samedi 6 mars 2010

Esio Perati : une autre conception de la Politique


Son élection surprise en 2008 l'a placé au cœur d'intenses tractations politiques. Il a choisi de siéger à gauche, provoquant une parité parfaite qui a conduit à l'élection du doyen Jean Raquin à la tête de l'assemblée départementale. « Pour prendre ma décision, j'ai analysé les résultats de mon canton : les gens ne voulaient pas de Jean-Marie Sermier ».

Il a présidé un an la commission « Agriculture » - « personne n'en voulait »- avant de démissionner solidairement lors du vote du budget 2009. « Le partage n'avait pas été équitable ».

Il appartient désormais au groupe «
Agir à Gauche ». Peut-il donc se prévaloir de son indépendance initiale ?
« Je reste un indépendant complet et convaincu », assure-t-il. « J'ai voté pour l'EDAT », prend-il comme exemple.
Mais quand il dénonce le cumul des mandats, « une confiscation de la démocratie qui favorise l'oligarchie », ses exemples sont François Godin, Clément Pernot, Jacques Pélissard.
« Il ne devrait pas y avoir d'élus nationaux au sein de l'assemblée départementale : les idées doivent venir par le bas, pas par le haut » ajoute-t-il.

Le progrès du 17.02.2010

1 commentaire:

G a dit…

Si je ne peux qu'approuver Esio PERATI sur le non cumul des mandats que je dénonce également sans relâche depuis longtemps, j'irai beaucoup plus loin que lui dans ce domaine.
Pour moi un élu = UN SEUL mandat qu'il soit national ou local (député ou sénateur ou conseiller régional ou conseiller général ou maire). Je classerai messieurs PELISSARD et PERNOT dans la catégorie des "cumulards" et ils ne constituent donc pas des exemples de non cumul.
Je rajouterai ensuite un autre critère tout aussi important : pas plus de 2 mandats consécutifs. Possibilité cependant de "revenir" après un mandat sabbatique utile pour recoller aux réalités du terrain que le cumul dans le temps fait perdre. Il va également de soi que le "cumul familial" est à proscrire strictement.
Voici les critères que nous devons prendre en compte prioritairement avant d'introduire notre bulletin dans l'urne et avant de faire un choix "politique" qui, à mon sens, ne doit venir qu'en second rang.
Ce sont les conditions préalables indispensables pour que les français soient réconciliés avec la politique et le pays correctement géré.