lundi 3 mars 2008

L’ AVENIR DE L’AEROPORT DE DOLE TAVAUX

Depuis que le Département du Jura est devenu propriétaire de l’Aéroport de Tavaux, au 1er janvier 2007, suite à l’abandon par l’Etat de cette infrastructure, André VAUCHEZ, Conseiller Général, est intervenu à plusieurs reprises pour expliquer, en séance publique du Conseil Général, l’intérêt que pouvait apporter, à la plateforme tavelloise, l’implantation d’une base de démantèlement des avions réformés.
Il a fallu attendre un an pour le Conseil Général décide, fin 2007, de lancer une étude de positionnement de Dole Tavaux. La Gauche a soutenu ce projet à la condition qu’une commission de suivi soit mise sur pied.
Deux mois après, celle-ci n’existe toujours pas. Mais la Commission d’Appel d’Offre du 10 janvier a retenu un cabinet d’études.
André VAUCHEZ craint que la question de l’activité centrée sur le démantèlement d’avions soit occultée dans le cahier des charges.
Et pourtant le périodique « Aviation Civile » dans son numéro 344 de décembre 2007 consacre 2 pleines pages au recyclage des avions.
Il s’agit bien d’une activité en plein développement, utilisant des procédures respectueuses de l’environnement, conforme aux normes des installations classées.
Le projet pilote PAMELA, né chez Airbus en 2004, tend à obtenir un label exclusif de référence européenne avec l’espoir de bénéficier d’une aide financière de l’Union au travers du programme LIFE. Il s’agit véritablement d’une valorisation des centaines de matériaux présents dans les avions et au prélèvement de pièces réutilisables en application du règlement européen. C’est un véritable défi industriel créateur d’emplois.
Avec trois sites existant à ce jour en France, sur les aéroports de Tarbes Ossau, Chateauroux et Paris Vatry, le France est en tête dans le domaine du recyclage des avions utilisant des procédures respectueuses de l’environnement.
Ces plateformes peuvent traiter 30 à 40 avions par an au total. Selon la société installée à Chateauroux, le marché devrait représenter, pour les 3 ans à venir, 500 à 600 avions à détruire annuellement dans le monde dont près de 100 en France et en Europe.

N’est-il pas urgent que les décideurs s’intéressent à cette activité relativement nouvelle dans le cadre du devenir de la plateforme de Dole Tavaux ?





Pour les Conseillers Généraux Socialistes

André VAUCHEZ.

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