vendredi 30 avril 2010

Après la Grèce, l'Espagne ...

Après la Grèce, l'Espagne : le graphique qui fait peur
(http://eco.rue89.com, 28/04/2010)

[...] L'Espagne, c'est le pays vers lequel la contagion ne devait surtout pas aller. Son poids économique est en effet bien supérieur à celui des autres pays secoués par cette crise, Grèce, Irlande ou Portugal.

[...] une activité qui emploie près d'un tiers de la population active espagnole vient de subir une chute de régime de 96%

Le marché du BTP s'est effondré brutalement : plus d'un million d'emplois ont disparu dans ce seul secteur. Le chômage a explosé, dépassant au premier trimestre la barre des 20%. [...]

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Zone euro : les trois scénarios de crise
(alternatives-economiques.fr, 30 avril 2010)

L'Union européenne n'a jamais été si mal en point. Elle semble certes prête à passer le test grec, mais les risques qui se profilent à l'horizon augurent mal pour les mois qui viennent. [...]

Le pire, c'est précisément le manque de volonté politique. Les dirigeants européens actuels − à commencer par Jose Manuel Baroso et Herman van Rompuy −n'ont pas de projet pour relancer la construction européenne. En face, les Etats membres ne veulent pas s'engager dans une évolution qui risquerait de leur enlever la moindre petite parcelle de prérogative nationale. De leur côté, quand elles peuvent s'exprimer, les opinions publiques renvoient surtout une image négative de l'Europe actuelle. On voit donc mal d'où pourrait venir une initiative politique à la hauteur des défis.

Le projet européen n'allait pas bien avant la crise. Depuis, il a pris du plomb dans l'aile.

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Portugal, Irlande, Grèce et Espagne : la claque sociale
(eco.rue89.com, 30/04/2010)

La cure d'austérité, décrétée par plusieurs pays européens endettés, promet le recul de nombreux acquis sociaux. [...] Grèce : l'arsenal de mesures pour faire bonne figure [...] Portugal : la rigueur à nouveau [...] Espagne : le chômage galopant [...]

En France, le mot « rigueur » n'a pas encore été prononcé. Mais pour atteindre l'objectif d'un déficit inférieur de cinq points d'ici 2013, il faudra en passer par des coupes budgétaires importantes.

Selon Eric Heyer, directeur adjoint du département d'analyses de l'OFCE (Sciences-Po), interrogé par Mediapart, Nicolas Sarkozy privilégie la rigueur… sans rien en dire. Après avoir décortiqué le programme pluriannuel des finances publiques, Eric Heyer avertit :

« L'austérité est programmée en 2010 et en 2011. Nicolas Sarkozy a prévu de contrôler ses dépenses avec une politique restrictive, qui ne manquera pas de brider la croissance. »

Là où le mot « rigueur » a bien été prononcé -et ce, sans complexe-, c'est au niveau des départements. Gilles Carrez, député UMP chargé par l'Elysée d'une mission sur les finances locales, prône le gel des contributions annuelles aux collectivités locales.

A cette annonce, Arnaud Montebourg, président socialiste du conseil général de Saône-et-Loire, a répondu [...]

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