lundi 3 mars 2008

En soutien de Jean-Claude Wambst, pour que Dole vive !

Discours prononcé à la Commanderie, à Dole (Jura), le 29 février 2008, en présence de Jean-Claude Wambst (tête de liste aux municipales de mars 2008 à Dole) et de Pierre Moscovici.

***

« Mes chers Amis,

J’ai toujours beaucoup de plaisir à m’adresser à vous.

Aujourd’hui je suis très heureux bien évidemment d’accueillir Pierre Moscovici dans cette superbe salle de la Commanderie inaugurée il y a peu de temps, où Raymond Forni avait rappelé que dans cette salle, il était un peu chez lui puisque le Conseil Régional a participé à son financement.
C’est aussi le souvenir de la campagne législative où plus de 8000 personnes étaient venues nous écouter.

Monsieur le Ministre, mon Cher Pierre, c’est un grand plaisir et un grand honneur de t’avoir parmi nous.

En venant tout à l’heure, je me remémorais les moments où nous nous sommes croisés.
Je me souviens particulièrement d’un moment que nous avons passé tous les trois, avec Jean Claude Wambst, sur un plateau de télévision lors d’un débat avec nos adversaires respectifs, pendant les législatives.

Moment intense, où nous avions une volonté de gagner, une pugnacité, une grande combativité. « Une saine agressivité, me dira-t-on plus tard ».

Je suis très heureux, Pierre que tu sois sorti victorieux de cet affrontement et je regrette de ne pas être à tes côtés à l’Assemblée Nationale pour t’accompagner dans tes nombreux combats.

Il est vrai que Jean-Claude Wambst et moi n’avons pas un passé politique très long, et pourtant, en un an, nous avons mené trois campagnes électorales de manière très active.

Les présidentielles avec les nombreux débats participatifs, avec ces échanges extraordinaires, des rencontres très riches, avec tellement d’espoirs aussi.
D’ailleurs, les résultats sur les deux cantons de Dole ont placé Ségolène Royal en tête des votes.

Les législatives où tu étais mon directeur de campagne, actif et efficace, extrêmement organisé. Il est certain que nous étions beaucoup moins nombreux sur le terrain, déçus par les résultats du scrutin national précédent, un peu abandonnés, mais j’en profite pour rendre un hommage aux jeunes, et aux jeunes du MJS, qui nous ont soutenus activement et efficacement pendant cette campagne.

Les scores sur Dole ont été de 50%, à 100 voix près, malgré un contexte national particulièrement défavorable.

Enfin, cette campagne municipale où tu es tête de liste.
Vous savez, pour être tête de liste, il faut du courage, comme d’ailleurs pour être candidats aux cantonales, et je sais qu’il y a des candidats aux cantonales présents dans la salle à qui je rends hommage. Il ne faut pas avoir peur de s’exposer.

Je sais que ta désignation comme tête de liste par les militants a fait couler beaucoup d’encre, a alimenté des discussions, a été l’objet d’un certain nombres d’articles dans la presse.

Il y a longtemps que nous en avions parlé, je savais que tu étais le meilleur pour assurer cette fonction, le meilleur pour conduire cette liste, le meilleur pour être Maire de Dole.

Aujourd’hui, je vois cette liste que tu as su rassembler, des communistes, des verts, des socialistes, qui assument leur identité.

Ce n’est pas toujours le cas pour nos adversaires.

Avec André Vauchez, qui n’a pu venir ce soir mais qui vous salue, et quelques conseillers généraux, nous travaillons énormément pour former, préparer, informer accompagner les candidats au Conseil Général, et nous sommes souvent dans les cantons pour soutenir les candidats de gauche.

Nous travaillons beaucoup, et je suis surpris de constater que les candidats de droite, qui étaient tous prêts à se faire photographier avec Sarkozy il y a quelques mois, n’osent plus mettre sur leur affiche le logo de l’UMP.

A croire qu’ils ont honte d’être « sarkozyste », certains même essayent de faire croire qu’ils sont de gauche comme la jeune femme qui est soutenue par Gilbert Barbier et le très sarkozyste Jean-Marie Sermier, et qui se présente contre mon ami Michel GINIES à Dole à l’élection cantonale.

J’entendais ce matin sur France-Inter, Madame Keller, maire de Strasbourg, UMP, que l’on présentait comme une ex-UDF ...

Je pense qu’en politique, il faut avoir du courage et ne pas renier ses convictions : je suis pour ma part très fier de partager les valeurs socialistes, très fier de m’être battu pour essayer de faire gagner Ségolène Royale aux élections présidentielles .
Combat que nous avons mené ensemble, mon cher Jean-Claude.

Quand je constate, Jean-Claude, l’énergie que tu as été capable de déployer, le courage dont tu fais preuve en étant tous les jours sur le terrain, à sonner à chaque porte doloise, à expliquer, à convaincre.

Hier, une doloise me faisait une confidence : « il y a deux choses qui m’ont frappé chez cet homme quand je l’ai vu à la télé, me disait elle, c’est le son de sa voix, à la fois déterminé et bienveillant, et sur ses affiches, c’est pareil : il à l’air solide et très doux, une autorité douce bienveillante. »
En d’autres termes, une nouvelle force tranquille.
Je dois dire que je partage tout à fait cette analyse très fine.

Quand je vois Jean-Claude aujourd’hui, la victoire à portée de main, la droite trembler, les sondages nous être favorables, je vous invite à consulter le site www.quielire.fr qui, chaque jour, montre la progression de la gauche dans les sondages sur Dole.

Et bien Jean Claude, je suis très fier de ce choix de tête de liste.

Je suis très fier d’être président du comité de soutien à tes côtés.

Je suis très fier de participer à cette victoire, dans quelques semaines, j’en suis certain.

Je suis très fier d’être ton ami.

Je vous remercie. »

Patrick Viverge

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