vendredi 21 janvier 2011

Côte d'Ivoire

Le Franc CFA est la monnaie utilisée par les anciennes colonies françaises d'Afrique. De la colonisation à l'indépendance(même si elle n'est pas réelle), elle a connu plusieurs appellations:
-Franc des comptoirs français d'Afrique
-Franc des colonies françaises d'Afrique
-Franc de la communauté française d'Afrique 1956 à1960
-Franc de la communauté financière d'Afrique depuis 1960
Cette monnaie était arrimée au Franc français par le biais du Trésor public français. En dehors de la banque de France et du trésor public français , cette monnaie n'avait aucune valeur. Un individu détenteur de Francs CFA ne pouvait pas les utiliser en dehors des pays africains francophones.Jusqu'à la dévaluation imposée par la France en 1993, il existait une parité fixe : 1 Ffrançais = 50F CFA.
En 1993 sous le gouvernement Balladur, cette parité est passée de 1 FF = 100 Francs CFA . L'arrivée de l'euro et la disparition du Franc français, n'ont pas changé les règles. Selon l'organisation financière et monétaire mise en place en 1960, les pays africains devaient ouvrir des comptes de reserves de change au trésor public français.( Ces comptes servent à recevoir les recettes provenant des exportations de ces pays africains).Ils existent encore aujourd'hui. Comment fonctionnent ils ? Quand un pays vend du pétrole , du fer, du bois de l'uranium......., le fruit de cette vente est versé au trésor français. Le trésor français garde à chaque opération 65% des recettes comme part destinée aux réserves de change et donne 35% au pays. Ces 65% de fonds sont gérés sans qu'aucun compte ne soit rendu aux pays africains. Ces fonds sont gelés ici au seul bénéfice de la France. Les pays africains qui souffrent de manque de liquidités pour investir et amorcer leur développementen en auraient bien besoin. Face à cette supercherie installée depuis 1960, la solution c'est sortir de la communauté financière donc abandonner le Franc CFA.

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Pour L’Afrique, je défends Gbagbo !
(Malick Noël Seck, 20 janvier 2011, news.abidjan.net)

Lorsque vous entendrez parler de la Côte d’Ivoire, tendez l’oreille, on parle de vous. Il n’y a pas de crise Ivoirienne, ce n’est pas la Côte d’Ivoire qui est en crise, il y a une crise des intérêts français en Côte d’Ivoire suite à la décision du Conseil constitutionnel ivoirien de valider la victoire de Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2010. [...]

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