lundi 16 mai 2011

"Apaiser les bébés, les enfants et les adolescents"

19 et 20 mai 2011 – Dole JURA

Protéger les enfants est une préoccupation des sociétés, ici comme ailleurs avec, en France, une inflation législative qui traduit un sentiment d'insécurité.
Apaiser les enfants est autre chose. Il s'agit du sentiment de tranquillité inébranlable que savent transmettre les parents, en particulier la mère, à l'enfant et qui a précédé l'enfant et l'accompagne intérieurement sur son chemin depuis la naissance jusqu'à la mort à travers le temps et l'espace. L'enfant y trouve une raison de ne pas pleurer ou de cesser de le faire. Malgré les difficultés du développement, avec cet apaisement, la confiance renaît.
Une des fonctions des rites dans les sociétés dites traditionnelles comme dans nos sociétés modernes et métissées est de permettre le passage tranquille d'une situation à une autre, d'une appartenance à une autre, d’un monde à l’autre, sans angoisse, sans trouble, ni désordre, en rendant supportable la douleur occasionnée par la coupure des liens d'appartenance au groupe et, en permettant l'agrégation à une nouvelle société par de nouveaux liens sans se perdre dans l'insécurité de l'espace profane de la marge.
Au seuil de chaque période de la vie, le bébé, l’enfant, l’adolescent a besoin d'être apaisé parce qu'il a peur. C'est aux parents de lui transmettre la tranquillité pour le protéger d’avance. Les professionnels doivent parfois accompagner ce mouvement dans des situations d’éducation, de prévention ou de soins. Comment se reçoit et se transmet cette fonction ?
 Comment permettre aux parents et à leurs enfants que nous rencontrons dans nos consultations de retrouver cet apaisement quand ils l'ont perdu ?

Des cliniciens, des anthropologues, des philosophes et des professionnels de terrain vont réfléchir à cette fonction d’apaisement pendant ces deux jours.

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