mardi 2 avril 2013

Le profit des banques: vote des Sénateurs

Un grand penseur fiscal avait dit qu'il valait mieux taxer les pauvres que les riches : certes ils sont plus pauvres, mais ils sont beaucoup plus nombreux.

Les banques s'en sont souvenu.

Elles gagnent de l'argent sur les commissions d'intervention, sur les incidents de paiement, sur l'assurance emprunteur qui continue à faire payer des primes élevées sur le montant initial du prêt, sans tenir compte du fait qu'il décroît au fil des remboursements

Les sénateurs s'en sont ému et ont essayé de limiter ces surprofits injustifiés

"un peu mais pas trop" leur ont répondu en substance le ministre et le rapporteur :

"M. Richard Yung, rapporteur. - La commission donne un avis favorable à l'amendement n°A-1. J'avais d'ailleurs défendu une telle position hier, sans être suivi.

Les frais de rejet et les frais d'intervention ne sont pas de même nature. Les premiers sont perçus quand un problème intervient et c'est pourquoi ils sont beaucoup plus chers, plafonnés entre 30 et 50 euros par opération, alors que les commissions d'intervention sont de 8 euros. Les déplafonner ensemble ferait monter le coût moyen à environ 25 ou 28 euros. Derrière tout cela, il y a le modèle économique de toutes les banques françaises. Une partie du bénéfice des banques provient des problèmes de leurs clients, mais là n'est pas le débat."

ah bon; il est où le débat, alors ?

Aucun commentaire: