pour optimiser le fonctionnement du CG. Préparation du budget. Téléthon à Dole, à Champvans et à Monniéres. Commémoration avec anciens combattants d'Algérie, Maroc et Tunisie( je représente le Président du CG.) . . Exposition aux Arquebusiers (je représente le Président du CG). Rencontre avec l'Union Gymnique à Dole.

Semaine du 8 au 14 décembre :CA du SDIS. Réunion Eurovéloroute. Séance de travail avec le Président du CG. COMEX de la MDPH. Présentation de Logos pour la MDPH. Conférence de Presse. Réunion pour la communication du C.G. Arbre de Noël de l'hôpital Pasteur. Séance Publique du Budget Primitif sur 3 jours. Réunion de section PS. Prise d'arme pour la Sainte Barbe. Arbre de Noël de l'hôpital de Saint Ylie.

Semaine du 15 au 21 décembre : Budget primitif séance publique. Repas à la Préfecture. Commission Permanente. CDAPH; Remise de Médaille à la Préfecture. Travail avec l'association CALAO. Repas avec les personnes âgées de Champvans. Signature au nom du Conseil Général d'une convention entre le Département la Justice et la ville de Dole avec le Maire de Dole et le Procureur de la République. Conseil Local de la Sécurité et de lutte contre la délinquance. CA de l'hôpital Pasteur. Gestion électronique des documents de la MDPH. Gala de boxe.

Semaine du 22 au 28 décembre : Travail avec l'association Calao sur le stress.

samedi 29 novembre 2008

Libre Pensée

Le président du Groupe de Gauche du Conseil général du Jura : Patrick Viverge et André Vauchez ont reçu une délégation de la Fédération jurassienne de la Libre Pensée dans les locaux du Conseil général.
La discussion a porté sur plusieurs points :
- l’altercation qui a eu lieu au conseil général à propos de la location d’une salle diocésaine pour une réunion du Conseil général contre laquelle se sont insurgés certains élus du groupe
- l’appel aux élus de Gérard Bailly à rejoindre l’association « Chrétien Elu public » et participer à un pèlerinage à Lourdes en 2009 sur un courrier à en-tête de la République.
En partant de ces 2 points, qui pourraient paraître anodins, la discussion a montré, qu’aujourd’hui, la laïcité est bafouée en permanence.
Les élus du groupe de Gauche admettent, qu’à certains moments, ils ont manqué de vigilance. Ils souhaitent reprendre leur rôle dans le maintien du respect de la Loi de séparation des églises et de l’état. Ils ont remercié la délégation de la Libre Pensée de les avoir alertés sur les atteintes à la laïcité.

La Libre Pensée et les élus souhaitent clairement avancer dans la collaboration avec la possibilité de créer une groupe de défense de la laïcité et des valeurs républicaines , qui pourrait organiser une conférence sur l’importance de la défense de la loi de 1905 et permettre à toutes personnes qui le souhaitent de comprendre les enjeux du combat pour la défense de la laïcité telle qu’elle est définie par la loi de 1905.

Perpétuité sur ordonnance

Rétention de sûreté : des psychiatres appellent à la désobéissance
Pour la première fois dans notre droit, des individus pourront être enfermés sur décision judiciaire, non pour sanctionner des actes délictueux ou criminels, mais pour anticiper des actes qu'ils n'ont pas commis!!!!
Chez de nombreux professionnes de la psychiatries, la loi du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté ne passe pas. Une centaine d'entre eux appelle même à la désobéissance dans une pétition contre la "perpétuité sur ordonnance"
La loi du 25 février 2008 relative à la rétention de sûreté fait rupture dans notre tradition juridique. Elle permet l’incarcération dans des établissements spéciaux de personnes condamnées qui, bien qu’ayant purgé leur peine, seront privées de liberté du fait de leur « particulière dangerosité ». A juste titre, Robert Badinter a dénoncé dans cette loi une rupture majeure avec les principes fondamentaux de notre justice pénale

mercredi 26 novembre 2008

Hélène et les garçons

L’équilibre droite gauche n’est pas facile et nécessite des négociations constantes entre les deux groupes
Pour l’oph la droite avait désigné F Godin pour en prendre la direction.
Après négociations il acceptait de ne pas se présenter et de soutenir, ainsi que Gilles Carnet, le candidat de la gauche pour préserver un équilibre, c’est à dire préserver le bon fonctionnement du CG. Nous menacions de quitter la coresponsabilité du département si cela ne se passait pas de façon régulière.
L’accord était conclu, le Président Raquin, par une lettre avait affirmé son soutien à R Tournier.
La candidature de Madame Pélissard est donc une candidature individuelle soutenue par un clan défendant des intérêts et des ambitions personnelles et ne tenant compte en aucune façon des accords passés, c ‘est a dire de l’intérêt général, celui des Jurassiens.
C’ est une OPA hostile avec préméditations puisque dans la désignation des délégués pour la ville de Lons le Saunier le Député Maire, Jacques Pélissard, n’avait désigné aucun représentant de la gauche, ce qui est déjà un déni de démocratie.
Le problème d’hier est dû aux divergences au sein du groupe de droite.
Nous ne prendrons pas une position réactive. Nous avons perdu la présidence certes, mais ce sont les jurassiens qui sont les victimes de la lutte des clans dans le groupe de droite.
Notre prise de position sera responsable, concertée et unanime. Nous attendrons une réaction du président du CG, un geste fort, lisible visant à dénoncer une attitude individuelle, irresponsable, ayant pour but de satisfaire des intérêts particuliers et à fragiliser l’équilibre droite gauche du Conseil Général.
Le groupe de gauche pour sa part décidera unanimement de l’attitude à adopter.
Si la décision était de ne pas voter le budget 2009, il s’en suivrait une démission des vices présidences, mais également des Présidences de commissions et de toutes les délégations ou nous exerçons une responsabilité au sein du département. J en appel donc au sens de la responsabilité mais aussi au sens de l’honneur pour condamner un règlement de compte au sein de la droite dont les Jurassiens sont les victimes.

mardi 25 novembre 2008

Voix du Jura 16 octobre 2008 - cahier spécial "En direct de Dole nord-est"


Questions à… Patrick Viverge

« Je regrette de ne pas avoir été dans l’exécutif plus tôt »

Parmi ses principales préoccupations, le conseiller général du canton de Dole nord-est cite le maintien des services publics.

Si vous deviez retenir quelques traits saillants pour définir le canton de Dole nord-est, quels seraient-ils ?
C’est un canton à la fois rural et urbain. Il y a peu de communes : sept, mais Dole y tient une place importante.

Les petites communes n’attendent pas forcément la même chose de leur conseiller général que Dole. Comment appréhendez-vous ces rôles différents ?
Je suis avant tout conseiller général du Jura. J’ai une attention plus particulière pour les communes qui m’ont élu, mais, lorsqu’une personne me sollicite sur la santé, l’enfance ou le social, je ne regarde pas si elle est de mon canton ou non. On me parle aussi beaucoup du haut-débit. Le maire de Dole peut me signaler une zone d’ombre sur sa ville de la même façon que le maire de Sampans qui se trouve à la limite du département.
La ville de Dole est partagée entre mon canton et celui de Michel Giniès avec lequel je m’entends très bien. Dès qu’une question concerne Dole, nous travaillons de façon conjointe.

Votre prédécesseur, Dominique Voynet, regrettait la difficulté, quand on siège à Lons, de faire entendre les intérêts du nord Jura, et de Dole en particulier. Est-ce aussi votre sentiment ?
J’ai eu ce sentiment, mais au cours de la mandature précédente où j’étais conseiller général de gauche alors que la Ville et le Département étaient à droite. Aujourd’hui, la configuration est complètement différente. Les préoccupations de Dole, désormais, me remontent beaucoup plus vite. Et, au Département, nous participons désormais à l’exécutif, ce qui nous permet de faire avancer les dossiers beaucoup plus vite. Mais, encore une fois, je ne raisonne absolument pas en termes de concurrence avec le plateau ou la montagne.

Quel regard portez-vous sur les premiers mois de Jean-Claude Wambst à la tête de la mairie de Dole ?
On a beaucoup travaillé avec Jean-Claude Wambst sur des projets pour la ville de Dole. Aujourd’hui, cette nouvelle politique, il faut la mettre en place. Les gens ont l’impression qu’on va tout changer du jour au lendemain. La demande est très forte, mais je suis tout à fait optimiste sur la capacité de l’équipe à mettre en œuvre la politique pour laquelle elle a été élue.

La nouvelle municipalité doloise a notamment engagé une politique foncière très active, afin d’élargir l’offre de logements sur Dole. Le SCOT pourrait, au contraire, contraindre les communes périphériques à renoncer à certains projets de développement. Comment percevez-vous cette politique à l’échelle de votre canton ?
C’est un sujet qui intéresse les maires et le président du Grand-Dole. Je n’ai pas de compétence pour porter un jugement. Je n’ai pas l’impression que cela suscite d’antagonisme, mais, si ça devait être le cas, je fais confiance au sens pédagogique de Claude Chalon pour arranger cela.

Croyez-vous à la création d’une nouvelle gare à l’intersection entre la future branche sud du TGV Rhin-Rhône et la ligne actuelle ?
Oui. J’y crois d’autant plus que les maires concernés n’y sont pas opposés dans la mesure où elle se fait en respectant un certain nombre de choses.
On connaît à peu près le tracé. Peut-être faut-il y apporter quelques améliorations afin de l’éloigner un peu de Champvans. Pour la gare, ce qui est fondamental, c’est la desserte, car il faut éviter le risque d’engorgement à Champvans ou Foucherans. Mais, il est difficile de se prononcer plus précisément sur son emplacement alors qu’on ne sait même pas quelle sera son emprise. RFF et la SNCF ont mis ce dossier sur la table en nous donnant un délai extrêmement court pour qu’on puisse se rendre compte de ce que cela impactait.

En vertu de la convention signée pour la restauration du collège de l’Arc, la Ville de Dole a cédé le collège de grammaire au Département. Que faut-il faire de ce bâtiment ?
La réflexion à ce sujet doit être menée avec la Ville et la communauté d’agglomération. Je souhaite qu’on commence par évaluer les besoins du collège de l’Arc. Il ne s’agit pas de vendre ce bâtiment pour se rendre compte, après coup, qu’on en avait besoin.

Aujourd’hui, quels sont vos sujets de préoccupations pour ce canton ?
Ma préoccupation, c’est le maintien des services publics, à commencer par la présence postale et la permanence des soins. A Bletterans, j’ai écouté le président Nicolas Sarkozy. Il ne m’a pas rassuré du tout. Ce que je souhaite, c’est que la petite grand-mère qui habite Biarne ou le hameau de Saint-Vivant ait toujours la même offre de soin que la personne qui habite à côté de l’hôpital. On sait aussi que la Poste de Champvans va fermer. On peut aussi évoquer le sort des écoles, qui subissent les fermetures de classes. La politique mise en œuvre par le gouvernement a pour but de réduire le nombre de postes. Je suis d’accord avec le ministre de l’Education nationale quand il dit que ce n’est pas aux enseignants de mettre des couches aux enfants de deux ans, mais je constate qu’il ne met rien en place. Le gouvernement se décharge sur les communes et les départements.
Mon souci aussi est de voir de petites entreprises à Villette ou Sampans qui n’ont pas encore le haut-débit. Le Conseil général y travaille. D’ici février, ce problème aura été réglé.

Alors que vous figuriez en 2001 sur la liste de Dominique Voynet à Dole, vous n’avez pas brigué de mandat lors des dernières municipales . Pourquoi ?
C’est un choix, que j’ai annoncé de façon très claire. Cela ne pose pas de problème dans la mesure où je travaille en parfaite entente avec les différents maires du canton.

Si vous deviez exprimer un regret à propos des premières années de votre mandat ?
Mon mandat a été marqué par deux ans de maladie. Je ne peux pas ne pas penser à cela.
J’ai aussi passé quatre années dans la minorité. C’est une position extrêmement douloureuse, car on a envie de faire bouger les choses et on ne le peut pas. Les dernières cantonales ont changé cela, mais je regrette de ne pas avoir été dans l’exécutif plus tôt.

Quels signes forts souhaitez-vous donner ?
Il est un peu tôt encore pour répondre à cette question. Il y a un certain nombre de projets qu’on a amenés sur la table. Il faut qu’on les évalue, pour vérifier leur pertinence et s’ils sont compatibles avec les finances du département.
Personnellement, j’ai beaucoup travaillé sur la maison du handicap. Je ne la voyais pas fonctionner comme cela. En tant que président de la commission départementale des droits et de l’autonomie des personnes handicapées, je travaille beaucoup pour que, rapidement, on ait une maison exemplaire au niveau national.

Propos recueillis par Benoît Ingelaere

dimanche 16 novembre 2008

Bilan d'activité du mois de novembre

Semaine du 3 au 9 novembre : Réunion de groupe pour préparer la DM2. RDV à la cité des sciences à Paris. Séance publique DM2 au Conseil Général. RDV avec une association s'occupant d'autistes.

Semaine du 10 au 16 novembre : Commémoration du 11 novembre au collège de l'arc. Réunion de travail sur la communication de la zone innovia. Rencontre avec les Pompiers volontaires. Commission permanente au Conseil Général. Réunion de travail à la SOCAD. Récompenses aux sportifs du Jura au Conseil général. Récompenses aux sportifs de la région Doloise à Dole. AG de la Virade de l'espoir. RDV avec le Judo Club Dolois. Visite exposition de photos à Goux.

Semaine du 17 au 23 novembre : Conseil d'administration du SDIS. Commission à la MDPH. RDV individuel avec assistantes maternelles à la Mairie de Dole. Réunion du Syndicat des eaux à Monnieres. Réunion avec les retraités de l'hôpital de Dole. Vote pour le premier secrétaire du Parti Socialiste. Congrès à Paris sur l'avenir des enfants et des adolescents loi de mars 2007 sur la protection de l'enfance. AG de l' aéroclub à Tavaux. AG du vélo club Dolois(représentation du Président). Réunion de groupe préparation du budget.

Semaine du 24 au 30 novembre : Réunion au conseil général avec le grand Dole sur les dossiers concernant les deux collectivités. Réunion du comité Syndical Innovia à Dole. Réunion de groupe pour préparer le budget. RDv avec l'association de la libre pensée. RDV avec les architectes pour l'agrandissement des locaux du département. Séance au tribunal pour l'installation du procureur. Visite des ateliers comtois d'expression.

samedi 15 novembre 2008

Les pesticides affecteraient le développement cérébral

REUTERS 24.10.2008 14:16
Par Alister Doyle OSLO (Reuters) - De nombreux pesticides utilisés par les agriculteurs européens pourraient affecter le développement cérébral des foetus et des jeunes enfants, selon une étude menée par David Granjean, chercheur à Harvard et à l'université du Sud-Danemark, qui invite Bruxelles à en réduire l'usage. 'La toxicité pour le cerveau ne fait pas partie des tests de routine pour les pesticides. Dans la mesure où beaucoup d'entre eux sont toxiques pour le cerveau des insectes, il est très probable qu'ils le soient également pour le cerveau humain', a déclaré le scientifique, qui a passé en revue près de 200 rapports de recherches sur le sujet. 'Les études expérimentales qui recourent à des modèles complexes suggèrent que les pesticides utilisés actuellement en Europe (...) peuvent s'avérer toxiques pour le développement du système nerveux', écrivent Granjean et deux de ses collègues danois dans le journal Environnemental Health. 'Le cerveau en développement des foetus et des jeunes enfants est beaucoup plus sensible que celui des adultes aux perturbations chimiques', ajoutent-ils, recommandant davantage de tests et de précautions dans la délivrance des autorisations. Leur étude porte sur les pesticides utilisés dans les 27 Etats membres de l'Union, qui procède actuellement à une réforme de la législation en la matière. Plus 140.000 tonnes sont déversées chaque année sur les cultures alimentaires de l'UE, ce qui représente 280 grammes par habitant. Un quart des fruits, des légumes et des céréales contiennent au moins deux pesticides. Version française Jean-Philippe Lefief

vendredi 14 novembre 2008

Bilan d'activité du mois d'octobre

Semaine du 6 au 12 octobre : Rencontre avec l'association sur la leuco dystrophie et dictée au collège Mont Roland sur les maladies orphelines. Réunion au SDIS à Montmorot. Rencontre à l'aire du Jura. Rencontre avec une association s'occupant des nuisances causées par le Wimax. Information à l'association des départements de France à Paris sur les nouvelles technologies de la communication. Débat d'orientation budgétaire en séance publique au Conseil Général. Rencontre au Lycée Nodier pour la présentation du livre"il était une fois Nodier". Visite au chantier de construction de EHPAD de Tavaux.

Semaine du 13 au 19 octobre : Commission au SDIS. Réunion de l'exécutif du département. Commission à la maison départementale de la personne handicapée. Rencontre association calao. Commission permanente au Conseil Général. Rencontre avec les anciens combattants de Foucherans. Réunion de travail du groupe de gauche

Semaine du 20 au 26 octobre : Commission aide social au tribunal de Lons. Rencontre avec les Maires du Canton. Repas avec la presse. Commission action sociale au CG. Point presse. Rencontre avec la Préfère à Dole. Réunion Centre Local d'information et de Coordination(CLIC) à l'hôpital de Dole. Réunion de travail pour la SOCAD. Réunion de travail à la Maison départementale de la personne handicapée.

Semaine du 27 au2 novembre : Réunion de l'exécutif du CG. Travail sur la dématérialisation des dossiers de la MDPH. Rencontre avec une société souhaitant s'installer sur la zone innovia. Réunion de la commission consultative des services publics locaux. Rencontres individuelles. Réunion de travail du groupe de Gauche

Public / privé : idées fausses et mauvaises polémiques

Dans un document adressé la semaine dernière aux parlementaires, la Fédération de l'Hospitalisation Privée (FHP) a défendu le principe d'une convergence tarifaire entre hôpitaux publics et cliniques commerciales.La FHF accepte pleinement de débattre de cette question, sur la base de données objectives, et non de citations tronquées ou d'extrapolations rendues douteuses par la faible proportion de pathologies effectivement traitées dans les deux secteurs. Surtout, l'obstruction systématique opposée à la réalisation des études identifiées par l'IGAS en 2005 ne peut qu'inquiéter quant à la sérénité des échanges. Prétendre que douze milliards d'euros pourraient être économisés chaque année, soit l'équivalent de la suppression de trois cent mille emplois, n'a évidemment aucun sens, et ne peut que décrédibiliser les arguments avancés.De la même manière, il n'est pas équitable de laisser à penser que l'augmentation des effectifs de personnel s'expliquerait par une forme de mauvaise gestion depuis cinq années sans remarquer le respect par le secteur public des nouvelles normes de sécurité en matière de réanimation, d'urgences ou de périnatalité, dont ne tient pas compte la procédure de certification.Enfin, la proposition de confier à des opérateurs privés la gestion d'établissements publics se trompe de cible. A contraintes inchangées, les résultats recherchés ne pourront être obtenus. Ce qui importe est bien d'alléger les contraintes du service public, et non d'augmenter la rémunération des actionnaires des cliniques commerciales.
Claude Evin, Président Gérard Vincent, Délégué Général

NANOPARTICULES : niveau de danger inconnu

En juin 2006, les ministères de l'Ecologie, de la Santé et du Travail demandaient à l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) d'étudier les risques associés à la production de nanomatériaux et nanoparticules pour les travailleurs. Publié deux ans plus tard, le rapport met en exergue un manque de connaissances étonnant sur l'impact sanitaire des nanoparticules.
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesactu/question_actu.php?langue=fr&id_article=10303&id_mag=0

mardi 11 novembre 2008

A Calais, on chasse les sans-papiers avec des chiens

Le 7 novembre, les CRS accompagnés d’hélicoptères munis de projecteurs se livraient à la chasse aux sans-papiers... avec des chiens.

La police écartait de plus tous les journalistes et observateurs venus pour témoigner. Le Président de l’association Salam, Jean-Claude Lenoir, a été arrêté, mis torse nu, et... inculpé d’outrage à agent. Il risque un mois de prison ferme.

Au CRA de Coquelles, des sans-papiers afghans en grève de la faim, ont été menacés de coups s’ils ne mangeaient pas. Sous la pression, ils ont avalé un peu de nourriture et se sont ensuite fait vomir pour reprendre leur grève de la faim...

http://quotidiensanspapiers.free.fr/w/spip.php?article1650

vendredi 7 novembre 2008

Intervention publique du 7 novembre

Monsieur le Président, mes chers Collègues

Une DM2, par nature, n’est pas l’occasion d’un grand débat de politique générale puisqu’il s’agit de procéder aux derniers ajustements comptables du budget ; en revanche ce moment de débat prend une allure particulière car nous ne pouvons faire abstraction des événements internationaux.
En effet Barak Obama est entré dans l’histoire, histoire écrite également par Mc Kain qui a su sortir par la grande porte avec élégance. La victoire d’Obama c’est une victoire de l’humanité toute entière. Cette victoire aura des conséquences sur les équilibres politiques et économiques de l’ensemble de la planète.
Autre événement planétaire, la crise économique qui marque et qui montre par l’effondrement des Places Boursières internationales de façon spectaculaire, les limites du libéralisme débridé dont l’onde de choc sera perçue par les Jurassiens dans leur quotidien.
Cette récession inévitable nous impose de faire des économies des coupes sombres dans notre prochain budget, nous impose d’être solidaire face à l’aggravation de la situation économique.
A côté de ces évènements qui bouleversent le monde, aujourd’hui, notre collègue et ami, André Vauchez va mettre en terre sa mère. Evènement banal et pourtant unique. Quel que soit notre âge, quel que soit l’âge que l’on ait, quand on perd nos parents on devient orphelin. Si l’on partage les joies, on se retrouve toujours seul face à la souffrance. Je tiens au non de tous, à lui exprimer notre solidarité et notre amitié.
Nous somme réunis pour parler de la DM2 et force est de constater que le volume de la Dm2 est en décroissance.
Sur les 3millions 300 milles Euros représentant un peu plus de 1% du budget de cette DM2

En marge de l’équilibre financier de la DM2 quelques rapports ont été débattus qui revêtent une importance notoire
C’est le cas de la décision de recruter 14 postes d’emploi d’assistants Socio éducatifs et de 2 postes d’encadrement pour les 4 unités territoriales de la DSSD.
C’est une obligation imposée par la réforme de la protection de l’enfance et la protection juridique des majeurs. Le cout est de 504milles Euros qui seront inscrits au BP 2009.
A ce sujet il faut bien rappeler que c’est une nouvelle compétence imposée par la loi de mars 2007 sans compensation financière. Ce point fut d’ailleurs largement constaté par les Présidents des Cg à leur Congrès d’Orléans la semaine dernière.
A l’unanimité au congrès ils ont « réitéré une demande d’une réforme fiscale simultanée à toute réforme des compétences »
Sans cela, une véritable crise des finances départementale deviendra dramatique pour l’économie des territoires et la cohésion sociale
Dans ce contexte notre groupe de gauche ( comme l’ a indiqué le rapporteur du budget,)très critique sur les effets de la politique nationale a
· soutenu les propositions du président pour ces ajustements budgétaires
· défendu certaines remise en cause de projets routier ( Charchilla) pour que les aménagements futurs assurent la sécurité des divers usagers sans pour cela créer 1,7 km de routes droites nouvelles très couteuse 1 millions d ‘Euros

Yes we can ! Nous voterons donc cette DM2

mercredi 5 novembre 2008

Budget du conseil général : ce que la gauche demande

A la tête de la moitié des cantons du département, la gauche entend bien peser sur le budget 2009. Elles a rendues publiques ses propositions hier

A un mois et demi de l’échéance, la gauche ne sait « toujours pas » si elle votera le budget 2009 du Département. « On attend de voir, explique le socialiste Patrick Viverge, porte-parole du groupe. Nous avons choisi de participer à une gestion partagée du conseil général parce que nous estimons que le président Raquin était en mesure de faire des arbitrages équitables et efficaces entre les propositions du groupe de droite et les nôtres. »
Hier, lors d’une conférence de presse, Patrick Viverge entouré de Danièle Brulebois (PS/Chaumergy), André Lamy (PC/Voiteur) et d’André Vauchez, vice-président de l’assemblée départementale, a précisé les projets et les orientations qu’il souhaite voir repris dans le budget 2009.
Dans le domaine de l’action sociale [ndlr. 41 % du budget 2008], « il faudra créer seize postes de travailleurs sociaux pour remplir correctement les missions nouvelles que nous impose la loi de mars 2007 sur la protection de l’enfance. Pour agir efficacement, il faudra absolument embaucher », explique Patrick Viverge. « Nous verrons si nos collègues de droite seront sensibles à cette demande », poursuit André Vauchez. Toujours dans le domaine social, la gauche souhaite « revoir complètement le fonctionnement de la Maison du handicap » qu’elle juge « inefficace ». « Les gens doivent être bien accueillis, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. La Maison doit se doter d’un site internet pour proposer de la documentation en ligne et éviter aux usagers de se déplacer. Il y a aussi un partenariat à mettre en place avec les mairies qui n’ont aucune information sur ce que propose la Maison du Handicap. »
Autre dossier lourd : la voirie [ndlr. 47.7 millions d’euros en 2008]._La gauche demande, comme chaque année, une programmation des travaux des routes : « Pour nous, l’objectif c’est d’abord la sécurité, ensuite la fluidité du trafic, enfin l’environnement », précise André Vauchez qui demande « une réorientation de certains projets en cours comme le remplacement des virages de Charchilla jugés dangereux, par une ligne droite de près de 2 km_! », s’insurge le vice-président.
La gauche veut également voir aboutir une Maison départementale de l’adolescent à Dole, la création de chemins de Pasteur « qui relieraient les villes où il a séjourné et travaillé » et enfin aider le « développement de la filière bio qui aujourd’hui ne reçoit pas un centime du Département. »
La gauche n’entend pas faire de telle ou telle proposition une condition sine qua non pour voter le budget, mais elle prévient : « nous avons fait un pari, si on se rend compte que ça ne fonctionne pas, nous sommes prêts à ne pas voter le budget et à démissionner. C’est clair pour tout le monde ».

Sandrine Chabert article paru dans le Progrès le 23 octobre.

mardi 4 novembre 2008

La gauche présente sa vision du budget départemental à La Voix du Jura

Des élus du groupe de gauche au conseil général ont donné leurs pistes de réflexion dans le cadre de la préparation du budget 2009.

Le moment de vérité approche à grands pas. En décembre, les 34 conseillers généraux se prononceront sur le premier budget de l’ère de la cogestion. C’est là que la gauche décidera ou non d’allonger la durée de vie de ce phénomène de foire politique qu’est le conseil général depuis avril dernier. Lors d’un point presse organisé le 22 octobre, Patrick Viverge, le porte parole du groupe de gauche, a été clair : « Si on se rendait compte que cela ne fonctionne pas, on ne vote pas le budget et l’on démissionne de toutes les délégations qui sont les autres ».
Dans l’opposition pendant des lustres, la gauche compte bien imprimer sa marque là où elle n’avait jusque-là que la possibilité de prêcher dans le désert. Donc, « on travaille beaucoup, on se voit toutes les semaines et l’on est très motivés », assure Patrick Viverge.

Arbitrages

Dans ces cartons, un certain nombre de projets qu’elle compte bien soumettre au président, le DVD Jean Raquin. « Dans une situation de gestion partagée, c’est au président de faire des choix, d’opérer des arbitrages entre droite et gauche ». Et comme c’est à lumière de ces arbitrages, des avancées qui lui seront concédées mais aussi aux inévitables couleuvres qu’elle devra avaler, qu’elle décidera de voter le budget, « il est encore un peu tôt pour le dire ».
Il y a d’abord les réformes obligatoires, celles qui sont imposées par la loi, comme celle de mars 2007 qui transfère aux départements la protection de l’enfance. « Du fait de cette réforme, 16 postes de travailleurs sociaux vont être créés l’an prochain. Un chiffre établi en fonction des besoins sur le terrain », indique Patrick Viverge.
Mais il y a aussi ce que la gauche présente comme des orientations nouvelles :par rapport aux pratiques du passé : « Nous comptons mettre en place une politique de développement de la filière bio dans le département, là où rien n’existe aujourd’hui ». Avec quel argent ? « Nous ferons des économies sur ce qui est versé chaque année et sans contrôle effectif à la chambre d’agriculture ». En matière de route, André Vauchez, le vice-président de l’institution, annonce « des changements radicaux » et cite en exemple la remise en cause du projet de cassure des lacets aux abords de Charchilla, un projet dans les cartons depuis 2003 et inutile selon lui. Par ailleurs, Patrick Viverge veut remodeler totalement le fonctionnement, qu’il qualifie d’ « archaïque » de la maison du handicap. Un projet qui implique notamment la dématérialisation des dossiers et la mise en place d’un site internet susceptible d’éviter aux personnes handicapées des déplacements inutiles et parfois pénibles.

Maison de l’adolescent

Et puis il y a ces dossiers que la gauche tient tout bonnement à imposer, comme l’application de l’Agenda 21, adopté en 1992 au sommet de Rio sur le climat. Il faut que le conseil général, en la matière, face œuvre d’exemplarité, estime Danièle Brulebois, conseillère général de Chaumergy. L’institution pourrait faire preuve de vigilance en matière de gestion de consommables, de papier ou de carburant ». L’élue évoque au passage la possibilité de mettre en place un conseil général des jeunes. Lesquels jeunes sont d’ailleurs au centre d’un projet que Patrick Viverge tient à voir émerger à Dole, celui de la Maison de l’adolescent, « un lieu ouvert, un outil de prévention où les jeunes pourront trouver soutien et conseil ». Un projet pour lequel l’alu dolois assure qu’il a obtenu le soutien de Jean Raquin. Lequel sait qu’il doit considérer avec attention les propositions de la gauche s’il ne veut pas qu’elle quitte le navire par un gris matin de décembre…

David Régazzoni La voix du Jura

vendredi 31 octobre 2008

Handicap et emploi

L'Association des Paralysés de France comdamne le vote 'en douce' du Parlement
Comment faire plaisir aux employeurs qui ne remplissent pas leur quota d'embauche de 6% de personnes en situation de handicap et, de ce fait, doivent payer des contributions à l'AGEFIPH ou au FIPHFP ?> En faisant passer une disposition sur ce sujet dans un projet de loi sans rapport aucun - le projet de loi sur le RSA -, 'en douce' donc, et en procédure d'urgence donc non modifiable en 2nde lecture ! Créant ainsi une nouvelle catégorie de travailleurs pauvres : les salariés handicapés à temps partiel...> > C'est ce qui s'est passé fin septembre lorsqu'un amendement modifiant de façon significative un article du code du travail a été adopté, 'en douce' et 'en urgence', dans un projet de loi ne concernant pas le sujet !> > Le contenu ? 'Pour encourager l'embauche de travailleurs handicapés à temps partiel, le handicap nécessitant très souvent le recours à ce type de recrutement, le travail à temps partiel (article L. 3123-14 du code du travail) sera assimilé à un travail à temps plein.'> > Cette disposition va faire remonter mathématiquement mais artificiellement, le taux d'emploi des personnes en situation de handicap. Et elle va à l'encontre de l'esprit de la loi 'handicap' du 11 février 2005. Les entreprises pourront ainsi atteindre leur quota d'embauche par le biais d'emploi à temps partiel, sachant en outre que dans ce nouvel article de loi, la notion de temps partiel n'est pas définie ni limitée !> > Les effets de cet amendement, liés à la réforme annoncée de l'allocation adulte handicapé (AAH) par Valérie Létard dans son dossier de presse du 26 septembre qui renforce et valorise l'accès ou le retour à l'emploi à temps partiel pour les personnes en situation de handicap bénéficiaires de l'AAH, vont installer une nouvelle catégorie de travailleurs pauvres !> > Pour l'APF, cet amendement est inacceptable et le procédé honteux !> Gouvernement et Parlement remettent ainsi en cause leurs grandes déclarations sur la priorité de l'accès à l'emploi des personnes en situation de handicap, et sur le travail comme moyen d'améliorer le pouvoir d'achat ! Finalement le discours tenu aux personnes en situation de handicap se résume à : 'Travaillez moins, pour gagner moins et exonérez les entreprises de leurs obligations !'

jeudi 30 octobre 2008

Le Conseil d'Etat rejette la demande de suspension du fichier policier Edvige

NOUVELOBS.COM 29.10.2008 11:24
La plus haute juridiction administrative déboute ainsi plusieurs associations, qui reprochaient au ministère de l'Intérieur de ne pas avoir encore à ce jour retiré officiellement le décret mettant en place Edvige.

La demande de suspension du décret autorisant le fichier policier Edvige, dont le retrait a été annoncé par le gouvernement, a été rejetée mercredi 29 octobre par le juge des référés du Conseil d'Etat. Le Conseil d'Etat a ainsi débouté plusieurs organisations (Syndicat des avocats de France, CFDT, CGT, Collectif contre l'homophobie,Cap-21), qui reprochaient au ministère de l'Intérieur de ne pas avoir encore à ce jour retiré officiellement le décret du 27 juin mettant en place Edvige. Considérant 'que le gouvernement a pris la décision de procéder au retrait du décret', le juge des référés a estimé dans son ordonnance, dont l'AFP a eu une copie, que la demande de suspension ne remplissait 'la condition d'urgence' exigée par la procédure de référé. (Avec AFP)

mercredi 29 octobre 2008

Prêt écologique à taux zéro


Le ministre de l’Ecologie, Jean Louis Borloo, lance le prêt écolo à taux zéro ! Destiné aux particuliers, ce prêt écologique s’inscrit dans une politique de développement durable...Le prêt écolo permet de financer des travaux d’isolation. Pour en savoir plus sur les projets du prêt écolo :
Définition du prêt écolo
Pour qui le prêt écolo ?
Conditions du PTZ prêt écolo
Stratégie pour l’avenir du prêt écolo
1 - Définition du prêt écoloLe prêt écologique ou éco PZT est un crédit accordé sans taux d’intérêt pour financer des travaux écologiques. Le prêt écolo est ainsi destiné à garantir une performance énergétique minimale. Prévu pour 2009, le prêt écologique ou PTZ s'appliquera dès la publication du décret et prendra fin en décembre 2013.
2 - Pour qui le prêt écolo ?Le prêt écologique à taux 0% est accessible à tous, sans condition de revenu. C’est une première pour un produit financier jusqu’ici destiné aux familles modestes. Le prêt écolo est majoré à 30 000 euros, avec un tarif maximum de 300 euros/m2. La durée du prêt écolo ou PTZ dépendra du type de travaux réalisés.
3 - Conditions du prêt écolo Le prêt écolo sera accordé dans le cadre d’un « bouquet » de travaux comprenant au moins 2 de ces catégories : travaux d'isolation thermique des toitures, des murs donnant sur l'extérieur, des parois vitrées donnant sur l'intérieur, travaux d'installation, de régulation et de remplacement de chauffage ou d'ECS et les équipements de chauffage utilisant une source d'énergie renouvellable.Le prêt écolo ou PTZ finance des travaux cohérents.
4 - Stratégie pour l’avenir du prêt écolo Ce prêt écologique est une opportunité pour tous les foyers français ; néanmoins, il faut souligner 2 bémols :
le prêt écolo n’est pas cumulable avec le crédit d’impôt accordé sur certaines installations, pouvant monter jusqu’à 50% !
le prêt écolo implique un investissement financier minimum non négligeable pour les revenus modestes.
Il s’agit donc pour chaque foyer d’adopter la stratégie la plus avantageuse, en calculant la différence entre l’installation défiscalisée et l’installation financée à taux 0 ! Sur des équipements comme des chaudières à bois, le crédit d’impôt de 50% peut se révéler plus attractif…
Vous pouvez également opter pour une isolation en 2 temps : Profitez du crédit d’impôt sur les installations les plus intéressantes aujourd’hui et optez pour le prêt écolo sur des équipements moins défiscalisés l’année prochaine !

vendredi 24 octobre 2008

De vraies réponses pour que la maltraitance ne soit jamais ordinaire

La FHF et la Conférence Nationale des Directeurs d'EHPAD réagissent au reportage « Les infiltrés » diffusé le 22 octobre dans la soirée sur France 2 et aux annonces de la secrétaire d'Etat Valérie Létard sur le sujet de la maltraitance. En tout premier lieu, la FHF et la CNDEHPAD condamnent toutes les formes de maltraitance et souhaitent que les pouvoirs publics prennent toutes leurs responsabilités. Au sein de nos établissements, il faut dès aujourd'hui réassurer des familles déstabilisées et culpabilisées, rappeler notre soutien et notre confiance à des personnels engagés, qui peuvent se sentir stigmatisés. Face à la diffusion d'images choquantes et bouleversantes qui déstabilise les familles et les professionnels, la réponse de la secrétaire d'Etat n'est pas à la hauteur de l'enjeu. Inspections et transparence, bien sûr, et dès qu'il le faut, mais avec comme pré-requis des réponses plus ambitieuses pour agir.Le dispositif annoncé par Valérie Létard ne suffira pas. Nous demandons un plan bien plus ambitieux pour nos établissements : un processus de « certification qualité », des moyens en personnels qualifiés, une montée en charge plus rapide et plus opérationnelle pour la formation des professionnels.A l'heure où le PLFSS 2009 se traduit par un non respect des engagements pris par l'Etat dans les plans gouvernementaux et notamment le Plan Solidarité Grand Age, la FHF et la CNDEHPAD souhaitent rappeler leur exigence d'une politique cohérente et courageuse pour les plus vulnérables et ceux qui les accompagnent, qui méritent mieux que les effets d'annonce et les stigmatisations rapides. La FHF et la CNDEHPAD proposent d'ouvrir les portes des établissements et de publier les taux d'encadrement réels et ceux qui sont imposés dans les départements tant par les Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales que par les Conseils Généraux, afin que le débat puisse être conduit dans la plus grande transparence.
Claude Evin, Président de la FHFGérard Miaut , Président de la CNDEPHAD

mardi 14 octobre 2008

DEFENDRE L’EXCELLENCE DES HOPITAUX PUBLICS


LES HOPITAUX PUBLICS FRANCAIS SONT RECONNUS DANS LE MONDE
ENTIER POUR L’EXCELLENCE DES SOINS QU’ILS PRODIGUENT. ILS
SOIGNENT TOUS LES PATIENTS, QUEL QUE SOIT LEUR REVENU, LEUR
AGE OU LEUR PATHOLOGIE, ET QUELLE QUE SOIT L’HEURE A
LAQUELLE ILS SE PRESENTENT
.

Ils ont donc des coûts plus élevés que les cliniques commerciales, pour des raisons structurelles que nous avons explicitées dans ce document.
Il ne s’agit pas cependant de nier pour autant les efforts qui doivent encore être faits dans les hôpitaux publics pour gagner en efficience. D’importantes mesures ont été prises, qui commencent à porter leurs fruits. Mais déstabiliser l’hôpital public en lui imposant des objectifs budgétaires irréalistes et des suppressions massives d’emploi ne favorisera pas la réussite des réformes. Bien au contraire, cela la compromettra.
La question se pose donc aujourd’hui avec force : quel système de santé voulons-nous pour l’avenir ?
Améliorer l’efficience des hôpitaux est certes indispensable, mais cela ne doit pas se faire aux dépens des missions du système de santé français :
- Comment garantissons-nous l’égal accès aux soins pour tous et sur tout le territoire ?
- Comment encourageons-nous la recherche pour que la France reste à la pointe de l’innovation ?
- Comment nous assurons-nous que tous les Français ont accès à ces nouveaux traitements ?
- Comment maintenons-nous l’accueil des patients présentant des pathologies lourdes ?
FHF – Octobre 2008 2
- Comment maintenons-nous la permanence des soins la nuit et le week-end en évitant que ne se créent de véritables déserts sanitaires ?
Pour défendre cette excellence, la FHF émet plusieurs propositions concrètes et réalistes :
⇒ Arrêter la convergence des tarifs entre hôpitaux publics et cliniques
commerciales tant que les études préconisées par l’IGAS afin de préciser les écarts de coûts n’auront pas été réalisées.
Pour être équitable, la convergence doit se faire en respectant ces différences de coûts, liées aux missions spécifiques et indispensables du secteur public, et aux contraintes différentes auxquels les hôpitaux sont soumis.
Pour connaître plus précisément ces écarts de coûts, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), avait préconisé en 2005 de mener seize études avant de faire converger les tarifs. Ce rapport avait été demandé par le Ministre de la Santé pour étudier « les finalités, les modalités et le calendrier de la convergence entre les tarifs des cliniques et des hôpitaux publics» 1. Trois années se sont écoulées depuis, et malgré les demandes réitérées de la FHF, aujourd’hui seules trois de ces études ont été menées. Pourquoi ?
⇒ Séparer les deux enveloppes public/privé dans l’ONDAM
Le périmètre du secteur public et du secteur commercial n’est pas le même. Il est donc nécessaire de séparer l’enveloppe votée par le Parlement pour le secteur commercial de celle du secteur public, pour que l’augmentation des dépenses des cliniques commerciales ne se fasse pas au détriment de l’hôpital public.
Ce fut par exemple le cas en 2006 avec le transfert de 191M€ de l’enveloppe publique vers les cliniques, comme l’a constaté la Cour des Comptes en septembre 2007 : « les transferts du secteur public vers le secteur privé : l’Objectif public a été amputé de 191M€ pour abonder de 23M€ l’OQN et de 168M€ l’Objectif privé […] Les efforts de maîtrise ne s’imposent donc pas de manière identique aux deux secteurs d’établissements »2.
1 Mission d’appui sur la convergence tarifaire public privé, Rapport n°2006 009, présenté par Pierre ABALLEA, Pierre-Louis BRAS et Stéphanie SEYDOUX, Janvier 2006, p57.
2 Rapport de la Cour des Comptes sur la Sécurité Sociale, septembre 2007, p. 91 FHF – Octobre 2008.

3Il est temps que le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale joue pleinement son rôle en régulant l’accroissement non justifié des dépenses, au détriment du seul secteur qui respecte ses objectifs : l’hospitalisation publique.
⇒ Dans les hôpitaux publics, limiter à 50% du budget le financement par les tarifs, le reste étant financé par des dotations forfaitaires correspondant aux missions d’intérêt général.
⇒ Appliquer la nouvelle classification V 11 qui reconnaît la gravité des situations traitées à l’hôpital public
⇒ Intégrer dans les tarifs des cliniques les honoraires des médecins travaillant dans les cliniques commerciales.
De manière générale, il convient de rendre le système actuel plus lisible et plus transparent, à la fois dans la détermination des tarifs et dans le calendrier de la réforme.
L’hôpital public est un élément clé de la cohésion sociale que les Français plébiscitent. Face au danger que représente une convergence tarifaire aveugle entre hôpitaux et cliniques commerciales, telle qu’elle est envisagée actuellement, ce modèle, fondé sur les principes de solidarité et d’égalité d’accès aux soins pour tous et sur tous les territoires, doit être défendu.

dimanche 12 octobre 2008

Débat d’orientations budgétaires 2009

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Au nom des Conseillers Généraux de Gauche, je tiens tout d’abord à remercier le Président Raquin pour avoir su saisir le cabinet Klopfer, qui a effectué ce travail de qualité.
C’est à partir de cette étude, étude que nous demandons en vain chaque année depuis 5 ans, que nous allons pouvoir faire un certain nombre de constats et ainsi d’en tirer des conclusions et des objectifs. C’est vrai qu’il faut remercier A Vauchez Président, sachons rendre à César, ce qui appartient à Vauchez.
Pour avoir un traitement efficace, il faut un diagnostique précis.
Le contexte politique du Jura, né de la parité droite gauche, a permis qu’un vrai débat d’orientation budgétaire existe pour l’année 2009.
Cela imposera un tournant, dans la préparation annuelle des budgets.
Le premier constat que l’on peut en tirer est que le budget marquera une rupture avec les précédents ; En effet, en 2009, nous avons la conjonction d’éléments particulièrement défavorables.

Tout d’abord des éléments dus à l’Etat :

1. La décentralisation non compensée
Que l’on peut évaluer grâce à l’étude faite par les services dés 2007 à 9 ou 10 Millions d’Euros par an.
Nous l’avions répété, le transfert de compétences ne se fera pas à l’Euro près.
Nous ne portons pas de jugement, nous savons que l’Etat nous a laissé les routes nationales dans un triste état précisément et qu’il a fallu engager des travaux.
Nous connaissons le travail fait pour améliorer les services et les prestations dévolus à l’Etat avant le transfert de compétences qui désormais coûtent au département comme l’APA pour les personnes âgées le RMI pour les plus démunis ou la PCH pour les personnes handicapées.
En revanche nous savons qu’en 2009, les charges non compensées, vont augmenter.
En effet, la loi du 5 mars 2007 sur la protection de l’enfance, nous oblige, si l’on veut appliquer cette loi d’une façon efficace, à créer environ 16 emplois.
Ce sera de nouvelles charges pour le département non compensées par l’Etat.
Nous supposons, nous craignons qu’il se prépare pour 2009 d’autres transferts de compétences de l’Etat au département sans que nous n’en connaissions le coût pour notre collectivité. Cela doit nous inciter à la plus grande prudence.

2. Les dotations d’Etat
La dotation Globale de fonctionnement, la plus importante, augmente de très peu en 2009 selon les dispositions qui seraient contenues dans le projet de loi de finance.



Éléments propres au Département :

1. Les investissements
En 2008, 2009, le Département voit arriver la réalisation d’importants investissements dans le domaine de la voirie, comme le contournement de Lons (11 millions d’euros en 2009 sur un budget de 46 millions) ou le Haut débit en 2008 (15 Millions sur un budget de 37 Millions)
Ces investissements font augmenter l’endettement du département.
Cet endettement reste dans une fourchette raisonnable certes, mais d’après les graphiques, remonte sérieusement malgré tout. De plus nous avons la conviction qu’il y a eu un manque de programmation dans le passé.
Ce manque de planification nous conduit à une demande d’investissement pour 2009, 2010 à prés de 100 Millions d’Euros, alors que nous étions sur la ligne annuelle des 65 Millions d’Euros.

2. La fiscalité du Département

v Pour les ménages
La fiscalité Départementale pèse lourdement sur les ménages. Nous sommes dans un des départements Français qui taxe le plus les ménages et nous ne pouvons plus solliciter nos concitoyens qui font un gros effort.
C’est d’ailleurs un de nos engagements pris dans notre programme électoral.

v Pour les entreprises
La taxe professionnelle dans le département est en dessous de la moyenne nationale.
De plus le plafonnement de la TP, au regard de la valeur ajoutée, mesure décidée depuis peu au Parlement, coûte 1,6 millions au département.
Ce sont les grandes entreprises qui en bénéficient, celles qui n’ont pas forcement beaucoup de main-d’œuvre, mais une forte technicité.
Nous ne souhaitons pas pénaliser les petites entreprises en difficultés, ou les artisans, dont on constate pour 2007 une chute des demandes d’immatriculations de 13% et une augmentation des radiations de 18% ainsi qu’une demande d’information pour la création d’entreprise en chute de 24%.
Conscients de ces données, nous pensons qu’une réflexion doit être menée pour retrouver une équité devant l’impôt.
Quelle solution peut-on proposer pour l’an prochain et les trois ans à venir ?

1. Bien évidemment nous souhaitons faire fonctionner l’institution et assurer encore mieux les services à la personne
Ø Le social, qui en a bien besoin.
Pour cela il faut assurer les dépenses imposées par la loi de mars 2007 sur la protection de l’enfance et apporter aux personnels des services sociaux les moyens, en personnel et en matériel, pour assurer l’exercice de leur travail dans les meilleurs conditions, malgré un contexte politique et social de plus en plus dégradé.
Ø Les transports scolaires bien évidemment, la culture, etc.… mais en surveillant qu’il n’y ait pas de gaspillage et en s’assurant que toute dépense atteint l’objectif fixé.

2. En matière d’investissement, une révision profonde doit être apportée :
 Supprimer toute dépense dont le but à atteindre n’est pas clairement identifié et parfaitement évalué, comme les routes où de nombreux investissements très couteux ont été sujets à critiques ces dernières années.
 Ajourner certains investissements, parfois pertinents, mais qui ne sont pas urgents, comme l’extension du bâtiment du département.
Il est important de réfléchir à des formules plus économes et répondants aux normes allant dans la culture du développement durable. Dans cet esprit il faudra ouvrir un grand chantier sur les économies d’énergie concernant les fluides, les véhicules du département ou les bâtiments.
Notons que, concernant le bâtiment existant, le département n’est pas un exemple dans la gestion de l’énergie.
 Assurer les investissements nécessaires, comme, entre autres, le contournement de Lons qui représente un intérêt économique, environnemental et social ou la fin de Morez Saint Claude, même si nous étions dubitatifs sur le calibrage des travaux ou encore le carrefour du retour de la chasse, particulièrement accidentogène.

Ces investissements devront être couverts par un emprunt supplémentaire et il faudra veiller à ce que cela reste compatible avec l’endettement futur du département.
Le document Klopfer est d’un précieux secours.
La planification des investissements est désormais incontournable, planification que nous demandons, nous le répétons, chaque année.

En conclusion, le budget du département doit faire face à « l’effet de ciseau » qui voit croitre les dépenses plus vite que les recettes. Le département va donc subir un véritable électrochoc. Dans ce contexte économique et social très difficile, durant les prochaines commissions, nous ferons des propositions concrètes, précises et réalistes pour tenir la barre, le cap, malgré cet avis de tempête, en tenant compte de leurs implications budgétaires.
Nous proposerons également la réorientation de certaines politiques afin de redynamiser nos territoires et de créer une attractivité dans l’intérêt des acteurs économiques et de tous les jurassiens.

Je vous remercie

lundi 6 octobre 2008

changer à gauche pour changer la France

Pourquoi ai je choisi la motion Aubry?

Dans les sections et les fédérations, ces dernières semaines, que nous ont dit les militants, que nous ont-ils crié ? « De changer le parti socialiste, de le changer en étant fiers de nos valeurs, pour demain changer la France ».
Dans ce contexte de crise, il serait dramatique que les socialistes ne soient pas capables de proposer une nouvelle alternative.
Et pour cela, il faut changer.

Dans le Jura, aux municipales nous avons fortement, que ce soit à Dole ou à Saint-Claude ,battu la droite. Aux Cantonales, nous avons réussi un rééquilibrage du rapport de force entre la droite et gauche.
Aujourd’hui nous ne pouvons nous contenter d’un PS divisé regardant Sarkozy mettre en oeuvre les politiques libérales.

Pour nous, la motion de Martine Aubry, est au coeur des équilibres de notre Parti, elle représente le seule réponse possible aux transformations nationales de nos réussites locales.
Changer, c’est retrouver nos valeurs que l’on a parfois laissées de côté, et inventer les réponses d’aujourd’hui.

Etre socialiste, c’est émanciper chacun et le porter au plus haut de lui-même.
Les réponses d’aujourd’hui, c’est récréer une école qui donne réellement sa chance à chacun par des moyens et des pédagogies adaptés, créer une sécurité sociale professionnelle qui permet aux salariés de progresser et d’être protégés, assurer l’égal accès aux droits de chacun mais aussi l’égal accès aux droits dans les territoires par les services publics et des financements pour les collectivités locales, bloquer les loyers là où la construction de logements est insuffisante.

Etre socialiste, c’est aussi préparer l’avenir.
Les réponses d’aujourd’hui doivent être concrètes sur les changements de nos modes de déplacement, de consommation et de production, pour que l’écologie sorte de nos discours pour passer dans les faits. Il nous faut préparer Kyoto II en 2009.

Les réponses d’aujourd’hui, c’est réarmer l’Etat pour agir dans l’économie : un impôt sur les sociétés qui favorise l’investissement, des cotisations patronales qui encouragent les embauches, une réforme fiscale redistributive du local ou national, la création de fonds souverains pour accompagner une nouvelle politique industrielle, l’euro mis au service de la croissance et l’emploi, une politique commerciale extérieure réactivée pour permettre un juste échange.

Etre socialiste, c’est faire civilisation.
Il faut mettre l’homme au coeur des projets Européens. La conjoncture nous imposerait deux réponses immédiates, une Europe de l’Energie et une Europe de la Défense. Nous voyons bien que nous avons besoin d’une Europe qui défende des règles à l’ONU et au FMI, mais aussi qui défende la paix alors que les deux blocs s’affrontent à nouveau y compris à nos portes et que le choc des civilisations défendu par Georges BUSH fait des dégâts considérables.
Nous sommes confrontés à ce double changement, l’échec patent du libéralisme et la nouvelle donne mondiale.
Nous n’avons pas le droit de ne pas être à la hauteur.

Ceux qui se réunissent dans cette motion aujourd’hui ont deux souhaits :
* réaffirmer plus que jamais la nécessité du retour de la politique, une vision forte à proposer aux français, une nouvelle donne économique et sociale.
* retrouver nos valeurs que nous avons parfois laissées s’émousser.
C’est une véritable reconquête idéologique qui est devant nous. Non, nous ne sommes pas des sociaux-libéraux.
Les français ne veulent pas une gauche étroite, économe de ses combats, épiant la réaction de l’opinion pour mieux la chevaucher.
Ils nous veulent rassemblés, clairs et innovants.
Voilà ce que nous devons être. Voila pourquoi, nous vous appelons à reconstruire, rassembler, reconquérir, en un mot, changer le parti.

Le premier acte de ce contrat collectif, c’est retrouver le chemin de la fraternité.
Nous ne voulons pas refaire le passé.
Par trop de compétitions humaines, on détruit un lien essentiel entre nous, et on oublie l’essentiel, la confrontation des idées. C’est d’abord un état d’esprit nouveau, si nous ne dépassons pas les querelles d’hier, il n’y aura pas de Parti Socialiste demain.

Nous devons dépasser les courants pour conjuguer les engagements.
Il ne s’agit pas d’être dans la continuité de ce que nous avons fait depuis de nombreuses années au PS. Il faut faire autre chose autrement, avec fidélité pour notre passé mais sans y rester.

Nous avons du travail : le PS est électoralement fort, mais socialement anémié. Il faut que l’image de notre parti change. Elle doit être aux couleurs de la France et de ces banlieues qui sont le quotidien de la France populaire.

Alors rassemblons nous autour d’une idée simple : l’avenir, c’est la gauche

samedi 13 septembre 2008

Le CFA décapité

Le 7 juillet dernier le bureau de la chambre de métiers votait la suppression du poste de Directeur du Centre de Formation d’Apprentis sous prétexte d'économies. Profondément choqués par cette volonté de décapiter l'établissement sans en mesurer les conséquences sur le fonctionnement pédagogique et administratif, l'ensemble des personnels a unanimement décidé de se mobiliser pour réagir vigoureusement à cette décision irresponsable qui ne peut que mettre en péril le fonctionnement de l'établissement (environ 70 salariés et 750 jeunes en formation chaque année)De plus le personnel n'accepte pas l'ingérence de plus en plus systématique du Président Carnet et de son secrétaire général dans le domaine pédagogique, compétences légalement dévolues au Directeur du CFA.

Les maîtres d'apprentissage, soucieux de l’intérêt des jeunes, de l intérêt de l’artisanat et des différentes professions enseignées sur le site, soutiennent le mouvement, et souhaitent conserver un fonctionnement "normal" dans cet établissement qui a très souvent des résultats au dessus des moyennes nationales.
Patrick Viverge Porte Parole du groupe de Gauche au Conseil Général

mercredi 10 septembre 2008

Bintge ou Claudia? Pour une gestion moderne des déchets organiques


Bintge ou Claudia, patate à frites ou à purée, tu as déjà parcouru un long périple jusqu'au rayon légumes du supermarché à St Claude, puis dans une cocotte à la Pesse. Mais la balade n'est pas finie. Du moins pour ta peau.
La voilà épluchure, dans son sac en polyéthylène, côtoyant fanes de carottes, os de poulets, barquettes de polystyrène, pots de yaourts et autres piles égarées, promue ordure ménagère, promise à valorisation énergétique dans l'usine d'incinération que la grande société a installée dans la capitale du Jura.
Mais là on réalise que notre épluchure c'est au moins 80% d'eau. Et H2O, en terme de pouvoir calorifique, c'est pas le top. Cela aurait même tendance à faire baisser la température de combustion, boostant ainsi - prétendent quelques scientifiques mal intentionnés - la formation de cette dioxine dont se passeraient volontiers les riverains de l'usine (voir les travaux du Professeur Viel de Besançon).
Alors si elle a la chance de passer entre les mailles du trommel, gros tambour qui tourne, notre épluchure retrouvera ses consoeurs venues de Dole, Salins, ou Lemuy, et d'autres éléments fins, et échappera à l'épreuve du feu.
Ces « fines de tri », que l'on va à nouveau transporter dans des camions mus par des moteurs à combustion interne nourris au gazole, ne sont pas constituées que de matières organiques.
Ainsi le compost produit n'a rien de biologique. Son utilisation est même interdite par le cahier des charges du Comté.
Et ce qui n'est pas bon pour le lait de notre AOC l'est-il pour celui de notre yaourt, le blé de notre pain, le colza de notre huile, l'eau de nos nappes et sources, la patate de notre purée?
Le Tribunal Administratif a sagement stoppé l'activité de la compostière de Lemuy. Le SIDOM cherche donc d'autres sites, mieux adaptés. Mais n'est-ce pas là une démarche anachronique?

En effet, depuis bien des années, comme le demandait Jura-Ecologie il y a plus de 20 ans, nos voisins collectent à part les déchets organiques et les traitent localement, évitant tout transport inutile et produisant un compostde qualité.
N'allez pas dire aux allemands, aux suisses, ni même aux belges comment vous baladez notre petite épluchure. Ils nous trouveraient bien ringards.

Le Développement Durable, certains en parlent, d'autres le pratiquent.


Michel Moreau

Autant en apporte le vent


Normal que l'Australie où le réchauffement cause sécheresse, incendies et chute de la production céréalière, s'intéresse à l'énergie, jusque dans notre Hexagone.
Ne fournit-elle pas à nos réacteurs part de cet uranium qui, si l'on en croit AREVA et notre Président, aide à combattre l'effet de serre. Mais elle investit aussi dans les énergies renouvelables en Franche-Comté.

Des australiens, probablement gérants de fonds de pension ont acquis récemment le parc éolien
du Lomont, 15 éoliennes de 2MW installées par EOLERES.
Sans doute, que le capital, australien ou autre s'investisse dans l'éolien plutôt que dans le nucléaire est positif. Mais on peut faire mieux, en s'inspirant de la façon dont l'éolien se développe dans les pays voisins.
En France, deuxième potentiel éolien en Europe, en Franche-Comté, dans le Jura, des sociétés repérent les sites favorables et démarchent les communes. les indemnités proposées sont intéressantes. Les montants de la taxe professionnelle
aussi (6000€ par an par mégawatt installé).

La volonté de l'Etat de produire une énergie propre s'est traduite par un prix de rachat par EDF de 8.2 centimes qui assure une bonne rentabilité de l'investissement. Le marché de l'argent étant mondialisé les australiens se sont interesés à l'éolien franc-comtois. mais le prix moyen du kwH payé par EDF étant de 6.5 centimes, l'Etat compense la différence, avec l'argent du contribuable, donnant ainsi un argument aux adversaires de l'éolien.
Ainsi pour une éolienne de 2MW dont le rendement serait de 25%,ce qui est modeste, la compensation versée par l'Etat se monterait à environ 70.000 euros par an.
Autant en emporte le vent vers les Terres Australes!
Pour autant promouvoir une énergie propre est bien. Alors, si argent à gagner il y a, ne vaut-il pas mieux que ce soit par la collectivité? C'est le cas en Belgique,
Allemagne, au Danemark.

C'est donc aux Communautés de Communes de créer des Régies Intercommunales de production d'électricité éolienne. Champagnole exploite déjà l'énergie hydraulique du barrage de la Roche en Régie. Il faudra bien sûr emprunter, mais pour un investissement très productif ,et
pourquoi pas faire appel à l'épargne locale. L'éolien compte des milliers de petits actionnaires en Belgique, en Allemagne.
Ainsi le vent, qui n'est autre que de l'air en mouvement - et l'air est à tous - sera exploité par et pour la collectivité.
Contemplant les belles machines animant l'Azur on pourra dire "Autant en apporte le vent".


Michel Moreau
De l'Association: Citoyens, Ecologistes, Solidaires

La poste dernier service public avant le désert rural

Le Groupe de gauche du Conseil Général soutient la pétition en faveur d’un référendum d’initiative populaire contre la privatisation de la poste.
Les français ne peuvent être mis devant le fait accompli sans que toutes les études de modernisation de la poste n’aient fait l’objet d’une évaluation sérieuse.
Le premier est le plus ancien service public de proximité Français, ne peut être dans une logique de privatisation ou les actionnaires et concurrents imposeront la fermeture des bureaux, des guichets et des services les moins rentables.

Pour que vivent nos territoires, ne laissons pas tuer le service public postal.

dimanche 7 septembre 2008

Le JURA un département singulier?

Le JURA un département singulier

Où la gauche et la droite construisent ensemble un avenir pour les Jurassiens.
Les ambitions personnelles seraient-elles passées au second plan ?
Les politiques se nourriraient-ils d’hydromel ou d’humilité ? Concentreraient-ils tous leurs efforts, toute leur énergie sur l ‘avenir des jurassiens ?
Le groupe de Gauche veillera :
Aux Jurassiens les plus fragiles : en rendant plus efficace et plus accessible la Maison Départementale de la Personne Handicapée, en offrant des services et des accueils décents à nos aînés, en s’efforçant de redonner une dignité aux plus démunis et une vie plus douce.
Aux Jurassiens les plus entreprenants : en favorisant les projets porteurs de développement économique et d’emplois accompagnés par le salon Made in Jura ; en leur proposant des services comme la zone Innovia en collaboration avec le Grand Dole ou une aide pour la création ou la reprise de leur entreprise.
Aux Jurassiens les plus jeunes : en les formant en partenariat avec la Région, en créant avec la ville de Dole et l’Etat, une Maison De l’Adolescent pour accueillir nos jeunes en souffrance et les équipes de professionnels que d’autres nous envient. En mettant à leur disposition des collèges accueillants, c’est à dire un cadre de travail favorisant leur réussite.

Aux Jurassiens les plus dynamiques : en soutenant efficacement les associations socioculturelles et sportives, cette trame indispensable à la vie et à l’équilibre social.

Nous le savons, l’avenir du Jura dépend de choix nationaux que nous ne partageons pas. Ils entraînent une aggravation de la précarité, une baisse du pouvoir d’achat une dégradation de l’image nationale ; par ailleurs ces choix multiplient les grosses fortunes et favorisent les spéculations sur l’immobilier ou le pétrole. Le bouclier fiscal fonctionne, les contribuables, les plus aisés, en profitent. Des chefs d’états parmi les plus tyranniques sont reçus à l’Elysée avec tous les honneurs.

L’avenir de la santé, celui des hôpitaux du Jura, restent un sujet de préoccupation et d’opposition droite-gauche ; il continue à être à la pointe de notre engagement. Les gesticulations immobiles de la Droite ne nous désarmeront pas. Nous défendrons, la permanence des soins, l’accès aux soins pour tous, sans distinction d’âge, de lieu de résidence, d’origine ou de revenu. Nous lutterons contre la culture des OGM en plein champ.
Nous veillerons, dans la concertation, à ce que les implantations des gares TGV respectent les normes environnementales et à ce que le tracé de la ligne, non seulement n’entraîne pas de nouvelles nuisances aux riverains déjà victimes de l’autoroute, mais permette d’atténuer celles existantes. Evitons toute autosatisfaction, et travaillons.
L’Etat a transféré un certain nombre de charges mettant le Département en difficultés financières. A la demande de la Gauche, un audit des finances du département sera réalisé, afin de gérer le mieux possible l’argent public tout en valorisant les projets novateurs.

L’intérêt commun, l’intelligence sont nos guides, nous ne céderons pas aux provocations politiciennes, nous avons la ferme intention d’utiliser nos compétences, notre énergie, notre esprit novateur, pour travailler, dans la concertation, à l’avenir du Jura, parce que l’avenir du Jura, c’est vous.

Patrick Viverge Président du groupe de Gauche pour le magazine "De vous à nous"

vendredi 5 septembre 2008

Le RSA (Revenu de Solidarité Active), solidarité pour tous ?

Cette nouvelle réforme qui remplace le RMI était inscrite dans le programme des Socialistes. Elle intéresse particulièrement les départements qui, jusqu’à présent, géraient le RMI (Revenu Minimum d’Insertion).

Si les Conseillers Généraux de Gauche se réjouissent de cette mesure favorisant le retour à l’emploi et la diminution des travailleurs pauvres, ils déplorent que ce devoir de solidarité exclut de cotisation les plus riches bénéficiant du bouclier fiscal.

Seuls les petits épargnants seront frappés, les ménages qui placent leurs économies sur un plan d’épargne logement dans l’espoir d’accéder à la propriété, les personnes qui ont économisé quelques milliers d’euros sur une assurance vie pour compenser la baisse des retraites, ceux qui ont quelques actions, une assurance vie, un plan épargne retraite ou plan épargne salariale pour leurs vieux jours.

Les Conseillers Généraux de Gauche s’interrogent sur le devenir les personnes qui seront en dehors de ce processus et à la charge du département.

Ils s’inquiètent également sur le risque de développement du travail à temps partiel. En effet pour retourner à l’emploi il faut d’abord que les entreprises en créent.

Cotisation prélevée sur le capital, oui, mais également par ceux bénéficiaires du bouclier fiscal. La solidarité doit être pleine et entière et doit commencer par celles et ceux qui en ont le plus les moyens.



Patrick VIVERGE
Président du Groupe de Gauche

jeudi 4 septembre 2008

RENTREE SCOLAIRE COMMUNIQUE DE PRESSE



RENTREE SCOLAIRE FCPE ET CNAFAL « PAS CONTENTS DU TOUT »


La Fédération de Conseils de Parents d’Elèves (FCPE) et le Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL) contestent le fait que le coût de la rentrée scolaire 2008 serait moins douloureux que les autres années. Cela est à peine valable - et encore faut-il y regarder de plus près- si l’on s’en tient au seul prix des cahiers et des multiples fournitures scolaires et à condition de trouver dans les supermarchés, parmi 500 références, celles de la fameuse « liste DARCOS ».

Comment peut-on s’en féliciter, quand on sait que, par ailleurs, les transports, les équipements de sport… ont subi des hausses qui avoisinent les 50% ?

Comment peut-on s’en féliciter, quand on sait que, le simple outillage, indispensable à ceux qui entreront dans l’enseignement professionnel, nécessite une dépense de quelques 500 €, quand on sait que, le coût d’une rentrée en licence est en moyenne de 2935 € dans la région parisienne et de 2425 € en province, sommes qui ne prennent pas en compte les dépenses exceptionnelles de rentrée, droit d’inscription, caution pour les loyers, sécurité sociale, dépenses alimentaires ? D’autant que c’est le moment choisi par le gouvernement pour baisser, voire supprimer leur bourse à certains étudiants en situation de handicap du fait de la modification des critères d’attribution (3000 sur les 10 000 actuellement en Faculté seraient concernés).

Comment peut-on s’en féliciter, quand on sait que le pouvoir moyen d’achat des ménages s’est effrité de façon importante, baissant entre juin 2007 et juin 2008 de 0,4% ? Et quand on prévoit une baisse annuelle du pouvoir moyen d’achat pour 2008 de 0,8%.

Comment peut-on s’en féliciter quand on sait que 8 millions de Français vivent avec des revenus en dessous du seuil de pauvreté, dont un certain nombre ne mangent pas tous les jours à leur faim avec des enfants à élever ?

Le CNAFAL et la FCPE observent, eux, que la rentrée est dure pour tout le monde, à l’exception de quelques privilégiés. Elle est très dure, voire dramatique, pour une frange toujours plus importante de la population.


La FCPE et le CNAFAL rappellent que l’Ecole est gratuite et réitèrent leur demande d’une réévaluation conséquente des bourses !

FCPE CNAFAL
J.J. HAZAN J.M. BONNEMAYRE
Président Président



oyen ONTENTS DU TOUT