lundi 16 mai 2011

SDIS ( POMPIER) sur fond de législatives

Le conseil d’administration du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) s’est réuni hier matin à Montmorot pour déterminer la composition du nouveau bureau et les différentes commissions. En fait, c’est surtout le nom des trois vice-présidents qui valait le détour. En tant que nouveau président du SDIS, Christophe Perny n’a pas déçu en choisissant Patrick Viverge, conseiller général de Dole Nord Est, comme 1 er vice-président (en charge des équipements et des casernes), Bernard Viret, premier adjoint de la ville de Lons, comme 2 e vice-président (en charge du personnel) et Jean-Daniel Maire, conseiller général des Bouchoux, comme 3 e vice-président (en charge des finances). Sans oublier Gérard Jacquier, le maire de Saint-Amour, en tant que membre dudit bureau. « J’ai voulu un bureau équilibré politiquement mais aussi géographiquement puisque Dole, Lons et le haut Jura sont représentés » explique sobrement Perny. Soit. Il n’empêche. Politiquement, les choix du président du conseil général sont tout sauf innocents. Placer Patrick Viverge au poste de premier vice-président est un signe fort, tant les deux hommes se sont opposés ces derniers mois. Depuis la victoire de la gauche, ils ont rangé les rancœurs d’hier… pour mieux préparer demain. Pas sûr d’ailleurs que Jean-Claude Wambst, le maire de Dole, apprécie ce choix-là, tant Viverge a de grandes chances d’aller se frotter à lui aux prochaines législatives… Or le SDIS est un organisme fédérateur et donc susceptible de convaincre beaucoup d’élus du nord Jura si la mission est réussie…

Et que dire du choix de Bernard Viret, le premier adjoint de Jacques Pélissard à la ville de Lons ? En 2012, c’est un secret de polichinelle, le match Perny-Pélissard va faire rage lors des législatives. En attendant celui, plus lointain, des municipales 2014. Or là, comme par hasard, le président du conseil général joue l’ouverture en direction d’un des fidèles de son grand rival. « C’est le bras droit de Jacques Pélissard ? C’est bien, il lui reste le gauche ! » sourit Perny, visiblement content de son coup. Et comme on n’image pas un seul instant que le député-maire de Lons n’a pas autorisé Bernard Viret à y aller, on se dit que le bras de fer entre les deux hommes a commencé. Déjà…

C.Brero Le progrés

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je constate que vous vous glissez à merveille dans les habits de votre ex-collègue Luc Paullin !
Félicitations ! Cela lui fera chaud au coeur...

Patrick Viverge a dit…

Monsieur Paullin était dans l'opposition au Conseil Général et dans l'éxécutif du SDIS ce qui n'est pas mon cas. Ce sont donc d'autres habits et à ma taille.

Anonyme a dit…

Et Perny qui se glisse dans les habits de Raquin, ça lui va « à merveille » ?

Depuis qu'il se compare à Mitterrand (cf son edito dans la Voix du Jura), ils risquent de ne pas être à sa taille ...

:-D

Anonyme a dit…

c'est quoi l'interet pour vous Mr Viverge d'accepter le geste de PERNY ?

Patrick Viverge a dit…

Bonjour Monsieur,

Je n'accepte pas le geste, je le sollicite.
C. Perny souhaitait que je prenne la vice présidence du Social. J’ai pensé que Thierry Faivre-Pierret, qui est un de mes proches, serait plus efficace que moi pour cette mission et je ne souhaitais pas être dans l’ exécutif. En revanche, j’ ai demandé la responsabilité du SDIS qui est un organisme « satellite » au rayonnement départemental. Il y des projets de création de casernes comme celle de Dole, de Lons et des relations très tendues entre les centres mais surtout entre "les hommes". Responsabilité importante, relation avec les « hommes » indépendance par rapport à l’exécutif départemental, levier important dans le cadre d’une campagne sénatoriale ou législative,( je n’ai jamais caché mes intentions) tous ces éléments m’ont semblé déterminants.