
Sur le fond, l'impact politique des déclarations de Jean Raquin n'a pas échappé à Patrick Viverge : « Jean Raquin a fait un geste politique fort. Il reprend la main à droite en annonçant sa candidature et l'investiture de Nelly Bressan. Il bouscule Sermier, fragilise Dalloz et Godin, « shoote » Bailly quand il répond à ceux qui ne croyaient pas en lui... Au moment où la gauche est en train de se rassembler autour d'un projet commun, j'ai l'impression que les élus de droite sont en train de se déchirer pour avoir des postes ». La droite gentiment taclée, l'élu dolois finit par une phrase forte, là encore faite pour semer la zizanie dans le camp d'en face : « Pour pratiquer Jean Raquin, au quotidien, je ne suis pas surpris de le voir prendre une telle position. Et pour tout dire, je trouve qu'il prend l'envergure d'un sénateur en puissance. Pourquoi n'irait-il pas d'ailleurs ? »
Cyrille Brero
Le Progrès, 28 août 2010
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