
Cette sorte de “délégitimation” opère avant tout sur l’effet des changements à l’œuvre dans le service public sur les cadres publics eux-mêmes. Ainsi, 70 % d’entre eux considèrent que leur environnement et leurs conditions de travail se détériorent du fait des réformes, contre un petit quart le jugeant inchangé. La part des répondants percevant à l’inverse une amélioration s’avère marginale (6 %). C’est donc un véritable désaveu adressé par les cadres publics à la politique de modernisation de l’État. Il convient à cet égard de relever que le sentiment le plus fort de dégradation de ses conditions de travail émane des agents de la fonction publique hospitalière (76 %), alors que les jugements s’avèrent un peu moins sévères auprès des cadres territoriaux (62 %).
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