(3 juin 2010, uspsy.fr)
La prochaine loi de réforme de la psychiatrie, annoncée pour l’automne prochain, comportera des dispositions rendant légales des formes de contrainte aux soins pour les patients non hospitalisés.
L’appel des 39 s’est prononcé contre cette initiative inquiétante, partie prenante de l’extension de la logique sécuritaire du gouvernement. Pour autant, des opinions divergentes s’expriment dans la profession et les associations de patients, et c’est pourquoi c’est la forme du débat qui sera privilégié dans ce forum [11 juin 2010 à Paris]. [...]
*********Pétition : LA NUIT SECURITAIRE
Le 2 décembre 2008, dans une enceinte psychiatrique hospitalière, se saisissant d’un crime pourtant très rare commis par un patient diagnostiqué comme schizophrène, le président Sarkozy a annoncé un plan pour la psychiatrie aux conséquences dévastatrices.
Dans ce discours, les fondements même de la psychiatrie ont été attaqués avec la plus grande brutalité, celle qui amadoue pour mieux exécuter. Il aura suffi d’un fait divers dramatique pour relancer une politique de la peur [...]
« La politique de civilisation » annoncée est une politique de « rupture » du lien car elle tente de bafouer les solidarités sociales [...]
Nous, citoyens, psychiatres, professionnels du soin, du travail social, refusons de servir de caution à cette dérive idéologique de notre société. Nous refusons de trahir notre responsabilité citoyenne et notre éthique des soins dans des compromissions indignes et inacceptables. [...] nous refusons l'aveuglement d'une supposée culture de l'efficacité immédiate [...]
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Un fait divers, une loi sécuritaire, un flicage ...
L’appel des 39 et le discours de Sarkozy : mise en abime
(16 décembre 2008, betapolitique.fr)
Ou comment la folie est considérée comme un pays, avec un angle sécuritaire. Les psychiatres avec l’appel des 39 s’étonnent et dénoncent cet état de fait ainsi que l’incursion de l’Etat dans le soin. Qui, de ce fait, change de sens ou est insensé. A vous de voir.
Analyse du discours de M. Sarkozy sur l’hopital psychiatrique (Antony, 2 décembre 2008)
[...] A la suite d’un fait divers à Grenoble, voici la réaction quasi-immédiate d’un Président qui essaye de prendre de la hauteur avec sa manière inimitable. Extrait [...]
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